Anwamanë Posté(e) 5 avril 2006 Partager Posté(e) 5 avril 2006 Je ne peux pas faire grêve car je n'ai pas de contrat de travail, je ne peux pas manifester car je suis allitée. En revanche, je ne met pas mes enfants à l'école en guise de "manifestation de mon mécontentement" avec lettre d'explication à l'école et au rectorat, leur demandant de me compter dans les grévistes. Mes enfants ne sont pas allés à l'école lundi aussi, à cause de la carte scolaire...( problème local) Parfois je regrette de ne pas bosser...juste parce que je ne peux pas faire grêve et montrer mon mécontentement... Tiens d'ailleurs...comment montrer son mécontentement ( en dehors des urnes évidemment) lorsque l'on ne peut être ni gréviste, ni manifestant ? PS : Les lettres j'ai déja donné...résultat 1 réponse sur 34 courriers envoyés... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
lul Posté(e) 5 avril 2006 Partager Posté(e) 5 avril 2006 ben moi non. je suis POUR le CPE pareil J'adhère ! Mais je suis absolument et farouchement contre cette sal***** de CNE <_< Pour rebondir également sur la remarque de MarideNadia qui ne croit pas trop à une remise en cause du CNE (juste pour dire que bon, je ne sais pas si j'y crois, mais disons que je l'espère, il parait que c'est ce qui fait vivre ), un article du Monde de demain (ça me fera toujours sourire ces décalages chronologiques), en ligne sur leur site : Le patronat craint de voir le contrat nouvelles embauches emporté dans la tourmente Cela fait en six mois deux crises majeures auxquelles notre pays est confronté, la crise des banlieues en novembre, la crise du CPE en mars-avril. Il faut se rendre compte que ceci met en danger l'économie du pays." Au soir de la nouvelle journée de mobilisation, mardi 4 avril, la présidente du Medef, Laurence Parisot, a lancé, sur LCI, une mise en garde en s'interrogeant sur les moyens de "sortir au plus vite de cette crise". Ce diagnostic suscite des inquiétudes parmi les organisations professionnelles. Président de l'Union professionnelle artisanale (UPA), Pierre Perrin considère qu'"il convient d'apaiser les esprits et d'empêcher la dégradation du climat économique et social".Cet avertissement masque l'embarras des organisations patronales après la décision du président de la République de promulguer la loi sur le CPE mais d'en suspendre l'application. Leurs responsables craignent une extension de cette remise en cause du contrat de nouvelles embauches (CNE), réservé aux entreprises de moins de vingt salariés et assorti d'une période d'essai de deux ans avec une rupture sans motivation. INQUIÉTUDE "J'avais recommandé de ne pas proposer le CPE. Il a été voté par le Parlement. C'est à la représentation nationale de décider comment sortir de la crise", indique Mme Parisot dans Le Figaro du 5 avril. Pour la présidente du Medef, il importe de "réduire les risques de contentieux. Réfléchissons aux motifs de rupture, à la période d'essai et plus généralement à la séparabilité de l'entreprise et de l'employé", poursuit-elle. Le service juridique du Medef planche sur les aménagements préconisés par le président de la République, tant sur la période d'essai réduite à un an que sur la motivation des licenciements qui pourraient alimenter les contentieux devant les prud'hommes. Sur le plan politique, le maintien et la sécurisation juridique du CNE sont essentiels pour le Medef, qui préconisait son extension à l'ensemble des entreprises. L'organisation patronale refuse de se prononcer sur les estimations de créations d'emplois en CNE - les chiffres oscillent entre les 10 000 à 20 000 créations d'emplois par trimestre annoncées par l'Insee fin mars et les 400 000 signatures de CNE avancées par le ministre de l'emploi, Jean-Louis Borloo. Mais le Medef estime que "la formule fonctionne et les entreprises y sont attachées." Le président de la CGPME, Jean-François Roubaud, ne cache pas son inquiétude. "Je crains que le CNE ne fasse les frais de la crise du CPE et qu'on dénature ces contrats qui marchent bien dans les PME." La communication du motif de rupture par écrit au salarié, opposable devant les tribunaux, est, selon lui, un retour au droit commun du CDI. "Dans ce cas, précise-t-il, le CPE ne sert plus à rien. Il faut donc trouver une formule qui n'enlève pas la souplesse nécessaire." L'association patronale Croissance plus s'était rangée aux côtés du premier ministre, Dominique de Villepin, parmi les plus fervents partisans du CPE. Ses dirigeants redoutent aujourd'hui que "le débat sur l'évolution du code du travail et les freins à l'embauche ne soit congelé", souligne Christian Poyau, un de ses dirigeants. Peu concernée par le CPE, l'Union professionnelle artisanale (UPA) s'accroche elle aussi au CNE, "un outil utile qui peut servir contre la précarité des 40 % de jeunes sans qualification", assure M. Perrin. Mais, dans les négociations, l'UPA a l'intention de privilégier "la formation et l'apprentissage" nécessaires dans un secteur qui embauche et peine à trouver des salariés. Paradoxalement, la crise aura eu, pour la présidente du Medef, des effets bénéfiques. "La France rentre enfin dans le débat de la flexibilité, a déclaré Mme Parisot. Au fil des confrontations, le grand public commence à comprendre le lien entre le chômage élevé et les rigidités du code du travail." Officiellement, le Medef est prêt à "engager avec les syndicats des discussions et des négociations sur toutes les flexibilités et toutes les précarités". Mais, avant l'ouverture des discussions avec les parlementaires, Mme Parisot affiche ses préférences. Interrogée sur Nicolas Sarkozy, elle précise : "Sur beaucoup de points, nous partageons les mêmes vues. (...) L'important pour lui est d'enclencher une logique nouvelle." Michel Delberghe Article paru dans l'édition du 06.04.06 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Diaphane Posté(e) 5 avril 2006 Partager Posté(e) 5 avril 2006 Merci pour vos remarques...J'essaie d'être honnête vis à vis de moi-même et des autres. Je sais que mon tord est de ne pas aller lire les textes..si au moins c'était écrit en vers...peut-être...mais voilà plus le mouvement se durcit et plus je commence aussi à écouter, discuter et donc...comprendre.... Je continue à vous lire les uns ou les autres... Diaphane Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Yseult Posté(e) 5 avril 2006 Partager Posté(e) 5 avril 2006 Merci pour vos remarques...J'essaie d'être honnête vis à vis de moi-même et des autres.Je sais que mon tord est de ne pas aller lire les textes..si au moins c'était écrit en vers...peut-être...mais voilà plus le mouvement se durcit et plus je commence aussi à écouter, discuter et donc...comprendre.... Je continue à vous lire les uns ou les autres... Diaphane Diaphane : j'aime ton pseudo. Ta façon de dire les choses, de les exprimer... tu es... diaphane... "J'aime les gens qui doutent les gens qui trop écoutent leur coeur se balancer..." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Diaphane Posté(e) 5 avril 2006 Partager Posté(e) 5 avril 2006 J'aimerais soutenir mais à ma manière...Lorsque les situations sont troublées j'ai mal...peut-être que cela explique ma présence sur ce post...envie d'être là sans pouvoir...J'ai tendu des feuilles sur les tables lors des émeutes, lorsque l'école où j'étais a brûlé...Encore aujourd'hui j'ai besoin de chercher des mots qui même s'ils ne sont pas écrits ici et maintenant peuvent me parler, parler aux autres.. Si je puis me permettre je voudrais partager un poème de Mahmoud Darwich...le prennent ceux qui veulent. RIEN NE ME PLAÎTRien ne me plaît, dit le passager de l’autobus, ni la radio ni les journaux du matin, ni les fortins sur les collines. J’ai envie de pleurer. Le conducteur dit : Attends le prochain arrêt et pleure seul tout ton saoul. Une dame dit : Moi non plus. Moi non plus, rien ne me plaît. J’ai guidé mon fils jusqu’à ma tombe. Elle lui a plu et il s’y est endormi sans me dire adieu. L’universitaire dit : Moi non plus, rien ne me plaît. J’ai fait des études d’archéologie mais je n’ai pas trouvé mon identité dans les pierres. Suis-je vraiment moi ? Un soldat dit : Moi non plus. Moi non plus, rien ne me plaît. J’assiège sans cesse un fantôme qui m’assiège. Le conducteur dit, énervé : Nous approchons notre dernière station, préparez-vous à descendre … Mais ils crient : Nous voulons l’après-dernière station, roule ! Quant à moi, je dis : Dépose-moi là. Comme eux, rien ne me plaît, mais je suis las de voyager. Diaphane Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
MadMarc Posté(e) 5 avril 2006 Partager Posté(e) 5 avril 2006 "Emmene-moi Mon coeur est triste et j'ai mal aux pieds Emmene-moi Je ne veux plus voyager" ca n'est que Graeme Allwright, mais bon... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Invité Posté(e) 5 avril 2006 Partager Posté(e) 5 avril 2006 ca n'est que Graeme Allwright, mais bon... Tu vois, toi aussi tu te trompes de post :P Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Diaphane Posté(e) 5 avril 2006 Partager Posté(e) 5 avril 2006 Qui est Graeme Alwright ? pourquoi QUE ? Je trouve cela très beau... Merci Diaphane Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Diaphane Posté(e) 5 avril 2006 Partager Posté(e) 5 avril 2006 Qui est Graeme Alwright ? pourquoi QUE ? Je trouve cela très beau...Merci Diaphane Merci ! je suis en train d'écouter sa musique et j'aime beaucoup sa voix... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
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