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séance Découverte de l'adjectif PPCR


Invité Anonyme

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Est-ce que ça va plaire à l'inspecteur ? Heu... Ce n'est pas la question. Est-ce que les élèves vont apprendre ? Par sûre en faisant la séance comme tu la décris. Trop alambiqué, trop long. Je ne suis pas certaine qu'au bout de l'heure, les enfants aient réellement compris ce qu'est un adjectif. Soit tu fais comme le décris Valdeloise (ce qui est le plus efficace à mon sens. C'est du long terme, du vrai travail de pédagogue. Mais je comprends que ça semble moins visuel un jour d'inspection.) Soit, si ma proposition te tente, tu justifies ensuite ton approche. L'inspecteur ne peux rien te reprocher que tu sois capable de justifier.

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Si j'ai bien compris, vous partez d'un texte de fiction dont les personnages vont décrire d'autres personnages de fiction. Il va certainement y avoir des problèmes de compréhension et l'étape suivante, le dessin, risque de s'en ressentir. Quand bien même, est-ce que les élèves, même s'ils comprennent le texte, vont être capable de faire des dessins fidèles au texte? (je ne sais pas, c'est juste une question).

C'est à mon avis prendre beaucoup de risques pour un début de séance devant un inspecteur. Pourquoi ne pas proposer de décrire une image à l'oral, lister au tableau les adjectifs au fur et à mesure qu'ils sortent, institutionaliser avec une trace écrite, et partir sur des exercices d'entraînement? Une séance trop préparée, trop "vitrine", risque peut-être d'être contre-productive.

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il y a 34 minutes, valdeloise a dit :

C'est à mon avis prendre beaucoup de risques pour un début de séance devant un inspecteur. Pourquoi ne pas proposer de décrire une image à l'oral, lister au tableau les adjectifs au fur et à mesure qu'ils sortent, institutionaliser avec une trace écrite, et partir sur des exercices d'entraînement? Une séance trop préparée, trop "vitrine", risque peut-être d'être contre-productive.

C'est la mise en évidence des adjectifs qui ne pose le plus de problème. Ils écrivent très rarement avec des adjectifs donc j'ai peur pour le jour J

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Alala la phase de recherche me pose beaucoup de problème.

Autre idée avec des devinettes et une planche avec diverses réponses

1ere devinette très vaste sans adjectif -> les élèves ne savent que choisir

2e devinette identique à la première mais avec des adjectifs -> les élèves arrivent à trouver la réponse

-> Entourer les différences

-> Questionnement

Puis institutionnalisation

 

Pensez-vous que cela est mieux?

 

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il y a 23 minutes, marie2822 a dit :

Ils écrivent très rarement avec des adjectifs donc j'ai peur pour le jour J

D'où l'intérêt de passer par l'oral. Ca m'étonnerait qu'ils n'utilisent pas d'adjectifs en parlant, surtout si tu proposes une image où il y a beaucoup à dire.

Si tu commences par une description d'image à l'oral, il y a trois avantages:

1) tu pars du lien entre oral et écrit, ce qui est la base de la didactique de l'étude de la langue 

2) tu utilises un déclencheur pour faire émerger les représentations, c'est très "inspecteur-friendly"  ;)

3) la consigne "décrivez l'image" est courte, compréhensible par tout le monde, et les élèves rentrent directement en activité.

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il y a 24 minutes, marie2822 a dit :

1ere devinette très vaste sans adjectif -> les élèves ne savent que choisir

2e devinette identique à la première mais avec des adjectifs -> les élèves arrivent à trouver la réponse

-> Entourer les différences

-> Questionnement

Puis institutionnalisation

 

Pensez-vous que cela est mieux?

Pas sûr, ta première étape consiste à mettre volontairement les élèves en difficulté !

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Ils vont avoir une réponse ( cf. l’âge du capitaine) mais pas tous la même, car le portrait n’est pas assez précis. ( peu de temps)

En phase 2 ils vont avoir la même ou plusieurs auront la même. ( un peu plus de temps)

Et en 3 faire le portrait d’un autre personnage de la plaque à l’écrit en limitant le nombre de lignes.

Modifié par éowin
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Une autre idée : pourquoi ne pas partir d'un jeu "Qui est-ce ?" avec les élèves de la classe ? Tu choisis un élève au départ (parmi plusieurs qui ont des caractéristiques communes). Tu notes au tableau les réponses qui "t'intéressent" (il porte un sweat bleu / il a les cheveux bruns / il a un cartable noir/ il est grand/...).

- C'est motivant pour les E,
- tu peux faire quelques parties avant le jour J, pour qu'ils comprennent bien le principe du jeu (sans dire pourquoi)
- tu peux déjà garder trace sur une affiche de phrases intéressantes, affiche qui sera enrichie le jour J (notion de collecte, de corpus)
- un élève peut, le jour J, être meneur de jeu, ce qui te permet d'être disponible pour noter des phrases.

Il sera ensuite facile de mettre en évidence que "ce sont les adjectifs qui donnent des précisions, qu'ils s'accordent, qu'ils peuvent être à côté du nom... ou pas, etc...".

Pour la phase de production, ça peut être, sur l'ardoise ou au brouillon, "se décrire le plus précisément possible". Tu récoltes les ardoises, tu lis 2 ou 3 portraits (que tu choisis en fonction de tes attentes), tu demandes de relever les adjectifs dans ces portraits (ça te fait un embryon de début de ta séance suivante : "Comment reconnaitre un adjectif ? > il peut se supprimer, se déplacer, se remplacer par un autre adjectif "connu", etc...

Mes explications sont assez claires ? Bien sûr, c'est à mettre en forme avec les différentes phases, les consignes, les dispositifs, etc... 😉
 

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Il y a 5 heures, marie2822 a dit :

Je ne comprends pas cette idée d'intro. Peux tu me dire plus?

Quelle que soit la séance, tu remobilises les connaissances vues lors de la séance précédente, non ? ou alors, si tu veux garder un peu de mystère, tu présentes la séance à suivre avec le travail qui a été effectué dans ce même domaine.

Il y a 5 heures, marie2822 a dit :

Tu crois que le carte mémoire faite avec eux lors de l’institutionnalisation ne suffit pas?

Tu parlais de carte mentale. Il faut savoir que tout le monde ne rentre pas dans le principe de la carte mentale (moi par exemple 😉 ). Et tout dépend de ce que tu y mets ?

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Il y a 1 heure, Lolita a dit :

Une autre idée : pourquoi ne pas partir d'un jeu "Qui est-ce ?" avec les élèves de la classe ? Tu choisis un élève au départ (parmi plusieurs qui ont des caractéristiques communes). Tu notes au tableau les réponses qui "t'intéressent" (il porte un sweat bleu / il a les cheveux bruns / il a un cartable noir/ il est grand/...).

- C'est motivant pour les E,
- tu peux faire quelques parties avant le jour J, pour qu'ils comprennent bien le principe du jeu (sans dire pourquoi)
- tu peux déjà garder trace sur une affiche de phrases intéressantes, affiche qui sera enrichie le jour J (notion de collecte, de corpus)
- un élève peut, le jour J, être meneur de jeu, ce qui te permet d'être disponible pour noter des phrases.

Il sera ensuite facile de mettre en évidence que "ce sont les adjectifs qui donnent des précisions, qu'ils s'accordent, qu'ils peuvent être à côté du nom... ou pas, etc...".

Pour la phase de production, ça peut être, sur l'ardoise ou au brouillon, "se décrire le plus précisément possible". Tu récoltes les ardoises, tu lis 2 ou 3 portraits (que tu choisis en fonction de tes attentes), tu demandes de relever les adjectifs dans ces portraits (ça te fait un embryon de début de ta séance suivante : "Comment reconnaitre un adjectif ? > il peut se supprimer, se déplacer, se remplacer par un autre adjectif "connu", etc...

Mes explications sont assez claires ? Bien sûr, c'est à mettre en forme avec les différentes phases, les consignes, les dispositifs, etc... 😉
 

Très bonne idée! Ceci un petit aperçu de ce que cela pourrait donner:

Tout le long de la semaine la classe aura joué au jeu du « Qui est-ce ? »

D’abord l’enseignant sera le meneur du jeu. Les élèves prendront le relais.

Certaines réponses seront notées afin de servir de corpus.

 

A) Phase de recherche

1-  Rappel

Rappel des règles du jeu du « Qui est-ce ? »

Revenir sur la récolte de phrases de la semaine.

 

2-  Jouer

Faire 2 à 3 parties avec un élève meneur du jeu.

Noter quelques phrases dans le corpus.

 

B) Observation

 

Dans ces phrases quels mots nous permet d’être précis ? Entourer les mots

RA : Il y a des mots qui apportent des précisions. On appelle ces mots des adjectifs qualificatifs

A quoi servent donc les adjectifs ? Où sont-ils par rapport au nom ?

RA : Les adjectifs qualificatifs servent à enrichir le groupe nominal à le rendre plus précis. Ils sont à côté du nom ou pas très loin.

Qui peut relire ces phrases en enlevant les adjectifs ? Cela a-t-il du sens ?

RA : Oui la phrase a encore du sens

 

C) Institutionnalisation

1-  Phase de recherche par 2

Consigne : « Maintenant vous devez écrire sur votre ardoise à quoi servent les adjectifs et comment vous faites pour trouver un adjectif qualificatif. »

 

2-  Mise en commun

Faire la carte mentale.

 

C) Prolongement

 

Donner la consigne et répondre aux questions.

Consigne : « Vous allez entourer les adjectifs dans les phrases écrites au tableau. » 

 

Exercice sur fiche :

un chat gris – une belle voiture bleue – des pantalons usés – la vieille dame

Cette moto rouge me plait - L’immense foret cache les animaux.

Une pluie abondante tombe. –

 

Différenciation : les élèves les plus en difficulté feront les groupes nominaux

 

Correction collective de l’exercice sur les groupes nominaux

 

 

D) Bilan

 

Qu’avez-vous appris à faire? Comment fait-on pour reconnaître un adjectif ?

L'adjectif qualificatif donne des précisions sur le nom qu'il accompagne. Il peut se placer avant ou après le nom ou pas très loin du nom. Il fait partie du groupe nominal.

Il peut être remplacé par un autre adjectif ou être supprimé

 

 

 

 

 

Prolongement : Ecrire son portrait en étant le plus précis possible.

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C'est plus sympa. Mais je maintiens une partie de mes remarques précédentes : c'est beaucoup d’énergie / de temps investi pour quelque chose qui n'en demanderait pas autant. Pour ma part, soit tu fais comme le propose Valdeloise, et tu permets aux élèves de réellement ancrer la notion. Soit tu proposes une découverte rapide de la notion, juste de quoi faire comprendre qu'il y a un seul mot et qu'il permet de dire comment est quelque chose,  puis tu fais ressortir le mot adjectif à chaque fois que vous le rencontrez dans la suite de la vie de classe (productions des élèves, mais pas forcément sur le sujet / dictée / lettre à ... / exposé / ...). Et idem, la notion s'ancre progressivement. Je ne "crois" absolument plus aux résultats à long terme d'une pédagogie qui reposerait sur une belle séquence bien lourde, qui serait ensuite suivie par une autre belle séquence bien lourde ( j'écris un peu rapidement. J'espère être tout de même compréhensible).

 

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