Betba Posté(e) 24 avril 2006 Posté(e) 24 avril 2006 Je ne suis pas convaincue non plus :P (et, c'est hors sujet, mais je le dis quand-même : chez les non-scos, il n'y a pas, loin de là, que des gens riches et cultivés mais il y a quasi exclusivement des parents attentifs...).
gaoule Posté(e) 24 avril 2006 Posté(e) 24 avril 2006 Je comprends les interrogations de groomservice... Je suis convaincue que ce que je veux pour mes élèves, c'est leur bien-être : être heureux de venir à l'école, ça ouvre forcément l'esprit pour apprendre et retenir ! Découvrir, expérimenter, faire par soi-même permet de comprendre et donc de reproduire dans d'autres situations. Et ce n'est qu'un petit échantillon du possible... A côté de cela, j'ai peur de "désavantager" mes élèves pour leur scolarité : je crois qu'on peut très bien faire une scolarité primaire sans notation ( pas de note, pas de lettre, etc... mais une évaluation des acquis, oui) mais j'ai peur de mettre en danger la scolarité de mes élèves en leur offrant trop de liberté. Je ne souhaite pas que mes élèves se retrouve en échec car je ne les aurai pas "préparé" à ce qu'ils vont connaître par la suite à savoir notation, devoirs à la maison, exercices systématiques ! Aujourd'hui, je suis en pleine réflexion mais il faudra que d'ici septembre je me décide (sauf si j'ai des maternelles :P )
Yseult Posté(e) 24 avril 2006 Posté(e) 24 avril 2006 Je ne suis pas convaincue non plus :P (et, c'est hors sujet, mais je le dis quand-même : chez les non-scos, il n'y a pas, loin de là, que des gens riches et cultivés mais il y a quasi exclusivement des parents attentifs...). Tu n'es pas convaincue par quoi? Pas comprendu...
Yseult Posté(e) 24 avril 2006 Posté(e) 24 avril 2006 Je comprends les interrogations de groomservice... Je suis convaincue que ce que je veux pour mes élèves, c'est leur bien-être : être heureux de venir à l'école, ça ouvre forcément l'esprit pour apprendre et retenir ! Découvrir, expérimenter, faire par soi-même permet de comprendre et donc de reproduire dans d'autres situations. Et ce n'est qu'un petit échantillon du possible... A côté de cela, j'ai peur de "désavantager" mes élèves pour leur scolarité : je crois qu'on peut très bien faire une scolarité primaire sans notation ( pas de note, pas de lettre, etc... mais une évaluation des acquis, oui) mais j'ai peur de mettre en danger la scolarité de mes élèves en leur offrant trop de liberté. Je ne souhaite pas que mes élèves se retrouve en échec car je ne les aurai pas "préparé" à ce qu'ils vont connaître par la suite à savoir notation, devoirs à la maison, exercices systématiques ! Aujourd'hui, je suis en pleine réflexion mais il faudra que d'ici septembre je me décide (sauf si j'ai des maternelles :P ) gaoule : en Suède je crois, pas de notes jusqu'à 16 ans. (si ce n'est pas la Suède, c'est un pays scandinave) Est-ce que la Suède est un pays de sous-développés ?
Betba Posté(e) 24 avril 2006 Posté(e) 24 avril 2006 Pas convaincue par la soicialisation, la vie entre pairs etc... comme ton instit quoi
Yseult Posté(e) 24 avril 2006 Posté(e) 24 avril 2006 Pas convaincue par la soicialisation, la vie entre pairs etc... comme ton instit quoi Ah ok. Je croyais que c'était sur le milieu stimulant que tu tiquais : à ce propos, milieu stimulant ce n'est pas synonyme de parents ayant bac + 10. Mais comme toi, parents ou personne jouant ce rôle, attentifs. Socialisation : c'est difficile de passer outre : on apprend aussi avec les autres, pas forcément des savoirs de nature scolaire, mais des savoirs sur soi : qu'on le veuille ou non on est des animaux sociaux. C'est en groupe de pairs qu'on apprend à trouver ses propres limites, et pas seulement dans un rapport dual à l'adulte. Et même si tu me dis que tes enfants voient d'autres enfants, c'est une micro socièté dans laquelle tu as opèré un "tri", que tu leur proposes, non? Un jour ils seront adultes et forcément contraints de près ou de loin, de se confronter aux autres, avec tout ce que ça suppose d'incompatiblités : est-ce qu'ils auront appris à gèrer ça? Est-ce que tu ne développes pas chez eux un genre de syndrome de l'enfant unique, toujours un peu en décalage avec ses pairs? (Et ne t'y trompe pas, je ne fais pas l'apologie du groupe : je détesterais vivre en communauté) Et à ce propos, je voulais te poser une question qui me turlupine : tu envisages l'école à la maison jusqu'à quel niveau pour tes enfants? Parce que forcément, s'ils veulent faire de la phyisque quantique :P , à moins que ça ne soit ton domaine, et encore, il va bien falloir qu'ils intègrent à un moment un cursus plus classique, non? :P Et tu ne crains pas le "choc des civilisations" ? (NB : même les chercheurs se réunissent en colloques pour confronter leurs avancées. ) Pardon d'avoir dévié le post, mais j'aimerais savoir pourquoi on choisit l'enseignement à la maison et donc, quelle est la vision de l'école qu'on possède a contrario.
Betba Posté(e) 24 avril 2006 Posté(e) 24 avril 2006 Et bien, je propose qu'un modérateur ouvre un post sur ce sujet et rappatrie ton message dedans, quen penses-tu?
Yseult Posté(e) 24 avril 2006 Posté(e) 24 avril 2006 Et bien, je propose qu'un modérateur ouvre un post sur ce sujet et rappatrie ton message dedans, quen penses-tu? Que c'est une bonne idée
gaoule Posté(e) 24 avril 2006 Posté(e) 24 avril 2006 gaoule : en Suède je crois, pas de notes jusqu'à 16 ans. (si ce n'est pas la Suède, c'est un pays scandinave)Est-ce que la Suède est un pays de sous-développés ? Finlande ou Suède : j'admire ces systèmes qui fonctionnent bien !! Ce que je disais, c'est qu'en France, en choisissant de changer (par nos propres actes) une façon de faire en primaire, on risque de pénaliser nos élèves qui au collège et lycée vont retrouver un système "à l'ancienne" : comment les préparer, tout en faisant ce à quoi on croit ? C'est là la difficulté pour moi
lul Posté(e) 24 avril 2006 Posté(e) 24 avril 2006 gaoule : en Suède je crois, pas de notes jusqu'à 16 ans. (si ce n'est pas la Suède, c'est un pays scandinave) Est-ce que la Suède est un pays de sous-développés ? Finlande ou Suède : j'admire ces systèmes qui fonctionnent bien !! Ce que je disais, c'est qu'en France, en choisissant de changer (par nos propres actes) une façon de faire en primaire, on risque de pénaliser nos élèves qui au collège et lycée vont retrouver un système "à l'ancienne" : comment les préparer, tout en faisant ce à quoi on croit ? C'est là la difficulté pour moi En faisant en sorte que le collège et le lycée aussi changent, non? Bon je te l'accorde, c'est pas gagné et pas pour tout de suite, mais désolée pas mieux pour l'instant...
Anwamanë Posté(e) 24 avril 2006 Posté(e) 24 avril 2006 Et puis un enfant de 7 ans n'est pas un enfant de 13 ou 14 ans... Quand on sait qu'un enfant de 6 ans ( Durée moyenne du sommeil sur 24 heures, qui dépend évidemment d'autres facteurs, mais bon, c'est une moyenne) a normalement de besoin de 11h de sommeil... Je vais prendre l'exemple de mon fiston, au CP : Ecole de 8 à 16 h. En admettant un lever à 6H45 , il faudrait qu'il se couche à 19H45 ( il se couche à 20h). Couché 19H45 , ça veut dire qu'il faut qu'il mange vers 18H45 si on veut qu'il prenne le temp de manger et de digérer un minimum avant d'aller au lit. Il a donc grosso modo de 16H15 à 18H45 pour goûter, se doucher et...jouer... 2h30..ça fait juste... 3à mn pour le goûter...reste 2 h... 30 mn pour la douche, pyjama etc... reste 1H30... 1h30 pour s'amuser dans une journée...tiendrons-nous , nous adulte avec seulement 1h30 de pause ? ET dans les 1H30 j'ai pas mis les devoirs...
Anwamanë Posté(e) 24 avril 2006 Posté(e) 24 avril 2006 Un pays comme la Finlande, qui caracole en tête des évaluations internationales du niveau des élèves, impose 2 000 heures d'enseignement de moins que la France aux élèves de 7 à 14 ans.En Finlande, les enfants ne sont scolarisés qu'à partir de 7 ans, et apprennent à lire ... à la maison. L'école finlandaise au tableau d'honneur mondial Dans son rapport, l'OCDE souligne que les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux où les établissements sont «très autonomes». C'est justement le cas de la Finlande : pour peu que les objectifs principaux soient atteints, l'État laisse chaque école choisir ses méthodes et ses professeurs. Il y a 3 ans, la Finlande était déjà 1° (classement évaluation P.I.S.A.) en "lecture-compréhension de l'écrit"... - jusqu'à 13 ans, pratiquement un seul enseignant pour toutes les matières. Enseignants spécialisés les 3 dernières années. - "enseignement "fondamental", le même pour tout le monde - mais chacun à son rythme et selon son appêtit : "à la carte" ! - jusqu'à 16 ans (pas de coupure élémentaire, primaire, collège) - ni sélection, ni redoublement, ni "abandon" jusqu'à la fin (17 ans) - enseignement privé pratiquement inexistant (env. 1%). Pourquoi le système finlandais est-il toujours en tête des systèmes éducatifs de l’OCDE ? Environ 60% des 5 millions de Finlandais ont reçu une éducation supérieure et les adolescents de 15 ans sont de loin les premiers de l’OCDE dans la résolution des problèmes de math. Le système se caractérise, entre autres, par l’absence d’évaluation, des journées courtes, l’importance de la musique, de l’art et du sport et dix bonnes semaines de vacances en été. Une approche radicalement différente de l’éducation semble être la clé de la réussite finlandaise. "L’école doit être un prolongement de la maison et non un lieu froid plein d’interdits", explique Riitta Severinkangas, prof d’anglais à l’Arabia School d’Helsinki. Pour Jouni Valijarvi, professeur à l’Université Jyvaskyla, le succès s’explique aussi par la tradition et l’histoire du pays. L’adoption du protestantisme comme religion d’Etat a permis une alphabétisation massive de la population (les personnes qui ne pouvaient pas lire la Bible ne pouvaient pas se marier). Par ailleurs, le métier de professeur est très valorisé. L’enseignement est une science à part entière avec un cursus de cinq années. Chaque année, seuls 13% des candidats à l’entrée en fac d’enseignement sont reçus. Enfin l’absence de compétition entre les élèves est une donnée primordiale, aux dires de Valijarvi qui explique : "l’approche compétitive baisse le niveau d’ensemble…On a d’un côté les gagnants de l’autre les perdants et l’écart entre les deux ne peut que se renforcer". The Guardian, 25 septembre 2005 source
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