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Ecriture Gs : Vous en êtes où ?


mamiebrossard

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Vous avez l'air de tellement maîtriser le sujet qu'à côté j'ai l'impression d'être :cry: .

Je ne sais absolument pas par quoi commencer.

J'ai des GS, on leur fait faire du graphisme ou pas ?

On commence quand l'écriture en cursive ?

Ne t'inquiète pas, Drinedrine, personnellement je travaille sur l'écriture depuis plus de 20 ans et j'ai créé cette méthode (et les concepts qu'elle développe) progressivement à partir de 1993. En plus de cela dernièrement j'ai fait un mémoire de Master 1 puis un de Master 2 sur le sujet (il y a aussi le livre et ses rééditions, les articles ...). C'est donc normal que j'aie quelques longueurs d'avance. C'est bien pour cela que je fais de mon mieux pour en faire profiter ceux qui le veulent.

Quant à Calinours, je ne vais pas répondre pour lui, mais je constate toujours avec plaisir qu'il a bien intégré la méthode.

Pour répondre à ta question, je te renvoie aux nombreux messages sur le sujet, sinon je vais radoter comme dit Calinours.

Toutefois, autre chose peut t'aider pour commencer, c'est de "remâcher" le plus possible dans ta tête que l'écriture ce n'est pas une forme mais un acte de communication fait au moyen d'un geste et que ce geste, ce mouvement, c'est le moteur de l'écriture . Etape 1.

Quand tu as bien digéré l'étape 1 au point qu'elle soit devenue une évidence, que tu l'aies intégrée, qu'elle te colle à la peau, tu passes à l'étape 2 : "remâcher" l'idée que le mouvement ne peut créer des formes qu'en gérant l'espace. S'il n'y a pas d'espace pour qu'il puisse se dérouler, il n'y a pas de mouvement et s'il n'y a pas de mouvement : il n'y a pas de forme.

Etape 3 après digestion de la 2 : La forme, c'est le résultat", c'est ce qu'on voit une fois que c'est fini. ce n'est donc pas la forme qu'il faut apprendre, c'est "comment faire la forme". Et là tu touches du doigt les notions de gestion dynamique de l'espace graphique ( qui sert à apprendre à faire ce qu'il faut pour créer les formes) et de gestion statique de l'espace graphique (qui sert à s'assurer que les formes sont bien en place à tout point de vue). Mais à partir de là (une fois digérée l'étape 3, pour comprendre comment ça fonctionne, c'est à dire pour comprendre ces deux notions, il te faudra aller au livre (Le geste d'écriture, édition juillet 2008) puis aux articles.

Après cela, tes questions trouveront leur réponses sans même que tu aies à te les formuler.

Bonne "digestion" ;) et bon week-end.

merci d'avoir pris le temps de "radoter"...

pour moi, je le dis sincèrement, c'est loin d'être clair dans ma tête. Mais je me dis qu'au moins ça m'interpelle qq part. Donc à voir !

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:wacko:
pense que si le travail d'appropriation des contingences spatiales dont j'ai parlé dans le "vieux post ?" (toujours donner le lien des sujets référents, on comprend mieux et ça évite de radoter ) est mené à son terme et dans le respect du rythme de l'enfant, ce dernier n'a pas besoin qu'on lui tire un trait horizontal pour aligner les lettres qu'il écrit (à moins d'avoir brûler des étapes). Il n'en a pas eu besoin non plus pour s'approprier des concepts qui vont justement faire de sa capacité à écrire droit un automatisme à savoir aligner (ou espacer puis les deux sur une puis plusieurs lignes...) par exemple des objets puis les gommettes même si l'horizontalité laisse à désirer au début... Le petit train finit généralement par se mettre sur les rails qui ne sont pas représentés...

Je pense que dans le cas du trait tiré pour aider à écrire droit, le repère peut avoir les conséquences inverses de celles qu'on espère et compliquer la tâche de l'élève qui ne voit que ce fichu trait "qu'i fo pas dépassé hein maîtresse" et constitue une contrainte supplémentaire dans la réalisation des formes (donc même topo pour les lettres creuses et les lettres en pointillés qui garantissent à mon humble avis le dessin des lettres, pas son écriture). Dans tous ces cas le gamin voit avant tout le tracé du fameux trait du maître et focalise là dessus s'en pouvoir se concentrer sur le prenom qu'il essaye "d'écrire"...

Trop verbaliser à ce moment de l'action à le même effet, on peut expliquer ça par le phénomène de surcharge cognitive ou plus simplement reconnaître que pour apprendre à marcher, dire :"Tu lèves le pied, tu l'avances en faisant attention à ce que la verticale qui passe par ton axe de gravité tombe dans ton polygone de sustentation..." ou tracer un couloir, c'est pas les bons conseils pour trouver l'équilibre...

Mais ce que j'en dis...

:wacko:

fait partie des obstacles à l'adhésion de ceux qui la survolent.

Soit rassurée Volubilys, je ne cherche pas la popularité...

Bon, c'est sans doute le genre de messages auxquels il ne vaut mieux pas répondre ... je dois être fatiguée ce soir

je ne sais pas ce que vous avez compris, mais le :wacko: signifit que la lecture de ce paragraphe m'a assommé et que j'ai du mal à tout saisir. c'est tout de même loin d'être une expliquation simple et limpide. Vous oublier souvent que tout le monde n'est pas une spécialiste de l'écriture....

décidément nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde...et dire que j'utilise votre méthode en classe...

Mais non, Volubilys, je ne l'oublie pas du tout, sinon je n'interviendrais pas sur le forum.

Je suis bien d'accord avec toi, c'est loin d'être simple. J'ajouterais une nuance , c'est loin d'être simple "si simple s'oppose à complexe". En revanche, ce n'est pas compliqué. C'est simplement que ce n'est pas dans les habitudes, et que c'est même à l'opposé des habitudes.

Ce que je voulais dire c'est qu'il faut prendre patience pour lire lentement de façon à ce que les concepts se mettent en place peu à peu et avec efficacité. Lire lentement, pour moi, c'est lire un peu chaque jour et, au besoin, relire ce qu'on a déjà lu la veille. Le plus difficile est de quitter les lunettes des habitudes ou des a priori. Ce n'est pas un reproche, c'est le constat d'une réaction tout simplement humaine.

Cela dit les lecteurs de la 1ère édition (2000, retirage 2002 puis 2004) (dont tu es as-tu dit) ont moins d'informations que ceux de la 2ème (août 2006, retirage sept 2006) ou la 3ème (juillet 2008).

Pour expliquer plus simplement l'inutilité des lignages au début, voire leur inconvénient, je dirais que :

- si l'enfant a appris ce qu'il faut pour qu'il puisse écrire droit au moment où il écrira, les lignes sont inutiles. Si on ajoute des lignes une fois qu'il écrit, cela ne pose alors pas de problème.

- si l'enfant n'est pas passé par cette étape, il lui faut à la fois faire attention à ce qu'il écrit et à le placer correctement sur la ligne : d'où un double effort.

Si en même temps l'enfant n'a pas été préparé, on va dire : "aux automatismes du geste d'écriture", il doit faire un troisième effort, celui de se conformer à la trajectoire des tracés (en suivant les pointillés, ou en verbalisant, ou en "dessinant" les lettres.)

Ces efforts inutiles, "en surcharge", focalisent l'attention de l'enfant qui va avoir du mal à tout gérer en même temps. "Tout" gérer en même temps est possible à partir d'un certain âge ( en général l'âge du CP) mais pas chez les tout-petits. Donc, puisque les programmes prévoient depuis longtemps déjà que l'écriture doit s'apprendre en maternelle, il est préférable de travailler les "préparations à faire" que de faire faire directement car moins coûteux et plus efficace pour l'enfant.

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(...)

Toutefois, autre chose peut t'aider pour commencer, c'est de "remâcher" le plus possible dans ta tête que l'écriture ce n'est pas une forme mais un acte de communication fait au moyen d'un geste et que ce geste, ce mouvement, c'est le moteur de l'écriture . Etape 1.

Quand tu as bien digéré l'étape 1 au point qu'elle soit devenue une évidence, que tu l'aies intégrée, qu'elle te colle à la peau, tu passes à l'étape 2 : "remâcher" l'idée que le mouvement ne peut créer des formes qu'en gérant l'espace. S'il n'y a pas d'espace pour qu'il puisse se dérouler, il n'y a pas de mouvement et s'il n'y a pas de mouvement : il n'y a pas de forme.

Etape 3 après digestion de la 2 : La forme, c'est le résultat", c'est ce qu'on voit une fois que c'est fini. ce n'est donc pas la forme qu'il faut apprendre, c'est "comment faire la forme". Et là tu touches du doigt les notions de gestion dynamique de l'espace graphique ( qui sert à apprendre à faire ce qu'il faut pour créer les formes) et de gestion statique de l'espace graphique (qui sert à s'assurer que les formes sont bien en place à tout point de vue). Mais à partir de là (une fois digérée l'étape 3, pour comprendre comment ça fonctionne, c'est à dire pour comprendre ces deux notions, il te faudra aller au livre (Le geste d'écriture, édition juillet 2008) puis aux articles.

Après cela, tes questions trouveront leur réponses sans même que tu aies à te les formuler.

Bonne "digestion" ;) et bon week-end.

J'édite pour dire simplement que j'ajoute ce matin une explication au sujet de "remâcher" dans un nouveau message.

Une précision car je ne voudrais pas que la lecture de mon message prête à confusion : quand je dis "remâcher", je ne veux pas dire "rabacher". Je veux bien dire "remâcher, c'est à dire travailler et retravailler en mémoire les concepts en les alimentant de tous les sucs de la réflexion et des expériences nouvelles fortuites ou recherchées qui les rendront digestes.

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