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les anti-Freinet and Co


Mel(yMélo)

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Enfin, on m'a dit qu'il était malvenu le jour du concours de s'afficher en défenseur de la pédagogie Freinet, et d'en dire trop sur ce sujet. Donc, ne pas prendre de risque, et garder tout cela pour la suite.

c'est marrant on en causait hier avec Lul, en se disant que finalement y a plein de pratiques qui se font même chez des 'non-Freinet' ( genre le Quoi de Neuf ), et que même y a un tas de trucs + ou - ralliable à ce type de péda dans les programmes de 2002.. comme heu... en sciences par exemples, de laisser surgir les interrogations des enfatns et partir de là, ou sur l'importance des écrits sociaux (correspondance socalire)...

Mel : je suis bien d'accord, mais entre les docs officiels et finalement les a priori du jury en OP, il y a parfois des mondes.

Un autre exemple : tu as des jurés qui ne peuvent pas entendre prononcer le mot "Meirieu" sans avoir de boutons alors que dans pas mal de textes de prépas au concours, Meirieu est cité...

Donc, tu devras aller passer ton concours avec un fer à cheval et une patte de lapin plus un trèfle à 4 feuilles dans la poche... :P

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Je n'ai lu qu'un livre sur la pédogagie Freinet, celui écrit par sa femme sur leur expérience de l'école qu'ils ont montée et j'avoue que j'ai été choquée par certains passage. On va dire que c'est l'époque (autour de 1936) qui voulait cela.

Les enfants participaient aux tâches ménagères. Qui faisait la cuisine ? Les filles. Qui faisait le bricolage ? Les garçons. <_<

Célestin (j'adore ce prénom) partait souvent par monts et par vaux pour participer à des conférences ou s'isolait pour écrire ses livres ou allait à l'imprimerie. Qui avait la gestion quotidienne de l'école : sa femme. Mais ça on le dit peu. On parle beaucoup de monsieur et peu de madame.

Au début, deux types d'enfants étaient accueillis, les enfants de familles favorisés qui adhéraient au projet de Freinet et des enfants de familles défavorisées qui venaient le plus souvent des quartiers populaires de Paris. Or que croyez-vous qu'il advient. On se débarrassa des enfants des quartiers difficiles car ils posaient trop de problèmes. :cry:

Mieux, lors des points quotidiens des enfants, on ne cessait d'évoquer les problèmes que ces gamins soulevaient. Etre jugés par des adultes, c'est dur mais être jugés par ses camarades (ses pairs) je crois que c'est pire et que cela ne doit pas être facile de s'en remettre psychologiquement.

Voilà ma seule approche de Freinet, fort malheureuse il faut bien le convenir.

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Mel tu es manifestement sur Nantes, tu dois savoir qu'il y a une école publique Freinet sur Nantes même.

oui oui, je sais, j'ai pas pris le temps d'y aller (la honte!)

Au début, deux types d'enfants étaient accueillis, les enfants de familles favorisés qui adhéraient au projet de Freinet et des enfants de familles défavorisées qui venaient le plus souvent des quartiers populaires de Paris.

Barbotine, merci pour ces points (tâches ménargère, et rôle de Madame (!))

Par contre, de quelle école tu parles, où finalement les pauvres ont été exclus? Est-ce dans une suele école, ou une tendance générale?

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Mel tu es manifestement sur Nantes, tu dois savoir qu'il y a une école publique Freinet sur Nantes même.

oui oui, je sais, j'ai pas pris le temps d'y aller (la honte!)

Au début, deux types d'enfants étaient accueillis, les enfants de familles favorisés qui adhéraient au projet de Freinet et des enfants de familles défavorisées qui venaient le plus souvent des quartiers populaires de Paris.

Barbotine, merci pour ces points (tâches ménargère, et rôle de Madame (!))

Par contre, de quelle école tu parles, où finalement les pauvres ont été exclus? Est-ce dans une suele école, ou une tendance générale?

On sent que Mel révise pour son oral ! :P

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Barbotine, merci pour ces points (tâches ménargère, et rôle de Madame (!))

Par contre, de quelle école tu parles, où finalement les pauvres ont été exclus? Est-ce dans une suele école, ou une tendance générale?

Il s'agit seulement de l'école que Freinet a crée.

voici un article que j'ai trouvé sur cette école ici

"Malgré le soutien des syndicats et intellectuels, Freinet se voit muté d’office par sa hiérarchie. Il claque alors la porte de l’Education nationale et crée son école expérimentale à Vence. Une école privée, mais prolétarienne, construite à la sueur du front. La sienne, et celle de ses amis, ouvriers et paysans.

Un humaniste dans son siècle

Reconnue officiellement par le Front populaire en 1936, l’école de Vence s’inscrit dans "l’esprit de grande fraternité humaine"8 de l’époque. Car Vence devient vite un havre de démocratie accueillant de petits réfugiés espagnols puis juifs allemands. Grâce aux nouveaux outils créés par Freinet (journal mural ou pièces-ateliers), ils découvrent l’entraide, la liberté d’expression et l’hygiène. Freinet, le militant, s’engage sur tous les fronts. Lancement de la Ligue des parents prolétariens, création de syndicats paysans… En 1939, un tel activisme politique se fait risqué. Victime de la censure puis de perquisitions, Freinet est finalement arrêté et interné."

Une fois de plus c'est ce qui m'a choqué dans le livre mais peut-être que d'autres auraient une autre lecture.

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Moi ce qui me dérange un peu dans le personnage c'est ce lien constant entre sa lutte et ses convictions politiques et sa conception et pratique de l'enseignement...

Est-on vraiment obligé de toujours mêler ainsi politique et choix pédagogiques ?

Sinon il y a des choses chez Freinet que je trouve très intéressantes car elles ont le mérite d'amener plus de liberté dans nos classes et de permettre aux élèves de s'y sentir mieux, d'y vivre de véritables expériences de vie...

Enfin, ce qui me fait sourire c'est qu'on appelle encore cette pédagogie la "pédagogie nouvelle" alors que ces théories commencent à dater maintenant ! :D

Cela prouve à quel point nous avons du mal à faire bouger et évoluer les choses en France ! :P

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"Cela prouve à quel point nous avons du mal à faire bouger et évoluer les choses en France ! "

et à votre avis, d'où ça vient ?

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Moi ce qui me dérange un peu dans le personnage c'est ce lien constant entre sa lutte et ses convictions politiques et sa conception et pratique de l'enseignement...

Est-on vraiment obligé de toujours mêler ainsi politique et choix pédagogiques ?

bin je sais pas si c'est une obligation.. je fais partie de ces gens qui considèrent comme relevant du politique la façon dont ils font le ménage, l'amour, la bouffe, les voyages... alors l'enseignement !

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Moi ce qui me dérange un peu dans le personnage c'est ce lien constant entre sa lutte et ses convictions politiques et sa conception et pratique de l'enseignement...

Est-on vraiment obligé de toujours mêler ainsi politique et choix pédagogiques ?

bin je sais pas si c'est une obligation.. je fais partie de ces gens qui considèrent comme relevant du politique la façon dont ils font le ménage, l'amour, la bouffe, les voyages... alors l'enseignement !

Même le ménage? :P

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je viens de faire un loooooog tour sur les sites Freinet, PMEV, école de St Didier, etc... et de finir l'école du Peuple de Freinet soi-même.

Alors, pour ceuzes qui me e-connaissent une peu, je suis emballée.

Moi aussi ! moi aussi !

Bon, ce qui m'emballe, c'est :

- l'idée de donner à chaque enfant des objectifs pile accessible à son niveau, juste un peu au-dessus de ce qu'il sait faire. Fini l'idée de donner des "coloriages" à l'enfant qui a terminé plus vite que les autres, ou de faire passer à un enfant une évaluation en sachant très bien qu'il ne peut que la rater

- de ne plus donner de notes, mais de comptabiliser ces objectifs atteints (en ne parlant jamais de ceux qu'on n'a pas atteints) => mettre en valeur uniquement le progrès de l'enfant, au lieu de l'enfoncer dans ses échecs

- je suis très tentée par l'idée de la progression via les "ceintures" de couleurs : l'enfant déclare qu'il est prêt pour tel et tel objectif, on l'évalue sur les objectifs en question, et quand il est OK sur tous les objectifs d'un domaine et d'un niveau, il obtient la ceinture bleu de maths et travail les objectifs de la ceinture verte...

- j'aime beaucoup l'idée des textes libres, des enquêtes (qui sont maintenant dans tous les programmes officiels ;) ), des quoi de neuf et des débats, de faire entrer les parents dans l'école, des journaux internes, de la monnaie intérieure...

Ce qui m'emballe moins :

il insiste beaucoup sur le fait que c'est l'enfant qui doit "découvrir" ce qu'il apprend. La lecture par exemple, se ferait sans méthode, à partir de textes etc... l'enfant, tout seul, commencerait à se rendre compte que tel mot a le même son que tel autre au début, et justement, il est écrit avec la même lettre...

c'est très séduisant mais ça me semble extremement consommateur en temps. Si les ingénieurs, pour apprendre à être ingénieurs, devaient d'abord réinventer la roue, puis le moteur à explosion puis... on n'aurait pas beaucoup d'ingénieurs !

Je caricature sans doute un peu, mais qaund même il me semble que c'est un peu utopique d'imaginer que l'enfant peut tout redécouvrir tout seul, sans lui mâcher un peu le travail ?

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Ce qui m'emballe moins :

il insiste beaucoup sur le fait que c'est l'enfant qui doit "découvrir" ce qu'il apprend. La lecture par exemple, se ferait sans méthode, à partir de textes etc... l'enfant, tout seul, commencerait à se rendre compte que tel mot a le même son que tel autre au début, et justement, il est écrit avec la même lettre...

c'est très séduisant mais ça me semble extremement consommateur en temps. Si les ingénieurs, pour apprendre à être ingénieurs, devaient d'abord réinventer la roue, puis le moteur à explosion puis... on n'aurait pas beaucoup d'ingénieurs !

Je caricature sans doute un peu, mais qaund même il me semble que c'est un peu utopique d'imaginer que l'enfant peut tout redécouvrir tout seul, sans lui mâcher un peu le travail ?

Je suis complètement d'accord avec ton argumentation mais... j'ai un exemple tout près de moi, mon fils de 6 ans qui a su lire "seul" à 4 et demi.

Je mets entre guillemets parce qu' évidemment qu'il n'a pas été isolé, qu'il a du subir les influences diverses de sa soeur de quelques mois plus âgée, de l'école elle-même... mais il n'empêche que sans aucune méthode, il a su. Je ne sais pas comment il a fait, mais c'est un fait; on était au premier trimestre de GS quand son enseignante l'a confirmé et nous avions constaté qu'il se lisait de petits albums inconnus de lui, seul...

Ca ne veut évidemment pas dire que ce qu'on constate chez un individu est reproductible sur n'importe quel autre.

Mais le phénomène mérite réflexion.

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Moi ce qui me dérange un peu dans le personnage c'est ce lien constant entre sa lutte et ses convictions politiques et sa conception et pratique de l'enseignement...

Est-on vraiment obligé de toujours mêler ainsi politique et choix pédagogiques ?

bin je sais pas si c'est une obligation.. je fais partie de ces gens qui considèrent comme relevant du politique la façon dont ils font le ménage, l'amour, la bouffe, les voyages... alors l'enseignement !

Tout à fait d'accord Mel (décidément!...), je pense que dans l'éducation comme dans le reste, tu ne peux pas laisser de côté ton vécu, tes ressentis, etc même si tu essaies au maximum...

Si tu regardes de près chaque penseur a des parti-pris qui relèvent de son histoire (politique ou autre):

Freinet : blessures de guerre donc faire travailler les enfants...

Montessori: hyper catho : ses conceptions sur le développement de l'enfant...

Alain d'un milieu bourgeois: il faut une rupture entre les enfants et leur parents à l'école...

Je shématise parce que je ne peux développer tout ça ici, mais évidement que tes convictions (politiques ou autres) guident tes choix.

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