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Cela résoudrait aussi le "problème" des LC, un casse-tête pour les IA: il faut gérer sur le coup, mais aussi prévoir que ces gens seront à mettre en PE2 l'année suivante, et ce sera donc autant de postes en moins à pourvoir via le concours . Donc en ce qui concerne les LC, perso, je ne vois pas ça comme un inconvénient. Je préfère plus de postes au concours et moins de LC, ce qui revient au même mais plus facile à gérer.

Pour ce qui est de remplacer les 80%, je ne crois pas que ce soit possible, car il faudrait soit calquer son emploi du temps par rapport au jour de prise en charge de la classe, soit obliger l'instit à prendre ses 20 % là où le permetttra l'emploi du temps du PE2, et ça ce serait un peu pousser le bouchon !

Ce type de stage, nous l'avions réclamé de nombreuses fois lorsque nous étions pe2: mieux vaut être su le terrain que théoriser pendant des heures en classe à l'iufm. Et même s'il s'agit de matières comme la géométrie ou la conjugaison, je ne vois pas en quoi cela poserait problème, on en fait en élémentaire, non ?

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Et puis, comme me disait une syndicaliste du SNUipp, ça va peut-être se répercuter sur le nombre moins important de LC.

En finale, toujours moins de recrutements chaque année.

Et alors ? Quand ca se justifie, je ne vois pas le probleme ! Le mieux c'est de ne pas recruter moins, mais de mettre plus d'ensiegnants là ou on en a besoin.....On peut pas reprocher une envie d'economiser. Je l'ai deja dit plus haut : les budjets ne sont pas illimités....

Et sinon, comme dit Nico, si on peut diminuer le nombre de LCs recrutés tant mieux !

On peut pas vouloir d'un côté l'arret de ce systeme et se plaindre d'un faible nombre de recrutés sur LC....c'est les listes de LC qui devraient etre beaucoup plus courtes et elles devraient etre un dernier recours exceptionnel et pas un enorme vivier !

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Et puis, comme me disait une syndicaliste du SNUipp, ça va peut-être se répercuter sur le nombre moins important de LC.

En finale, toujours moins de recrutements chaque année.

Et alors ? Quand ca se justifie, je ne vois pas le probleme ! Le mieux c'est de ne pas recruter moins, mais de mettre plus d'ensiegnants là ou on en a besoin.....On peut pas reprocher une envie d'economiser. Je l'ai deja dit plus haut : les budjets ne sont pas illimités....

Et sinon, comme dit Nico, si on peut diminuer le nombre de LCs recrutés tant mieux !

On peut pas vouloir d'un côté l'arret de ce systeme et se plaindre d'un faible nombre de recrutés sur LC....c'est les listes de LC qui devraient etre beaucoup plus courtes et elles devraient etre un dernier recours exceptionnel et pas un enorme vivier !

Tu as bien soulevé le problème "Quand ca se justifie, je ne vois pas le probleme".

Je ne m'accroche pas au principe de la LC, que je trouve scandaleux dans la mesure où il lâche des personnes sans aucune formation sur le terrain, je dis que ce n'est pas parce que on ne recrutera plus de LC qu'on augmentera les recrutements sur LP.

Le problème c'est que justement, apparemment, quand on manque de profs l'utilisation de remplaçants qui se succèdent toute l'année devient la norme.

Dans mon académie, une fille recrutée sur LC a récupèré une classe en février qui n'avait eu que des remplaçants depuis septembre.

Il est vrai qu'on était en ZEP.

Aucune progression, pas de cahiers, rien.

La SEGPA du collège près de chez moi n'a pas eu de prof de maths jusqu'en mai.

Quand la LC a fermé cette année, il y avait encore des besoins,mais la consigne ministèrielle (nationale) a été de ne plus recruter.

Une edpienne a raconté (je ne sais plus si c'est à Marseille) que malgré le fait que le recteur se soit appuyé sur la consigne de ne plus recruter émanant du minsistère, sous la pression des parents, la LC a été ré-ouverte.

Il y a donc bien des besoins répertoriés.

En cas d'absence, on répartit les gamins dans les classes.

Ce qui, c'est bien connu, facilite l'enseignement, tant pour le prof que pour les élèves.

C'est quoi un effectif idéal selon toi?

Est-ce que ça te dérangerait d'avoir 20 gamins par classe (ou 15?) plutôt que 28 ?

Pourquoi est-ce que les gens qui en ont les moyens mettent leurs gamins dans des structures où on a un prof pour 15 ou 10 élèves?

Parce que après tout, pour faire des économies, on peut encore augmenter les effectifs : c'est mathématique, à 50 gamins par classe, on gagne un poste de prof.

Et c'est faisable : je pense que dans le tiers-monde, des effectifs bien supèrieurs doivent être courants.

Tout dépend évidemment ce qu'on souhaite : rentabiliser un secteur qui n'a pas à l'être ou permettre aux élèves et aux profs de travailler dans de bonnes conditions.

L'instruction est un droit.

Est-ce que mon raisonnement est choquant? :)

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Et puis, comme me disait une syndicaliste du SNUipp, ça va peut-être se répercuter sur le nombre moins important de LC.

En finale, toujours moins de recrutements chaque année.

Et alors ? Quand ca se justifie, je ne vois pas le probleme ! Le mieux c'est de ne pas recruter moins, mais de mettre plus d'ensiegnants là ou on en a besoin.....On peut pas reprocher une envie d'economiser. Je l'ai deja dit plus haut : les budjets ne sont pas illimités....

Et sinon, comme dit Nico, si on peut diminuer le nombre de LCs recrutés tant mieux !

On peut pas vouloir d'un côté l'arret de ce systeme et se plaindre d'un faible nombre de recrutés sur LC....c'est les listes de LC qui devraient etre beaucoup plus courtes et elles devraient etre un dernier recours exceptionnel et pas un enorme vivier !

Tu as bien soulevé le problème "Quand ca se justifie, je ne vois pas le probleme".

Je ne m'accroche pas au principe de la LC, que je trouve scandaleux dans la mesure où il lâche des personnes sans aucune formation sur le terrain, je dis que ce n'est pas parce que on ne recrutera plus de LC qu'on augmentera les recrutements sur LP.

Le problème c'est que justement, apparemment, quand on manque de profs l'utilisation de remplaçants qui se succèdent toute l'année devient la norme.

Dans mon académie, une fille recrutée sur LC a récupèré une classe en février qui n'avait eu que des remplaçants depuis septembre.

Il est vrai qu'on était en ZEP.

Aucune progression, pas de cahiers, rien.

La SEGPA du collège près de chez moi n'a pas eu de prof de maths jusqu'en mai.

Quand la LC a fermé cette année, il y avait encore des besoins,mais la consigne ministèrielle (nationale) a été de ne plus recruter.

Une edpienne a raconté (je ne sais plus si c'est à Marseille) que malgré le fait que le recteur se soit appuyé sur la consigne de ne plus recruter émanant du minsistère, sous la pression des parents, la LC a été ré-ouverte.

Il y a donc bien des besoins répertoriés.

En cas d'absence, on répartit les gamins dans les classes.

Ce qui, c'est bien connu, facilite l'enseignement, tant pour le prof que pour les élèves.

C'est quoi un effectif idéal selon toi?

Est-ce que ça te dérangerait d'avoir 20 gamins par classe (ou 15?) plutôt que 28 ?

Pourquoi est-ce que les gens qui en ont les moyens mettent leurs gamins dans des structures où on a un prof pour 15 ou 10 élèves?

Parce que après tout, pour faire des économies, on peut encore augmenter les effectifs : c'est mathématique, à 50 gamins par classe, on gagne un poste de prof.

Et c'est faisable : je pense que dans le tiers-monde, des effectifs bien supèrieurs doivent être courants.

Tout dépend évidemment ce qu'on souhaite : rentabiliser un secteur qui n'a pas à l'être ou permettre aux élèves et aux profs de travailler dans de bonnes conditions.

L'instruction est un droit.

Est-ce que mon raisonnement est choquant? :)

Que nenni!!

Posté(e)

Là, on est d'accord il me semble.

Par contre, quand on prends des PE2 pour faire decharge de diretction, on economise des "bouts de posts" qui sont parfois donnés a des gens qui aimerait avoir un vrai post. Donc admettons, qu'a la place de supprimer ces bouts de posts, on utilise ces PEs sur des posts plus utiles....ce serait mieux, non ?

Ce n'est peut-etre pas ce qui est prevu...mais là on fait un economie sur qch qui peut ne pas etre indisepnsable....

Posté(e)

Bonjour, je suis LC sur marseille et je fais actuellement 4 décharges de direction, c'est galère dans l'organisation mais c'est enrichissant, je n'ai pas que l'art plastique et l'EPS et ca se passe plutot bien. En fait tout dépend du directeur aussi. En fait moi ce qui me fait peur pour l'année prochaine c'est qu'il risque d'etre assez exigeant comme sur les stages en responsabilité et que que c'est pas forcément evident de faire des projets quand on choisit pas ces matieres. Et il y a aussi le problème des maternelles les décharges se font souvent en petite section et la c'est plus dur d'etablir une relation avec les gamins on les voit seulement une demi journée par semaine et donc c'est aussi difficile pour les ateliers.

Parcontre chez les grands même si on les a seulement 1 jour par semaine ou 2 demi journées on a notre place comme maitresse de la classe avec le directeur.

Posté(e)
Et puis, comme me disait une syndicaliste du SNUipp, ça va peut-être se répercuter sur le nombre moins important de LC.

En finale, toujours moins de recrutements chaque année.

effectivement, je suis plus que dubitative s'agissant de l'intérêt des PE2 VS la resctriction et le désengagement du MEN :(

Posté(e)

J'en ai parlé à ma directrice, qui a eu un long débat avec des collègues au sujet des PE2 une journée par semaine dans les écoles. En gros, leur avis (il s'agit d'une dizaine de personne), se résume comme suit: pour les PE2 c'est bien de suivre une classe à l'année et d'expérimenter le fonctionnement d'une école et d'une équipe à l'année, mais pour les directeurs ça sentirait un peu le coup fourré: en effet ils craignent que ce soit plus un temps de formation (pour le PE2) que de décharge pour eux, donc ils ont un peu peur de faire office de "formateur bis" sur le terrain alors qu'ils n'en n'ont ni les fonctions, ni la formation, ni le salaire...

Ben oui, comme c'est des gens bien, ils ne se voient pas lacher à l'abandon le PE2 dans l'école comme une vieille chaussette, mais ils pensent aussi que ce ne devrait pas être à eux de faire ce travail d'accompagnement, surtout vu la paperasserie qu'on leur demande déjà. Donc pour ceux que je connais ça sent un peu le cadeau empoisonné... <_<

Je précise que je rapporte des avis que l'on m'a communiqué,qu'il ne s'agit pas forcément de mon avis, donc pas taper, pas taper... ;)

Posté(e)
ce que je trouve génant moi c'est que la formation continue des instits et pE sur le terrain soit diminuée car plus que 2 stages de formation continue remplacés par les PE2 . Pas normal :cry:

Il est question que les directeurs à 5,6 classes soient aussi déchargés par des PE2 dans le Nord. Le deuxième mouvement se fera donc en juillet car les postes décharges direction sont diminués.Plus de T1 en surnombre en septembre , cela veut dire pas de LC recruté !!!!

Pas que du positif dans cette nouvelle circulaire...loin de là mais des économies !

C'est ce que craignait ma directrice !

Nous sommes une école de 5 classes et ma directrice a une décharge de 2 demi journées seulement depuis 3 ans. Si un PE2 la décharge, cela signifie que pdt au moins 6 semaines pas de décharge :(

Parce que le coup des ZIL, je n'y crois pas trop, en maternelle nous ne sommes remplacés que s'il n'y a pas de remplacement en élémentaire et suivant les périodes, il y a quand même une sacré pénurie de ZIL ( en plus ils n'ont pas "signé" pour être sur un poste de décharge).

Pour les brigades idem, je viens de lire sur un autre post que pour les 5 classes les brigades remplaceraient les PE2 en stage, ils sont sûrs à l'IA d'en avoir assez des brigades ?

Quand commence ce stage filé, parce que c'est quand même en septembre, début octobre qu'il y a le plus de boulot pour la direction!

Alors si les ZIL remplacent les PE2, qui nous remplace en cas d'arrêt maladie ?

Pour les directeurs 5 et 6 classes, c'est un sacré recul, je trouve!!!!

Au départ c'était la grande avancée pour les directeurs 4 classes jusqu'ici sans décharge et maintenant on "grignote" sur les directeurs 5 classes voir plus.

Et comme le souligne Watteau, moins de stages en formation continue, dèjà que ça chutait d'année en année mais là c'est le pompon <_<

Posté(e)

Sans aucune formation, et dès le début de l’année, des stagiaires non formés auront l’entière responsabilité d’une classe.

Au nom d’une « meilleure insertion professionnelle du stagiaire et d’une véritable alternance », l’école est transformée en lieu de formation tandis que le stage de pratique accompagnée n’a lieu que plusieurs semaines après la rentrée.

- Ce stage de pratique accompagnée, seul réel moment de formation pratique, encadrée par des formateurs dans une classe, déjà insuffisant car se déroulant sur deux semaines est encore réduit de deux jours.

- Derrière ce dispositif, que le ministère tente de justifier par des motifs pédagogiques, ce sont près de 4000 équivalents temps plein (16 000 stagiaires divisés par 4 jours de classe par semaine). Ces 4 000 équivalents temps plein seront utilisés, dans le cadre du protocole sur la direction d’école pour permettre de décharger, une fois par semaine les directeurs de 4 classes sans aucune création de postes.

- Non seulement les conditions de la formation initiale sont aggravées, mais la formation continue des collègues remplacés par des PE2, est remise en cause puisqu’un des stages en responsabilité de trois semaines disparaît.

De plus, il est prévu que la formation initiale se poursuive lors de la première année de fonctionnaire titulaire. Cela remet en cause les droits de titulaire des collègues sortants de l’IUFM pour qui la formation ne doit plus être de l’ordre de la formation initiale obligatoire mais de l’ordre de la formation continue et donc sur la base du volontariat.

Par cette nouvelle organisation, n’assiste-t-on pas à une nouvelle remise en cause du statut de fonctionnaire d’Etat ?

Par ailleurs, la circulaire ministérielle prévoit « un référent formateur de l’IUFM » pour suivre le stagiaire et « une aide et des conseils de l’équipe pédagogique » de l’école où il est affecté pendant le stage filé. Le ministère cherche à réduire la place des maîtres formateurs et des conseillers pédagogiques dans la formation des stagiaires en s’en remettant à la bonne volonté des collègues de l’école et en particulier des directeurs d’école, transformés en « maîtres de stage » !

Posté(e)

Moi je pense que la meilleure formation c'est le terrain et si la personne est sérieuse et a du bon sens elle ne peut pas porter atteinte aux élèves. Il ne faut pas oublier non plus qu'avant les instits commencaient avec des vacations à 20 ans et était validé sans aucun concours ce qui est le cas de tous mes collègues et je pense pas qu'il y ai eu de si gros problèmes.

Je comprends qu'on voudrait avoir une formation béton pour être un excellent enseignant et que ca serait bien d'avoir plus de moyen, bien de ne pas sacrifier encore des postes.. Mais bon on s'en sortira, enfin j'espère.

del20160722
Posté(e)
Moi je pense que la meilleure formation c'est le terrain et si la personne est sérieuse et a du bon sens elle ne peut pas porter atteinte aux élèves. Il ne faut pas oublier non plus qu'avant les instits commencaient avec des vacations à 20 ans et était validé sans aucun concours ce qui est le cas de tous mes collègues et je pense pas qu'il y ai eu de si gros problèmes.

Je comprends qu'on voudrait avoir une formation béton pour être un excellent enseignant et que ca serait bien d'avoir plus de moyen, bien de ne pas sacrifier encore des postes.. Mais bon on s'en sortira, enfin j'espère.

je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce que tu écris..tes collègues sont des gens qui ont réussi à entrer dans le métier par cette voie là parce qu'à cette époque là l'educ.nat avait besoin de beaucoup d'enseignants remplaçants mais la voix d'accès classique était toute autre!!! Les jeunes enseignants qui postulaient faisaient deux ans d'école normale, avaient une épreuve à passer (et ils pouvaient s'engager dans l'enseignement bien avant 20 ans:dès 18 c'était possible); cette épreuve c'était un certificat d'aptitude à l'enseignement qui s'appuyait sur des compétences réelles et la durée de formation était de deux ans, soit le double d'aujourd'hui, avec beaucoup plus de stages en durée; il ya avait un stage qui durait plus de trois mois...les

je pense que ce qu'on appelle PE1 actuellement c'est du bachotage, pas de la formation, quand au concours, je ne pense pas que son obtention soit un gage de réussite. Ce n'est pas parce qu'on a eu le concours que l'on sera un bon enseignant...et vice-versa. Bref ça c'est un autre débat.

Cela dit sur le fond, je suis d'accord, c'est le terrain qui est important, faire ses armes seul(e) d'où la nécessité des stages en responsabilité.

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