Yseult Posté(e) 8 janvier 2006 Partager Posté(e) 8 janvier 2006 Voici le lien qui mène vers l'émission du grand Jury (et non le grand débat, lapsus même pas révélateur puisqu'il n'y a pas de débat et que c'est nous qui sommes devant le jury attente de notre condamnation). L'émission n'est pas encore disponible et je ne sais pas dans quel délai elle le sera. Merci : j'irai faire un tour de temps à autres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Yseult Posté(e) 10 janvier 2006 Partager Posté(e) 10 janvier 2006 Le SNUIpp communique ceci pour l'académie de Nice dont je dépends : Lecture : l'IEN de Cagnes/Mer via son conseiller pédagogique et sur un ton péremptoire demande aux écoles de lui communiquer les méthodes de lecture utilisées, tout en se défendant de vouloir savoir si c'est global,semi-global, syllabique.... Ben voyons l'actualité n'y est pour rien! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Blachou Posté(e) 10 janvier 2006 Partager Posté(e) 10 janvier 2006 Un article de Libération paru aujourd'hui Robien a globalement des difficultés à lire les rapports défavorablesLe ministre déforme les conclusions d'une étude sur l'apprentissage de la lecture. par Emmanuel DAVIDENKOFF QUOTIDIEN : mardi 10 janvier 2006 Gilles de Robien a ses pudeurs. Présentant sa circulaire «anti-méthode globale» (Libération du 6 janvier), le ministre de l'Education se réfère à un rapport commun de l'Inspection générale et de l'Observatoire national de la lecture (ONL), dont il a distribué un court extrait. Or l'intégralité de ce rapport, intitulé L'apprentissage de la lecture à l'école primaire, que Libération s'est procuré, révèle une problématique bien différente. L'opposition «méthode globale» versus «méthode syllabique» y est en effet qualifiée de «dépassée» ; un jugement qui n'a pu échapper au ministre et à ses conseillers, puisque la phrase caviardée apparaît, dans la VO, une ligne au-dessus de l'extrait diffusé à la presse. Ce rapport articule en fait «le véritable enjeu [de l'apprentissage de la lecture] ailleurs», notamment autour de la pratique des enseignants. Et relève des «résistances» dans l'application des recommandations officielles. Dès la maternelle, selon le rapport, l'enseignement serait insuffisamment individualisé : «Les moments de langage sont le plus souvent proposés au groupe classe rassemblé et renforcent, de fait, les compétences des élèves qui les possèdent déjà.» Et ce que les élèves ont compris n'est pas assez vérifié. La chasse aux manuels scolaires hétérodoxes lancée par Robien trouve néanmoins quelque fondement : les livres conformes aux nouveaux programmes «commencent à voir le jour chez les éditeurs» et sont loin d'avoir pénétré toutes les salles de classe. Plus proche encore du leitmotiv de Robien, le rapport précise que «l'étape de la syllabe orale n'est pas suffisamment travaillée» en grande section de maternelle et en CP. Mais il dénonce plus, là encore, un manque d'entraînement qu'un défaut de méthode. «Déchiffrage». Idem au niveau du cours préparatoire, où la critique porte surtout sur la mise en oeuvre : «L'enseignement de l'identification des mots est le plus souvent insuffisant (temps trop court, supports mal adaptés en particulier lorsque l'apprentissage se fait sur des albums).» L'articulation déchiffrer-comprendre serait aussi mal assurée : «Le travail de compréhension se limite souvent à la découverte plus ou moins guidée du texte utilisé pour l'apprentissage du déchiffrage.» Quant au CE1, censé garantir «le passage du déchiffrage à la lecture courante», il tendrait à devenir «une classe de différenciation», où les meilleurs seraient entraînés vers des activités de niveau CE2 et au-delà, tandis que d'autres peinent «du fait d'un entraînement insuffisant en CP». Le rapport est alarmant : «Les disparités de compréhension (...) sont devenues gigantesques. Le devenir des élèves en difficulté moyenne se joue dans cette classe.» Bilan mitigé. Les conclusions de cette étude sont plus radicales que celles d'enquêtes précédentes. Une Note d'évaluation du ministère d'avril 2005, consacrée aux effets de la réduction des effectifs en CP, faisait état d'«une extrême diversité des pratiques» en matière d'enseignement de la lecture (1). Au point de tirer un bilan mitigé de l'expérimentation des «CP à dix élèves», lancée par Luc Ferry. Cette note estimait que «s'il y a eu des classes dans lesquelles les élèves ont plus progressé que d'autres, ceci est vraisemblablement dû à des effets de contexte ou aux pratiques de leurs enseignants, mais non pas à la taille de leurs effectifs.» Ceci expliquant cela, toutes les propositions du rapport de l'Inspection générale et de l'ONL portent sur la formation des personnels et non sur la querelle des méthodes, sur laquelle le ministre surfe avec profit depuis un mois. Le syndicat majoritaire des inspecteurs de l'Education nationale (Sien-Unsa) a renvoyé hier le ministre à ses contradictions. Jugeant que «le sujet est à la fois trop sérieux et trop sensible pour en faire un enjeu politicien», il assure que «les inspecteurs joueront le rôle d'interface qui est le leur, mais d'interface intelligente, c'est-à-dire capable d'interpréter les consignes avec discernement pour préserver l'intérêt des élèves et l'efficacité de l'école». Presque un refus d'obéissance. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Dominique Posté(e) 10 janvier 2006 Partager Posté(e) 10 janvier 2006 Un point de vue qui me semble intéressant : http://www.meirieu.com/nouveautesblocnotes.htm Page d'entrée du site de Philippe Meirieu : http://www.meirieu.com Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
poitou Posté(e) 10 janvier 2006 Partager Posté(e) 10 janvier 2006 Le SNUIpp communique ceci pour l'académie de Nice dont je dépends :Lecture : l'IEN de Cagnes/Mer via son conseiller pédagogique et sur un ton péremptoire demande aux écoles de lui communiquer les méthodes de lecture utilisées, tout en se défendant de vouloir savoir si c'est global,semi-global, syllabique.... Ben voyons l'actualité n'y est pour rien! Et puis quoi, encore ! Quelques nouvelles du front de chez moué : le conseiller péda juge totalement inapplicable cette circulaire, je devrais donc avoir son soutien... :P Et apparemment, l'IEN est de son avis ! Je pose la question de toute façon à l'inspecteur quand il vient me voir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
del140330 Posté(e) 12 janvier 2006 Partager Posté(e) 12 janvier 2006 Moi je suis un peu perdue J'ai l'impression que ce qu'il demande dans la circulaire correspond un peu à ce que je fais, je n'ai pas assez de recul dans la profession pour comprendre ce qui change. Pour être clair : la méthode ribambelle accompagnée de séances de phonologies , c'est bon ou pas ????????? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
lunavignon Posté(e) 12 janvier 2006 Partager Posté(e) 12 janvier 2006 Et àl'iufm... Aucun retour sur cette loi... Autant l'année dernière on avait pas mal entendu parler de la loi Fillon, on savait ce qu'en pensaient les profs... Autant aujourd'hui c'est comme si cette circulaire Robien n'existait pas... Pourtant ils sont censés avoir reçu des instructions dans les IUFM, non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
poitou Posté(e) 12 janvier 2006 Partager Posté(e) 12 janvier 2006 Moi je suis un peu perdue J'ai l'impression que ce qu'il demande dans la circulaire correspond un peu à ce que je fais, je n'ai pas assez de recul dans la profession pour comprendre ce qui change. Pour être clair : la méthode ribambelle accompagnée de séances de phonologies , c'est bon ou pas ????????? C'est ce que je faisais l'an dernier, et ça a fonctionné pour tous mes CP, sauf un (le même qui ne sait toujours pas lire ! ) Ribambelle doit pouvoir être utilisée sans plus de phonologie, il y en a dedans, mais je n'ai pas non plus eu confiance... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
cyrille1 Posté(e) 12 janvier 2006 Partager Posté(e) 12 janvier 2006 Voici le rapport de l'inspection générale de l'éducation et de l'observatoire national de la lecture. Il est à la fois un outil intéressant pour les activités autour de la maîtrise de la langue et extremement très dur à l'égard des enseignants de cycle 2. Pour eux, beaucoup de maîtres ne respectent pas les programmes en vigueur, les démarches qui y sont préconisées. rapport sur l'apprentissage de la lecture Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
cajou Posté(e) 12 janvier 2006 Partager Posté(e) 12 janvier 2006 Moi je suis un peu perdue J'ai l'impression que ce qu'il demande dans la circulaire correspond un peu à ce que je fais, je n'ai pas assez de recul dans la profession pour comprendre ce qui change. Pour être clair : la méthode ribambelle accompagnée de séances de phonologies , c'est bon ou pas ????????? Non ! puisque GDR veut proscrire tout départ global ! Or dans Ribambelle (et d'ailleurs presque toute les méthodes, on part avec quelques mots reconnus globalement ( ne serait-ce que les prénoms de la classe, les jours de la semaine, le capital mots de la GS ...) ce qui pour notre ministre est la source de toutes les difficultés qui suivent ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
del140330 Posté(e) 13 janvier 2006 Partager Posté(e) 13 janvier 2006 Et bien je vais être une mauvaise maitresse car on a investit pour la rentrée prochaine dans Ribambelle, série verte De toute façon je respecte les consignes syndicales qui sont On suit les programmes de 2002 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
cyrille1 Posté(e) 13 janvier 2006 Partager Posté(e) 13 janvier 2006 Je ne pense pas que la méthode Ribambelle respecte les nouveaux programmes. D'ailleurs, si vous lisez attentivement le rapport que j'ai mis en ligne. "Les programmes incitent à l'utilisation de supports différents selon l'objectifs poursuivi : l'apprentissage du code suppose des textes simples, l'identification des mots se faisant au départ essentiellement sur des mots réguliers, la complexité syntaxique et lexicale des textes ne s'accentuant que très progressivement pour faciliter l'articulation entre la reconnaissance des mots et à la compréhension du texte lu. En revanche l'entraînement à la compréhension orale de l'écrit nécessite des supports beaucoup plus longs et complexes qu'un enfant de cycle peut lire." Et plus loin : "Dans le souci de construire sur un même texe le déchiffrage et la compréhension, le support des activités de déchiffrage est trop complexe (mots irréguliers, rares, structures complexes) et le support des activités de compréhension trop simple (texte trop court dont le sens a été appréhendé par l'image, texte ne présentant aucun problème de compréhension). C'est loin d'être les prétentions de Ribambelle. Et enfin la phrase qui risque d'en choquer certains :"Bien des maîtres n'ont pas réellement intégré l'approche recommandée par les programmes de 2002", surtout en ce qui concerne le processus pour l'identification des mots. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
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