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Ecriture Gs : Vous en êtes où ?


mamiebrossard

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durant les mois de septembre et octobre je reprends avec les élèves l'écriture en lettres capitales en les associant au graphisme . les lettres A , H , est vue après avoir vu ensemble ligne oblique et horizontale et ainsi pour les autres lettres . Je commence la cursive après les vacances de la toussaint .Chaque enfant y va à son rythme.

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bonjour,

cette discussion est très intéressante... je suis la maîtresse de 13 GS (et 9 MS) depuis septembre et comme c'est ma 1ère année d'enseignement j'avoue avoir du mal à concevoir une progression concernant l'écriture... jusqu'à maintenant nous avons surtout recopié des mots en capitales, et fait un peu de graphisme (décorer un dessin ou le cahier par exemple). Ces jours-ci je leur ai fait faire des boucles (avec fiche et sans fiche) et ils aiment tellement ça qu'ils s'amusent à en faire sur les ardoises. Ils ont aussi fait des ponts et commencé à faire des "m". Mais je ne sais pas trop comment poursuivre... suite aux boucles, dois-je les lancer sur les "l" ? Tous attachés ou détachés ? Entre deux lignes ? Ensuite la prochaine étape c'est le "le" ou le "elle" ? Et après les boucles et les ponts, on travaille quoi ??

merci......

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Moi aussi j'ai des moyens et des grands, et j'avoue que j'ai du mal à faire deux progressions différentes en ce qui concerne le graphisme, sachant que souvent on lie les arts plastiques...

Nous avons fait en commun les lignes horizontales, verticales, et les spirales.

Pour l'écriture, les grands ont copié des mots en capitales suivant les projets.

Mais pour la seconde période, je vais surement devoir différencier les MS et les GS pour le graphisme.

Pour les moyens et les grands, les lignes brisées, obliques et pour les grands seuls, les boucles et les ponts ?

Pfff pas facile le double niveau quand on débute :cry:

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Moi aussi j'ai des moyens et des grands, et j'avoue que j'ai du mal à faire deux progressions différentes en ce qui concerne le graphisme, sachant que souvent on lie les arts plastiques...

Nous avons fait en commun les lignes horizontales, verticales, et les spirales.

Pour l'écriture, les grands ont copié des mots en capitales suivant les projets.

Mais pour la seconde période, je vais surement devoir différencier les MS et les GS pour le graphisme.

Pour les moyens et les grands, les lignes brisées, obliques et pour les grands seuls, les boucles et les ponts ?

Pfff pas facile le double niveau quand on débute :cry:

Oui, mais le fil concerne l'écriture ... et, là, il s'agit de graphisme.

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bonjour, cette discussion est très intéressante... je suis la maîtresse de 13 GS (et 9 MS) depuis septembre et comme c'est ma 1ère année d'enseignement j'avoue avoir du mal à concevoir une progression concernant l'écriture... jusqu'à maintenant nous avons surtout recopié des mots en capitales, et fait un peu de graphisme (décorer un dessin ou le cahier par exemple). Ces jours-ci je leur ai fait faire des boucles (avec fiche et sans fiche) et ils aiment tellement ça qu'ils s'amusent à en faire sur les ardoises. Ils ont aussi fait des ponts et commencé à faire des "m". Mais je ne sais pas trop comment poursuivre... suite aux boucles, dois-je les lancer sur les "l" ? Tous attachés ou détachés ? Entre deux lignes ? Ensuite la prochaine étape c'est le "le" ou le "elle" ? Et après les boucles et les ponts, on travaille quoi ?? merci......

Avant de poursuivre, je m'assurerais que la tenue du crayon ou du feutre est correcte (positionnement du pouce vers le majeur, l'index par dessus)... Ensuite j'évaluerais leur maîtrise de l'espace graphique (latéralité, alignement, espacement et dimension), s'ils écrivent quelques mots ou une courte phrase en lettres CAPITALES en respectant ces fondamentaux, ils seraient prêts à aborder les formes de base de l'écriture cursive. Il ne faut pas brûler les étapes même et surtout en GS, tu pourrais faire des groupes de niveau entre les MS et les GS, tout dépend aussi de leur passé pédagogique...

Tu peux consolider le travail entamé sur les boucles "e" puis "l" (la boucle est une unité minimale / opus citus Dumont) qui ne devraient pas poser de problèmes aux GS. La progression se poursuivrait d'ici la fin de l'hiver par les coupes (i, u, t...) et les ronds (c, o, a...), les ponts (m, n, p) à la fin mais moi je commence par les ponts (têtu ;) ).

Je n'utilise jamais les mots "attaché" ou "détaché" en écriture. Des lignes de "l attachés" forment un nuage de fumée (un graphisme décoratif) qui n'a rien à avoir avec les combinaisons "le" ou "elle" mais qui peut servir lors d'activité préparatoires à l'écriture...

Je ne fais écrire sur le support ligné seyès que tardivement, avec le stylo, et uniquement pour les élèves qui maîtrisent (avec le crayon) les formes de base citées et qui n'ont plus que des lettres particulières à apprendre (q, f, y...). Rien dans les Programmes n'oblige l'enseignant à la fin de l'école maternelle d'en arriver là, copier une ligne de texte en cursive ne veut pas dire que la phrase présente toutes les difficultés, de plus, la compétence énoncée s'intéresse aussi à la posture et à la tenue de l'outil...

La progression en activités de graphisme est liée en ce qui me concerne au domaine "Sensibilité, imagination, création".

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Moi aussi j'ai des moyens et des grands, et j'avoue que j'ai du mal à faire deux progressions différentes en ce qui concerne le graphisme, sachant que souvent on lie les arts plastiques...

Il te faudra bien deux progressions cohérentes dans tous les domaines si tu veux respecter le statut de chaque section.

Je te recommande de penser
les activités de graphisme à caractère décoratif
dans des perspectives d'apprentissage où les gestes (modeler, déchirer, imprimer, découper mais aussi presser, pousser, tirer, freiner et repasser) sont logiquement associés à des supports (pas forcément le papier), des outils (pas forcément le crayon) et finalisés par une intention : décorer, imaginer, créer tout seul où selon le procédé (pas l'oeuvre) d'un artiste reconnu...

Les gestes, l'intention, les outils et les supports de l'écriture sont différents, c'est un autre domaine.

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Merci Calinours. Moi, je liais bien plus le graphisme et l'écriture... mais comme les frontières sont minces entre les disciplines en maternelle :huh: !

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bonjour, cette discussion est très intéressante... je suis la maîtresse de 13 GS (et 9 MS) depuis septembre et comme c'est ma 1ère année d'enseignement j'avoue avoir du mal à concevoir une progression concernant l'écriture... jusqu'à maintenant nous avons surtout recopié des mots en capitales, et fait un peu de graphisme (décorer un dessin ou le cahier par exemple). Ces jours-ci je leur ai fait faire des boucles (avec fiche et sans fiche) et ils aiment tellement ça qu'ils s'amusent à en faire sur les ardoises. Ils ont aussi fait des ponts et commencé à faire des "m". Mais je ne sais pas trop comment poursuivre... suite aux boucles, dois-je les lancer sur les "l" ? Tous attachés ou détachés ? Entre deux lignes ? Ensuite la prochaine étape c'est le "le" ou le "elle" ? Et après les boucles et les ponts, on travaille quoi ?? merci......

Avant de poursuivre, je m'assurerais que la tenue du crayon ou du feutre est correcte (positionnement du pouce vers le majeur, l'index par dessus)... Ensuite j'évaluerais leur maîtrise de l'espace graphique (latéralité, alignement, espacement et dimension), s'ils écrivent quelques mots ou une courte phrase en lettres CAPITALES en respectant ces fondamentaux, ils seraient prêts à aborder les formes de base de l'écriture cursive. Il ne faut pas brûler les étapes même et surtout en GS, tu pourrais faire des groupes de niveau entre les MS et les GS, tout dépend aussi de leur passé pédagogique...

Tu peux consolider le travail entamé sur les boucles "e" puis "l" (la boucle est une unité minimale / opus citus Dumont) qui ne devraient pas poser de problèmes aux GS. La progression se poursuivrait d'ici la fin de l'hiver par les coupes (i, u, t...) et les ronds (c, o, a...), les ponts (m, n, p) à la fin mais moi je commence par les ponts (têtu ;) ).

Je n'utilise jamais les mots "attaché" ou "détaché" en écriture. Des lignes de "l attachés" forment un nuage de fumée (un graphisme décoratif) qui n'a rien à avoir avec les combinaisons "le" ou "elle" mais qui peut servir lors d'activité préparatoires à l'écriture...

Je ne fais écrire sur le support ligné seyès que tardivement, avec le stylo, et uniquement pour les élèves qui maîtrisent (avec le crayon) les formes de base citées et qui n'ont plus que des lettres particulières à apprendre (q, f, y...). Rien dans les Programmes n'oblige l'enseignant à la fin de l'école maternelle d'en arriver là, copier une ligne de texte en cursive ne veut pas dire que la phrase présente toutes les difficultés, de plus, la compétence énoncée s'intéresse aussi à la posture et à la tenue de l'outil...

La progression en activités de graphisme est liée en ce qui me concerne au domaine "Sensibilité, imagination, création".

D'accord avec toi Calinours (difficile de ne pas l'être puisque c'est fondé ce que je dis et publie depuis longtemps) sauf les ponts ;) bon je n'en reparlerai pas ici, mais leur place à la fin a son importance ; voila deux tétus ensemble mais ma raison est liée à ma méthode (dont tu dis ici l'essentiel de la progression) donc ...

Mais sauf aussi que "s'ils écrivent quelques mots ou une courte phrase en lettres CAPITALES en respectant ces fondamentaux", il manque quelque chose pour qu'ils soient "[#993399]prêts à aborder les formes de base de l'écriture cursive." (sauf si les boucles que font déjà les élèves de Mimolette sont bien galbées) :

c'est tout le travail en amont de gestion dynamique de l'espace graphique. (C'est justement la prise en compte de la gestion dynamique de l'espace graphique qui fait que, par définition, la boucle précède le pont)

Une citation pour que ce soit plus clair :

"(...) la gestion de l'espace graphique peut être indépendante du geste d'écriture, d'où le qualificatif de statique que nous avons donné à cette façon de gérer l'espace graphique : la gestion statique de l'espace graphique peut être préparée indépendamment de la dynamique du geste qui crée les formes.

La différence entre gestion statique et gestion dynamique de l'espace graphique ne réside donc pas dans le déplacement de l'enfant mais dans l'existence du mouvement fait par l'organe scripteur pour créer des formes (...) Les enfants qui disposent les cubes sur lesquels ils sauteront comme les nains de Blanche-Neige de rocher en rocher, peuvent être dans un processus de gestion statique de l'espace graphique alors que ceux qui, sans bouger le corps, miment le chapeau du s'envole ou Gaston qui balaie les feuilles sont dans un processus de gestion dynalique de l'espace graphique" Le geste d'écriture - méthode d'apprentissage - Cycle 1 - Cycle 2 Hatier, 2ème édition, 2006, page 66.

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Tu peux consolider le travail entamé sur les boucles "e" puis "l" (la boucle est une unité minimale / opus citus Dumont) qui ne devraient pas poser de problèmes aux GS. La progression se poursuivrait d'ici la fin de l'hiver par les coupes (i, u, t...) et les ronds (c, o, a...), les ponts (m, n, p) à la fin mais moi je commence par les ponts

Calinours, quand tu dis que tu commences par les boucles puis le i, le u et le t, comment procèdes-tu ? Tu étudies les lettres, tu les nommes, tu les écris, tu cherches des mots avec..., les enfants font des lignes de..., recopient...

Peux-tu me dire le cheminement d'une nouvelle lettre ?

Merci à toi ;)

LOLO :wub:

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Tu peux consolider le travail entamé sur les boucles "e" puis "l" (la boucle est une unité minimale / opus citus Dumont) qui ne devraient pas poser de problèmes aux GS. La progression se poursuivrait d'ici la fin de l'hiver par les coupes (i, u, t...) et les ronds (c, o, a...), les ponts (m, n, p) à la fin mais moi je commence par les ponts

Calinours, quand tu dis que tu commences par les boucles puis le i, le u et le t, comment procèdes-tu ? Tu étudies les lettres, tu les nommes, tu les écris, tu cherches des mots avec..., les enfants font des lignes de..., recopient...

Je ne commence pas par les forme de base du groupe des boucles pour des raisons que j'exposerai volontiers encore dans une autre réponse qui permettra de (re)poser le problème de la progression (donc de la démarche générale) proposée par Danièle Dumont dans sa modélisation ainsi que le problème de la programmation. Ta question est beaucoup plus précise...

Au moment d'aborder les formes de base (les quatre groupes cités), l'intention doit devenir explicite. Il me paraît absolument nécessaire de s'assurer que l'élève (GS pour moi, mais ce serait possible avant) sait qu'il écrit et pourquoi il écrit. Il faut donc un projet initial de lecteur-scripteur qui motive la découverte des formes et les travaux d'entraînement.

Chez moi, ce sont par exemple les rubriques du journal de l'école (l'affiche du menu par exemple) qui garantissent un sens aux activités. A la fin de la première période, j'ai une petite dizaine d'élèves qui écrivent LE MENU en lettres capitales sur un support non ligné, le but sera dès la rentrée d'aborder la version cursive du titre de l'affiche... Les lettres sont donc déjà connues dans leur forme capitale, elles sont nommées, je n'insiste guère sur le son (ce n'est pas le moment) mais plutôt sur le nombre de mots dans le titre, le nombre de lettres (donc la taille des mots) leur fréquence ou leur similitude de forme. On compare les versions capitales et cursive (plus tard on fera "la course" pour montrer que la cursive va plus vite...).

Peux-tu me dire le cheminement d'une nouvelle lettre ?
Quand le but est explicite, on aborde une phase plus technique où je resterai très exigeant sur tous les acquis des exercices effectués pour structurer l'espace graphique, la tenue et la posture. Il est fréquent (c'est en fonction de la forme abordée aussi) qu'un exercice visant la mobilité des doigts (jeu de doigts éventuellement à partir d'une comptine ou coloriage), le placement de la main et le déplacement du bras (redessiner les rayures du maillot de Tibili) ou le geste liée à la forme ( mimé dans le vide) précède le travail sur l'ardoise blanche.

Ensuite je propose sur cette ardoise successivement un modèle kinésthésique (je guide la main du gaucher ou du droitier) pour écrire la lettre représentative du groupe (par exemple le "i" pour les coupes, le "c" pour les ronds) puis un modéle visuel (en haut à gauche même pour le gaucher) et éventuellement plus de modèle du tout (le modèle devient oral). Là encore je veille (souvent pour cette étape à la place de l'enfant trop concentré sur sa trace alphabétique) à maintenir une bonne posture et à l'inclinaison du support sur la table. Je porte toute mon attention à cet atelier pendant un bon quart d'heure (les autres ateliers doivent être autonomes).

NB Je ne fais jamais repasser sur des modèles.

Dès que possible les lettres sont liées entre elles et j'évite de faire des lignes de "a" ou des combinaisons qui n'ont pas de sens (même si certains enfants adorent ça), certaines combinaisons (Dumont emploie l'expression "paires minimales") sont évidentes il, le, la, tu, te, et... En ce qui me concerne nous écrivons au bout de quelques séances à peine (sur l'ardoise toujours mais aussi sur une feuille blanche sans ligne avec un crayon taillé) "me", nu", "le" et le titre de l'affiche du menu du goûter est désormais écrit en cursive. L'écriture cursive est de plus en plus utilisée par le maître (la date, les prénoms...), mais pour produire de l'écrit "tout seul" les lettres capitales sont encore largement utilisées...

Pour consolider leurs premiers écrits en cursive, je développe la connaissance des forme de base en abordant d'autres lettres, à chaque fois de nouveaux mots sont accessibles et les Grands savent lire ce qu'ils écrivent et ils ont des occasions à saisir pour réinvestir leur compétence. La progression n'est pas figée (j'en reparlerai) et j'effectue volontiers un aller-retour entre les formes de base pour assurer un sens à ce qui devient lisible et correspond à la norme... Une fois encore, la difficulté pour le maître réside dans l'adaptation individuelle de la progression à l'élève. Pour relancer je propose le stylo à bille et un support ligné quand toutes les formes essentielles ont été découvertes (période 4 généralement).

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Merci beaucoup Calinours !

Je prends bonne note car tout ce que tu écris me semble être une bonne technique (j'ai vu les premiers écrits de tes élèves sur un post)...

Maintenant, si d'autres ont quelque chose à ajouter, je veux bien... :P

LOLO :wub:

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Merci beaucoup Calinours !

Je prends bonne note car tout ce que tu écris me semble être une bonne technique (j'ai vu les premiers écrits de tes élèves sur un post)...

Maintenant, si d'autres ont quelque chose à ajouter, je veux bien... :P

LOLO :wub:

Alors je réponds en rebondissant sur ce qu'écrit Calinours

[Au moment d'aborder les formes de base (les quatre groupes cités), l'intention doit devenir explicite. Il me paraît absolument nécessaire de s'assurer que l'élève (GS pour moi, mais ce serait possible avant) sait qu'il écrit et pourquoi il écrit. Il faut donc un projet initial de lecteur-scripteur qui motive la découverte des formes et les travaux d'entraînement.

car il semble qu'il veuille me faire dire que je demande que l'enfant ne sache pas ce qu'il écrit ni pourquoi il écrit.

Si j'ai écrit sur le site de La maison des enseignants et en pages 21 et 22 du Geste d'écriture - Méthode d'apprentissage - Cycle 1- Cycle 2, qu'il ne faut pas confondre l'objectif de l'enseignant et celui de l'enfant, je n'ai jamais écrit qu'il ne fallait pas que l'enfant sache qu'il est en train d'écrire et ce qu'il est en train d'écrire.

Je dis simplement et je le reprécise puisque , Poyette, tu as des GS : si tes GS tournent les lettres bouclées (et les lettres rondes), dans le bon sens, écrivent sur une ligne sans difficulté et font des lettres de dimensions régulières alors, tu peux entrer directement dans l'écrit, donc dire aux enfants que tu leur apprends à écrire. En revanche, si tu dois leur apprendre le sens de rotation des lettres, il est préférable pour moi de passer par des activités ludiques (mimes ou jeux) pour lesquelles tu fixes des consignes précises qui obligent les enfants à tourner dans le sens des lettres issues de la boucle en tant qu'unité minimale (soit e et l issues de la boucle comme forme de base, u, i et t issues de la coupe qui est une forme dérivée de la boucle, c'est à dire la même chose en plus étréci et c, o, a, d issues du rond deuxième forme dérivée de la boucle).

Donc,

- au moment où tu prépares l'enfant à être en mesure d'accéder plus tard correctement à ces lettres pour moi, tu gagnes à ne pas annoncer l'objectif car tu risques une surcharge cognitive au sens de Sweller : pendant que les enfants joueront au croquet ou mimeront Gaston qui balaient les feuilles (ce sont les deux suggestions que je fais dans mon livre ; mais bien entendu rien ne t'empêche de trouver autre chose) si tu leur dis que tu es en train de leur apprendre à écrire au leiu de se concentrer sur ce que tu leur demandes ils risqueront de chercher le lien avec l'écriture,

- au moment où tu passes à l'écrit à proprement parler, bien entendu tu leur dis qu'ils sont en train d'écrire, sinon cela n'a pas de sens et tu leur expliques comment sont formées les lettres (qu'ils soient en GS ou en MS) en veillant à bien différencier la forme, le nom de la lettre et le bruit de la lettre.

Plus les enfants sont jeunes, plus tu cours de risques en ne leur faisant pas faire les activités préparatoires à l'écriture tant en gestion dynamique qu'en gestion statique de l'espace graphique.

Au sujet de l'ordre des apprentissages : pont en 4ème ou pont en 1er ?

La progression naturelle est obligatoirement pont après la boucle, puisque le pont ne peut exister sans la boucle (aucun mot ne comporte que des lettres à pont, il existe de nombreux mots composées exclusivement de lettres à boucles et dérivés ; exemple "eau").

L'observation et la rééducation de l'écriture des parkinsoniens - que la maladie prive des automatismes - montre que la boucle est plus automatique que le pont, donc plus facile à réaliser.

Deux raisons donc, pour moi, pour placer le pont en dernier.

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