--anonyme-- Posté(e) 16 octobre 2005 Posté(e) 16 octobre 2005 Je crois que c'est un faux débat, que d'opposer les deux. savoir à quoi sert, ce qu'est une multiplication (un produit) et connaître les tables, savoir se servir d'une calculette.Il me paraît évident que tout est lié. (ne pas oublier que la machine peut tomber en panne, ou on peut l'oublier). Nous sommes ridicules en ayant oublié notre portable qui contient les n°de phone que nous ne retenons plus. Comprendre, savoir, savoir utiliser l'outil, pour aller vite et bien, et passer à une autre connaissance ...
Florent Posté(e) 16 octobre 2005 Posté(e) 16 octobre 2005 Si c'est 6x7 qui pose problème Mims, dis leur que 6x7 = Karembeu. Un enseignant doit toujours s'adapter
mims Posté(e) 16 octobre 2005 Posté(e) 16 octobre 2005 J'ai pour ma part été gavé de par coeur quand j'étais élève et toutes ces règles (tables de X, conjugaisons, ortho...) je les ai encore en tête et cela m'est bien utile Bien sur qu'il est primordial qu'un mome sache quand il doit utiliser la multiplication et qu'il vaut mieux un élève qui sorte une calculatrice pour calculer 6x7 quand on lui demande "Combien coutent 7 livres à 6€ pièce" qu'un autre qui trouvera 13 sans utiliser de calculatrice.... Mais j'ai eu échos d'instits qui ne faisaient plus mémoriser les tables, argumentant que c'est par la pratique que les élèves vont finir par les connaître, et je trouve ça limite dangereux. Faut pas s'étonner qu'ensuite, au collège, des tas de gamins soient en difficultés Et comme d'hab, sur le fond, Mims je te rejoins à 100% <{POST_SNAPBACK}> Oui, moi pareil Franck... tu as exprimé dans ta première phrase exactement ce que je voulais dire... Et Florent, je connais, et les garçons de ma classe aussi d'ailleurs... T'as un truc avec 7x8 ? :P
Yseult Posté(e) 16 octobre 2005 Posté(e) 16 octobre 2005 Si c'est 6x7 qui pose problème Mims, dis leur que 6x7 = Karembeu. Un enseignant doit toujours s'adapter <{POST_SNAPBACK}> excellent ! et deux fois quatre huitre ? Tu es un adepte de Motordu? Sept fois huit cinquante suisses?
casyl Posté(e) 9 janvier 2006 Posté(e) 9 janvier 2006 Je rejoins Mims dans son raisonnement. peut-être parce que je suis de la vieille école et que moi aussi j'ai appris par coeur! Mais l'art d'enseigner c'est de combiner les deux!!! enfin je crois. En fait, pour en revenir à la question d'Affable, c'est aussi un peu des deux. Le niveau baisse pour les savoirs, mais a augmenté pour la compréhension, la reflexion, l'analyse....
Toubab Posté(e) 11 janvier 2006 Posté(e) 11 janvier 2006 BonjourNos exigences sont bien plus importantes dans le domaine de la réflexion, de l'analyse et plus faibles dans le domaine des connaissances propres. On ne nous demande plus de faire de nos élèves des petits robots qui répétent et refont sans comprendre ce qu'on leur dit. C'est mon point de vue qui je le sais n'est pas partagé par tout le monde. Dans quelle mesures peut-on bien réfléchir, argumenter, analyser si on n'a pas les savoirs ou les connaissances nécessaires pour y parvenir?
Yseult Posté(e) 12 janvier 2006 Posté(e) 12 janvier 2006 Je rejoins Mims dans son raisonnement. peut-être parce que je suis de la vieille école et que moi aussi j'ai appris par coeur!Mais l'art d'enseigner c'est de combiner les deux!!! enfin je crois. En fait, pour en revenir à la question d'Affable, c'est aussi un peu des deux. Le niveau baisse pour les savoirs, mais a augmenté pour la compréhension, la reflexion, l'analyse.... Je suis aussi de la "vieille" école (d'ailleurs qu'est-ce qu'on entend par là ?), mais je n'arrive pas à comprendre comment on peut réellement disposer d'un savoir, quelque chose qu'on a intègré, qui fait partie de soi, si on ne sait pas le ressortir complètement décontextualisé. Alors, oui, le par coeur, c'est utile pour libèrer l'esprit pour faire autre chose (ex. : les tables de multiplication) c'est inconstestable et je ne le conteste absolument pas. On ne va pas réinventer l'eau tiède chaque fois. Ce genre de connaissance doit être rapidement mobilisable sans redémontrer chaque fois le concept de la multiplication... Sinon, c'est comme si chaque fois qu'on prend sa pince multiprise dans sa boîte à outils, on repassait par toutes les étapes qui ont conduit à l'obtention de cet outil performant. Mais justement, pour en revenir aux tables de multiplication : mes deux loulous, ok, encore petits (CP et CE1), bons élèves aux dires de leurs profs, savent répèter comme des perroquets, que 2x6=12 ; mais si je leur donne une mini situation où il faut raisonner sur 6x2, même ma louloute de CE1 n'arrive pas bien toujours à concevoir que c'est la même chose. Elle utilise une addition réitèrée. Je ne me fais pas de souci, je sais qu'elle va comprendre, mais même si je lui montre (tableau lignes et colonnes) que le résultat est identique, elle a du mal à le généraliser. Elle a encore besoin de "toucher". C'est que le concept n'est pas intègré. De même, elle faisait des additions à retenue en CP d'elle même (puisque pas au programme), à autant de chiffres qu'on voulait, parce que dans un cours mixte, elle voyait les CE1 en faire quand elle avait fini son travail et qu'elle les observait. On pouvait donc penser qu'elle avait compris le pourquoi de la retenue. Eh bien, non seulement, chose curieuse, elle faisait parfois des erreurs pour des additions sans retenue (le fait qu'il n'y ait pas de retenue la troublait), mais encore, même si hors contexte d'addition, elle avait tout à fait intègré le principe des groupements/échanges de dizaine contre 10 unités (et même de centaine, mille, etc...), en revanche, je suis presque sûre qu'elle ne reliait pas ça automatiquement à cette retenue pourtant apparemment maîtrisée lors des additions. Alors se contenter du par coeur pour s'assurer qu'un savoir est bien là, c'est sans doute un peu juste. Mais je ne pense pas non plus qu'un enseignant digne de ce nom le fasse, même si c'est rapide et rassurant. C'est du même ordre (en exagèrant, j'en suis consciente) que de se satisfaire de la réponse "Marignan" à la question "1515". Est-ce que le jeu des 1000 euros est un jeu culturel? J'en doute.
maridenadia Posté(e) 12 janvier 2006 Posté(e) 12 janvier 2006 Oui , le jeu des 1000 euros est un jeu culturel et ça ne reste qu'un jeu. Il ne faut pas que du par coeur, mais il en faut et beaucoup .. Un historien ne connaissant pas son sujet n'est rien, ainsi qu'un avocat ayant oublié le code civil ou un musicien sa partition. La mémoire doit donc se travailler.
casyl Posté(e) 12 janvier 2006 Posté(e) 12 janvier 2006 Oui , le jeu des 1000 euros est un jeu culturel et ça ne reste qu'un jeu.Il ne faut pas que du par coeur, mais il en faut et beaucoup .. Un historien ne connaissant pas son sujet n'est rien, ainsi qu'un avocat ayant oublié le code civil ou un musicien sa partition. La mémoire doit donc se travailler. Entiérement d'accord. Evidemment il faut savoir l'utiliser .
Laurence* Posté(e) 12 janvier 2006 Posté(e) 12 janvier 2006 Et bien moi, j'ai une mauvaise mémoire, mais la cervelle qui fonctionne assez bien... Et je suis persuadée qu'il vaut mieux ça que l'inverse !!! Alors bien sûr, si on a la bénédiction des dieux, on peut avoir les deux ... Quant à se demander s'il vaut mieux d'abord remplir la baudruche ou apprendre à réfléchir, à analyser, à raisonner, etc..., je trouve cela assez indigne d'éducateurs <_< ... Il me semble aller de soi que les deux doivent s'apprendre, s'intégrer ensemble, en même temps... J'avoue que cela me laisse :o !!!
Toubab Posté(e) 12 janvier 2006 Posté(e) 12 janvier 2006 Et bien moi, j'ai une mauvaise mémoire, mais la cervelle qui fonctionne assez bien... Et je suis persuadée qu'il vaut mieux ça que l'inverse !!! Alors bien sûr, si on a la bénédiction des dieux, on peut avoir les deux ...Quant à se demander s'il vaut mieux d'abord remplir la baudruche ou apprendre à réfléchir, à analyser, à raisonner, etc..., je trouve cela assez indigne d'éducateurs <_< ... Il me semble aller de soi que les deux doivent s'apprendre, s'intégrer ensemble, en même temps... J'avoue que cela me laisse :o !!! Je disais ça dans la mesure où les savoirs demandés (dans les IO) s'appauvrissent mais où, paradoxalement, on demande aux enfants de davantage réfléchir, débattre, argumenter...parce que le débat pour le débat, si on n'a pas de connaisances suffisantes, c'est parler pour ne rien dire.
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