nanou69 Posté(e) 6 mai 2006 Posté(e) 6 mai 2006 Mel sur les ceintures de comportement, il y a un reportage sur Cap Canal qui t'éclairerait vraiment. C'est une école à côté de chez moi qui a mis ça en place et ça fonctionne réellement bien, je te conseille de le regarder (bon là je sais que ce n'est pas ta priorité...). Nadine.
mali-malou Posté(e) 6 mai 2006 Posté(e) 6 mai 2006 Mel sur les ceintures de comportement, il y a un reportage sur Cap Canal qui t'éclairerait vraiment.C'est une école à côté de chez moi qui a mis ça en place et ça fonctionne réellement bien, je te conseille de le regarder (bon là je sais que ce n'est pas ta priorité...). Nadine. Il y a aussi des informations et des témoignages d'enseignants sur ce site : http://pig.asso.free.fr/index.html (aller dans le moteur de recherche interne du site et taper "ceintures") Egalement, tout sur Fernand Oury sur cette page : http://pig.asso.free.fr/Fernand_Oury.htm (C'est ainsi que j'ai découvert ce que voulait dire "pédagogie institutionnelle", ce qui peut être utile pour l'oral !). A+ PS. Et je suis allée voir le lien donné par Affable (merci !) : je ne suis pas du tout étonnée de la réaction de la fille de M. Malineau ! Elle confirme totalement le sentiment de profond malaise (induit en grande partie par le montage et les commentaires des "journalistes") que j'ai eu en regardant ces 3 émissions... Je persiste et je signe !
alloelisa Posté(e) 7 mai 2006 Posté(e) 7 mai 2006 Enfin, je me demande en lisant tous les commentaires ici ou doit s'arreter la rigueur...mais c'est peut-etre un autre debat ? bien vu, ce debat m'interesse, j'ouvre le debat , le lien ici : http://forums-enseignants-du-primaire.com/index.php?showtopic=80342
ernestine Posté(e) 8 mai 2006 Posté(e) 8 mai 2006 Bon moi je repasse parce que j'ai vu le troisième épisode avec le poète hier soir. Personnellement le poète, je l'ai trouvé passionnant, tout à fait intéressant d'un point de vue pédagogique et pour le coup du poème "abominable", ça ne m'a pas choqué dans le sens où il ne pouvait deviner l'animosité de la classe... Parcontre en ce qui concerne tout ce que j'avais dit la dernière fois, le troisième reportage a renforcé mes opinions...Ce n'est pas la rigueur ou l'autorité de Véronique qui me gêne c'est la façon dont elle s'adresse à Lola, il y a un manque de respect de l'individu dans ses propos comme dans le ton qu'elle utilise... Ce n'est pas une question de méthode, d'effectifs ou je ne sais quoi...c'est juste une question de respect <_<
dhaiphi Posté(e) 8 mai 2006 Posté(e) 8 mai 2006 Ce n'est pas la rigueur ou l'autorité de Véronique qui me gêne c'est la façon dont elle s'adresse à Lola, il y a un manque de respect de l'individu dans ses propos comme dans le ton qu'elle utilise... Tu as un (ou plusieurs) exemple(s) précis ou c'est une impression diffuse ?
ernestine Posté(e) 8 mai 2006 Posté(e) 8 mai 2006 Ce n'est pas la rigueur ou l'autorité de Véronique qui me gêne c'est la façon dont elle s'adresse à Lola, il y a un manque de respect de l'individu dans ses propos comme dans le ton qu'elle utilise... Tu as un (ou plusieurs) exemple(s) précis ou c'est une impression diffuse ? Des exemples précis non, je n'ai pas noté ce qu'elle a dit mais ce que je sais c'est que beaucoup de ses réflexions portaient sur la personne de Lola et non sur ses comportements, j'estime que c'est de l'ordre de l'attaque personnelle plus que du rappel à la règle. Ah tiens si j'ai un exemple précis, quand Lola répond à une question alors que ce n'est pas son tour de parler, la maîtresse la reprend en lui disant que ça ne va pas du tout, qu' elle ne pense qu'à elle, elle n'est pas seule au monde ( la litanie est trop longue pour être retranscrite)...alors que par ailleurs cette petite n'hésite pas à rendre service à ses camarades ...Ben là tu vois ça me choque, elle aurait pu se contenter de rappeler la règle: "normalement tu ne dois pas parler si j'ai donné la parole à quelqu'un d'autre", là j'aurais trouver ça normal. Cette petite est loin d'être un monstre, elle a ses propres problèmes et se faire traiter comme ça par un adulte, ça n'aide pas à se construire <_<
Mel(yMélo) Posté(e) 8 mai 2006 Posté(e) 8 mai 2006 idem dans le premier tome : elle a mal noté ses devoirs ou pas du tout, et l'instit' lui fait longuement remarquer que c'est la seule. Il suffit de dire qu'elle doit miuex écouter, s'appliquer, noter ce qui est dit... pas la peine de démarquer la gamine elle-même
maiden Posté(e) 9 mai 2006 Posté(e) 9 mai 2006 C'est un peu long mais je vous conseille la lecture de cette page :Analyse du documentaire de France 2 Lu sur ce lien : Première étape : Autun, école de préparation militaire. « L’école des chefs », dit la voix. On se doute qu’il n’aime pas les chefs, surtout en treillis — et quelques plans, pris à hauteur de cuisse de capitaine-directeur, sont assez éloquents sur ce point. On voit, en arrière-plan, des élèves rangés en escadron chantant la Marseillaise (comme le documentaire se boucle sur ces mêmes élèves jouant la Marseillaise, on mesure la charge caricaturale de l’ensemble). « Discipline, ordre, travail » sont les maîtres-mots du lieu : le slogan est dit avec des inflexions destinées à nous plonger dans une ambiance quasi pétainiste. Bizarrement, j'ai découvert un côté humain à l'école militaire que je n'aurais pas soupçonné. Parce que certes les enseignants sont pas tip top mais au moins ils peuvent trouver quelqu'un à qui parler (l'adjudant) et on essaye de préserver leur bien être (un minimum). Je suis passée par une école militaire (pas Autun, une autre), et franchement le reportage n'était pas caricatural du tout, c'est même bien pire que ça en réalité, plein de sport pour te forger le caractère, salut au drapeau tous les matins, habillés en treillis et uniforme pour les "permissions" en ville, le bordel hiérarchique (on ne dit pas "Bonjour monsieur" mais "Elève Dupont Maurice, matricule 12547D, section TB, 3ème compagnie, à vos ordres mon capitaine" ) , les veilles commémoratives au garde-à-vous pendant une heure devant la plaque du monument aux morts éclairée en bleu-blanc-rouge, et je raconte le moins pire; personnellement j'ai passé du bon temps là-bas mais des élèves trop doux s'en prenaient vraiment plein la gueule et les réponses de la hiérarchie c'est souvent "Pas vu pas pris", ou "Défends-toi et sois un homme". Il y avait des gens très chouettes comme tu dis Ernestine, mais là-bas c'est l'esprit collectif qui prime. Ca a de gros avantages... mais pas pour tout le monde. Et c'est en effet bourré de fachos, de misogynes et d'intégristes cathos.
ernestine Posté(e) 9 mai 2006 Posté(e) 9 mai 2006 Bizarrement, j'ai découvert un côté humain à l'école militaire que je n'aurais pas soupçonné. Parce que certes les enseignants sont pas tip top mais au moins ils peuvent trouver quelqu'un à qui parler (l'adjudant) et on essaye de préserver leur bien être (un minimum). Je suis passée par une école militaire (pas Autun, une autre), et franchement le reportage n'était pas caricatural du tout, c'est même bien pire que ça en réalité, plein de sport pour te forger le caractère, salut au drapeau tous les matins, habillés en treillis et uniforme pour les "permissions" en ville, le bordel hiérarchique (on ne dit pas "Bonjour monsieur" mais "Elève Dupont Maurice, matricule 12547D, section TB, 3ème compagnie, à vos ordres mon capitaine" ) , les veilles commémoratives au garde-à-vous pendant une heure devant la plaque du monument aux morts éclairée en bleu-blanc-rouge, et je raconte le moins pire; personnellement j'ai passé du bon temps là-bas mais des élèves trop doux s'en prenaient vraiment plein la gueule et les réponses de la hiérarchie c'est souvent "Pas vu pas pris", ou "Défends-toi et sois un homme". Il y avait des gens très chouettes comme tu dis Ernestine, mais là-bas c'est l'esprit collectif qui prime. Ca a de gros avantages... mais pas pour tout le monde. Et c'est en effet bourré de fachos, de misogynes et d'intégristes cathos. C'est tellement comme ça que je l'imagine que le reportage m'a fait relativiser. En fait, l'idée de favoriser l'esprit de corps en prévoyant des moments de défoulement, ça m'a plu par exemple. Après il est clair que je ne mettrais jamais mes enfants là dedans D'ailleurs je trouve que tu t'en es bien sorti Maiden :P
maiden Posté(e) 9 mai 2006 Posté(e) 9 mai 2006 Oui mais je suis restée une fille quand même hein :P Enfin pardon, une gueuze comme ils disent là-bas. Les moments "défouloir" sont représentatifs de la partie "bon esprit" de ces établissements : on ne cherche pas à dissimuler la violence à l'école et de l'école sous de la sucrerie gnan-gnan (enfin que je considère comme telle). Par contre on ne cherche pas trop à la combattre non plus, au plus à la canaliser... En ça j'ai préféré les pratiques de Sylvain, malgré le constat d'échec au court terme d'un de ces élèves (pratiques peu transférables dans la rue à la Paillade).
ernestine Posté(e) 9 mai 2006 Posté(e) 9 mai 2006 Et merci pour le lien Dhaiphi. Je suis donc aller le lire...ça m'a fait doucement rire... jaune. En effet, l'article a pour objectif clair de dénoncer le parti pris du reportage et pour celà l'auteur utilise des moyens proche de la propagande, simplification de la vérité, raccourci osé et autres... Un petit exemple: "Retour à Domont (loi des contrastes). « Chez Véronique comme chez la plupart de ses collègues, l’idée de valorisation, de coopération, s’efface derrière l’exigence de travail individuel et de résultat permanent. » Elle fait, ce jour-là, une dictée préparée. « Pas étonnant que les petits Français soient les plus stressés… L’erreur est systématiquement sanctionnée… Pourtant, c’est normal de se tromper… » On appréciera le syllogisme. Si l’erreur est fréquente, alors, on n’a pas à la corriger…" Entre sanctionner et corriger, il y a un monde, étonnant que ce "grand pédagogue" l'ignore. Je ne vais pas commenter tout le texte mais c'est du même accabit, j'ose espérer Dhaiphi que tu n'adhères pas à tout ce qui y ait dit. Enfin je rappelle que la vision majoritaire de ce que doit être l'éducation en France reste quand même une vision passéiste, je ne parle pas ici des pédagogues mais de la population française dans son ensemble. L'opposition entre méthodes classiques et méthodes dites modernes utilisée par Monsieur Nick est une opposition faite dans le milieu pédagogique. Attaqué monsieur Nick sur ce point, c'est quand même d'une mauvaise foi extraordinaire. Effectivement Freinet ne date pas d'hier mais le fait d'appliquer sa pédagogie au sein d'une classe, c'est quand même plutôt nouveau... Et je ne parle pas du passage sur "l'héroïne" Rachel Boutonnet où je vais devenir vraiment désagréable. <_< Alors certes ce reportage n'est pas neutre, ce n'est pas son propos, il est clair que son objectif était de faire évoluer les mentalités majoritaires dans ce pays (pas celle des pédagogues <_< ) et franchement j'espère qu'il y a réussi.
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