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Les problèmes des nouveaux rythmes


Florent

Messages recommandés

Si les nouveaux rythmes posent de nombreux problèmes, ils ont au moins comme point positif de continuer à donner du travail aux "spécialistes" qui en sont à l'origine :

 

http://www.lavoixdunord.fr/region/arras-nos-enfants-sont-ils-fatigues-par-les-nouveaux-ia29b6340n3304824

 

Arras : nos enfants sont-ils fatigués par les nouveaux rythmes scolaires ?

 

Tout au long de cette semaine, plus de trois cents élèves de maternelle et de primaire d’Arras, et leurs familles, vont être sondées à propos des nouveaux rythmes scolaires, issus de la réforme de 2013. Il s’agit de mesurer s’ils sont plus fatigués ou pas. Et surtout de voir ce qui en est la cause...

 

1 > Pourquoi mesurer la fatigabilité des enfants ?

 

Parce qu’en 2014, alors qu’elle évaluait la première année de fonctionnement des nouveaux rythmes scolaires, la Ville d’Arras avait été frappée de constater que s’ils se disaient à 64 % satisfaits par la mise en place de la semaine de 4,5 jours et des TAP (temps d’activités périscolaires, devenus NAP, pour nouvelles activités périscolaires), les parentsestimaient à 62% leurs enfants plus fatigués qu’auparavant. Restait à savoir si ce sont les nouveaux rythmes scolaires qui en étaient vraiment la cause, ou le rythme de vie général des enfants.

 

2 > Comment mesurer la fatigabilité ?

 

Pour tenter de le mesurer, la Ville a fait appel à une « pointure » de la chrono-biologie et de la chrono-psychologie, en la personne de François Testu. Membre du comité national de suivi des rythmes scolaires, ce professeur émérite d’université faisait partie du chapelet d’experts consultés par le ministère de l’Éducation et les parlementaires avant la mise en place de la réforme.

 

Ce dernier est venu vendredi matin présenter aux animateurs de NAP le questionnaire qu’ils soumettront tout au long de cette semaine, avec les enseignants, aux élèves et aux parents. Pour les enfants, cela consistera en quatre tests de trois minutes, intervenant en début de matinée, en fin de matinée, en début d’après-midi et en fin d’après-midi, pour jauger leur niveau de concentration et de vigilance.

 

Un questionnaire sera également distribué aux parents, qui le rempliront de façon anonyme. Heure du lever, durée de la sieste (pour les petits), heure du repas, heure du coucher... et surtout temps passé devant les écrans : « Il n’est pas question de stigmatiser ou de culpabiliser les parents qui laissent les enfants (trop) longtemps devant la télé, la tablette ou le portable, mais de cerner si les éléments extra-scolaires ne sont pas davantage à l’origine de la fatigue des gamins, plutôt que les nouveaux rythmes scolaires », explique François Testu.

 

3 > Quand fera-t-on le bilan et à quoi servira-t-il ?

 

Tous les questionnaires destinés aux parents ont été distribués vendredi dans le carnet de correspondance ou le seront ce lundi. Ils devront les rendre vendredi au plus tard, avant les vacances. Ces données, et celles issues des tests de vigilance, seront analysées en février-mars.

On devrait connaître le bilan global, avec les appréciations de François Testu, d’ici les vacances de Pâques. Les résultats permettront le cas échéant d’adapter le protocole d’aménagement scolaire pour la rentrée 2017/2018.

 

« Il n’est pas question de stigmatiser ou de culpabiliser les parents qui laissent les enfants (trop) longtemps devant la télé, la tablette ou le portable, mais de cerner si les éléments extra-scolaires ne sont pas davantage à l’origine de la fatigue des gamins, plutôt que les nouveaux rythmes scolaires », explique François Testu.

 

Tiens donc ! La question des rythmes scolaires deviendrait-elle un sujet mineur pour Testu ? Amusant.

 

Pour ce qui est des conclusions à venir de l'"étude", on peut avoir un léger doute quant à leur partialité...

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Il me semble qu'on s'éloigne du sujet qui est  "les problèmes des nouveaux rythmes".

 

 

Ça fait des années que je l'applique, il y a quatre bricoles qui changent on dirait qu'on va écrire en SMS à les écouter! Qu'on ne mettra plus accent nul part etc...

J'invite n'importe qui à lire rabelais dans le texte et on verra si la langue français est figée depuis des siècles et qu'elle doit rester immuable.

Ils défendent corps et âme LA langue française mais détricotent le latin au collège, l'histoire en primaire. Alors qu'ils arrêtent d'être incohérents!

Qu'ils s'occupent de vrais pb, et pas 3/4 bricoles qui changeront pas la face de l'éducation ni de la langue.

 

 Toutes ces discussions autour de l'orthographe constituent en effet un écran de fumée qui occulte à merveille la direction que prend l'École aujourd'hui.

 

 

Najat a probablement dû téléphoner en personne au rédacteur en chef de la Croix pour lui demander d'écrire cet article.

 

 

Ce n'est pas utile: les liens entre les classes médiatiques et politiques sont suffisamment forts pour que les débats qui agitent (ou semblent agiter) les uns se transmettent aux autres.

 

Sinon, on s'en fiche effectivement de cette "réforme" de l'orthographe.

 

Le gouvernement mène une politique offensive d'inspiration néo libérale contre l'école publique et ses personnels, dans le droit fil du sarkozysme. C'est cela le vrai objectif des réformes qui s'empilent sans jamais rien changer aux conditions d'étude des élèves, qui sont aussi ns conditions de travail.

 

L'accent circonflexe dans tout ça, c'est anecdotique.

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Il me semble qu'on s'éloigne du sujet qui est  "les problèmes des nouveaux rythmes".

 

Oui mais si on veut taper sur le gouvernement on fait comment alors ?

 

 

Le gouvernement a-t-il besoin d'un quelconque prétexte pour nous taper dessus?

 

La réponse se trouve dans le contenu du dernier groupe de travail sur la modification de nos ORS.

 

Et oui, il y a bien un rapport entre l'offensive du gouvernement contre les PE et la refondation de l'école dont fait partie la réforme des rythmes.  :whistling:

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Si les nouveaux rythmes posent de nombreux problèmes, ils ont au moins comme point positif de continuer à donner du travail aux "spécialistes" qui en sont à l'origine :

 

http://www.lavoixdunord.fr/region/arras-nos-enfants-sont-ils-fatigues-par-les-nouveaux-ia29b6340n3304824

 

 

« Il n’est pas question de stigmatiser ou de culpabiliser les parents qui laissent les enfants (trop) longtemps devant la télé, la tablette ou le portable, mais de cerner si les éléments extra-scolaires ne sont pas davantage à l’origine de la fatigue des gamins, plutôt que les nouveaux rythmes scolaires », explique François Testu.

 

Tiens donc ! La question des rythmes scolaires deviendrait-elle un sujet mineur pour Testu ? Amusant.

 

Pour ce qui est des conclusions à venir de l'"étude", on peut avoir un léger doute quant à leur partialité...

 

En revanche, stigmatiser les PE, ce n'est pas un souci pour Testu. Hypocrisie quand tu nous tiens...

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Il me semble qu'on s'éloigne du sujet qui est  "les problèmes des nouveaux rythmes".

 

 

Ça fait des années que je l'applique, il y a quatre bricoles qui changent on dirait qu'on va écrire en SMS à les écouter! Qu'on ne mettra plus accent nul part etc...

J'invite n'importe qui à lire rabelais dans le texte et on verra si la langue français est figée depuis des siècles et qu'elle doit rester immuable.

Ils défendent corps et âme LA langue française mais détricotent le latin au collège, l'histoire en primaire. Alors qu'ils arrêtent d'être incohérents!

Qu'ils s'occupent de vrais pb, et pas 3/4 bricoles qui changeront pas la face de l'éducation ni de la langue.

 

 Toutes ces discussions autour de l'orthographe constituent en effet un écran de fumée qui occulte à merveille la direction que prend l'École aujourd'hui.

 

 

Najat a probablement dû téléphoner en personne au rédacteur en chef de la Croix pour lui demander d'écrire cet article.

 

 

Ce n'est pas utile: les liens entre les classes médiatiques et politiques sont suffisamment forts pour que les débats qui agitent (ou semblent agiter) les uns se transmettent aux autres.

 

Sinon, on s'en fiche effectivement de cette "réforme" de l'orthographe.

 

Le gouvernement mène une politique offensive d'inspiration néo libérale contre l'école publique et ses personnels, dans le droit fil du sarkozysme. C'est cela le vrai objectif des réformes qui s'empilent sans jamais rien changer aux conditions d'étude des élèves, qui sont aussi nos conditions de travail.

 

L'accent circonflexe dans tout ça, c'est anecdotique.

 

 

Si c'est pour défendre les acquis, notre profession, alors inutile d'agiter le chiffon rouge sur l'orthographe puisque le vrai problème est ailleurs. Il y a  peu de chance de mobiliser les nôtres sur ce genre de sujet qui est un non évènement. Celui qui attaquerait le gouvernement là-dessus tiendrait des propos si peu pertinents que tout autre discours sur de réels problèmes serait aussitôt discrédité.

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Il me semble qu'on s'éloigne du sujet qui est  "les problèmes des nouveaux rythmes".

 

 

Ça fait des années que je l'applique, il y a quatre bricoles qui changent on dirait qu'on va écrire en SMS à les écouter! Qu'on ne mettra plus accent nul part etc...

J'invite n'importe qui à lire rabelais dans le texte et on verra si la langue français est figée depuis des siècles et qu'elle doit rester immuable.

Ils défendent corps et âme LA langue française mais détricotent le latin au collège, l'histoire en primaire. Alors qu'ils arrêtent d'être incohérents!

Qu'ils s'occupent de vrais pb, et pas 3/4 bricoles qui changeront pas la face de l'éducation ni de la langue.

 

 Toutes ces discussions autour de l'orthographe constituent en effet un écran de fumée qui occulte à merveille la direction que prend l'École aujourd'hui.

 

 

Najat a probablement dû téléphoner en personne au rédacteur en chef de la Croix pour lui demander d'écrire cet article.

 

 

Ce n'est pas utile: les liens entre les classes médiatiques et politiques sont suffisamment forts pour que les débats qui agitent (ou semblent agiter) les uns se transmettent aux autres.

 

Sinon, on s'en fiche effectivement de cette "réforme" de l'orthographe.

 

Le gouvernement mène une politique offensive d'inspiration néo libérale contre l'école publique et ses personnels, dans le droit fil du sarkozysme. C'est cela le vrai objectif des réformes qui s'empilent sans jamais rien changer aux conditions d'étude des élèves, qui sont aussi nos conditions de travail.

 

L'accent circonflexe dans tout ça, c'est anecdotique.

 

 

Si c'est pour défendre les acquis, notre profession, alors inutile d'agiter le chiffon rouge sur l'orthographe puisque le vrai problème est ailleurs. Il y a  peu de chance de mobiliser les nôtres sur ce genre de sujet qui est un non évènement. Celui qui attaquerait le gouvernement là-dessus tiendrait des propos si peu pertinents que tout autre discours sur de réels problèmes serait aussitôt discrédité.

 

 

Possible. En même temps, l'agitation du gouvernement donne le tournis. Les mobilisations sont systématiquement sabotées et tous les textes gouvernementaux, si défavorables soient-ils, approuvés par une grande partie de nos représentants. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que la riposte soit désordonnée, au point de se focaliser sur des détails.

 

Si tous les coups sont permis contre les PE, alors tout ce qui peut mobiliser la profession pour se défendre est bon à prendre.

 

L'enfumage marche dans les deux sens, hélas.

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Tiens, à propos d'un chiffon rouge que le PS et la FCPE accusaient les enseignants d'agiter à tort :

 

http://www.humanite.fr/le-periscolaire-deraille-pierrefitte-sur-seine-597757

 

Le périscolaire déraille à Pierrefitte-sur-Seine

 

Les parents d’élèves FCPE de cette commune de Seine-Saint-Denis sont vent debout contre la décision du maire PS de supprimer la gratuité des temps périscolaires. Une mesure créant une inégalité entre les enfants qui peuvent payer et tous les autres, priés de quitter l’école à 15 h 45…

 

Après avoir entraîné la chute d’un ministre, la réforme des rythmes scolaire continue de faire des remous. À Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), les parents d’élèves sont vent debout contre la mairie depuis que le maire, Michel Fourcade (PS), a annoncé qu’il renonçait à la gratuité des temps d’activités périscolaires (TAP). Après deux ans, l’édile fait le constat de son impossibilité à financer la réforme. La ville rejoint ainsi le groupe florissant des 44 % de collectivités qui proposent aux familles des activités payantes. [...]

 

L’enquête de l’Association des maires de France et de la Caisse nationale des allocations familiales est sans ambiguïté : 70 % des enfants participent aux activités si elles sont gratuites et seulement 30 % lorsqu’elles sont payantes.[...]

 

À la tête de la FCPE dans ce département, Rodrigo Arenas se demande si les activités périscolaires ne servent pas, ici ou là, de variables d’ajustement budgétaire. « Certaines mairies augmentent les tarifs, d’autres modifient les plannings, entretiennent le flou entre garderie et activités périscolaires qui n’appellent pas les mêmes financements, l’une d’elle a même totalement externalisé les activités », explique-t-il. Son association envisage d’interpeller la Cour des comptes pour qu’elle vérifie l’usage que font les mairies de leurs subventions.

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Un truc me questionne dans ces chiffres. Le but était avant tout il me semble d'alléger la journée des enfants. Les TAP étaient au départ là pour "pallier" au problème de garde pour les parents qui ne pouvaient pas récupérer leurs enfants plus tôt (dans un deuxième temps c'est devenu ensuite un pseudo temps d'apprentissage où les mairies devaient investir et rivaliser entre elles pour être celle qui ferait les meilleures "activités").

 

Comment on en est venu à 70% d'enfants qui participent si temps gratuit, et d'un coup si c'est payant que 30 %.

D'un coup 40% des enfants ont des parents ou proches disponibles qui peuvent leur alléger la journée ?  

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Comment on en est venu à 70% d'enfants qui participent si temps gratuit, et d'un coup si c'est payant que 30 %.

D'un coup 40% des enfants ont des parents ou proches disponibles qui peuvent leur alléger la journée ?  

 

Pour les plus grands, c'est probablement Mme Larue ou Mme Télé, toujours disponibles, qui les gardent.

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Le but était avant tout il me semble d'alléger la journée des enfants.

 

C'était, pour être précis, le but affiché.

Modifié par prof désécol
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A propos d'allègement de la semaine scolaire, voyons les conséquences de la réforme du collège :

 

http://www.lemonde.fr/education/article/2016/02/08/reforme-du-college-la-bataille-des-moyens-est-lancee_4861437_1473685.html

 

 

Les élèves vont-ils perdre des heures ?

 

L’année prochaine, toutes les classes auront vingt-six heures de cours par semaine (hors option). C’est plus qu’en 5e aujourd’hui (+1 heure), mais c’est moins qu’en 6e (-1 heure), 4e (-2 heures) et en 3e (-2 h 30). Au final, si l’on compare les grilles horaires réglementaires avant et après la réforme, on peut considérer que les élèves vont perdre 162 heures sur l’ensemble de leur scolarité au collège (soit un peu plus de six semaines de classe).

 

La perte sera encore plus importante pour les élèves qui suivent des options. En effet, l’année prochaine, les sections européennes seront supprimées ; le latin deviendra un « enseignement de complément » – sorte d’option « light » – dans les collèges qui décideront de le maintenir ; les classes bilangues ne seront maintenues qu’en 6e et seulement pour les élèves qui ont suivi une autre langue que l’anglais au primaire. [...]

 

Six semaines de classe en moins sur 4 ans, c'est environ une semaine et demi en moins sur un an, soient, sauf erreur, 4% d'heures élèves en moins à la louche, sans même tenir compte de la disparition des options.

 

Un allègement salutaire de la semaine scolaire des collégiens, diront les uns.

 

Une économie substantielle d'heures-profs, diront les médisants...

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