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Violences urbaines


lilie2fr

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Pour vous permettre de continuer le débat, l'équipe des modérateurs a décidé d'ouvrir un nouveau post.

Les échanges devront se faire dans le respect de la Charte et de la Loi Française, c'est à dire en respectant autrui et son opinion, en s'exprimant sans animosité, ni agressivité, sans insultes et sans appel à la haine (raciale ou non).

Dans le cas où l'équipe des modérateurs remarquerait qu'un de ces points n'a pas été respecté, nous nous verrions dans l'obligation de prendre des mesures.

Merci donc de repartir d'une manière neutre et de ne pas faire référence à certaines discussions du post précédent.

L'équipe des modérateurs.

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Merci lillie pour ces rappels.

Je ne comprends plus pour ma part...même à Chatillon "la petite banlieue" (d'ordinaire si calme )se met à faire n'importe quoi la nuit;

J'entends le bruit des voitures de flics...ça me donne des frissons..

Bonne nuit à toutes et tous.

PANETTE

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j'me demande si ce syndrome de la violence n'est pas alimenté par le média si cher au coeur de tout un chacun, et pourquoi parle-t-on d'ailleurs de violence urbaine uniquement ? les campagnes en sont exemptes ? pas par ici en tout cas ...

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C'est un communiqué de presse, pas une prise de position personnelle ;)

http://www.dijon.snes.edu/spip/article.php3?id_article=1221

Communiqué de presse du SNES Créteil

Provocations-violence-répression : Ça suffit ! L’État doit investir dans les banlieues !

paru le samedi 5 novembre 2005.

Depuis une semaine, la banlieue parisienne est le théâtre de violents affrontements. Ces derniers jours, plusieurs bâtiments scolaires ont été eux-mêmes victimes de cette violence.

Il est urgent que toute la lumière soit faite sur les circonstances de la mort des deux jeunes clichois jeudi dernier. Nous sommes solidaires des familles et nous condamnons l’instrumentalisation des événements qui ont suivi. Enseignants, syndicalistes, nous ne pouvons que réprouver l’usage de la violence et affirmons la nécessité de toujours se placer sur le terrain de la discussion et de la concertation. Nous condamnons le surenchérissement dans le discours sécuritaire qui, loin de ramener le calme, ne fait qu’aggraver la situation, exaspérer les frustrations et le sentiment d’injustice, étendre les violences afin de ne laisser place qu’à une seule solution : l’envoi massif des forces de l’ordre et l’instauration d’un véritable couvre-feu. L’attitude du ministre de l’intérieur comme ses provocations répétées dans les cités en direction des jeunes sont inacceptables.

Car ces événements, trop vite qualifiés « d’émeutes urbaines », révèlent l’état d’abandon et d’injustice ressenti par une partie de la jeunesse.

Nous connaissons les difficultés de ces quartiers, nombreux sur le territoire de notre académie. Ils ne sont ni « sordides », ni « pourris », comme on l’entend souvent dire dans les médias, mais y vivre est souvent plus difficile qu’ailleurs du fait de la relégation des couches les plus pauvres et du manque de financements nationaux. Alors que d’autres services publics ferment leurs portes, l’école y est toujours présente et elle continuera à y faire son travail dans l’intérêt de tous les jeunes.

C’est pourquoi le SNES a toujours demandé que ces zones soient l’objet d’une attention particulière de l’Etat et d’une vraie politique de l’éducation prioritaire.

Les formations offertes à nos élèves doivent être riches et appartenir à tous les segments de l’économie. Il ne faut pas enfermer nos élèves, dès le collège, dans des filières qui les mènent à ne satisfaire que les besoins locaux en emplois peu payés et peu qualifiés. Dans les collèges et les lycées, il faut rendre les conditions d’exercices attractives pour y maintenir les équipes éducatives, notamment en améliorant les conditions de travail de tous, en allégeant conséquemment les effectifs des classes, en renforçant les équipes. Les postes d’infirmières, d’assistantes sociales, de conseillers d’orientation, déjà insuffisants, sont souvent non pourvus !

La politique gouvernementale nous enferme dans une logique inverse, notamment la loi Fillon pour l’école, et le budget de l’éducation qui conduiront inévitablement à supprimer des postes d’enseignants dans ces quartiers.

Après la campagne présidentielle de 2002, qui s’était focalisée sur l’insécurité, avec les conséquences que l’on sait, les gouvernements successifs ont fait le choix de la répression. Si les destructions, quelles qu’elles soient desservent en premier lieu les habitants des quartiers concernés et font le lit de l’extrême droite et des milieux intégristes, nous affirmons que « l’ordre républicain » qui est aujourd’hui sur toutes les lèvres, ne se restaure pas à coup de matraque et de prison ferme.

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Merci d'avoir réouvert ce sujet.

J'ai beaucoup aimé "les banlieues brulent la province aussi MEME PARIS "alors là c'est grave. FRAnce Inter ce matin.

Maintenant la médiatisation fait que c'est à ceux qui en feront le plus.

Je trouve consternant et dommageable qu'on ne parle des quartiers que lorsque ça va mal. pourtant il s'y passe des choses biens.

Quand je regarde les photos de classe peu d'élèves ont mal "tourné" beaucoup ont du travail certains n'ont que des petits boulots mais ils se débrouillent.

Et le travail que fait l'école chaque jour n'est jamais mis en avant.

L'autre jour j'ai viré TF1 de l'école qui voulait faire un reportage sur un quartier dangereux. pas d'autorisation de filmer . Ils étaient là en terrain conquis.

J'ai piqué une grosse colère.

J'ai eu la désagréable impression que l'on venait filmer un zoo avec les gardiens et les animaux.

Quand les médias viendront filmer une manifestation comme la chorale du REP où 5 écoles se sont rencontrées plus de 200 élèves qui chantaient ensemble.

Là oui j'accueillerai les médias.

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j'me demande si ce syndrome de la violence n'est pas alimenté par le média si cher au coeur de tout un chacun, et pourquoi parle-t-on d'ailleurs de violence urbaine uniquement ? les campagnes en sont exemptes ? pas par ici  en tout cas ...

Il fallait bien trouver un titre, j'ai repris un titre d'un dossier du Nouvel Observateur pour Lilie.

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Les violences rurales existent aussi mais on en parle encore moins trop déstabilisant il y a plusieurs france : cele d'en haut d'en bas de la ville des champs.....

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Les violences rurales existent aussi mais on en parle encore moins trop déstabilisant il y a plusieurs france : cele d'en haut d'en bas de la ville des champs.....

Et puis c'est politiquement et médiatiquement moins rémunérateur <_<

Faut mieux aller au salon de l'agriculture cultiver l'image d'Epinal <_<

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Merci lillie pour ces rappels.

Je ne comprends plus pour ma part...même à Chatillon "la petite banlieue"  (d'ordinaire si calme )se met à faire n'importe quoi la nuit;

J'entends le bruit des voitures de flics...ça me donne des frissons..

Bonne nuit à toutes et tous.

PANETTE

Panette, Chatillon n'a pas été toujours aussi calme. ;)

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"L'intervention des forces de l'ordre a déclenché la colère de certains habitants du quartier qui sont venus invectiver à leur tour les forces de l'ordre présentes malgré les appels au calme dispensés par deux agents communaux de la prévention dépêchés sur place. "Ils sont rentrés (les policiers) dans l'immeuble, ils ont cassé la porte des voisins, ils les ont frappés" affirme Salah, 27 ans encore sous le choc "ils poursuivaient des gars ils ont frappé chez ma mère qui a ouvert. Maintenant elle est à l'hopital", alors que la soeur du jeune témoin encore blême hurlait.

En fin de soirée les CRS quittaient peu à peu les lieux mais la colère des habitants ne retombait pas. "Ils ont cassé la porte de chez nous c'est tout détruit", sanglotait une jeune femme. "Dites", lance un jeune homme au volant de sa voiture, "dites que c'est Sarko (Nicolas Sarkozy ministre de l'Intérieur NDLR)) avec ses propos scandaleux qui est le pyromane. Ici c'est une poudrière".

AFP : dimanche 6 novembre 2005

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un sujet où on va avancer par communiqués de presse interposés ! ;o)

ce que tu mets Paxfra, ne me surprends absolument pas.

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Les débats par communiqués de presse interposés montrent bien que chacun selectionne les infos qui l'arrange dans son argumentation ( et que c'est n'est pas que le défauts des médias ou des "politiciens" comme cela a été dit). Certains par exemple citent souvent le meme journal alors qu'en en citant un autre l'evenement peut etre interprété differemment. Peut-etre qu'en lisant les differents points de vue dans les differents journaux, le débat pourra mieux avancer, non ?

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