Eren Jäger Posté(e) 14 janvier Posté(e) 14 janvier Il y a 15 heures, Rusalka a dit : Lorsque je vois comment écrivaient mes beaux parents niveau du C d'E, agriculteurs chez lesquels le seul livre était le dictionnaire reçu à la fin de leur scolarité : leur instituteur faisait de la conjugaison, de la grammaire, de l'orthographe. Ce discours va pourtant à l'encontre de la réalité, plus d'un quart de la population étant illettré dans les années 50. A partir des années 70 jusque dans les années 90, les compétences à l'écrit des jeunes sont en réalité bien supérieures à celles de leur grand-parents. Le déclin est récent, mais il reste à prouver que la cause en serait l'enseignement du fonctionnement de la langue. https://www.observationsociete.fr/education/echec-scolaire/lillettrisme-diminue-mais-la-societe-est-plus-exigeante/
cchampagne Posté(e) 14 janvier Posté(e) 14 janvier Je suis assez d'accord. Mes parents ont 90 ans. Mon père ne sait pratiquement ni lire ni écrire. Ma mère lit très bien mais question orthographe, c'est zéro (belle calligraphie cependant). L'école a été une torture pour eux et il en a été de même pour leurs 12 frères et sœurs. Heureusement qu'ils avaient d'autres compétences qui leur a permis de s'insérer professionnellement (enfin, mon père) et d'avoir un bon niveau de vie.
Rusalka Posté(e) 14 janvier Posté(e) 14 janvier Un quart illettré il reste les 3/4 qui ne l'étaient pas. Ceux qui en avaient les capacités ont eu de bonnes bases. J'ai côtoyé et côtoyé encore des agriculteurs ou commerçants, ( enfin ceux qui sont encore de ce monde) leur niveau est bien supérieur à celui des jeunes d'aujourd'hui.
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