delphinie Posté(e) 27 juillet 2006 Auteur Partager Posté(e) 27 juillet 2006 Est-il possible de renommer mon sujet en pétition et manifestation ? Comment ca peut se faire ?Merci Jeudi 27 juillet 2006 MANIFESTATIONS Grenoble Rue Felix Poulat à 18 h Lyon place des Terreaux à 11 h Toulouse Place du Capitole. Entre 19h30 et 21h00 (Ce rassemblement est quotidien) Manifestations d'aujourd hui trouvé aussi Limoges : à 18 h devant la préfecture lire ici Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
delphinie Posté(e) 27 juillet 2006 Auteur Partager Posté(e) 27 juillet 2006 Je connais maintenant la définition de la guerre : la guerre, c'est la mort des autres. On ne la laisse durer que parce que ce sont les autres qui la font et qui en meurent. [Jean Guéhenno] Un petit up avec Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
delphinie Posté(e) 28 juillet 2006 Auteur Partager Posté(e) 28 juillet 2006 RECAPITULATIF POUR AUJOURD HUI ET DEMAIN MANIFESTATIONS AUJOURD HUI Aubenas : Place du Champ de Mars à 17h30 Toulouse Place du Capitole. Entre 19h30 et 21h00 (Ce rassemblement est quotidien) Une également à Annecy: Rassemblement devant Bonlieu à Annecy vendredi 28 juillet à 17h30 Samedi 29 juillet Journée internationale de soutien aux peuples libanais et palestiniens Aubenas : Kiosque Place du Champ de Mars à 10h Présence tous les samedis matin au marché d'Aubenas à ârtir de 10h30 Marseille: Vieux Port de Marseille à 18h 30 Montpellier Place de la Comédie à 17 h Lille Grand Place à 15h Lyon place de la Comédie, devant l'Hôtel de Ville à 11 h Paris: Place de la République à 15h Poitiers Place du Marché (devant Notre Dame) à 10h30 Toulouse Place du Capitole. Entre 19h30 et 21h00 (Ce rassemblement est quotidien) St Girons 11 heures Angle Bd Frédéric Arnaud-Rue Trinqué Bayonne à 18 h Mairie Rennes a partir de 17h, Place de la mairie Nancy 15 h00 place Maginot. St Nazaire à 18 heures Esplanade des Droits de l’Homme à Saint-Nazaire (devant le paquebot, côté Mairie) Auch à 11 heures Allées d’Etigny à Auch Metz Rendez-vous à 15h00 devant la colonne Merten (collectif mosellan pour la Paix ) Brest devant la mairie, rue Frézier. Fort de France à 10 H - Pointe SIMON - Parking GILBERT GRATIANT Poitiers 10 h 30 Place du Marché (devant Notre Dame) Millau à 18 heures devant la sous-préfecture de Millau ... Berne (suisse) à 14h Berne, Schützenmatte Renseignez vous il y en a forcément une près de chez vous samedi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
delphinie Posté(e) 3 août 2006 Auteur Partager Posté(e) 3 août 2006 Un SMS pour le Proche-Orient Faites un don par SMS : envoyez le mot-clé liban au 83 002 (1,50€ + prix d'un SMS). Sur chaque SMS envoyé, vous donnez 0,75€ à la Croix-Rouge française. Cette opération est menée grâce à nos partenaires : Radio Orient , M6 et JetMultimédia Voir le site de la croix rouge ici ! Prochains rassemblements : Voir ici d'autres ici Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
tartinette Posté(e) 3 août 2006 Partager Posté(e) 3 août 2006 Je refais juste un petit tour pour vous faire lire le texte de quelqu'un (et pas des moindres) qui partage totalement mon avis et qui l'exprime avec brio : Disproportion", par Bernard Henry-Lévy paru dans Le Point : Un mot qui revient bizarrement dans les commentaires, en Europe, de la riposte israélienne à la déclaration de guerre du Hezbollah : le mot « disproportion ». Je ne suis, certes, pas grand expert en affaires militaires. Et je pense évidemment, moi aussi, que chacune de ces victimes civiles que l'on appelle pudiquement, chez les stratèges, « dommage collatéral » est une tragédie. Mais, cela étant dit, j'ai quand même envie de demander à ceux qui parlent ainsi comment ils réagiraient si des commandos de terroristes venaient, sur notre territoire, dans le plus total mépris, voire la négation, de nos frontières, kidnapper des soldats français. Si des villes comme Strasbourg, Lille, ou Lyon se trouvaient, comme Sderot, Ashkelon et, maintenant, Haïfa, soumises à une pluie de Katiouchas faisant des dizaines - à l'échelle française des centaines - d'autres victimes civiles, dont le martyre vaut bien, il me semble, celui des Libanais. Si la capitale même de notre pays se trouvait à la portée de missiles moyenne portée, Zelsal-1, servis par des artificiers iraniens dûment missionnés par Ahmadinejad, et si l'on nous disait, comme vient de le faire, à propos de Tel-Aviv, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, que frapper Paris n'est plus une hypothèse d'école mais un but de guerre prioritaire doublé d'une tâche sainte. J'ai envie de leur demander quelle était, selon eux, la réaction « proportionnée » dès lors que l'auteur de ce type de déclarations et des frappes qui les accompagnent est, de notoriété publique, inspiré, financé, armé par un pays dont le président n'a jamais fait mystère de sa double détermination de se doter de l'arme atomique et, avec ou sans celle-ci, de rayer de la carte un Etat hébreu intrinsèquement pervers et criminel. J'ai envie de leur demander encore comment il était possible de bâtir une riposte qui eût épargné un Liban redevenu, pour son malheur, l'otage d'idéologues et de chefs de guerre irresponsables qui n'ont eu de cesse que d'y construire, en contradiction flagrante avec sa culture, son génie, ses traditions de tolérance, de cosmopolitisme et de paix, un Etat dans l'Etat qui est, d'abord, un Etat terroriste et qui menace toute la région, ainsi que, naturellement, les Libanais eux-mêmes - j'ai envie de leur demander, oui, comment l'on pouvait éviter d'intervenir au Liban dès lors que le gouvernement de celui-ci compte plusieurs ministres Hezbollah ; que son président, Emile Lahoud, affirme, chaque fois qu'il en a l'occasion, sa solidarité de principe avec les objectifs et la cause du Hezbollah ; que ses routes servent à acheminer roquettes, lance-missiles et transports de troupe vers les lignes de front et les fortins tenus par le Hezbollah ; et que c'est à partir des stations radar de ses aéroports et, notamment, de celui de Beyrouth que l'on localise les cibles maritimes israéliennes que vont, comme la semaine dernière, toucher les batteries Hezbollah. Et puis, « disproportion » pour « disproportion », comment esquiver, pour finir, la vraie, la seule question qui vaille, et qui est de savoir où sont, aujourd'hui, les progrès concrets de l'esprit de modération et de mesure que chacun appelle de ses voux : chez les Israéliens, qui, sans être, loin s'en faut, des anges, se sont retirés du Liban il y a six ans, de Gaza il y a six mois, et sont prêts, dans une large majorité, dût-il leur en coûter, comme en ce moment, des avalanches de bombes sur leurs villes et villages, à se retirer de Cisjordanie pour voir s'y installer l'Etat palestinien en formation - ou chez des fous de Dieu qui se moquent comme d'une guigne de voir se former quelque Etat palestinien que ce soit et n'ont, en réalité, d'autre souci que de voir Israël disparaître ? Car là est bien la ligne de partage. Et tel est l'enjeu, le seul enjeu, d'une guerre presque plus radicale, en ce sens, que ne le furent les guerres israélo-arabes précédentes. D'un côté, les partisans de la cohabitation de deux peuples apprenant, avec le temps, sans illusions ni angélisme, à négocier, faire la paix, puis peut-être, un jour, s'entendre et s'aimer : ce sont, en Palestine, les amis de Mahmoud Abbas ; c'est, dans le monde arabe en général, un nombre croissant de dirigeants et de représentants de l'opinion éclairée ; et c'est l'essentiel, droite et gauche confondues, d'une population d'Israël qui a fini par comprendre qu'il n'y a pas d'autre voie, à terme, que celle du partage de la terre. Et, de l'autre, les jusqu'au-boutistes d'une cause qui n'a plus qu'un très lointain rapport, et avec la cause nationale palestinienne, et avec la souffrance qui la soutient : c'est, à Gaza, le Hamas de Khaled Mechaal et c'est, ici, au Liban, le Hezbollah - ces deux piliers d'un fascislamisme dont on ne répétera jamais assez que les marionnettistes se cachent à Damas et, surtout à Téhéran et dont les responsables sur le terrain sont visiblement prêts, si la victoire finale est à ce prix, à se battre jusqu'au dernier Libanais, Palestinien et, bien sûr, Juif". Bernard-Henri-Lévy Delphinie ,toi qui es la spécialiste des manifestations contre les morts injustes es-tu prête à en organiser une pour t'élever contre la mort injuste des 8 civils israêliens tués aujourd'hui, sur leur territoire national ? Non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
tartinette Posté(e) 3 août 2006 Partager Posté(e) 3 août 2006 Il y en a qui commencent à ouvrir les yeux. UN autre avis : Que reste-t-il des espoirs nés lors des accords d'Oslo ?, par Claude Lanzmann LE MONDE | 03.08.06 | 13h30 Sabra, Chatila, Jénine, Cana il y a quatre ans, Cana encore aujourd'hui, c'est la même clameur déchaînée, dans les rues arabes, dans nos rues, sur nos ondes, sur nos écrans, dans les colonnes de nos journaux, la même voracité presque joyeuse devant la palpable évidence de la nature criminelle du peuple juif, le même hypocrite effroi chuchoté comme une messe basse par des aveugles aux yeux enfin dessillés, le même empressement à condamner, à faire porter toute la responsabilité sur le seul Israël, à tenir pour négligeables les morts israéliens et aussi la pluie de bombes - qu'on les appelle roquettes ou Katioucha -, qui s'abat quotidiennement et pour la première fois à pareille échelle sur la population civile d'un petit pays grand comme la Belgique, contraignant déjà 350 000 de ses citoyens à se réfugier "plus au sud", là où d'autres bombes les atteindront peut-être dans les jours prochains puisque Israël est dépourvu de profondeur stratégique. A l'heure où j'écris, des doutes raisonnables sont émis sur l'implication d'Israël dans l'événement de Cana dont nous pleurons les victimes. Mais s'il se révèle qu'Israël est responsable, il s'agit d'une "bavure" déplorée et non pas, comme des voix stridentes le crient avec jubilation, d'un "crime de guerre". "Nous n'apprenons pas à nos soldats à tuer des innocents. Ce n'est pas la doctrine de l'armée d'Israël", a déclaré Ehoud Olmert. Je sais, pour avoir moi-même connu cette armée de près, que des exemples innombrables attestent la vérité de ses propos. Israël, depuis des jours, avait averti, par tracts et par radio, la population d'avoir à quitter les lieux que son aviation bombarderait, et il est établi que le Hezbollah abrite ses camions plates-formes lance-missiles dans les villages chiites peuplés, que ceux-là les quittent pour tirer leurs salves et s'y replient aussitôt. Un mot étonnant est revenu dans mille bouches politiques, celui de "disproportion", que Bernard-Henri Lévy a été le premier à relever comme il le fallait. Quelle disproportion ? Israël, dit-on, détruit le Liban pour trois malheureux soldats kidnappés l'un par le Hamas, les deux autres par le Hezbollah. On oublie de dire que les roquettes tombaient déjà sur Sderot et le Sud d'Israël avant l'enlèvement du caporal Shalit et que les soldats capturés par le Hezbollah l'ont été à la faveur d'une embuscade où huit de leurs camarades ont trouvé la mort : ils patrouillaient à la frontière nord d'Israël, en territoire israélien. On oublie de rappeler que, dès avant l'embuscade, les missiles commençaient à exploser dans les kibboutzim de haute Galilée. Le kidnapping du Hezbollah signait en vérité une déclaration de guerre à Israël, qui n'avait rien à voir avec le conflit israélo-palestinien : Mahmoud Abbas et Ehoud Olmert, suivant en cela la voie ouverte par Ariel Sharon, se donnèrent l'accolade à Amman, devant le roi de Jordanie, et ce n'était, ni d'un côté ni de l'autre, un baiser de Judas. Tous deux voulaient la paix. Mais cette paix israélo-palestinienne, vrai supplice de Tantale, toujours à portée et toujours hors d'atteinte, est bien le cadet des soucis du chef du Hezbollah à la barbe fleurie. Il n'en veut pour rien au monde, il se préparait, depuis qu'Israël a quitté le Liban sud, pour sa grande offensive, bâtissant un formidable réseau de fortifications souterraines et accumulant les armes les plus redoutables : outre les missiles dont il dispose à profusion grâce à la Syrie et à l'Iran, il possède des canons anti-chars capables de percer les blindages les plus épais. Le Monde a récemment interviewé le président de la République, en particulier sur sa vision des relations avec l'Iran et du rôle que pourrait jouer ce "grand pays qu'on ne peut ignorer", selon ses propres termes. Etrangement, personne ne lui a demandé ce qu'il pensait des plus récentes déclarations de son homologue iranien Ahmadinejad. Celui-ci, au cours de la dernière Conférence islamique, a affirmé que le seul problème fondamental du monde musulman était l'éradication de l'Etat d'Israël et du sionisme. S'agit-il là d'une marotte à ne pas prendre au sérieux, qui ne vaut même pas qu'on pose la question ? Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, a donné, lui, la réponse. Ce qui se joue actuellement est le premier acte, la grande ouverture de cette guerre, dont la visée finale, comme il y a soixante ans la solution du même nom, est la destruction de l'Etat d'Israël. La France a mal au Liban, le Liban que les juifs bombardent est son pré carré. On se demande où dorment les hommes politiques français lorsqu'ils viennent à Beyrouth montrer que "la France s'active au Liban", comme l'écrivait drôlement le Journal du dimanche : il y a encore à Beyrouth des ambassades, des grands hôtels et des beaux quartiers, intacts, Dieu merci. Voilà bien longtemps qu'Israël n'existerait plus s'il ne réagissait pas avec "démesure". Le Hezbollah n'ignorait rien de ce qui allait advenir : il savait quel prix Tsahal attache à la vie de ses hommes et tendait ainsi un piège dans lequel Israël ne pouvait pas ne pas tomber. Les bombardements et leurs inévitables victimes civiles en faisaient partie et le Hezbollah gagnait sur deux fronts : la propagande et l'impréparation militaire d'Israël à affronter cette guerre d'un type nouveau - malgré la haute technologie israélienne, et selon une constante de la doctrine de l'armée, ce sont des conscrits de 18 ans qui sont envoyés démanteler les fortifications ennemies au prix de lourdes pertes. La surprise et la difficulté n'étaient certes pas moindres au début de la guerre de Kippour. Israël, n'en doutons pas, prendra le dessus. Mais on est en droit de se demander à quoi ont servi Oslo et ce qui reste des espoirs qui se levèrent alors. A ceci au moins : les ennemis d'Israël ont la possibilité de s'armer jusqu'aux dents et de le faire librement. Claude Lanzmann est directeur des "Temps modernes" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Dominique Posté(e) 3 août 2006 Partager Posté(e) 3 août 2006 Il y en a qui commencent à ouvrir les yeux. UN autre avis :.../... Un autre avis : http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=172 http://perso.orange.fr/d-d.natanson/liban2006.htm Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
delphinie Posté(e) 3 août 2006 Auteur Partager Posté(e) 3 août 2006 Je refais juste un petit tour pour vous faire lire le texte de quelqu'un (et pas des moindres) qui partage totalement mon avis et qui l'exprime avec brio :Disproportion", par Bernard Henry-Lévy paru dans Le Point : Un mot qui revient bizarrement dans les commentaires, en Europe, de la riposte israélienne à la déclaration de guerre du Hezbollah : le mot « disproportion ». Je ne suis, certes, pas grand expert en affaires militaires. Et je pense évidemment, moi aussi, que chacune de ces victimes civiles que l'on appelle pudiquement, chez les stratèges, « dommage collatéral » est une tragédie. Mais, cela étant dit, j'ai quand même envie de demander à ceux qui parlent ainsi comment ils réagiraient si des commandos de terroristes venaient, sur notre territoire, dans le plus total mépris, voire la négation, de nos frontières, kidnapper des soldats français. Si des villes comme Strasbourg, Lille, ou Lyon se trouvaient, comme Sderot, Ashkelon et, maintenant, Haïfa, soumises à une pluie de Katiouchas faisant des dizaines - à l'échelle française des centaines - d'autres victimes civiles, dont le martyre vaut bien, il me semble, celui des Libanais. Si la capitale même de notre pays se trouvait à la portée de missiles moyenne portée, Zelsal-1, servis par des artificiers iraniens dûment missionnés par Ahmadinejad, et si l'on nous disait, comme vient de le faire, à propos de Tel-Aviv, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, que frapper Paris n'est plus une hypothèse d'école mais un but de guerre prioritaire doublé d'une tâche sainte. J'ai envie de leur demander quelle était, selon eux, la réaction « proportionnée » dès lors que l'auteur de ce type de déclarations et des frappes qui les accompagnent est, de notoriété publique, inspiré, financé, armé par un pays dont le président n'a jamais fait mystère de sa double détermination de se doter de l'arme atomique et, avec ou sans celle-ci, de rayer de la carte un Etat hébreu intrinsèquement pervers et criminel. J'ai envie de leur demander encore comment il était possible de bâtir une riposte qui eût épargné un Liban redevenu, pour son malheur, l'otage d'idéologues et de chefs de guerre irresponsables qui n'ont eu de cesse que d'y construire, en contradiction flagrante avec sa culture, son génie, ses traditions de tolérance, de cosmopolitisme et de paix, un Etat dans l'Etat qui est, d'abord, un Etat terroriste et qui menace toute la région, ainsi que, naturellement, les Libanais eux-mêmes - j'ai envie de leur demander, oui, comment l'on pouvait éviter d'intervenir au Liban dès lors que le gouvernement de celui-ci compte plusieurs ministres Hezbollah ; que son président, Emile Lahoud, affirme, chaque fois qu'il en a l'occasion, sa solidarité de principe avec les objectifs et la cause du Hezbollah ; que ses routes servent à acheminer roquettes, lance-missiles et transports de troupe vers les lignes de front et les fortins tenus par le Hezbollah ; et que c'est à partir des stations radar de ses aéroports et, notamment, de celui de Beyrouth que l'on localise les cibles maritimes israéliennes que vont, comme la semaine dernière, toucher les batteries Hezbollah. Et puis, « disproportion » pour « disproportion », comment esquiver, pour finir, la vraie, la seule question qui vaille, et qui est de savoir où sont, aujourd'hui, les progrès concrets de l'esprit de modération et de mesure que chacun appelle de ses voux : chez les Israéliens, qui, sans être, loin s'en faut, des anges, se sont retirés du Liban il y a six ans, de Gaza il y a six mois, et sont prêts, dans une large majorité, dût-il leur en coûter, comme en ce moment, des avalanches de bombes sur leurs villes et villages, à se retirer de Cisjordanie pour voir s'y installer l'Etat palestinien en formation - ou chez des fous de Dieu qui se moquent comme d'une guigne de voir se former quelque Etat palestinien que ce soit et n'ont, en réalité, d'autre souci que de voir Israël disparaître ? Car là est bien la ligne de partage. Et tel est l'enjeu, le seul enjeu, d'une guerre presque plus radicale, en ce sens, que ne le furent les guerres israélo-arabes précédentes. D'un côté, les partisans de la cohabitation de deux peuples apprenant, avec le temps, sans illusions ni angélisme, à négocier, faire la paix, puis peut-être, un jour, s'entendre et s'aimer : ce sont, en Palestine, les amis de Mahmoud Abbas ; c'est, dans le monde arabe en général, un nombre croissant de dirigeants et de représentants de l'opinion éclairée ; et c'est l'essentiel, droite et gauche confondues, d'une population d'Israël qui a fini par comprendre qu'il n'y a pas d'autre voie, à terme, que celle du partage de la terre. Et, de l'autre, les jusqu'au-boutistes d'une cause qui n'a plus qu'un très lointain rapport, et avec la cause nationale palestinienne, et avec la souffrance qui la soutient : c'est, à Gaza, le Hamas de Khaled Mechaal et c'est, ici, au Liban, le Hezbollah - ces deux piliers d'un fascislamisme dont on ne répétera jamais assez que les marionnettistes se cachent à Damas et, surtout à Téhéran et dont les responsables sur le terrain sont visiblement prêts, si la victoire finale est à ce prix, à se battre jusqu'au dernier Libanais, Palestinien et, bien sûr, Juif". Bernard-Henri-Lévy Delphinie ,toi qui es la spécialiste des manifestations contre les morts injustes es-tu prête à en organiser une pour t'élever contre la mort injuste des 8 civils israêliens tués aujourd'hui, sur leur territoire national ? Non ? Tartinette ce forum ci n'est pas pour polémiquer sur cette guerre ... De plus je ne manifeste pas pour les morts mais pour les vivants ! (Bien que je puisse me recueillir pour les morts) J'en appelle à la paix pour le LIBAN ! Je suis solidaire des Libanais essentiellement pour raisons personnelles! Maintenant si tu trouves des rassemblements toutes associations confondues et que tu me proposes des rassemblements pour la paix LIBAN/ISRAEL je viendrais volontiers Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
delphinie Posté(e) 4 août 2006 Auteur Partager Posté(e) 4 août 2006 AMNESTY INTERNATIONAL EXHORTE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE À NÉGOCIER DE TOUTE URGENCE UN CESSEZ-LE-FEU IMMÉDIAT. RENDEZ-VOUS LUNDI 7 AOUT A 19 HEURES A LA FONTAINE DES INNOCENTS, A PARIS, POUR MANIFESTER VOTRE SOLIDARITE AUX POPULATIONS CIVILES, EXIGER UN CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET UN EMBARGO SUR LES ARMES A DESTINATION DES DEUX PARTIES AU CONFLIT. lire ici Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
delphinie Posté(e) 7 août 2006 Auteur Partager Posté(e) 7 août 2006 Face à la violence inouïe qui submerge le Proche Orient et en particulier Gaza et le Liban, des associations chrétiennes demandent non seulement l’arrêt immédiat de cette violence, mais aussi l’ouverture de négociations sur la base des résolutions 194, 242 et 1559 du Conseil de Sécurité de l’ONU. Elles vous invitent à signer cet appel et espèrent grâce à votre appui susciter un vaste mouvement d’opinion qui pousse les autorités françaises et européennes à agir. Lire et signer ici Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Yseult Posté(e) 7 août 2006 Partager Posté(e) 7 août 2006 Delphinie : depuis que je te lis ici, chaque fois que les infos se portent sur cette actualité, je pense à toi. Je crois que ce qui fait défaut aux opinions publiques de façon générale, c'est de pouvoir personnaliser les images qu'on nous montre, les faits qu'on nous décrit. Si on était chaque fois conscients que ce sont des enfants comme les nôtres ou ceux que nous croisons chez le boulanger, celui qui suce son petit pouce ou qui fait des bulles comme un escargot parce qu'il fait une poussée dentaire, celui qui nous raconte que la petite souris est passée en nous montrant le petit trou laissé par la dent manquante dans sa petite bouche, si on réalisait que c'est la jolie jeune fille qui sort de l'adolescence, le papi sympa, la maman, le facteur, on trouverait insupportable l'idée qu'ils soient morts ou en danger et pas un conflit ne durerait plus d'une heure. Et sans parler de conflits, on ne tolèrerait pas que des gens meurent simplement de misère, parfois à notre porte. Qu'on expulse des familles et leurs enfants scolarisés dans nos écoles pour les renvoyer dans un "chez eux " qu'ils ne connaissent pas parce qu'ils sont nés ici et qu'ils vont à l'école avec nos mômes... Mais non : c'est loin, c'est anonyme et les images qu'on nous montre sont à peine différente de celles présentées lors des réality shows ou dans les fictions. Et on laisse faire et on pense qu'on ne peut rien faire puisque nous donnons mandat à ceux que nous élisons ou qui s'auto-proclament nos chefs... Je parais dévier du sujet, mais c'est simplement pour dire que ces morts ne sont pas une fatalité. Chaque acte de nos vies est politique et de proche en proche a un impact sur le reste du monde. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
delphinie Posté(e) 7 août 2006 Auteur Partager Posté(e) 7 août 2006 Delphinie : depuis que je te lis ici, chaque fois que les infos se portent sur cette actualité, je pense à toi.Je crois que ce qui fait défaut aux opinions publiques de façon générale, c'est de pouvoir personnaliser les images qu'on nous montre, les faits qu'on nous décrit. Si on était chaque fois conscients que ce sont des enfants comme les nôtres ou ceux que nous croisons chez le boulanger, celui qui suce son petit pouce ou qui fait des bulles comme un escargot parce qu'il fait une poussée dentaire, celui qui nous raconte que la petite souris est passée en nous montrant le petit trou laissé par la dent manquante dans sa petite bouche, si on réalisait que c'est la jolie jeune fille qui sort de l'adolescence, le papi sympa, la maman, le facteur, on trouverait insupportable l'idée qu'ils soient morts ou en danger et pas un conflit ne durerait plus d'une heure. Et sans parler de conflits, on ne tolèrerait pas que des gens meurent simplement de misère, parfois à notre porte. Qu'on expulse des familles et leurs enfants scolarisés dans nos écoles pour les renvoyer dans un "chez eux " qu'ils ne connaissent pas parce qu'ils sont nés ici et qu'ils vont à l'école avec nos mômes... Mais non : c'est loin, c'est anonyme et les images qu'on nous montre sont à peine différente de celles présentées lors des réality shows ou dans les fictions. Et on laisse faire et on pense qu'on ne peut rien faire puisque nous donnons mandat à ceux que nous élisons ou qui s'auto-proclament nos chefs... Je parais dévier du sujet, mais c'est simplement pour dire que ces morts ne sont pas une fatalité. Chaque acte de nos vies est politique et de proche en proche a un impact sur le reste du monde. Merci pour ce message ... Et oui les enfants restent des enfants qu'ils soient libanais, israéliens ou autre ... Ca paraît lointain à beaucoup de gens ... On dirait que la diplomatie se met enfin en place après presque 30 jours de massacres, il y a eu entre temps tant de vies gachées dans les 2 pays ... Même si ca s'arrête aujourd'hui, il y aura tant de blessures à panser, tant de cicatrices qui resteront marquées, tant traumatismes à surmonter pour beaucoup d'enfants, tant de haines qui seront nées également, il sera difficile d'oublier ... et pour les libanais un pays entier à reconstruire, encore une fois ! Mon petit bonheur du jour est quelqu'un qui gagne tout mon respect : un israélien nommé Zohar Milchgrub, soldat ayant refusé d'aller au combat au Liban ... lire ici : http://www.libnanews.com/2006/08/un_autre_soldat.html (je suis en train de préparer un courrier, il mérite qu'on lui apporte du soutien ! Je vous invite à en faire autant ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
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