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Posté(e)

Bonjour.

Pour ma part j'ai échangé avec une suppléante du privé pendant une garde d'enfants prioritaires pendant le confinement...

J'ai essayé de me souvenir de ce qu'elle m'a expliqué. De mémoire, les remplacements proposés sont plutôt longs : au moins deux semaines. Les vacances scolaires sont hors suppléances, donc sans salaire. Et la durée des suppléances est longue avant de pouvoir prétendre à une titularisation. Rien de bien réjouissant donc.

Pour le reste, le boulot est le même dans le privé que dans le public : tous les niveaux possibles de la PS au CM2, voire aux SEGPA,  des quantités de travail très variables d'un remplacement à l'autre, suivant le(s) niveau(x), le fonctionnement pédagogique du titulaire, l'ambiance de classe, les raisons de l'arrêt, etc... Pour avoir une idée de ce que ça donne, je t'encourage à parcourir les différents sujets de ce forum.

Et non, tous les membres de ce forum ne sont pas aussi obtus que celui qui t'a mal répondu. Heureusement !  Les enseignants sont généralement bien plus ouverts que ça, que ce soit dans le privé ou dans le public.

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Posté(e) (modifié)
Il y a 2 heures, irenesantos a dit :

Bonjour,

J'en ai pas mal. Je suis actuellement salariée en entreprise, en souhait de reconversion depuis de nombreuse année mais démissionner fait peur. Le métier de suppléant est précaire. Je m'interroge sur la longueur des suppléances (en temps) et après une suppléance, si le rectorat ne l’appel pas pour une autre suppléance, il se passe quoi ? j'ai des questions sur la rémunération notamment pendant les vacances scolaires (l'intervenante n'a pas pu me répondre) ...

Merci

Bonjour,

Oui c'est très précaire et encore plus depuis quelques années avec l'histoire des carences (avant l'ère Sarkosi un enseignant était remplacé le jour même par un suppléant).

Selon les diocèses il y a désormais une carence d'attente pour remplacer un professeur des écoles en arrêt et ça peut avoir un impact sur la régularité des suppléances proposées aux vacataires.

Par exemple: 5 jours de maladie sans remplaçant et le suppléant arrive le 6ème matin. Dans ce cas le suppléant va savoir son poste dès le premier ou deuxième jours d'arrêt de la personne à remplacer et on ne va rien lui proposer d'autres en attendant le début de sa suppléance. :(

Lorsque les petites suppléances s'enchainent c'est très galère pour vivre en jonglant entre le chomage et les retard de paiement de la DDEC.

En revanche, si on fait bien l'affaire on se voit proposer rapidement des remplacements longs et dans le cas d'une période complète entre deux vacances, les petites vacances sont payées sans avoir à toucher au chomage. Pour être payé intégralement l'été sans toucher au chomage il faut avori travaillé l'année complète.

Si tu le peux, je te conseille d'avoir un peu d'argent de côté pour faire face à des retards de versements de salaire.

Attention aussi à ne pas se faire envoyer à l'autre bout du département car les frais de route sont pour ta pomme.

Résumé: pour connaître el métier, je te conseille plutôt de faire des stages.

Passer le concours en étant suppléant est très compliqué car la fatigue et les heures de préparation de classe ne laissent pas beaucoup de temps pour réviser.

Question dans ton cas: si tu es sur une démission, j'ai un gros doute sur le fait de pouvoir toucher le chomage pour compléter les creux entre deux suppléances... :(

 

Modifié par Lady Oscar
Posté(e)
il y a une heure, filippe a dit :

Et la durée des suppléances est longue avant de pouvoir prétendre à une titularisation

Je crois que ça n'existe plus. Tu dois passer un concours même après x années de remplacement. Une collègue a été dans ce cas cette année, elle a passé le concours interne. Une autre avait effectivement été titularisée après quelques années mais c'était il y longtemps déjà.

Posté(e) (modifié)

Dans mon école, on est remplacés dès le premier jour, voire le deuxième. On a un "vivier" de remplaçants, toujours les mêmes. Ceux qui ne tiennent pas la route ne sont pas rappelés.

Modifié par cchampagne
Posté(e)
il y a 7 minutes, cchampagne a dit :

Je crois que ça n'existe plus. Tu dois passer un concours même après x années de remplacement. Une collègue a été dans ce cas cette année, elle a passé le concours interne. Une autre avait effectivement été titularisée après quelques années mais c'était il y longtemps déjà.

Ce que m'ont expliqué des collègues suppléants (dont 1 qui a plusieurs années entières de suppléance) : au bout de 6 ans d'années complètes, tu peux obtenir un CDI comme suppléant. Sauf que tu peux être envoyé sur une zone très large et étant en CDI, tu ne peux plus refuser. 
 

il y a 5 minutes, cchampagne a dit :

Dans mon école, on est remplacés dès le premier jour, voire le deuxième. On a un "vivier" de remplaçants, toujours les mêmes. Ceux qui ne tiennent pas la route ne sont pas rappeler.

Chez nous, c'est au bout d'une semaine qu'on peut espérer avoir quelqu'un ; autant dire qu'on doit souvent se dépatouiller lorsque l'un de nous est absent. 

Posté(e)
il y a 1 minute, SepH a dit :

au bout de 6 ans d'années complètes

Oui c'était ça mais c'est fini.

Posté(e)
il y a 12 minutes, cchampagne a dit :

Oui c'était ça mais c'est fini.

Alors ça a changé il n'y a pas longtemps, parce que c'est une discussion qu'on a eue il n'y a pas deux ans. :idontno:
Je ne parle pas de la titularisation avec un poste à la clé comme c'était avant. Ce à quoi ils peuvent (pouvaient ?) prétendre, c'est un emploi en tant que suppléant mais en CDI. 
 

Posté(e)

ah ok. Je demanderai à nos suppléantes. On en a trois depuis plusieurs années.

Posté(e)
il y a 35 minutes, cchampagne a dit :

Je crois que ça n'existe plus. Tu dois passer un concours même après x années de remplacement. Une collègue a été dans ce cas cette année, elle a passé le concours interne. Une autre avait effectivement été titularisée après quelques années mais c'était il y longtemps déjà.

Ici c'est CDI au bout de 6 ans sur un poste de suppléant à vie un peu mieux payé et qui ne peut donc jamais participer au mouvement pour avoir sa propre classe un jour (avant c'était titularisation avec statut d'instituteur au lieu de professeur des écoles mai spossibilité d'vaoir sa classe comme tout le monde).

Posté(e)
Il y a 11 heures, Lady Oscar a dit :

Bonjour,

Oui c'est très précaire et encore plus depuis quelques années avec l'histoire des carences (avant l'ère Sarkosi un enseignant était remplacé le jour même par un suppléant).

Selon les diocèses il y a désormais une carence d'attente pour remplacer un professeur des écoles en arrêt et ça peut avoir un impact sur la régularité des suppléances proposées aux vacataires.

Par exemple: 5 jours de maladie sans remplaçant et le suppléant arrive le 6ème matin. Dans ce cas le suppléant va savoir son poste dès le premier ou deuxième jours d'arrêt de la personne à remplacer et on ne va rien lui proposer d'autres en attendant le début de sa suppléance. :(

Lorsque les petites suppléances s'enchainent c'est très galère pour vivre en jonglant entre le chomage et les retard de paiement de la DDEC.

En revanche, si on fait bien l'affaire on se voit proposer rapidement des remplacements longs et dans le cas d'une période complète entre deux vacances, les petites vacances sont payées sans avoir à toucher au chomage. Pour être payé intégralement l'été sans toucher au chomage il faut avori travaillé l'année complète.

Si tu le peux, je te conseille d'avoir un peu d'argent de côté pour faire face à des retards de versements de salaire.

Attention aussi à ne pas se faire envoyer à l'autre bout du département car les frais de route sont pour ta pomme.

Résumé: pour connaître el métier, je te conseille plutôt de faire des stages.

Passer le concours en étant suppléant est très compliqué car la fatigue et les heures de préparation de classe ne laissent pas beaucoup de temps pour réviser.

Question dans ton cas: si tu es sur une démission, j'ai un gros doute sur le fait de pouvoir toucher le chomage pour compléter les creux entre deux suppléances... :(

 

Bonjour, je te remercie pour ces info.

En ce qui concerne les propositions géographiques, peut on refuser une proposition car trop loin ? et qu'est ce qui se passe dans ce cas ? car même si on soumet nos voeux en amont il se peut que l'école soit à 1h de notre habitation.

Posté(e)
Il y a 10 heures, cchampagne a dit :

ah ok. Je demanderai à nos suppléantes. On en a trois depuis plusieurs années.

Si je peux entrer en relation avec une de ces personnes ce serait top, pour parler de vive voix. Est ce que tu penses que c'est possible ?

Posté(e)
Il y a 3 heures, irenesantos a dit :

Bonjour, je te remercie pour ces info.

En ce qui concerne les propositions géographiques, peut on refuser une proposition car trop loin ? et qu'est ce qui se passe dans ce cas ? car même si on soumet nos voeux en amont il se peut que l'école soit à 1h de notre habitation.

Tu peux refuser. En général, on a une zone d’action plus ou moins définie ( du moins du temps de ma jeunesse)

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