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L'élève humilié : L'école,un espace de non-droit ?


Magohamot

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L'élève humilié : L'école : un espace de non-droit ?

Titre du dernier livre de Pierre Merle.

Le bonnet d'âne a disparu depuis longtemps mais l'humiliation des élèves est toujours présente. Elle a seulement changé de forme. Les élèves en parlent sans détour, parfois avec résignation, parfois avec violence, toujours animés par un sentiment d'injustice. L'humiliation en classe pose la question des droits des élèves. Quels sont ces droits ? Comment se sont-ils transformés ? Sont-ils respectés ? Le constat est inquiétant de nombreux règlements intérieurs des collèges et lycées ne sont pas conformes au droit scolaire ou particulièrement incomplets... Quel est donc le régime politique de l'institution scolaire. Les élèves passent plus de quinze ans de leur existence à l'école : quinze années décisives pour leur avenir et pour leur participation à la vie publique. A l'école comme dans la société, les mêmes questions se posent . humiliation ou respect des individus ? violence ou pacte social ? concurrence ou solidarité ? individualisme égoïste ou engagement ?

Biographie de l'auteur

Pierre Merle, sociologue, enseigne à l'IUFM de Bretagne. Il a notamment publié L'évaluation des élèves (1996), Sociologie de l'évaluation scolaire (1998), La démocratisation de l'enseignement (2002).

"A la maison, les parents expliquent les sanctions et négocient davantage avec leurs enfants. Devenus élèves, ces enfants comprennent mal que, dans la classe, l'adulte règne sans partage. Le sentiment d'injustice n'en est que plus grand". Sous le titre "Ces profs peau de vache" Le Point rend compte du dernier ouvrage de Pierre Merle sur les blessures infligées par l'Ecole. Ce sont les punitions inutiles et interdites, les insultes, les vexations distribuées par des enseignants plus ou moins consciemment sadiques. Selon une enquête datant de 1992, citée par P. Merle, la moitié des collégiens et lycéens se sont sentis humiliés à l'Ecole. Un chiffre corroboré par PISA qui établit que la moitié des élèves se sentent mal à l'Ecole. Pourtant une circulaire de 2000 établit que "les punitions infligées doivent respecter la personne de l'élève et sa dignité : sont proscrites en conséquence toutes les formes de violence physique ou verbale, toute attitude humiliante, vexatoire ou dégradante à l'égard des élèves".

http://www.lepoint.fr/societe/document.html?did=167010

http://www.cafepedagogique.net/dossiers/r2005/vs.php

http://www.cafepedagogique.net/expresso/index080405.php

Et vous qu'en pensez-vous ?

En tant que parent, enseignant ou encore ancien élève...

Pour ma part, je ne suis pas d'accord avec ceci :

"A la maison, les parents expliquent les sanctions et négocient davantage avec leurs enfants. Devenus élèves, ces enfants comprennent mal que, dans la classe, l'adulte règne sans partage. Le sentiment d'injustice n'en est que plus grand".

En effet, nos enfants font très bien la différence entre l'école et la maison et n'ont pas cette sensation "d'injustice", pourtant nous sommes des parents qui ne punissons pas. ( éducation différente de la "norme" dirons-nous).

A vous...

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L'élève humilié : L'école : un espace de non-droit ?

Titre du dernier livre de Pierre Merle.

Le bonnet d'âne a disparu depuis longtemps mais l'humiliation des élèves est toujours présente. Elle a seulement changé de forme. Les élèves en parlent sans détour, parfois avec résignation, parfois avec violence, toujours animés par un sentiment d'injustice. L'humiliation en classe pose la question des droits des élèves. Quels sont ces droits ? Comment se sont-ils transformés ? Sont-ils respectés ? Le constat est inquiétant de nombreux règlements intérieurs des collèges et lycées ne sont pas conformes au droit scolaire ou particulièrement incomplets... Quel est donc le régime politique de l'institution scolaire. Les élèves passent plus de quinze ans de leur existence à l'école : quinze années décisives pour leur avenir et pour leur participation à la vie publique. A l'école comme dans la société, les mêmes questions se posent . humiliation ou respect des individus ? violence ou pacte social ? concurrence ou solidarité ? individualisme égoïste ou engagement ?

Biographie de l'auteur

Pierre Merle, sociologue, enseigne à l'IUFM de Bretagne. Il a notamment publié L'évaluation des élèves (1996), Sociologie de l'évaluation scolaire (1998), La démocratisation de l'enseignement (2002).

"A la maison, les parents expliquent les sanctions et négocient davantage avec leurs enfants. Devenus élèves, ces enfants comprennent mal que, dans la classe, l'adulte règne sans partage. Le sentiment d'injustice n'en est que plus grand". Sous le titre "Ces profs peau de vache" Le Point rend compte du dernier ouvrage de Pierre Merle sur les blessures infligées par l'Ecole. Ce sont les punitions inutiles et interdites, les insultes, les vexations distribuées par des enseignants plus ou moins consciemment sadiques. Selon une enquête datant de 1992, citée par P. Merle, la moitié des collégiens et lycéens se sont sentis humiliés à l'Ecole. Un chiffre corroboré par PISA qui établit que la moitié des élèves se sentent mal à l'Ecole. Pourtant une circulaire de 2000 établit que "les punitions infligées doivent respecter la personne de l'élève et sa dignité : sont proscrites en conséquence toutes les formes de violence physique ou verbale, toute attitude humiliante, vexatoire ou dégradante à l'égard des élèves".

http://www.lepoint.fr/societe/document.html?did=167010

http://www.cafepedagogique.net/dossiers/r2005/vs.php

http://www.cafepedagogique.net/expresso/index080405.php

Et vous qu'en pensez-vous ?

En tant que parent, enseignant ou encore ancien élève...

Pour ma part, je ne suis pas d'accord avec ceci :

"A la maison, les parents expliquent les sanctions et négocient davantage avec leurs enfants. Devenus élèves, ces enfants comprennent mal que, dans la classe, l'adulte règne sans partage. Le sentiment d'injustice n'en est que plus grand".

En effet, nos enfants font très bien la différence entre l'école et la maison et n'ont pas cette sensation "d'injustice", pourtant nous sommes des parents qui ne punissons pas. ( éducation différente de la "norme" dirons-nous).

A vous...

Qu'entends-tu par "parents qui ne punissons pas"?

Nous punissons rarement (très très), mais nous marquons des interdits qui sont, le plus souvent expliqués, mais pas négociés, et non négociables.

Ce qui nous oblige à les penser d'avance.

Je mets "le plus souvent" parce que, parfois, il est urgent de marquer un interdit "ne te penche pas à la fenêtre", "donne-moi la main pour traverser". L'explication viendra plus tard. Avec un très jeune enfant, on pare au plus pressé...

Est-ce que c'est une forme d'humiliation?

Je pense que pour l'essentiel, je dois aller dans ton sens, mais j'aimerais que tu développes : je me suis rendue compte d'une chose avec ma fille : lorsqu'il arrive qu'elle ait passé outre un interdit (prenons par exemple, prendre et abimer un objet qui ne lui appartient pas sans en demander l'autorisation et en connaissant parfaitement l'interdit placé sur cet objet), et que je lui dis "mais qu'est ce que je dois faire alors, puisque tu as fait comme si je ne t'avais rien dit?", elle me donne l'idée d'une sanction beaucoup plus importante que ce que moi j'aurais (éventuellement) décidé.

En fait, tout se passe comme si, il était plus douloureux à un enfant d'avoir à "choisir" sa punition lui-même que si la sanction était décidée par autrui.

L'enfant fait preuve d'un masochisme effrayant alors que le paiement d'une "dette" lui semble libérateur...

Je ne sais pas si je m'exprime bien, dans la mesure où, je le répète, il est rarissime que je sanctionne; c'est plutôt de l'ordre de la réparation, au pire...

Mais laisser l'enfant libre de sa "sanction" ou sans "sanction" ne me donne pas l'impression de le respecter, mais de le laisser livré à lui-même.

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Le but de ce post n'est pas la punition ou non...donc je développerai peu.

Quand je dis que nous ne punissons pas cela ne veut pas dire que nous laissons tout faire à nos enfants, il y a des interdits chez nous, et cet interdit est notre propre tolérance à certaines choses...

Alors nous ne punissons pas dans le sens où : fessée, coin, ou je ne sais quelle autre punition, mais discutons beaucoup....

Tu ne veux pas donner la main ?

Tu la donnes quand même, et arrivé à la maison nous expliquons pourquoi il est important de la donner, si ce n'est pas fait en cours de route.

Et cela se passe bien, le plus souvent ( qui peut prétendre à une éducation parfaite ?).

Revenons au post initial. ;)

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Le but de ce post n'est pas la punition ou non...donc je développerai peu.

Quand je dis que nous ne punissons pas cela ne veut pas dire que nous laissons tout faire à nos enfants, il y a des interdits chez nous, et cet interdit est notre propre tolérance à certaines choses...

Alors nous ne punissons pas dans le sens où : fessée, coin, ou je ne sais quelle autre punition, mais discutons beaucoup....

Tu ne veux pas donner la main ?

Tu la donnes quand même, et arrivé à la maison nous expliquons pourquoi il est important de la donner, si ce n'est pas fait en cours de route.

Et cela se passe bien, le plus souvent ( qui peut prétendre à une éducation parfaite ?).

Revenons au post initial.  ;)

Alors, comme ce qui se passe chez nous.

Tu as demandé en tant que parent, je réponds en tant que parent.

pour ce qui est différence école, maison : nos enfants, apparemement, semblent eux aussi bien faire la différence : en tous cas, apparemment toujours, les echos que les profs nous en donnent (ils sont en CP et CE1) semblent ne pas relever de problème.

dans tous les cas, faire appel, même de façon précoce à la capacité de raisonnement d'un individu, même s'il n'a pas encore l'"âge de raison", ça ne peut, il me semble que lui apprendre le respect : en étant respecté lui-même, il me semble que ça ne peut que l'inciter à respecter les autres. En ne l'étant pas, je doute que la notion se construise... la révolte, l'injustice, l'arbitraire oui et le sentiment d'humiliation qui va avec...

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dans tous les cas, faire appel, même de façon précoce à la capacité de raisonnement d'un individu, même s'il n'a pas encore l'"âge de raison", ça ne peut, il me semble que lui apprendre le respect : en étant respecté lui-même, il me semble que ça ne peut que l'inciter à respecter les autres. En ne l'étant pas, je doute que la notion se construise... la révolte, l'injustice, l'arbitraire oui et le sentiment d'humiliation qui va avec...

Je te suis à 100%.

Combien de fois j'entends encore "pourquoi ?", "parce que je suis ta mère, ton père..."

J'ai horreur des "parce que", et j'ai l'impression que malheureusement encore trop peu de personnes expliquent les choses aux enfants, c'est triste...

Pour revenir au post initial...

J'en ai connu des sales c...de prof, mais plutôt dans le secondaire, au primaire, pas de soucis, il faut dire qu'étais dans un village où l'instituteur était à la fois le directeur, le maire, le voisin...

en revanche, au collège autre son de cloche... :ninja:

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L'impression que j'ai, en te lisant, mais je peux me tromper, c'est que la plupart des personnes qui tiennent le discours que tu tiens sont celles qui, à un titre ou à un autre, ont elles-mêmes été victimes (ou spectateurs au mieux), de l'humiliation infligée par un adulte à l'égard d'un enfant. Et y compris au niveau familial...

C'est peut être du au fait que l'école a à la fois pour mission d'instruire et d'éduquer. Le secondaire fait passer l'instruction au premier plan.

On suppose sans doute que l'enfant est devenu élève et ce qui concerne la pédagogie est relègué au second plan.

Ce que je dis là est évidemment très caricatural : même dans le secondaire, les profs ne sont pas que des dispensateurs de savoir, qui pratiquent un enseignement frontal.

Mais tout de même...

De plus, la polyvalence de l'instit (PE) en fait un genre de modèle humaniste alors que le prof de collège, en charge d'une ou deux disciplines, qui doit parfois enseigner à plus d'une centaine d'élèves, ne peut évidemment pas avoir le même regard sur chacun d'eux que celui que peut avoir un PE qui suit sa classe pendant une année, voire plus dans certaines petites écoles...

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L'impression que j'ai, en te lisant, mais je peux me tromper, c'est que la plupart des personnes qui tiennent le discours que tu tiens sont celles qui, à un titre ou à un autre, ont elles-mêmes été victimes (ou spectateurs au mieux), de l'humiliation infligée par un adulte à l'égard d'un enfant. Et y compris au niveau familial...

Quel discours ?

Je n'ai jamais été humilié enfant par qui que ce soit, ma première humiliation je l'ai eu par un prof de collège.

De plus, la polyvalence de l'instit (PE) en fait un genre de modèle humaniste alors que le prof de collège, en charge d'une ou deux disciplines, qui doit parfois enseigner à plus d'une centaine d'élèves, ne peut évidemment pas avoir le même regard sur chacun d'eux que celui que peut avoir un PE qui suit sa classe pendant une année, voire plus dans certaines petites écoles...

Je suis entièrement d'accord ( mais on peut tout de même voir des cas d'humiliation dès la maternelle ;) )

Concernant l'humiliation, on parle de "stats" aujourd'hui...mais qu'en était-il il y a plus longtemps ?

Les profs d'aujourd'hui sont-ils plus sadiques que naguère ?

Les enfants d'aujourd'hui sont-ils plus "sensibles" qu'avant ?

:idontno:

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En effet, nos enfants font très bien la différence entre l'école et la maison et n'ont pas cette sensation "d'injustice", pourtant nous sommes des parents qui ne punissons pas. ( éducation différente de la "norme" dirons-nous).

C'est quoi, l'éducation de la norme?

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C'est quoi un bon parent ?/ C'est quoi un bon enseignant ?

Moi les enfants que je cotoyais à l'écolen'avaient pas forcément les mêmes chances dans la vie. Certains étaient issus de famille où brimades et humiliations faisaient partie intégrente de leur éducation. En réaction à cela, ces élèves en classe étaient très difficiles à gérer : résultat des courses l'école finissait le travail de sape engagé dans les familles. Résultat des courses : ces élèves devenaient de vraies bombes.

Ce que je veux dire, c'est qu'il serait dommage et quelque peu restrictif d'opposer l'institution et la famille.

Pour moi l'article pose la question de l'humiliation à l'école. Est-ce encore de mise aujourd'hui ?

Moi je réponds que oui. Elle est plus incidieuse qu'avant certes : aujourd'hui filer une claque, mettre un bonnet d'âne .... est proscrit. Quoi qu'il en soit certains élèves sont insultés par certains enseignants (cf une instite de maternelle à Mulhouse qui a été poursuivie en justice pour avoir insulté et malmené ses élèves), mis au coin, exclus pendant des heures d'activités en classe .... Certains élèves au bout de trois semaines de cours régressent affectivement, font des cauchemards ....

Mais, enseigner aujourd'hui exige de la part d'un enseigant des qualités qui, il n'y a que serait-ce quelques années n'étaient pas exigées : on lui demande d'être non seulement enseignant mais aussi éducateur, négociateur et psychologue sans jamais avoir pris le temps de le former à ces nouvelles fonctions.

Aujourd'hui dans les IUFM on se pose (oups j'avais mis pauser lapsus révélateur : je pensais à pause méthodologique :ninja: )) vraiment cette question : L'APP (analyse de pratiques professionnelles) est en train d'être enfin proposée systhématiquement dans les cours. Je crois que c'est une belle avancée.

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Sur la même ligne qu'Enna (comme d'hab ;) ), je crois aussi que l'humiliation a l'école existe encore, et que plus que jamais il est important de réfléchir à nos pratiques :blush:

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toute attitude humiliante, vexatoire ou dégradante à l'égard des élèves
Quoi qu'il en soit certains élèves sont insultés par certains enseignants (cf une instite de maternelle à Mulhouse qui a été poursuivie en justice pour avoir insulté et malmené ses élèves), mis au coin, exclus pendant des heures d'activités en classe ....
Les profs d'aujourd'hui sont-ils plus sadiques que naguère ?

Les enfants d'aujourd'hui sont-ils plus "sensibles" qu'avant ?

Oulà, alors, moi ce qui me dérange... et je le dis comme je le pense, quitte à déplaire ( ;) désolée), c'est que voilà encore un livre qui surfe sur la vague du "l'école, c'est caca"... non ?

je veux pas mettre ça dans le même sac qu'un LeBris (d'autant que j'ai pas lu le livre cité) mais bon, ça va en conforter plus d'un, de parent d'élève, dans la vision de l'école comme de quelque chose qu'il faut vraiment dénoncer...

Mais bon...

OK, admettons...

Alors, qu'on m'explique ce que sont .les attitudes vexatoires... Le bonnet d'âne, je comprends, mais sinon... Faire une remarque à un élève devant ses camarades est vexatoire ? l'isoler seul à une table ou le priver d'une activité est vexatoire ?

Parce que dans ce cas, je dosi avoir des élèves extrèmement vexés... qui sont pourtant assez contents pour me revoir après une semaine d'arrêt maladie pour m'applaudir quand j'arrive dans la cour... ;)

Je pense que chacun est différent, que chacun va prendre telle ou telle remarque, telle ou telle attitude, tel ou tel mot à sa façon...

la preuve ici, quand une question ou une phrase est mal prise et qu'ensuite il faut expliquer, s'excuser d'avoir mal formulé etc...

bref...

alors est-ce que les enfants sont plsu sensibles ? je sais pas, je connais des adultes qui peuvent raconter des expériences douloureuses qu'ils ont vécues à l'école... C'est plus une question de sensibilité personnelle, à mon sens, que de sensibilité générationnelle.

Par contre, on les couve de plsu en plus nos petits chéris... (pas sur la tête, pas sur la tête)...

Revenons deux générations en arrière : un élève qui s'était fait punir par le maître recevait une deuxième punition à la maison...

Aujourd'hui (et je carricature pas vraiment), un enfant qui s'est pris une punition à l'école, déjà il fallait un enseignant qui avait épuisé toutes les autres solutions (parce qu'ils réfléchissent vachement, les instits, de nos jours, avant de risquer l'affrontement avec un parent)... Et là, le parent, à quelques rares exceptions près, ne va pas doubler la punition, amis plutôt mettre un mot dans le cahier de son môme en disant qu'il l'autorise à ne pas la faire...

Donc... je voulais en venir où déjà moi... ?

Ah oui, je ne pense pas que les profs sont plsu sadiques (je dirais même qu'ils font plsu attention au bien-être de leurs élèves). Je ne pense pas que les enfants soient plsu sensible, enfin, pas forcément, mais qu'ils sont plus couvés, et que du coup, le moindre obstacle (punition, isolement, remarque voire engueulade (y'en a aussi...) devient une affaire d'état et un crime contre l'humanité...

Faut arrêter là... non ?

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Petite question :

établir des règes de vie en début d'année en disant que la petite chaise est celle des punis, là où s'assoient ceux qui ont besoin de se recentrer ne me choque pas...est-ce bien éloigné pourtant du coin d'il y a 30 ans ?

Il y a, à mes yeux, des agissements qui font beaucoup plus de mal, ce sont les mots :ninja:

Un petit mot lors du rendu des copies, la maîtresse qui parle en mauvais termes d'un élève à une collègue alors qu'il est à côté d'elle, le classement des copies...je trouve que toutes ces attitudes sont autant d'humiliation !

Je suis parent d'enfants (collège, primaire et maternelle).

Je sais que certaines instit du primaire fonctionnent comme ça(surtout une), au collège ça a l'air d'aller.

A la maison, je n'ai pour autant jamais entendu les enfants en parler...mais en primaire, est-ce qu'ils ont la capacité nécessaire pour analyser de tels rapports ???

Je pense que c'est à nous parents d'être à l'écoute de nos enfants, et de répondre à leur interrogation sur certaines attitudes, tout en se disant bien, que de toute façon, l'humiliation est partout : dans la cour de récré comme dans l'entreprise...

je pense qu'il faut donner les armes pour se défendre...d'autres mots, l'humour, et surtout ne pas se laisser démolir !

Je ne cautionne pas du tout ce genre d'agissements à l'école, mais tout ceux qui ont passé le concours savent très bien qu'un jury peut humilier...

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