Incompétence comment s'en sortir

[chriiisss]

Il y a 4 heures, Invité Anonyme a dit :

Je pense qu'au fond je n'ai pas envie de changer. 

Il faut espérer que l'année prochaine la promo soit moins difficile, et qu'en repartant du bon pied les choses se passent mieux.

Tu dis avoir fait des remplacements longs, si tu n'avais pas de pb de discipline, c'est que cette année la responsabilité de la situation ne t'incombe pas entièrement et que la classe était particulière.

Comme lu plus haut, si ça n'allait pas l'année prochaine n'hésite pas à demander de l'aide à un cpc.

Et sache qu'il existe dans toutes les académies des IEN RH. (Donc pas ton ien de circo mais un ien qui s'occupe en particulier de la gestion RH) tu peux le contacter si la situation avec ton équipe ou sur ton poste devait être aussi difficile que cette année. Cet IEN peut faire de la médiation ou encore te déplacer en cours d'année (souvent sur un poste de brigade) avant que tu ne participes au mouvement. (Après si tu ne te sens pas de faire la rentrée dans cette même école, contacte le dès à présent... Tu verras ce qu'il peut te proposer)

[Goëllette]

Il y a 22 heures, André Jorge a dit :

Un poste de remplaçant serait sans doute une bonne idée, effectivement, à condition de faire des remplacements courts. Une collègue qui en avait plus qu’assez de devoir supporter les problèmes de discipline en classe m’avait expliqué que les choses se passaient beaucoup mieux depuis qu’elle était remplaçante. Cerise sur le gâteau : elle était par la même occasion débarrassée des désaccords, conflits, ou commérages qui il y a parfois entre enseignantes de certaines équipes. 👍 

De mon expérience et de ce que j'ai toujours entendu dire des TR, plus un remplacement est court et plus il est compliqué d'asseoir son autorité.

De plus, les TR sont également la cible des commérages et "cerise sur le gâteau", ils sont rarement soutenus par les collègues et les directeurs des écoles où ils ont des problèmes. "Loin des yeux, loin du cœur".

Il y a 18 heures, FemmeDeRochas a dit :

J’ai toujours entendu dire que les remplaçants étaient bien plus « bordélisés » que les enseignants en charge de la classe….

C'est plus compliqué en tout cas pour eux.

[Etoile1]

Le 14/06/2025 à 09:47, Invité Anonyme a dit :

Pour répondre à vos questions. Avant j'étais en remplacement sur des remplacements longs avec des expériences assez différentes suivant les classes. Puis complément de temps partiel une année. 

C'est la première fois que j'ai un poste à l'année en maternelle. Ce niveau je l'ai déjà eu en fractionné ou qq moi il y a des années.

Redevenir remplaçant j'y ai songé mais c'est trop tard et avec les enfants c'est compliqué (on vient d'avoir le deuxième). De tout façon il faut attendre le mouvement.

Ce que je reproche à ma pratique cette année c'est que n'ai pas réussi à poser et tenir le cadre en début d'année quand j'étais malade et cela s'est ressenti toute l'année même en essayant d'améliorer les choses. Ce qui m'empêche aussi sur une journée de faire autant que je voudrais ou comme je le voudrais.

 

Ben moi je dis que tu es quand même pas tendre avec toi même.

Tu as eu une année difficile, on en connait tous, il y a 3 ans, j'ai cru qu'ils auraient ma peau. Je pense qu'il ne faut pas minimiser ton tout début d'année, moi je crois vraiment que quand il y a un accroc dans le début, ça te suis toute l'année. Ce n'est pas de ta faute si tu as été malade et arrêté. Et puis peut-être que c'est aussi cette promo qui veut ça. Mes éléves d'il y a 3 ans, cette année, les collègues qui les ont souffrent.

L'une d'elles a reconnu que ça avait pas du être de la tarte en maternelle. Tu m'étonnes.

Je trouve tes collègues vraiment dures, on peut aussi s'entraider dans une école, s'épauler et essayer de trouver ensemble des solutions. Mais c'est plus facile de taper sur l'autre. Est-ce que tu as essayer de discuter avec eux / elles, de demander de l'aide, des conseils ?

Ce que je trouve inquiétant c'est ton jugement sur toi même. 

On n'est jamais au top la première année complète sur un niveau, même si on en a fait un peu par bribes quand on était remplaçant. C'est une chose de rester 15 jours ou 3 semaines sur une classe, c'en est une autre de faire toute une année. Tu as fait ce que tu as pu, si tu restes dans cette école, ce niveau, tu te donnes une possibilité de faire mieux. En sachant ce qui a coincé cette année.

Bon courage.

[borneo]

Ne pas finir le programme, ça arrive souvent. Le plus problématique, ça me semble être les élèves odieux car non cadrés.

Pour l'an prochain, je pense que c'est la priorité. Il faut instaurer un bon climat de classe, avec des règles. Si tu as tendance à être trop cool, force-toi et ne lâche rien.

Des élèves sans règles, forcément, n'arrivent pas à progresser.

[Anonyme]

Le 16/06/2025 à 13:41, borneo a dit :

Ne pas finir le programme, ça arrive souvent. Le plus problématique, ça me semble être les élèves odieux car non cadrés.

Pour l'an prochain, je pense que c'est la priorité. Il faut instaurer un bon climat de classe, avec des règles. Si tu as tendance à être trop cool, force-toi et ne lâche rien.

Des élèves sans règles, forcément, n'arrivent pas à progresser.

Accaparé par les deux élèves à besoins particuliers et avec la maladie j'ai eu du mal à tenir le cadre et les regles avec les autres. Je pense aussi que mon problème est là cette annnée.

[edithw]

Je pense que la priorité devrait être le reste de la classe, et leur comportement.

Les élèves "ordinaires" ne comprennent pas qu'un maître ne s'occupe que des cas particuliers. 

 

[Anonyme]

Facile à dire mais beaucoup moins à appliquer quand les élèves en question balancent les chaises, frappent leurs camarades,  crient dans la classe. Et j'en passe !

(Je ne suis pas l'auteur du post, mais ai eu une classe avec 3 élèves ebp très difficiles et franchement tant qu'on ne la pas vécu, on ne sait pas ce que c'est. Et ce malgré de l'expérience et pas de pb de discipline habituellement)

[Anticlée]

Je rejoins Etoile1 dans ses propos.

C'est bien de se remettre en question, tout à ton honneur. Mais il faut aussi apprendre à prendre du recul et oser dire que les conditions n'étaient pas réunies pour que cela fonctionne. Raisons personnelles certes, mais pas que.

Classe surchargée, élèves à besoins laissés sans solution, carences éducatives, contexte local... On ne peut tout de même pas tout prendre sur nous ! Chacun sa part de responsabilité. 

Prends soin de toi.