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Enseigner en ZEP


Enna

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Donner plus à ceux qui en ont le moins !!!!

Le ton est donné. Que pensez-vous de la dscrimination positive. Est-elle d'après vous bénéfique ou au contraire enfermante ?

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J'enseigne en ZEP pour la deuxième année consécutive, je m'y plais.

Je fais la distinction de 2 sujets dans ton sujet:

-donner plus à ceux qui ont moins, en ZEP

-la discrimination positive telle que je l'ai rencontrée aux Etats-Unis

Je réflechis encore un peu, je choisis mes mots et je reviens ce soir ou demain. C'est un sujet qui m'intérèsse énormément. Je veux juste dire de manière purement anonyme :P que je bosse avec une équipe fantastique, un RASED extraordinaire et une coordinatrice REP encore plus qu'admirable... et des enfants :wub::wub::wub: .Keske je suis contente de pouvoir bosser pour eux!!!

Excellente idée ce sujet ;)

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sujet complexe effectivement....

En situation à peu près comme pythie : en zep depuis trois ans, avec de supers équipes, une coordonnatrice extraordinaire et je me régale au quotidien même si parfois j'ai a géré des situations :cry: comme aujourd'hui...

J'aurais du mal à répondre avec un avis tranché,

je vais distinguer deux chose que je n'ai pas coutûme de diviser : le professionnel et les aspirations politiques...

Professionnellement, c'est indéniable la discrimination positive apporte un certain "confort" (qui n'est pas du luxe) pour tenter de combler des différences trop injustifiables par ailleurs....

Je ne peux m'empêcher de penser que ce "confort" (genre pas plus de 25/ classe) ne serait pas du luxe ailleurs et que les moyens dont nous bénéficions devraient être déployés pour tous les enfants de notre République <_<

politiquement je me situerai plus proche de l'avis selon lequel le problème c'est la discrimination.... :ninja: qui n'est jamais positive... :cry:

Pour être honnête je me reconnais bien là dedans :

Y'a des moments comme ça, on se laisserait bien faire, quitte à se faire avoir, parce que c'est plus simple et c'est facile, et c'est tellement confortable. Depuis que les faux semblants ont remplacé les faux cols et que la politique s'est transformée en une gestion pragmatique d'un quotidien rancunier, il fallait bien qu'on en parle, qu'on fasse comme si, qu'on fasse comme eux, comme là-bas, avec leurs bus jaunes et leurs charmantes communautés. Oui, il fallait se rendre à l'évidence, nous étions impuissants à intégrer les plus pauvres, les plus jaunes, les plus différents, les plus religieux, bref, les autres. Alors l'idée simple et saugrenue de les aider en fonction de critères diffamants a fait son chemin, de Sciences-Po. à l'Intérieur, un peu de poudre aux yeux pour calmer les banlieues qui n'en demandaient pas tant. Puisque la classe ouvrière n'en est plus une, et qu'elle est autant obsolète que difficile à digérer, autant s'acharner sur des signes plus évidents, la couleur, le bruit, l'odeur, tout ce qui ferait prendre des vessies pour des lanternes. Arrêtons d'aider les pauvres à l'école républicaine car même le ministre n'y met pas ses filles, et proposons aux pauvres de couleur une aide voyante, car la politique, c'est avant tout de la polychromie. On fera comme aux Etats-Unis, tout en se réclamant d'un modèle bien de chez nous, une tromperie voyante et surtout, télévisuelle, qui, à la manière du micro-trottoir se prenant pour une sociologie, nous falsifiera l'utopie républicaine à la française et plutôt deux fois qu'une.

Parce que là-bas, de l'autre côté, il suffit d'y aller pour se rendre compte que cette fumeuse "discrimination positive" est une cautère sur une jambe de bois. A se détester mutuellement et en silence, à refuser le mélange et l'égalité pour des raisons aussi obscures que les vieilles religions, il n'y avait rien de plus beau que l'idée contractuelle d'imposer des quotas de minoritaires ; qui à l'université, qui dans les administrations, dans les entreprises. Beau moyen d'oublier un rêve que l'on n'a jamais fait, à part le pauvre Martin Luther King qui restait un religieux, et qui aurait vu des gamins de toutes origines avoir la décence de vivre dans une égalité de droits suffisante pour leur assurer un jour un avenir un peu moins séparés.

Il nous faut aujourd'hui une réponse médiatique à des problèmes qui ne le sont pas. Il suffirait de restaurer l'école comme on restaure un disque dur ou une vieille demeure, au lieu de faire la place belle à la notion vague de culture, cette fameuse culture de l'autre qui nous donne tant de droits, et surtout celui de l'ignorer. Si l'on n'avait pas encouragé la différence, si l'on avait fait comme d'habitude, on n'y verrait aujourd'hui que du feu. Bien sûr, quelques cons refusent encore d'embaucher ceux qui portent des noms plus très exotiques. Qu'on les poursuive ! Qu'on les tranche !

Mais croire que la discrimination puisse revêtir ; même accoutrée des parures illusoires d'une speakerine ou d'un travelo ; les atours d'un avenir plus égal et d'une société plus juste, c'est pousser l'oxymore un peu trop loin. Le problème, c'est la discrimination. Elle n'est jamais positive.

source: http://grosse.fatigue.free.fr/discriminationpositive.htm

En résumé le problème ne se résume pas juste à comment combler par des pansements et faire de notre mieux pour les éclopés de la vie, mais comment faire pour qu'il n'y en ait plus de ces éclopés?

Je suis désolée ma pensée n'est pas très claire ce soir, je vais suivre de près le sujet et je réagirai au fur et à mesure, ça m'aidera sans doute à avancer moi aussi sur la question qui m'intéresse grandement et au quotidien :)

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Je dirais un peu des deux : enfermante parcequ'elle colle une étiquette sur une école, étiquette qui risque de générer des départs de publics favorisés vers d'autres établissements, privés ou même publics avec le jeu des dérogations.

Bénéfique, parcequ'il ne faut pas se leurrer, ces écoles ont de toute façon une "mauvaise" réputation qui fait fuir le public favorisé. Donc oui aux moyens supplémentaires,avec une étude fine au cas par cas, le rattachement à un collège classé ZEP n'est pas significatif pour les écoles. J'ai enseigné dans une école classée ZEP parceque le collège l'était, le public accueilli venait de zones pavillonaires et fuyait le collège dès la 6ème !

Je fais parti d'un "collectif éducation" qui étudie en ce moment l'inégalité scolaire, et en particulier l'affectation des moyens en fonction des effectifs d'une école. Nous considérons que le principe des seuils d'ouverture et de fermeture est déjà une première inégalité : en prenant un seuil de fermeture à 27, une école de 5 classes ne fermera pas avec une moyenne de 21,8 élèves alors qu'une école de 8 classes fermera avec une moyenne de 23,75. L'écart augmente avec le nombre de classes, et il se trouve que dans notre ville, les petites écoles sont dans des quartiers favorisés et les grandes dans les quartiers socialement en difficulté.

Nous proposons l'application d'un seuil flottant, basé sur une école de 5 classes (en dessous, ce seuil serait défavorable aux petites structures) permettant déjà, sans même tenir compte des conditions sociales, d'assurer à chaque élève des conditions d'accueil égales quelle que soit la taille de l'école fréquentée.

Voilà, c'est un peu technique, mais vos avis m'interessent !

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Je suis désolée ma pensée n'est pas très claire ce soir, je vais suivre de près le sujet et je réagirai au fur et à mesure, ça m'aidera sans doute à avancer moi aussi sur la question qui m'intéresse grandement et au quotidien :)

Très claire Lucie au contraire. Le propre d'une problématique est que sa réponse n'est pas évidente.

Moi aussi je suis partagée mais pas tout à fait de la même manière. J'ai travaillé en ZEP et pour y avoir travaillé , je sais qu'il y a une culture ZEP. Lorsque ces jeunes affrontent en particulier le monde du travil ils se trouvent en complet décalage. Leur niveau de langage, leurs tenues vestimentaires, leurs attitudes respirent la ZEP et le quartier. La discrimination positive n'a t-elle pas accentué ce phénomène ? Donc en fait mon propos serait plutôt de permettre à ces élèves d'être des élèves comme les autres. Mais en même temps il me semble difficile de ne pas tenir compte du milieu dans lequel ils vivent. Bref je suis comme Lul en attente de vos réflexions pour peut-être y voir plus clair.

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Donc en fait mon propos serait plutôt de permettre à ces élèves d'être des élèves comme les autres. Mais en même temps il me semble difficile de ne pas tenir compte du milieu dans lequel ils vivent.

Voilà, c'est ça :)

Pfff c'est dur la culture :P

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Donner plus à ceux qui en ont le moins !!!!

Le ton est donné. Que pensez-vous de la dscrimination positive. Est-elle d'après vous bénéfique ou au contraire enfermante ?

Ceux qui en ont le moins ??? de quoi ??? :huh: Je ne suis pas sûr que tout le monde comprenne cette affirmation de la même manière ...... encore plus quand elle est reprise par les médias, dès qu'il s'agit d'un reportage dit "en banlieue". Si je devais continuer cette phrase ........ voilà comment je la compléterais ..... "comme la culture, l'éducation, l'intelligence, l'amour / l'affection, les ressources financières, ......." :cry: ... c'est- à- dire que ceux qui "en ont le moins" sont ceux qui sont le plus éloignés du cadre scolaire, et j'ai du mal avec ça.

Je me dis qu'il est est préférable de voir les gens dans leurs potentialités, leurs capacités, ....., avant de les voir dans leur écart à la norme, de les cataloguer, de discriminer.

Je ne peux m'empêcher de penser que ce "confort" (genre pas plus de 25/ classe) ne serait pas du luxe ailleurs et que les moyens dont nous bénéficions devraient être déployés pour tous les enfants de notre République 

politiquement je me situerai plus proche de l'avis selon lequel le problème c'est la discrimination....  qui n'est jamais positive... 

C'est vrai que dans la vie de tous, le "confort" peut permettre de "déplacer des montagnes", mais je pense aussi qu'il est préférable de ne pas discriminer (quel mot chargé d'Histoire atroce !!! :ninja: ). Bien sûr, que sans tous ces dispositifs et ses enseignants disponibles se serait sans doute pire que le constat actuel.

Je sens que je commence à m'égarer ..... :P

Petit résumé donc: "donnons plus ...... à tous les enfants de la République, même ceux qui ont autre chose ..... et surtout pas de discrimination !!!"

Pour finir, cette phrase de début de post me fait penser à ceci: "Ministre délégué à la promotion de l'égalité des chances" .... !!?!! :huh: . Y'a t'il besoin d'un ministre particulier pour ça, n'est- ce pas le rôle de la République de la défendre à l'aide de chacun de ses ministères (3 fabuleux mots au- dessus d'une mairie :) )???

:D

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Moi aussi je suis partagée mais pas tout à fait de la même manière. J'ai travaillé en ZEP et pour y avoir travaillé , je sais qu'il y a une culture ZEP. Lorsque ces jeunes affrontent en particulier le monde du travil ils se trouvent en complet décalage. Leur niveau de langage, leurs tenues vestimentaires, leurs attitudes respirent la ZEP et le quartier. La discrimination positive n'a t-elle pas accentué ce phénomène ? Donc en fait mon propos serait plutôt de permettre à ces élèves d'être des élèves comme les autres. Mais en même temps il me semble difficile de ne pas tenir compte du milieu dans lequel ils vivent.

J'ai fait ma propre scolarité en zep, et j'y travaille encore, et je pense que ce n'est pas la discrimination positive qui "décale" ces enfants. Les moyens supplémentaires sont une chance de mieux réussir. Mes gamins de la Goutte d'Or, dont le tiers est peu ou pas francophone, je ne sais pas ce que j'en tirerais dans une classe à 27.

Après, le langage, les manières d'être, ce sont des choses que tu portes sur toi pour toujours, quelque soit le milieu d'où tu viens. Bien sûr, tu peux l'atténuer au fil du temps, mais ça fait pour toujours partie de ton identité.

La difficulté pour nous, c'est de faire ce travail d'acculturation sans dévaloriser ces façons d'être originelles.

je crois qu'il faut être très exigeant au niveau des savoirs, autant que dans un milieu plus favorisé, et surtout mettre l'accent sur ce qui fait lien dans la société, de leur donner accès à tout ce que nous avons en commun dans notre culture (j'ai un collègue qui étudie Villon en CM2, et ben ça leur parle, ils y retrouvent des choses qu'ils connaissent ou ressentent, et ça, ils pourront le partager avec des momes du XVI° si par bonheur ils finissent en hypokagne).

Moi c'est ce qui m'a manqué dans ma scolarité en banlieue: on était "pas assez bons" pour la grande littérature, l'histoire de l'art, "ça nous servait à rien pour être secrétaire", et j'ai eu un choc en arrivant à la fac à Paris, je ne partageais pas les références des autres.

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(...)

je crois qu'il faut être très exigeant au niveau des savoirs, autant que dans un milieu plus favorisé, et surtout mettre l'accent sur ce qui fait lien dans la société, de leur donner accès à tout ce que nous avons en commun dans notre culture (j'ai un collègue qui étudie Villon en CM2, et ben ça leur parle, ils y retrouvent des choses qu'ils connaissent ou ressentent, et ça, ils pourront le partager avec des momes du XVI° si par bonheur ils finissent en hypokagne).

Moi c'est ce qui m'a manqué dans ma scolarité en banlieue: on était "pas assez bons" pour la grande littérature, l'histoire de l'art, "ça nous servait à rien pour être secrétaire", et j'ai eu un choc en arrivant à la fac à Paris, je ne partageais pas les références des autres.

Il me semble que ça évolue... et pas qu'en ZEP

Moi, je n'y connais rien à la "culture ZEP" ça ne fait qu'un an que j'ai débarqué là... et il ne m'est jamais venu à l'idée "de ne pas faire le programme officiel" et en axant sur la littérature et les arts aujourd'hui, j'espère que ce fossé dont tu parles va se résorber.

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je crois qu'il faut être très exigeant au niveau des savoirs, autant que dans un milieu plus favorisé

Indéniablement, oui, il faut être exigeant. Mais comment faire pour maintenir des exigences élevées dans certaines écoles où plus de la moitié des élèves sont en grandes difficultés ? Quand je vois le fossé qui existe entre le "niveau" de mon école actuelle, située au milieu des vignes, et le niveau de mon ex-école, située à moins de 10km, mais dans un quartier défavorisé, je m'interroge sur l'égalité des chances des élèves..... Et aux dires de mes collègues, j'ai vraiment l'impression que le fossé s'agrandit année après année :( :( :(

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Tout comme Matali, il me paraît évident que le niveau d'exigences ne peut varier selon le milieu où l'on enseigne.

Cependant, je pense qu'en ZEP tout comme en enseignement spécialisé, la différienciation prend tout son sens.

"Donner plus à ceux qui ont moins"... Pour moi, la mission de l'école est de permettre à chacun l'accès à une culture commune, la possibilité de devenir des citoyens comme les autres.

Dans mon école, la moitié des élèves est d'origine turque, l'autre est d'origine maghrébine. Le quartier dans lequel ils vivent est isolé sur une colline, colline qu'ils ne quittent que lors de sorties scolaires ou de sorties familiales au supermarché du coin... Le langage qu'ils utilisent au quotidien dans leurs familles n'est pas le français, et le lexique qu'ils maîtrisent quelque peu dans la langue de leurs parents ou en français est d'ordre utilitaire, quotidien.

Ils viennent s'oxygéner à l'école, ils respirent à l'école, ils respirent l'école.

La culture passe par la maîtrise du langage. J'ai l'impression que c'est en leur permettant d'accéder à cette maîtrise de la langue que nous leur permettons d'ouvrir leurs propres portes, leurs propres fenêtres. C'est en leur permettant l'accès à la culture, au pouvoir de penser par soi-même, de maîtriser et discipliner ses idées, en les mettant en mots que nous les aiderons à ouvrir leurs portes de sortie.

De les aider à comprendre qu'ils ne sont pas acculturés mais déjà riches de leurs différences.Que l'école leur appartient,pas l'inverse.

Leur donner plus, matériellement, par le biais des REP qui motivent les écoles des 1iers et 2nds degrés à travailler en réseau, à mettre en place des projets et permettre aux équipes d'échanger sur leurs pratiques...

Leur donner plus de "ressources humaines", c'est une façon de qualifier les RASED; permettre aux enfants de travailler en effectifs réduits pour des raisons évidentes, pouvoir avoir des crédits pour faire appel à des interprètes professionnels pour dialoguer avec les parents...

Leur donner plus en terme d'empathie, leur permettre d'accéder aux soins médicaux les plus essentiels (que N. puisse avoir sa paire de lunettes, que les dents de Y. puissent être soignées parce -qu'elle n'en peut plus de souffrir), faire parfois office d'écrivain public pour des familles en difficulté, travailler en partenariat avec la PMI et les AS...Je me positionne en tant qu'enseignant multitâches hors temps scolaire.

Et ce sont des petites victoires au quotidien: remporter une tournoi sportif et gagner en plus la coupe du fair play, voir 3 élèves entrer en 6ième bilingue alors que 16 seulement ont été sélectionnés sur toute la ville, corriger ce soir la partie français des évaluations CE2 et m'apercevoir que 3 élèves ont réussi à 100%, les entendre dire s'ilvousplaît-bonjour-merci, ne plus voir de bagarres dans la cour, les emmener à un spectacle et réaliser que ce sont les enfants les plus attentifs et les plus respectueux des artistes dans la salle, ressentir au quotidien que pour beaucoup d'entre eux c'est Noël tous les jours où ils viennent à l'école... Certes, ce sont des détails, des petits riens( mais au quotidien ce nos nos petits riens comme ceux d'Elizabeth Brami) mais ce sont des détails qui changent tout et qui j'espère un jour changeront tout!

Et j'espère que pour beaucoup d'entre eux plus rien ne respirera la ZEP comme tu l'écris si bien Enna. Je ne suis pas utopiste et je sais que certains se retrouveront dans la situation que tu décris, mais avec mes collègues nous avons bon espoir de donner une chance au plus grand nombre.

Je crois qu'au fond j'aspire à deux choses:

-aider les enfants en difficulté à devenir des résilients

-leur permettre d'accéder à une forme de pouvoir en passant par le langage. Le langage est pouvoir, c'est en leur permettant d'accéder à cette forme de pouvoir qu'ils pourront ,devenus adultes, poser leurs idées et accéder au pouvoir décisionnaire et politique

J'ai un avis tout aussi partagé que celui de Lul concernant la discrimination positive. Sans y être opposée, je trouve la comparaison avec une "cautère sur une jambe de bois" plus que pertinente.

Je suis désolée pour ce message à rallonge, et sans doute l'éditerai-je dans les heures à venir pour en supprimer une bonne partie, parce qu'il est confus, brouillon et que j'ai encore besoin de réfléchir.

Merci Enna de me faire cogiter. Dur pour moi de mettre des mots sur des sentiments et du ressenti qu'il faut que je transforme en idées pour être plus claire non seulement avec les autres mais surtout avec moi-même...

:unsure: :o :(:wub:

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Cependant, je pense qu'en ZEP tout comme en enseignement spécialisé, la différienciation prend tout son sens.

Je crois qu'il est important de dissocier l'enseignement spécialisé et les ZEP. Les premiers relèvent de l'handicap ce qui n'est pas le cas des seconds (sf bien sûr ils sont scolarisés dans une SEGPA , ou une CLIS située en ZEP).

Ne mélangeons pas les genres ! ;)

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