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de quel "bord" êtes-vous, et surtout pourquoi?


VirgR

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Mon propos n'avait pas pour objectif de démontrer que le CDD est une situation idyllique souhaitable pour tous et éternellement ;) Je voulais juste démontrer que les choses sont parfois moins simples que certains hommes politiques veulent nous le faire croire, car, parfois:

- on peut être de centre droit et occuper un emploi en CDD.

- on peut occuper un emploi en CDD, qui n'est pas un "petit boulot", et qui est même extrêmement épanouissant, valorisant, et où l'on assume des responsabilités financières importantes :) .

- on peut occuper un emploi en CDD et avoir des projets d'avenir. Avec mon mari, nous avons même fait une demande de crédit immobilier, qui nous a été accordée, mais vu le niveau des prix actuels, on n'a pas donné suite, car on avait l'impression de se faire voler :P

Je suis d'accord mais.

Mais ton mari a un CDI non ?

Car là mon mari est vacataire et sincèrement des projets d'avenir on en a plein...la tête ;)

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Je suis d'accord mais.

Mais ton mari a un CDI non ?

Car là mon mari est vacataire et sincèrement des projets d'avenir on en a plein...la tête ;)

Oui, mon mari est en CDI :) .....mais si j'ai bien suivi ce qui se passe sur d'autres posts, tu attends ton quatrième enfant, non?!? C'est un magnifique projet d'avenir, ça, non ;):wub: Et qui est bien réel lui :wub:

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Je viens de lire la dizaine de pages qui a été écrite cce week-end

Je n'ai pas encore vraiment répondu à la question mais je vais tenter.

Il a été question ici des inégalités que tous nous pouvons constater dans le traitement de l'humain, dans nos vies, dans notre accès au travail etc....On peut effectivement penser que tout cela relève de notre volonté personnelle à s'en sortir ou pas. Moi je n'y crois pas, mais là n'est pas le plus important je pense, quand bien même j'y croirai, cela marche-t-il?

J'ai vu hier après-midi, dans le cadre d'un festival un documentaire très intéressant : who's counting, Si les femmes comptaient...

Le propos de Marylin Waring dans le film est de montrer que les critères économiques qui dictent nos lois et le fonctionnement de nos pays, de nos institutions (nous sommes tous liés aux accords Bretton-Woods, au FMI, à la banque mondiale) sont tout bonnement absurdes.

Absurde pourquoi?

Parce que si ces critères nous permettent d'éventuellement considérer nos pays en période de croissance (on nous en rabat quand même pas mal les oreilles, de cette croissance qu'il faut maintenir), nous n'avons jamais autant pu constater objectivement dans nos pays, une paupérisation croissante des populations, un accès au soins de plus en plus limité, la marchandisation croissante des rapports humains, jusqu'à la prostitution...

En résumé si nous étions effectivement dans des pays en croissance économique, nous devrions vivre mieux, non? Or est-ce cela qui se passe?

Pour elle, il est des facteurs déterminants qui ne sont pas pris en compte par ces critères économiques, pourquoi? Parce qu'ils ne rapportent aucune richesse visible et monayable à court terme.

Un exemple? Le temps de travail des femmes, partout dans le monde, le temps des soins et d'éducation des enfants, le temps de s'occuper du foyer, les menus réparations etc. Marylin Waring remet ainsi en perspective les journées de Cathy mère au foyer, considérée comme improductive et celle de Ben employé bien payé d'un site américiain nucléaire.

Le constat, la conclusion est frappante : ce qui rapporte, ce qui est comptabilisé dans nos économies c'est la guerre et tout ce qui sert à la préparer. Marylin Waring met en lumière que la paix ou les victimes des conflits n'apparaissent même pas chiffrés dans la colonne des débits des budgets de nos économies.

Nos vies, les écosystèmes, ne sont pas pris en compte dans l'économie, ils ne sont pas considérés comme des points d'ancrage à assurer. Ce qui est pris en compte, c'est le profit, la valeur monayable à court terme.

Bien.

Il va de soit que c'est le monde entier qui fonctionne sur ce principe, nous ne pouvons plus considérer nos capacités à nous en sortir, nous ici, détachés de ce qui se passe ailleurs, puisque tous nos pays sont inextricablement liés par les mêmes traités et principes économiques.... Ainsi

L'intervention internationale dans les pays en voie de développement transforme souvent une économie de subsistance en une économie d'exportation censée apporter la croissance. Les familles sont forcées de quitter leurs terres et d'aller dans les centres urbains pour laisser la place à l'agriculture extensive et à l'industrie. La pauvreté s'accroît alors que ses familles deviennent une source de main d'oeuvre bon marché. Une activité florissante qui en tire avantage est le commerce du sexe. Dans les pays comme la Thaïlande ou les Philippines, des petites filles de 9 ou 10 ans peuvent être achetées pour être utilisées par les hommes étrangers adeptes des sex tours. L'argent gagné par ces filles est souvent la seule source de revenu de leur famille. Même si ces activités sont illégales, elles sont suffisamment importantes pour être incluses dans les statistiques du PIB parce qu'elles produisent des revenus.
.

Je crois donc que nous résoudrons nos véritables problèmes économiques (la paupérisation croissante, etc) dans cun cadre qui dépasse nos frontières, nous ne pourrons jamais nous en tirer si nous réfléchissons à notre simple échelle, et encore une fois au nom de quoi le pourrions-nous. Qu'est ce qui a fait que moi je naisse ici et que j'ai plus le droit de vivre décemment que mon égale, femme, humaine, mère ou soeur en Inde ou au Pérou?

Je ne crois pas en des ajustements structurels, en des plans de je ne sais quoi, il s'agit véritablement de bouleverser les critères économiques, qui nous nient dans nos besoins et aspirations.

Je reviens donc à la question posée au début, le fait de dépasser nos "intérêts" strictement nationaux, de réfléchir à l'échelle de l'humanité et de notre avenir écologique, de ne plus penser en terme de capitalisation des profits (parce que c'est essentiellement la guerre qui rapporte), plusieurs d'entre nous on dit ici que c'est l'humain qui est a resituer au centre des débats, et bien la défense de l'humain c'est un combat de gauche.

Je sais évidement que bien des gens de droite ont un coeur et sont démunis face à la misère, qu'ils aimeraient l'enrayer, qu'ils la trouvent intolérable, je les pense sincère et je ne méprise personne, mais alors je reprends le questionnement d'Yseult, qu'est ce qui vous fait rester à droite? La droite qui ne voit notre salut que par l'application des critères économiques actuels , les délocalisations, etc?

Personnellement, je me sens donc très à gauche, sans doute à l'extrême et anti-capitaliste(et ça ne me choque pas, il s'agit d'assumer ses idées), je n'ai pas refait le test, je me souviens l'avoir fait il y a un moment où on en avait déjà parlé sur le forum. Pourquoi? parce que je n'entrevois aucune solution qui respecte la dignité de l'humain dans nos sociétés actuelles.

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Céline disait avec justesse (je trouve) : Tous les désirs du pauvre sont punis de prison...

Tout irait mal en France à cause des pauvres et des immigrés ? Est-ce que c'est eux qui gâtent vraiment le lien social entre travailleurs, entre citoyens ? Est-ce que c'est eux qui augmentent sans cesse les revenus du capital sans augmenter ceux du travail ?

Moi c'est marrant quand on me dit "délinquant" l'image qui me vient c'est plutôt un col blanc à la Messier qu'un Arabe à casquette... Ca doit être parce que je suis de gauche.

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Je viens de lire la dizaine de pages qui a été écrite cce week-end

Je n'ai pas encore vraiment répondu à la question mais je vais tenter.

Il a été question ici des inégalités que tous nous pouvons constater dans le traitement de l'humain, dans nos vies, dans notre accès au travail etc....On peut effectivement penser que tout cela relève de notre volonté personnelle à s'en sortir ou pas. Moi je n'y crois pas, mais là n'est pas le plus important je pense, quand bien même j'y croirai, cela marche-t-il?

J'ai vu hier après-midi, dans le cadre d'un festival un documentaire très intéressant : who's counting, Si les femmes comptaient...

Le propos de Marylin Waring dans le film est de montrer que les critères économiques qui dictent nos lois et le fonctionnement de nos pays, de nos institutions (nous sommes tous liés aux accords Bretton-Woods, au FMI, à la banque mondiale) sont tout bonnement absurdes.

Absurde pourquoi?

Parce que si ces critères nous permettent d'éventuellement considérer nos pays en période de croissance (on nous en rabat quand même pas mal les oreilles, de cette croissance qu'il faut maintenir), nous n'avons jamais autant pu constater objectivement dans nos pays, une paupérisation croissante des populations, un accès au soins de plus en plus limité, la marchandisation croissante des rapports humains, jusqu'à la prostitution...

En résumé si nous étions effectivement dans des pays en croissance économique, nous devrions vivre mieux, non? Or est-ce cela qui se passe?

Pour elle, il est des facteurs déterminants qui ne sont pas pris en compte par ces critères économiques, pourquoi? Parce qu'ils ne rapportent aucune richesse visible et monayable à court terme.

Un exemple? Le temps de travail des femmes, partout dans le monde, le temps des soins et d'éducation des enfants, le temps de s'occuper du foyer, les menus réparations etc. Marylin Waring remet ainsi en perspective les journées de Cathy mère au foyer, considérée comme improductive et celle de Ben employé bien payé d'un site américiain nucléaire.

Le constat, la conclusion est frappante : ce qui rapporte, ce qui est comptabilisé dans nos économies c'est la guerre et tout ce qui sert à la préparer. Marylin Waring met en lumière que la paix ou les victimes des conflits n'apparaissent même pas chiffrés dans la colonne des débits des budgets de nos économies.

Nos vies, les écosystèmes, ne sont pas pris en compte dans l'économie, ils ne sont pas considérés comme des points d'ancrage à assurer. Ce qui est pris en compte, c'est le profit, la valeur monayable à court terme.

Bien.

Il va de soit que c'est le monde entier qui fonctionne sur ce principe, nous ne pouvons plus considérer nos capacités à nous en sortir, nous ici, détachés de ce qui se passe ailleurs, puisque tous nos pays sont inextricablement liés par les mêmes traités et principes économiques.... Ainsi

L'intervention internationale dans les pays en voie de développement transforme souvent une économie de subsistance en une économie d'exportation censée apporter la croissance. Les familles sont forcées de quitter leurs terres et d'aller dans les centres urbains pour laisser la place à l'agriculture extensive et à l'industrie. La pauvreté s'accroît alors que ses familles deviennent une source de main d'oeuvre bon marché. Une activité florissante qui en tire avantage est le commerce du sexe. Dans les pays comme la Thaïlande ou les Philippines, des petites filles de 9 ou 10 ans peuvent être achetées pour être utilisées par les hommes étrangers adeptes des sex tours. L'argent gagné par ces filles est souvent la seule source de revenu de leur famille. Même si ces activités sont illégales, elles sont suffisamment importantes pour être incluses dans les statistiques du PIB parce qu'elles produisent des revenus.
.

Je crois donc que nous résoudrons nos véritables problèmes économiques (la paupérisation croissante, etc) dans cun cadre qui dépasse nos frontières, nous ne pourrons jamais nous en tirer si nous réfléchissons à notre simple échelle, et encore une fois au nom de quoi le pourrions-nous. Qu'est ce qui a fait que moi je naisse ici et que j'ai plus le droit de vivre décemment que mon égale, femme, humaine, mère ou soeur en Inde ou au Pérou?

Je ne crois pas en des ajustements structurels, en des plans de je ne sais quoi, il s'agit véritablement de bouleverser les critères économiques, qui nous nient dans nos besoins et aspirations.

Je reviens donc à la question posée au début, le fait de dépasser nos "intérêts" strictement nationaux, de réfléchir à l'échelle de l'humanité et de notre avenir écologique, de ne plus penser en terme de capitalisation des profits (parce que c'est essentiellement la guerre qui rapporte), plusieurs d'entre nous on dit ici que c'est l'humain qui est a resituer au centre des débats, et bien la défense de l'humain c'est un combat de gauche.

Je sais évidement que bien des gens de droite ont un coeur et sont démunis face à la misère, qu'ils aimeraient l'enrayer, qu'ils la trouvent intolérable, je les pense sincère et je ne méprise personne, mais alors je reprends le questionnement d'Yseult, qu'est ce qui vous fait rester à droite? La droite qui ne voit notre salut que par l'application des critères économiques actuels , les délocalisations, etc?

Personnellement, je me sens donc très à gauche, sans doute à l'extrême et anti-capitaliste(et ça ne me choque pas, il s'agit d'assumer ses idées), je n'ai pas refait le test, je me souviens l'avoir fait il y a un moment où on en avait déjà parlé sur le forum. Pourquoi? parce que je n'entrevois aucune solution qui respecte la dignité de l'humain dans nos sociétés actuelles.

Voilà Lul : pas de "cuculisme" ; des mots justes, des faits bruts.

C'est tout ce que j'aime.

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Le problème Neophyte c'est que dans ton exposé, tu assimiles pauvreté et délinquance : tu dis que les gens qui ont besoin d'aide sociale n'ont pas à être assistés. Et tu passes à la déliquance. Tu glisses de l'un à l'autre.

Quel est le rapport?

Ben y a quand même un rapport puisque en fonction de ton environnement social tu as quand même plus ou moins de chance de commettre des actes de délinquance. ;)

Céline disait avec justesse (je trouve) : Tous les désirs du pauvre sont punis de prison...

Tout irait mal en France à cause des pauvres et des immigrés ? Est-ce que c'est eux qui gâtent vraiment le lien social entre travailleurs, entre citoyens ? Est-ce que c'est eux qui augmentent sans cesse les revenus du capital sans augmenter ceux du travail ?

Moi c'est marrant quand on me dit "délinquant" l'image qui me vient c'est plutôt un col blanc à la Messier qu'un Arabe à casquette... Ca doit être parce que je suis de gauche.

Je dirai même que le système est très cynique : les pauvres et les immigrés servent en gros de boucs émissaires, mais dans les faits, dans la comptabilité économique de notre pays, c'est sur eux que reposent en partie le systéme : si il n'y avait pas la menace du chômage et la pauvreté, on ne nous ferait pas gober n'importe quel boulot précaire pour "le plaisir de travailler", les immigrés sont pourchassés comme indésirables, on instaure en ce moment même des critères de droit au séjour soumis à la rentabilité de leur présence (en gros un travail=des papiers) alors que leur "invisiblité"actuelle rapporte à des pans entiers de l'économie, comme je l'explicais plus haut, même clandestins, ils contribuent à la croissance de notre PIB ;)

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(...) alors que leur "invisiblité"actuelle rapporte à des pans entiers de l'économie, comme je l'explicais plus haut, même clandestins, ils contribuent à la croissance de notre PIB ;)

héhé, ça me rapelle une page de Reiser, dans On vit une époque formidable, où il imagine la France, et tous ses travailleurs immigrés partis : routes pas finies de construire, maisons avec un seul mur, poubelles qui débordent, etc.... et qui se finit par une manif de bons français réclamant leur retour !

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Une anecdote pour parler du modèle libéral.

On nous vante sans arrêt le modèle anglo-saxon, système que je résumerais par "démmerde-toi, et puis si t'es riche tu paieras pas trop d'impôts c'est cool".

Donc ce midi je lisais le "Sunday Times" (il y avait plus de Voici au kiosque :P ) et je tombe sur un article concernant les FIV. L'infertilité, un souci qui peut toucher tout un chacun quelles que soient sa richesse, ses orientations politiques ou culturelles non ?

En France si vous êtes touchée par l'infertilité, trois choix : ne pas avoir d'enfant, adopter, faire de la procréation assistée. Je crois que vous avez droit à 3 ou 4 FIV remboursées par la Sécu.

Eh bien en Angleterre pour avoir droit à une FIV il faut : habiter dans un des 4 comtés sur 10 qui a les moyens d'en assurer, avoir entre 23 et 39 ans, essayer depuis plus de 3 ans d'avoir un enfant, attendre au moins un an ... et ne jamais avoir tenté de FIV dans le privé. Même là vous n'aurez droit qu'à une seule FIV, et encore c'est même pas certain.

Que font les pauvres : ils abandonnent.

Que font les riches où les désespérés : ils payent 5000 £ dans une clinique privée. Certains vont jusqu'à faire de gros emprunts où hypothéquer leur maison.

Personnellement la FIV est une solution qui me déplaît. Si j'avais des enfants je pourrais même me dire : "oh ben il y a ceux qui peuvent et ceux qui peuvent pas, c'est la vie et basta, moi j'ai réussi, je vais pas payer pour les autres". Eh bien comme plein de gens je suis ravie de payer des impôts pour que tout le monde puisse y avoir accès. C'est grâce à la Sécu, grâce entre autres aux fameuses et si terribles "charges" patronales.

C'est anecdotique, mais assez représentatif de ce qu'on peut vivre dans une société solidaire ou pas, non ?

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J'ai trouvé dans cette page, un petit paragraphe sur la démocratie (la pédagogie du politique )qui m'a interpellée, car il indique l'importance d'être tous concernés.

http://ph.segur.free.fr/definir.politique.htm

Et ce post est donc dans un sens rassurant...Je l'espère.

Walnut : je ne parviens pas à accèder au site...

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Alors salut à tous,

J'ai survolé rapidement le post et je suis un peu choqué, je dois l'avouer.

Certain(e)s ne savent apparemment pas ce que c'est d'être d'origine maghébine en France.

Certain(e)s ne savent apparemment pas ce qu'est d'être un jeune diplomé à qui l'on propose que des stages en guise de premierS emplois (car tous ces jeunes-là n'ont pas papa et maman derrière...)

Certain(e)s ne savent apparemment pas ce qu'est de vivre avec un minimum de ressources (type RMI, ce cher RMI dont les pauvres "profitent" tant...).

Certain(e)s ne savent apparemment pas ce qu'est de vivre entassés les uns sur les autres dans une barre d'immeuble proche d'une autoroute et sans commerce.

Certain(e)s ne savent apparemment pas ce que signifie vacances d'été quand on est enfants de parents en situation précaire (mais quand je parle de précarité, je parle de la vraie, pas celle qu'on connait tous quand on est étudiants...).

Certain(e)s ne savent apparemment pas ce qu'on ressent quand on doit se deplacer en mairie pour demander des bons alimentaires. Puis, plus tard, quand on doit se présenter à la caisse pour payer ses courses (et là, sur la tapis roulant automatique, peu de produits du terroir, peu de poisson, peu de viande et beaucoup de produits à bas prix - pourtant de si mauvaise qualité-).

Certain(e)s ne savent apparemment pas ce que représente pour un jeune plein d'avenir de devoir arrêter ses études pour aller travailler.

M'enfin!

La démocratie c'est ça, chacun ses opinions. Mais parfois ça me bouleverse.

Alors s'il vous plait, arrêter de parler des banlieues, vous n'y avait jamais vécu pour la plupart. Et je parle de vraies quartiers, pas de certaines petites cités de village.

Alors s'il vous plait, arrêtez de parler de ces jeunes qui ont brûlé tant de voitures (vous avez compté vous aussi?) et cassé tant de vitrines. Certes ce n'est certainement pas un comportement excusable, mais vous qui êtes cultivés, qui avez fait des études, vous vous devez de penser différemment: on ne nait pas violent, on le devient. Même moi, parfois, j'ai envie de casser, face à tant d'injustice.

Bye!

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Je crois que tu as peut-être survolé ce post : je crois que beaucoup ici ont évoqué ce que tu dis en s'insurgeant ouvertement contre l'autisme de certaines positions...

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