Anwamanë Posté(e) 9 novembre 2005 Partager Posté(e) 9 novembre 2005 Je pense que tu te trompes.Certains d'entre nous ont été élevé et ont grandi dans ces quartiers difficiles. J'en viens et je ne pense pas être la seule ici. <{POST_SNAPBACK}> Il n'y a pas que le fait de vivre dans un quartier...il y a aussi ta couleur de peau, le travail de tes parents, s'ils en ont, s'ils sont capables de te suivre scolairement etc... Ce n'est pas qu'une histoire de vivre en banlieue...c'est un tout. Tu as réussi, et je t'en félicite car effectivement ce n'est pas facile dans une banlieue, mais peut on faire d'une exception une généralité ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
--anonyme-- Posté(e) 9 novembre 2005 Partager Posté(e) 9 novembre 2005 Moi je ne me sens ni rescapée, ni meilleure. <{POST_SNAPBACK}> Alors qu'est ce qui a fait la différence ? Le sais tu ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
nougamiel Posté(e) 9 novembre 2005 Partager Posté(e) 9 novembre 2005 Là tu me poses une question personnelle et ce n'est pas le sujet du post. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
dameoiselle Posté(e) 9 novembre 2005 Partager Posté(e) 9 novembre 2005 Je viens de retourner voir l'intitulé du post mais ..no nje ne me suis pas trompée!Tu m'as fait douter! Il s'agit d'un post intitulé "violences urbaines", je pense que c'est intéressant d'avoir la position de différentes personnes c'est tout. Tu parles de position, moi je cherche le point de vue.Au-delà de l'expérience personnelle, réfléchir, analyser et argumenter... j'aurais tendance à trouver cela plus constructif... chercher les causes, comprendre clairement les conséquences et leur valeur, aller au-delà du simple "j'ai peur".... le problème quand on se fonde sur le vécu... c'est qu'on se risque souvent à la généralisation... et généraliser, c'est souvent perdre l'essence même du problème. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
dameoiselle Posté(e) 9 novembre 2005 Partager Posté(e) 9 novembre 2005 Pour aller dans le sens de certaines interventions, je remarque que le témoignage de Yasmina sur RTL ne fait réagir personne. <{POST_SNAPBACK}> Bah si, moi... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
--anonyme-- Posté(e) 9 novembre 2005 Partager Posté(e) 9 novembre 2005 Là tu me poses une question personnelle et ce n'est pas le sujet du post. <{POST_SNAPBACK}> C'était juste pour comprendre ce qui fait la différence, ce qui peut changer quelque chose..pour moi, cela a été un regard différent posé sur moi et mes soeurs et c'est pour cela que je pense qu'il est important d'échanger avec tout ceux que nous cotoyons pour que peut être le regard change..Mais c'est très inconfortable. Contente en tout cas que quelque chose, même personnel, change le cours des choses. Et je pense qu'il y en a plus que l'on croit qui savent saisir la main qu'on leur tend..encore faut - il qu'elle soit tendue. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
elpissou Posté(e) 9 novembre 2005 Partager Posté(e) 9 novembre 2005 Juste une question, parce que je sens qu'il ya peute-etre des confusions...Là sarkozy parle des jeunes qui ne sont pas francais du tout et pas des jeunes francais d'origine etrangere, non ? je reviens sur les déclarations de Sarko et ai besoin d'une petite précision, que certains d'entre vous pourront peut-être m'apporter : La loi sur le choix de la nationalité à 18 ans pour les enfants nés en France de parents étrangers est-elle passée ? (Désolée, j'ai un trou..) Si c'est le cas,quel est le statut des mineurs et qui n'ont donc pas encore fait ce choix ? Quelle est leur nationalité ? Parceque comme on dit partout que les émeutiers sont des gamins de 13 à 16 ans, j'ai soudain des angoisses... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
AubergineFelee Posté(e) 9 novembre 2005 Partager Posté(e) 9 novembre 2005 Je suis persuadée que n'importe qui d'entre nous pourrait être l'un d'eux et que nous n'avons que la chance de ne pas l'être. Pourquoi transformer la chance en mérite ? Je pense que tu te trompes. Certains d'entre nous ont été élevé et ont grandi dans ces quartiers difficiles. J'en viens et je ne pense pas être la seule ici. <{POST_SNAPBACK}> J'ai été elevée de même et je t'assure je me sens "rescapée" et non pas meilleure. <{POST_SNAPBACK}> Pareil. Et je l'ai déjà dit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Yzaza Posté(e) 9 novembre 2005 Partager Posté(e) 9 novembre 2005 Bonsoir, j'ai trouvé ce communiqué sur le site du snuipp Plus d’Ecole contre l’exclusion et la violenceDes enfants sont morts parce qu’ils ont eu peur de la police. Un homme est décédé en prenant des photos de lampadaires. Des équipements publics, des gymnases, des transports collectifs, des écoles sont incendiés et vont faire défaut à la population. Ces violences ne sont pas acceptables. Le mépris et la stigmatisation des jeunes exprimés par le Ministre de l'Intérieur n'ont fait qu'amplifier le sentiment d'injustice lié aux difficultés que rencontrent la population et que nous dénonçons : chômage, précarité, discriminations, inégalités, échec scolaire ... La diminution des subventions aux associations, la fermeture de services publics de proximité, les fermetures de classes, la suppression des aides-éducateurs, l'abandon de la politique des ZEP ont fragilisé nombre d'écoles. Présentes dans tous les quartiers, les écoles maternelles et élémentaires représentent un lieu d'échanges et de rencontres quotidiennes entre les enseignants et les familles. La destruction d'écoles est incompréhensible. Les enseignants des écoles cherchent au quotidien à faire que les inégalités sociales ne deviennent pas inéluctablement des inégalités scolaires : l'avenir des enfants se construit pour partie entre les murs de l’école. La violence ne résout rien et aggrave la situation dans ces quartiers. Au delà, cette situation appelle d'autres solutions politiques : politique de l’emploi, de logement, d'équipements et de développement des services publics. Dans l'immédiat le SNUipp s'adresse au ministère et au gouvernement pour que soient prises des mesures d'urgence qui permettent le rétablissement de la scolarisation des enfants. Il appelle les enseignants à mettre en place des initiatives favorisant le dialogue et des rencontres pour faire reculer l'incompréhension. Il invite les personnels des écoles et les parents d'élèves à participer aux actions et aux rassemblements pour développer les services publics et faire reculer les exclusions. C'est le sens de la manifestation du 19 Novembre. PARIS, le 7 Novembre 2005. Il faut que nous nous mobilisions, même si ça paraît une p'tite goutte d'eau on sait que cela peut faire des grandes rivières... Yzaza (utopiste? ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Anwamanë Posté(e) 9 novembre 2005 Partager Posté(e) 9 novembre 2005 C'était juste pour comprendre ce qui fait la différence, ce qui peut changer quelque chose..pour moi, cela a été un regard différent posé sur moi et mes soeurs et c'est pour cela que je pense qu'il est important d'échanger avec tout ceux que nous cotoyons pour que peut être le regard change..Mais c'est très inconfortable.Contente en tout cas que quelque chose, même personnel, change le cours des choses. Et je pense qu'il y en a plus que l'on croit qui savent saisir la main qu'on leur tend..encore faut - il qu'elle soit tendue. <{POST_SNAPBACK}> Walnut... Je crois sincèrement à l'effet boule de neige... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
--anonyme-- Posté(e) 9 novembre 2005 Partager Posté(e) 9 novembre 2005 Bonsoir, j'ai trouvé ce communiqué sur le site du snuippPlus d’Ecole contre l’exclusion et la violenceDes enfants sont morts parce qu’ils ont eu peur de la police. Un homme est décédé en prenant des photos de lampadaires. Des équipements publics, des gymnases, des transports collectifs, des écoles sont incendiés et vont faire défaut à la population. Ces violences ne sont pas acceptables. Le mépris et la stigmatisation des jeunes exprimés par le Ministre de l'Intérieur n'ont fait qu'amplifier le sentiment d'injustice lié aux difficultés que rencontrent la population et que nous dénonçons : chômage, précarité, discriminations, inégalités, échec scolaire ... La diminution des subventions aux associations, la fermeture de services publics de proximité, les fermetures de classes, la suppression des aides-éducateurs, l'abandon de la politique des ZEP ont fragilisé nombre d'écoles. Présentes dans tous les quartiers, les écoles maternelles et élémentaires représentent un lieu d'échanges et de rencontres quotidiennes entre les enseignants et les familles. La destruction d'écoles est incompréhensible. Les enseignants des écoles cherchent au quotidien à faire que les inégalités sociales ne deviennent pas inéluctablement des inégalités scolaires : l'avenir des enfants se construit pour partie entre les murs de l’école. La violence ne résout rien et aggrave la situation dans ces quartiers. Au delà, cette situation appelle d'autres solutions politiques : politique de l’emploi, de logement, d'équipements et de développement des services publics. Dans l'immédiat le SNUipp s'adresse au ministère et au gouvernement pour que soient prises des mesures d'urgence qui permettent le rétablissement de la scolarisation des enfants. Il appelle les enseignants à mettre en place des initiatives favorisant le dialogue et des rencontres pour faire reculer l'incompréhension. Il invite les personnels des écoles et les parents d'élèves à participer aux actions et aux rassemblements pour développer les services publics et faire reculer les exclusions. C'est le sens de la manifestation du 19 Novembre. PARIS, le 7 Novembre 2005. Il faut que nous nous mobilisions, même si ça paraît une p'tite goutte d'eau on sait que cela peut faire des grandes rivières... Yzaza (utopiste? ) <{POST_SNAPBACK}> Yzaza réaliste car si personne ne se mobilise... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
kar38 Posté(e) 9 novembre 2005 Partager Posté(e) 9 novembre 2005 Je viens de retourner voir l'intitulé du post mais ..no nje ne me suis pas trompée! Tu m'as fait douter! Il s'agit d'un post intitulé "violences urbaines", je pense que c'est intéressant d'avoir la position de différentes personnes c'est tout. Tu parles de position, moi je cherche le point de vue.Au-delà de l'expérience personnelle, réfléchir, analyser et argumenter... j'aurais tendance à trouver cela plus constructif... chercher les causes, comprendre clairement les conséquences et leur valeur, aller au-delà du simple "j'ai peur".... le problème quand on se fonde sur le vécu... c'est qu'on se risque souvent à la généralisation... et généraliser, c'est souvent perdre l'essence même du problème. <{POST_SNAPBACK}> au delà des débats philosophiques et autres, va demander à quelqu'un qui habite là où ça brûle de réfléchir, d'oublier son vécu personnel et d'arrêter de dire "j'ai peur". Ce sont des réactions humaines légitimes et le cérébral permet de comprendre oui mais trop de cérébral entraine parfois une vision déviée de réalité.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
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