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je pense qu il y a une difference entre ceux qui n ont jamais travaille et donc qui sortent de l ecole de ceux qui ont connu le travail dans le prive ;)

à l ecole meme si on est stresse par les notes c est le bon temps quand meme ( apres reflexion)!!

j ai travaille dans le commerce et avoir un patron sur son dos pour te rabacher : faut faire du chiffre ,faire des heures sup pas paye donc semaine de 40 h ou plus, ne pas prendre ces vacances quand on veut.....

Je pense qu il y a plus d avantages pour un instit et en plus c est un metier qui m interesse et qui va me passionner j en suis sur (vu mes stages) et quand on a un metier qui plait et bien c est le principale je pense, meme s il y a quelques inconvenient (la paye surtout!)

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Posté(e)

Je reste persuadée que les personnes qui arrivent dans l'Education Nationale uniquement pour des avantages annexes ne font pas long feu. Pour l'exemple, l'an dernier j'étais dans une mater dans un quartier très favorisé de paris, petits effectifs,..., un LC a été appelé et a démissionné au bout de quelques mois : il n'avait pas pensé qu'il lui faudrait préparer !!! (et pourtant, ce n'est pas faute de lui avoir proposé de l'aide).

Entièrement d'accord.

Mais ce que j'ai essayé de dire en rappelant que le PE est un fonctionnaire de catégorie A, c'est que, comme tu le soulignes, c'est toujours dans le champ d'à côté que l'herbe est plus verte, et aussi, que le PE qui s'étonne en démarrant dans le métier d'avoir à bosser en dehors, ne réagit finalement d'une façon pas si éloignée de celle du présentateur de média qui tente de faire croire au "grand public" que le prof finit sa journée à 16h30.

Maintenant, le temps passé doit aussi dépendre pas mal de chacun : il y a les fignoleurs, les lents, les rapides... et les débutants et les qui ont de la bouteille. ;)

Et ça, c'est vrai partout, non?

Quand j'étais en IUFM, mon emploi du temps de mère de famille était plus minuté que celui d'autres qui étaient célibataires et chez leurs parents (je prends deux extrêmes volontairement caricaturales) : moi je bossais quand mes schtroumfs étaient au lit et dès que j'avais un moment de libre, c'est à dire pas de we et coucher tardif, les seconds sortaient le samedi soir en boite et se mettaient les pieds sous la table.

Eux avaient encore assez d'énergie pour ça, moi pas (en plus j'aime pô), et les minutes de sommeil grapillées étaient précieuses.

Mais ça, les personnes ayant à gèrer une vie de famille connaissent... et pourtant on y arrive quand même, en râlant pas mal, mais on s'organise, au point qu'on se demande comment on pouvait bien s'occuper quand on n'avait pas tout ça... et pourtant à l'époque, on n'avait pas l'impression d'avoir trop de temps. Il faut croire qu'on n'en avait quand même puisque quand la situation change, on arrive quand même à tout faire.. ou presque...

Bref, je dévie...

Rien à ajouter, on est d'accord :)

Je reste persuadée que les personnes qui arrivent dans l'Education Nationale uniquement pour des avantages annexes ne font pas long feu. Pour l'exemple, l'an dernier j'étais dans une mater dans un quartier très favorisé de paris, petits effectifs,..., un LC a été appelé et a démissionné au bout de quelques mois : il n'avait pas pensé qu'il lui faudrait préparer !!! (et pourtant, ce n'est pas faute de lui avoir proposé de l'aide).

Entièrement d'accord.

Mais ce que j'ai essayé de dire en rappelant que le PE est un fonctionnaire de catégorie A, c'est que, comme tu le soulignes, c'est toujours dans le champ d'à côté que l'herbe est plus verte, et aussi, que le PE qui s'étonne en démarrant dans le métier d'avoir à bosser en dehors, ne réagit finalement d'une façon pas si éloignée de celle du présentateur de média qui tente de faire croire au "grand public" que le prof finit sa journée à 16h30.

Maintenant, le temps passé doit aussi dépendre pas mal de chacun : il y a les fignoleurs, les lents, les rapides... et les débutants et les qui ont de la bouteille. ;)

Et ça, c'est vrai partout, non?

Quand j'étais en IUFM, mon emploi du temps de mère de famille était plus minuté que celui d'autres qui étaient célibataires et chez leurs parents (je prends deux extrêmes volontairement caricaturales) : moi je bossais quand mes schtroumfs étaient au lit et dès que j'avais un moment de libre, c'est à dire pas de we et coucher tardif, les seconds sortaient le samedi soir en boite et se mettaient les pieds sous la table.

Eux avaient encore assez d'énergie pour ça, moi pas (en plus j'aime pô), et les minutes de sommeil grapillées étaient précieuses.

Mais ça, les personnes ayant à gèrer une vie de famille connaissent... et pourtant on y arrive quand même, en râlant pas mal, mais on s'organise, au point qu'on se demande comment on pouvait bien s'occuper quand on n'avait pas tout ça... et pourtant à l'époque, on n'avait pas l'impression d'avoir trop de temps. Il faut croire qu'on n'en avait quand même puisque quand la situation change, on arrive quand même à tout faire.. ou presque...

Bref, je dévie...

Rien à ajouter, on est d'accord :)

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PE : Bac + 3

début de carrière : 1 550 euros NET

D'accord avec toi sur le fond, mais le salaire que tu cites ne me sembles pas réaliste! Perso, c'est plutôt 1300 euros net que j'ai touchés. :huh:

pareil :( mais apparemment on n'est pas tous payés pareils , dans certaines régions ils touchent plus, dès le départ.

Posté(e)

PE : Bac + 3

début de carrière : 1 550 euros NET

D'accord avec toi sur le fond, mais le salaire que tu cites ne me sembles pas réaliste! Perso, c'est plutôt 1300 euros net que j'ai touchés. :huh:

pareil :( mais apparemment on n'est pas tous payés pareils , dans certaines régions ils touchent plus, dès le départ.

Déjà répondu : les 1300 euros, c'est en tant que stagiaire, en PE2.

Il est certain qu'il faudrait s'entendre sur ce qu'on appelle exactement "début de carrière", où il est annoncé 1500 euros nets sur un site tout ce qu'il y a d'officiel, mais de là à ce qu'il y ait des différences marquantes selon les régions (eventuellement au niveau des primes entre grandes villes et campagne, peut-être...), ce serait étonnant tout de même... :blush:

Posté(e)

Salut,

J'ai pas vraiment lu l'ensemble du post, plutôt survolé. J'ai vu que problème des salaires était souvent abordé.

Je voulais répondre à la question posé en titre. Oui j'ai été surpris par le travail d'enseignant et non ça ne ressemble pas vraiment à l'idée que je m'en faisais.

J'avais pourtant travaillé pendant 5 ans dans une école élémentaire. Pourtant, je ne reconnais absolument pas le boulot que je fais actuellement par rapport à ce que j'avais vu chez mes collègues. Je crois que l'IUFM m'a formaté, m'a fait douté et j'avoue avoir beaucoup changé depuis que je suis PE. Beaucoup de doutes, de stress, d'envie de tout foutre en l'air. Peur de mal faire. Donc toujours en train d'essayer de faire mieux. Du coup, je nage complètement, rien de stable.

Donc, je suis plutôt déçu de mon boulot. Je me dis souvent que je ne ferai pas ça toute ma vie, et je pense que c'est ce qu'envisagent de faire beaucoup d'entre nous. Ne pas rester très longtemps dans l'EN.

En fait, ce que je trouve le plus dur, c'est cette sensation de ne pas toujours savoir où aller, savoir quoi faire. Je me dis que la liberté pédagogique c'est très bien, mais pourquoi ne sommes nous pas plus guidés?

Ces inspecteurs qui cassent parce que les choix faits ne sont pas les bons, selon eux. Alors pourquoi ne pas nous dire tout de suite quels sont les bons choix? Les bons manuels, les bons supports, les bons rapports... Ce qui est sûr, c'est qu'un jour il va falloir que les chercheurs cessent leurs conneries et que le monde enseignant se base sur une méthode qui fonctionne, pour le plus grand nombre. L'exemple du débat autour de la syllabique est une preuve parfaite de ces revirements incessants qui font que nous ne pouvons jamais être en position de stabilité.

Je me souviens qu'il y a encore quelque temps, Rachel B., si je me souviens bien, était montré du doigt par tous (médias, enseignants, inspecteurs...) alors que finalement, aujourd'hui, c'est un "exemple". Cherchez l'erreur...

Ce qui me désole le plus, c'est que pour faire ce métier, il faut apprendre à accepter l'échec de quelques élèves, en essayant de faire de notre mieux pour qu'ils se sentent bien. Parce qu'un chose est sûre, c'est que toutes les méthodes possibles et inimaginables ne fonctionneront que pour une majorité d'élèves. Les élèves en difficulté, eux, le sont pour la plupart toujours.

18-01-07-del-lollie
Posté(e)

Tu as parfois Monsieurleprofesseur.

Ce métier, je ne le ferai pas toute ma vie.Je préfère le faire bien, pendant quelques années, au lieu de le faire pendant 40 ans.

Oui, ce métier m'a surpris.

Oui, je ne pensais pas autant travailler après l'école. Oui, je pensais qu'après 16h30, je pouvais mener une deuxième vie.

Instit le jour et je ne sais quoi la nuit ....

J'ai toujours pensé que les enseignants qui n'arrivaient pas à faire apprendre les élèves les plus en difficultés étaient des mauvais enseignants. Non, parfois il faut accepter le fait que certains enfants n'y arrivent pas. On ne peut s'en rendre malade. Je ne dis pas qu'il ne faut pas aider ceux qui ont des difficultés.

C'est facile de montrer du doigt l'enseignant, mais a-t-il les moyens pour permettre la réussite de tous ? ( alléger les effectifs pour permettre de mieux aider les plus en difficulté...)

J'ai appris à relativiser. Quand on fait ce métier, on ne recherche pas à être apprécié de la société et des autres :( . Merci, ma famille de ne pas comprendre mon désarroi... :(

Je fais mon travail de manière conscencieuse. Si les autres ne le remarquent pas tant pis.

J'ai beaucoup idéalisé ce métier, la réalité m'a achevé. Mais, j'ai appris à relativiser en me disant que je ne ferais pas ce métier toute ma vie.

C'est un moyen de tenir....

Moi aussi, j'appréhende les groupes difficiles : ces moments où on sent que le groupe est fragile. On est pas loin de perdre la classe...On la perd, on ne sais plus comment retrouver le groupe.

Je n'aime plus voir des enseignants être tristes, être désespérés des conditions de leur travail. N'est- il pas triste de regarder un enseignant ayant perdu toute son envie d'enseigner ?

Combien de fois, j'ai entendu des enseignants dire : "j'ai fallu démissionné". Eux, qui sont si professionnels, eux qui ne font pas honte à la profession... Eux qui me donnent le courage de faire ce métier, si difficile et pourtant si incompréhensible des autres.

Franchement, être payé un certain prix pour la quantité de travail effectué... Dire que l'on a des vacances, ça me fait rire. Parce que tout simplement, on passe nos vacances à lire, à travailler...

Posté(e)
Tu as parfois Monsieurleprofesseur.

Ce métier, je ne le ferai pas toute ma vie.Je préfère le faire bien, pendant quelques années, au lieu de le faire pendant 40 ans.

Oui, ce métier m'a surpris.

Oui, je ne pensais pas autant travailler après l'école. Oui, je pensais qu'après 16h30, je pouvais mener une deuxième vie.

Instit le jour et je ne sais quoi la nuit ....

J'ai toujours pensé que les enseignants qui n'arrivaient pas à faire apprendre les élèves les plus en difficultés étaient des mauvais enseignants. Non, parfois il faut accepter le fait que certains enfants n'y arrivent pas. On ne peut s'en rendre malade. Je ne dis pas qu'il ne faut pas aider ceux qui ont des difficultés.

C'est facile de montrer du doigt l'enseignant, mais a-t-il les moyens pour permettre la réussite de tous ? ( alléger les effectifs pour permettre de mieux aider les plus en difficulté...)

J'ai appris à relativiser. Quand on fait ce métier, on ne recherche pas à être apprécié de la société et des autres :( . Merci, ma famille de ne pas comprendre mon désarroi... :(

Je fais mon travail de manière conscencieuse. Si les autres ne le remarquent pas tant pis.

J'ai beaucoup idéalisé ce métier, la réalité m'a achevé. Mais, j'ai appris à relativiser en me disant que je ne ferais pas ce métier toute ma vie.

C'est un moyen de tenir....

Moi aussi, j'appréhende les groupes difficiles : ces moments où on sent que le groupe est fragile. On est pas loin de perdre la classe...On la perd, on ne sais plus comment retrouver le groupe.

Je n'aime plus voir des enseignants être tristes, être désespérés des conditions de leur travail. N'est- il pas triste de regarder un enseignant ayant perdu toute son envie d'enseigner ?

Combien de fois, j'ai entendu des enseignants dire : "j'ai fallu démissionné". Eux, qui sont si professionnels, eux qui ne font pas honte à la profession... Eux qui me donnent le courage de faire ce métier, si difficile et pourtant si incompréhensible des autres.

Franchement, être payé un certain prix pour la quantité de travail effectué... Dire que l'on a des vacances, ça me fait rire. Parce que tout simplement, on passe nos vacances à lire, à travailler...

Je suis contente de lire des choses comme celles-ci et comme MonsieurleProfesseur.

Posté(e)
Tu as parfois Monsieurleprofesseur.

Ce métier, je ne le ferai pas toute ma vie.Je préfère le faire bien, pendant quelques années, au lieu de le faire pendant 40 ans.

Oui, ce métier m'a surpris.

Oui, je ne pensais pas autant travailler après l'école. Oui, je pensais qu'après 16h30, je pouvais mener une deuxième vie.

Instit le jour et je ne sais quoi la nuit ....

J'ai toujours pensé que les enseignants qui n'arrivaient pas à faire apprendre les élèves les plus en difficultés étaient des mauvais enseignants. Non, parfois il faut accepter le fait que certains enfants n'y arrivent pas. On ne peut s'en rendre malade. Je ne dis pas qu'il ne faut pas aider ceux qui ont des difficultés.

C'est facile de montrer du doigt l'enseignant, mais a-t-il les moyens pour permettre la réussite de tous ? ( alléger les effectifs pour permettre de mieux aider les plus en difficulté...)

J'ai appris à relativiser. Quand on fait ce métier, on ne recherche pas à être apprécié de la société et des autres :( . Merci, ma famille de ne pas comprendre mon désarroi... :(

Je fais mon travail de manière conscencieuse. Si les autres ne le remarquent pas tant pis.

J'ai beaucoup idéalisé ce métier, la réalité m'a achevé. Mais, j'ai appris à relativiser en me disant que je ne ferais pas ce métier toute ma vie.

C'est un moyen de tenir....

Moi aussi, j'appréhende les groupes difficiles : ces moments où on sent que le groupe est fragile. On est pas loin de perdre la classe...On la perd, on ne sais plus comment retrouver le groupe.

Je n'aime plus voir des enseignants être tristes, être désespérés des conditions de leur travail. N'est- il pas triste de regarder un enseignant ayant perdu toute son envie d'enseigner ?

Combien de fois, j'ai entendu des enseignants dire : "j'ai fallu démissionné". Eux, qui sont si professionnels, eux qui ne font pas honte à la profession... Eux qui me donnent le courage de faire ce métier, si difficile et pourtant si incompréhensible des autres.

Franchement, être payé un certain prix pour la quantité de travail effectué... Dire que l'on a des vacances, ça me fait rire. Parce que tout simplement, on passe nos vacances à lire, à travailler...

Voilà mon état d'esprit actuel résumé en quelques phrases....Merci lollie. :)

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