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Réussir, ça s'apprend ?


Anwamanë

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Pourquoi les enfants de profs réussissent-ils souvent à l'école ? (j'ai mis souvent hein ?) : parce qu'ils connaissent implicitement les attentes scolaires et ont une aide adaptée à la maison

Tu as bien fait de mettre souvent, ce n'est pas ce que je constate forcément !

étais tu enfant d'enseigants toi : moi non !

dans la ville où je travaille la plupart sont des élèves dont les parents ne travaillent pas et mes meilleurs élèves sont souvent des fils de chômeurs ou d'agiculteurs !

Il suffit que les parents s'intéressent un peu à ce que l'enfant fait, et donne de l'importance à l'école et à ce qui y est enseigné : si tu veux réussir tu n'as qu'à travailler à l'école (même si ce n'est pas toujours vrai) : à moi, c'est ce qu'on m'a fait comprendre étant enfant, et je n'ai pas eu plus de suivi que ça

on m'a fait réciter les leçons jusqu'au CE1, après j'ai du me débrouiller toute seule

c'est vrai qu'on ne peut pas faire de même avec nos enfants aujourd'hui : ils sont trop sollicités : télé, ordinateur, plystation, gameboy :( <_<

mais, si on pouvait changer le monde avec la même facilité qu'on a à lancer un débat ici :wub:

la vie serait un long fleuve tranquille !

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Pourquoi les enfants de profs réussissent-ils souvent à l'école ? (j'ai mis souvent hein ?) : parce qu'ils connaissent implicitement les attentes scolaires et ont une aide adaptée à la maison

Tu as bien fait de mettre souvent, ce n'est pas ce que je constate forcément !

étais tu enfant d'enseigants toi : moi non !

dans la ville où je travaille la plupart sont des élèves dont les parents ne travaillent pas et mes meilleurs élèves sont souvent des fils de chômeurs ou d'agiculteurs !

Dire que les enfants d'enseignant réussissent "souvent" à l'école ne veut pas dire que les enfants de chômeur ne réussissent jamais n'est-ce pas ? ;)

Je pensais surtout en terme de méthodologie, de relation à l'école, au savoir, à la réussite etc...(par ex, hier j'ai assisté à la réunion de rentrée d'une de mes filles en cp, il y a des parents qui sont pratiquement restés à la porte de la classe malgré l'insistance du maître pour les inviter à entrer : la relation des parents à l'école est primordiale)

Enfin j'ai mis "souvent" parce que je connais aussi des enfants de profs en gros conflit avec l'école (parfois de préférence avec la matière enseigné par le parent si c'est dans le secondaire)...

Mais c'est vrai, ce n'est pas bien de généraliser comme je l'ai fait ! Disons alors que dans mon entourage, c'est souvent le cas. ;)

N, fille de prof, soeur de prof, épouse de prof, mère de... futures princesses :o mais ça leur passera ;)

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Tu as bien fait de mettre souvent, ce n'est pas ce que je constate forcément !

étais tu enfant d'enseigants toi : moi non !

Pourquoi revenir sur des faits établis?

Et ce n'est pas parce que diégo ou Roserouge ne le "constate" pas dans leur pratique du microcosme que ce n'est pas une réalité à prendre sérieusement en compte.

Mais c'est vrai, ce n'est pas bien de généraliser comme je l'ai fait !

Mais non au contraire, tu as raison d'appuyer ton raisonnement sur des faits!

:zorro:

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Gracias Don Diego !

Je ne pouvais citer de sources sûres mais il me semblait bien avoir lu que ce que j'avançais n'était pas complètement aberrant (y'aurait pas un h qui traîne là dedans ?!)

N lectrice assidue de Don Diego

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Des sources?

étude de l'Éducation Nationale (AFP du 6 juillet 2004 )

...Le redoublement frappe par son "caractère massif". Il touche "tous les milieux sociaux" à l'exception notable des enfants d'enseignants qui présentent un risque deux fois moins élevé que les enfants d'employés de service ou d'ouvriers non qualifiés de redoubler...

Mais dans Le Monde aussi (19 juin 2004).

Ainsi, 74,3 % des enfants d'enseignants, entrés en sixième en 1989, ont obtenu un bac général en 1995, et 42,7 % d'entre eux ont décroché un bac S. Pour les enfants de cadres et professions intellectuelles supérieures, ces taux de réussite sont respectivement de 70,2 % et 37,7 %. Pour ceux d'ouvriers non qualifiés, ils chutent à 15,6 % et 6,1 %.

...

;):zorro:

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  • 5 mois plus tard...

je jette un oeil sur ton exposé, Florent, puis je reviendrai jeter des yeux par là. Je pense pouvoir apprendre pas mal de trucs : je pense que ma principale difficulté consiste à comprendre comment/ pourquoi on arrive pas à apprendre !!!!! C'est, je pense, parce que j'ai toujours été bonne élève; et il faut quej e bosse là dessus, c'est sûr !

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Je n'ai pas encore lu l'exposé de Florent mais j'ai un peu lu du La Garanderie, et il m'enerve un peu.

En plus, je n'aime pas ces titres raccoleurs à la Tapie : la réussite ne serait donc qu'une question de méthodes.

Eh bien , mais alors, que ne les appliquent pas les profs qui se cassent le ciboulot pour essayer de donner ce goût du savoir aux élèves !

Evidemment qu'il y a des constantes dans le désintèressement pour le fait d'apprendre. Et dans l'attrait que ça représente.

Mais c'est tellement multifactoriel, ça fait tellement référence à l'individu que de trouver comment et pourquoi on apprend, et on en a envie : celui ou celle qui trouvera ce Graal n'est sans doute pas né.

Et tant mieux , finalement.

Je m'édite et je médite pour rajouter :

Mais je vais préciser quand même ce que je voulais dire pour qu'on ne se méprenne pas : il faut avoir évidemment en tête quand on enseigne toutes ces théories sur l'apprentissage : penser que le vouloir bien faire suffit, c'est s'engager sur une voie sans issue : on en reviendrait au charisme et au bon sens qui seraient gage de réussite.

Non, et sauf erreur, ce que je repproche à La Garanderie, c'est de ne pas assez prendre en compte tout l'aspect sociologique que peut avoir le rapport à l'école et au savoir.

Mais il est vrai que je ne suis pas une spécialiste non plus du bonhomme.

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Je n'ai pas tout lu, mais, du haut de mon expérience perso, je pense pouvoir, non pas donner la réponse à

comprendre comment/ pourquoi on arrive pas à apprendre !!!!!

Jusqu'à ma première 4ème, j'étais une bonne élève. Pourtant, tout d'un coup, cela a été la chute libre. On m'a alors fait redoubler cette classe. là, encore plus catastrophique. Non seulement, j'avais encore des difficultés, mais en plus, peu à peu, je ne faisais plus rien. Je me suis petit à petit installée au fond de la classe, à côté du radiateur et de la fenêtre.

Que s'est-il passé ?

D'abord, entrée dans l'adolescence, quelque peu perturbée. Un évènement externe que j'ai tu pendant des années -----> mal dans ma peau +++, perte de confiance en moi ++++

Et au milieu de tout ça, des profs. Des annotations sur les bulletins : "élève perdue", "pourrait montrer un minimum d'intérêt " ....

Petit à petit, j'ai été convaincue que j'étais incapable d'aller plus loin, d'apprendre plus que ce que je savais déjà. Ca tombait bien, ce que je voulais faire ne nécessitait pas le bac. Je suis donc partie en BEP après ma 3ème avec l'étiquette d'échec scolaire.

Mon BEP m'a plu. J'ai fait le métier que j'ai choisi. J'ai même un jour, voulu reprendre des études et tenter le bac. Mais là, mes échec précédents m'ont rattrappés : les maths entre autres. Lorsque je voyais un exercice de maths, c'était le blocage. Avant même d'avoir lu la consigne, je me disais que je n'y arriverai pas ! Pour le concours, ça a été pareil. Certes, je le tente et le retente, je prends de l'assurance, mais la première année où je l'ai passée, j'étais convaincue (même si une petite voix me disait le contraire) que je ne l'aurais pas, que j'étais incapable de "rivaliser" avec des gens ayant un bac, ayant fait des études. J'ai appris Thalès et Pytagore par coeur, j'ai bouffé des exercices de maths, et pourtant, tous les ans, je dois repartir de 0, car je n'arrive pas à les faire rentrer une bonne fois pour toute.

Pareil pour l'histoire géo, où, me direz vous, il suffit d'apprendre ! Et bien non ! Il faut apprendre, se convaincre qu'on est capable d'y arriver, de retenir, de restituer non pas bêtement en recrachant la leçon, mais que l'on est capable d'avoir des arguments, des réfléxions qui tiennent la route.

J'ai eu ma meilleure note à l'OP quand je suis tombée sur un sujet concernant les évaluations à l'école et leur utilité. Etonnant non ?

Voilà, tout ça pour tenter d'expliquer que selon moi, il y a certes des capacités à avoir pour réussir à apprendre, mais qu'il y a aussi une grande part de la personnalité de chacun et de la confiance en soi.

Pardonnez moi si je ne suis pas très claire. :blush:

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Pour ma part, je préfère l'approche d'un Giordan qui prend plus en compte l'aspect sociologique et les représentations premières, qui font obstacle à une nouvelle acquisition.

Il ne s'agit pas de détruire ces représentations, mais de "faire avec", et pour l'apprenant, de reconstruire un système logique. Il parle de concept allosterique, en référence aux protéines du même nom qui changent de conformation en se liant à une autre molécule.

Ce que j'apprécie chez Giordan, c'est qu'il tente d'évacuer le concept de la cire vierge alors que, enfin, il me semble, La Garanderie fait comme si l'environnemment, "l'écosystème" autour de l'individu n'avait que peu d'influence...

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Oui, ça s'apprend...

De la même façon qu'il faut epliquer aux p'tits CP ce qu'est l'acte de lire, j'apprends à mes CE1 ce que c'est qu'apprendre des mots de dictée, autodictée, poésie... ;)

Utiliser un classeur, un cahier de textes, s'avancer dans son travail....savoir quelles sont les priorités, ce qui reste à faire, comment approfondir....

C'est ce que l'on appelé autrefois "étude dirigée" qui venanit 30 min en fin de journée...je trouve ça fondammental car arrivés au collège, de bons élèves du primaire se cassent la figure :cry:

Un élève l'année dernière pensait que réciter une poésie c'était raconter une histoire sur la thématique qui apparaît dans le titre.... :P

Yzaza

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