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Apprentissage de la lecture


Petit_Gizmo

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oUPSS désolée Lapin _bl_sh_

J'ai cru que j'étais en train de te traumatiser à vie avec mon explication de méthode :D

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Votre état d'esprit me choque et m'attriste.

Un nombre grandissant de parents et d'enseignants reviennent (de façon parfois inavouée) aux méthodes syllabiques ou combinatoires. Pourquoi leur avis serait-il moins recevable que le vôtre? Beaucoup parmi vous ont appris à lire de cette façon et pourtant vous êtes maintenant tous capable d'inférer du sens aux mots que vous lisez! En revanche, bcp d'élèves maintenant ne seront plus capables d'écrire avec une orthographe correcte. regardez une copie de 6e et vous serez édifiés.

Et ne me parlez plus de ces tests d'évaluation en 6e censés prouver que l'enseignement est efficace. Tout enseignant en collège sait que le seuil d'exigence de ces tests est si bas qu'un élève ayant moins de 75% de réussite peut être considéré en situation d'échec.

Alors n'en déplaise à certains, de plus en plus de gens pratiquent les méthodes traditionnelles où les enfants apprennent encore les règles de grammaire, les tables de multiplication et les anciennes méthodes de lecture.

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Alors n'en déplaise à certains, de plus en plus de gens pratiquent les méthodes traditionnelles où les enfants apprennent encore les règles de grammaire, les tables de multiplication et les anciennes méthodes de lecture.

euh je n'utilise po la "methode traditionnelle" mais pas de soucis, les enfants apprennent qd meme leurs regles de grammaire et leurs tables! c'est la facon d'aborder les lecons qui est differente! Je pense qu'ici tous les enseignants font des lecons en francais!! je suis desolee mais c grave de dire ca!! <_<

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En revanche, bcp d'élèves maintenant ne seront plus capables d'écrire avec une orthographe correcte. regardez une copie de 6e et vous serez édifiés.

Et bien moi je regarde le travail de mes élèves de Ce1/Ce2, je regarde parfois le travail des Cm de mon collègue, et non, je ne suis pas édifié... Quand je compare avec mes propres productions d'élève (j'ai la chance d'avoir conservé certains cahiers), je constate que lorsque j'avais leur âge, je n'étais pas meilleur qu'eux en français (c'était il y a 20-25 ans). De plus, j'ai des parents, des membres de ma famille et des amis plus âgés que moi qui ont appris à lire avec des méthodes 100% syllabique et qui avouent pourtant leur grande faiblesse en orthographe... Donc la relation méthode de lecture <--> qualité de l'orthographe me laisse perplexe. Comment expliquer sinon que mon frère et moi, qui avons appris à lire avec la même méthode de lecture, puis avons eu les mêmes enseignants, n'avons pas du tout la même qualité d'orthographe ?

De plus, j'ai lu par ailleurs que vous êtes enseignante en collège. J'ai la chance de connaître quelques uns de vos collègues et quand je discute avec eux, j'ai ces deux constats :

- Profs dans un collège situé en secteur défavorisé --> le niveau global en français est faible, orthographe catastrophique, incapacité à s'exprimer à l'écrit (et souvent à l'oral de façon correcte)

- Profs en campagne : aucun changement notable sur les vingt dernières années.

Etes-vous bien certaine que la méthode de lecture utilisée en CP soit la source des problèmes des élèves ??? J'ai un énorme doute !

Oui, la méthode peut avoir son importance. J'ai eu l'occasion de travailler quelques semaines de façon forcée avec la méthode "Ma sorcière et moi" en CP et je n'ai franchement pas été convaincu. Je ne la conseillerai à personne... Mais dans l'ensemble, quel que soit la méthode utilisée, c'est avant tout la motivation de l'élève, son envie d'apprendre à lire (son projet de lecteur), son entourage familial (les parents vont s'intéresser à ce que l'enfant lit, ils vont dès son plus jeune âge lui lire des histoires, lui montrer des écrits....) et aussi, il ne faut pas le cacher, l'investissement de l'enseignant(e) qui feront la différence.

Et ne me parlez plus de ces tests d'évaluation en 6e censés prouver que l'enseignement est efficace. Tout enseignant en collège sait que le seuil d'exigence de ces tests est si bas qu'un élève ayant moins de 75% de réussite peut être considéré en situation d'échec.

Je considère, peut-être à tort, ce paragraphe comme une attaque contre l'enseignement primaire. Et je vous retournerai une simple statistique, officielle : En français, le nombre d'élèves en difficultés à l'entrée en 6è est inférieur au nombre d'élèves en difficultés à l'issue de la 3è. Les tableaux comparatifs nous ont été donnés lors du "grand débat national" et étaient argumentés par un prof de collège justement qui avouait une certaine honte ! Mais bon, je ne vois pas trop l'intérêt de jeter la faute sur tel ou tel corps d'enseignant. Trop facile !!!

Alors n'en déplaise à certains, de plus en plus de gens pratiquent les méthodes traditionnelles où les enfants apprennent encore les règles de grammaire, les tables de multiplication et les anciennes méthodes de lecture.

Dans ma classe, comme dans celles de la grande majorité de mes collègues, on apprend les tables de multiplication et on apprend des leçons de français. Je ne comprends donc pas le "n'en déplaise à certains" !

Par contre, je ne vois pas trop ce que viennent faire les anciennes méthodes de lecture là-dedans... Mince à la fin ! Quand on apprenait uniquement à lire par B+A = BA, il y avait quand même un gros paquet de momes qui n'entraient pas dans la lecture ! De tout temps il y a eu des élèves qu'on mettait au fond de la salle et qui étaient délaissés car ils n'entraient pas dans les apprentissages ! A lire certains enseignants et certains parents (style SOSEducation par ex), on en viendrait à croire que dans les années 20,30,40,50..... tous les élèves apprenaient facilement à lire grâce aux méthodes syllabiques pures. CE QUI EST FAUX ET ARCHI FAUX !

Enfin, une petite remarque au sujet de ce qui a déclenché mon message : je vous rappelle Isabelle2, qu'il était mentionné sur la page de SOSEducation que Mika est une méthode purement globale ce qui est complètement mensonger... Vouloir faire acheter des Leo&Lea ou des Bosher en s'appuyant sur des mensonges, c'est choquant.

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Franck,

merci de m'avoir répondu.

Bien sûr que les capacités et la personnalité de chaque enfant entre en ligne de compte en ce qui concerne se réussite. Loin de moi l'idée d'imputer les raisons de l'échec de certains aux seules méthodes. par ailleurs, on sait bien qu'avec les élèves brillants peu importe les méthodes employées, ils réussiront de toutes façons. Mais je pense que pour certains élèves moyens ou faibles, les méthodes actuelles ne sont pas les plus simples (je parle de la lecture). Elles sont certes plus attractives, mais je pense moins sécurisantes.

Je trouve normal que certains élèves soient plus en constant d'échec en fin de 3e qu'en 6e. l'écart se creuse de plus en plus au fur et à mesure que les difficultés apparaîssent dans les programmes.

loin de moi l'idée de critiquer le sérieux ou l'enthousiasme des instits, j'en connais assez pour mesurer leur investissement. ce sont les méthodes qui me laissent plutôt pantoise, et surtout l'ardeur avec laquelle tout le monde les défend. J'ai fait une maîtrise en pédago sur l'évolution des IO au collège-lycée en langue de 50 à nos jours, et on voit bien que la valse des modes pédagoqiques nécessite que chacun de nous garde une ligne selon ses conceptions propres. sinon, on va changer tout le temps de façon de faire. Bonjour l'incohérence!

J'ai parlé de l'apprentissage des tables ou des règles de grammaire car il me semble que c'est une démarche générale, et qui concerne aussi l'approche de la lecture qui consiste à laisser l'enfant découvrir lui-même les choses et être acteur du système. je pense que la démarche est intéressante, mais qu'elle ne suffit pas. Cette semaine l'instit de mon fils m'a redit qu'il leur était interdit désormais d'énoncer les règles et de les leur faire apprendre. D'ailleurs, elle leur fait mémoriser 80 mots par semaine sans autre lien qu'un son commun (c'est d'enfer pour la dictée le vendredi). c'est la suite de la méthode semi-globale, nous dit-elle.

Vous ne pouvez pas empêcher les parents de ne pas comprendre les méthodes pratiquées, ce qui , je le répète, n'a rien à voir avec le sérieux de l'instit. On se dit juste : "Vivement que la mode change..."

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Mais je pense que pour certains élèves moyens ou faibles, les méthodes actuelles ne sont pas les plus simples (je parle de la lecture).

Voilà, c'est tout à fait ce que je pense.

Cette année je m'interroge réellement sur l'impact de la méthode de lecture que j'utilise auprès de mes élèves (Abracadalire). J'apprécie cette méthode, je la trouve attractive. Mais il est vrai que son aspect global déroute plus d'un élève.

Je la trouve efficace pour certains , c'est-à dire des élèves qui ont l'habitude de se poser des questions, d'élaborer un raisonnement , de décortiquer les mots pour les déchiffrer(quand je vois PAnier, je vois PA comme dans Papa alors je sais lire [pa]).

Pour d'autres, c'est beaucoup plus difficile, certains sont peu capables de se concentrer un minimum et ansi de mobiliser leur esprit de déduction, et du coup, on se retrouve face à des élèves "devineurs", car pour ceux-là, le but est de trouver un réponse, vite, peu importe laquelle...

Au dire des nos collègues de grande section (rattachées à mon école), de plus en plus d'enfants sont confrontés à un "vide", ce sont des enfants à qui on ne poserait pas de question, à qui on ne parlerait pas à la maison. Et en classe, ces enfants sont difficilement capables de se mobiliser dans un travail scolaire qui demande un minimum d'investissement, où il faut "réfléchir"un peu plsu que d'habitude.

Et mes collègues de CP pour certains plus de 20 ans d'expèrience dans le niveau ne cessent de constater que "le niveau baisse" et que les résultats en terme d'apprentissage de la lecture sont de moins en moins bons au fil des années...

Alors voilà, je constate... il semblerait que le public scolaire ait changé alors pourquoi ne pas repenser certaines de nos méthodes d'enseignement pour s'adapter à ce changement ? <_<

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Mais je pense que pour certains élèves moyens ou faibles, les méthodes actuelles ne sont pas les plus simples (je parle de la lecture). Elles sont certes plus attractives, mais je pense moins sécurisantes.

Je suis absolument d'accord. Pour une minorité d'élèves, la méthode purement syllabique est bénéfique. Mais pourquoi l'imposer à tous alors que des méthodes plus attractives, plus agréables et plus axées sur le sens donnent de bons résultats pour une majorité d'élèves ?

Comme le disait qq'un sur ce forum récemment : "il ne viendrait à l'idée de personne de mettre des chaussures orthopédiques à tous les enfants sous prétexte que certains ont les pieds plats ... "

Je trouve normal que certains élèves soient plus en constant d'échec en fin de 3e qu'en 6e. l'écart se creuse de plus en plus au fur et à mesure que les difficultés apparaîssent dans les programmes.

Donc l'enseignement au collège n'est pas adapté à ces élèves. Mais on entre dans un autre problème...

J'ai parlé de l'apprentissage des tables ou des règles de grammaire car il me semble que c'est une démarche générale, et qui concerne aussi l'approche de la lecture qui consiste à laisser l'enfant découvrir lui-même les choses et être acteur du système. je pense que la démarche est intéressante, mais qu'elle ne suffit pas.

Tout à fait d'accord là aussi. Mais je ne vois pas en quoi l'apprentissage de la lecture avec Mika, par exemple, consiste à laisser l'enfant découvrir les choses devant son texte de lecture.... :blink:

Perso, l'observation réfléchie de la langue, telle qu'elle est définie dans les nouveaux programmes (et avec ses deux heures maxi par semaine), je n'y crois pas une seule seconde. Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut nécessairement gaver les élèves de règles à apprendre par coeur et balancer des tonnes d'exercices type BLED. Je pense que nous sommes presques tous d'accord pour reconnaitre que les élèves sont capables d'appliquer telle ou telle leçon dans le cadre d'exos d'application, mais que c'est beaucoup plus délicat ensuite dans la production de textes. Et je pense, non je suis certain, que nous faisions de même quand nous étions enfants.

Cette semaine l'instit de mon fils m'a redit qu'il leur était interdit désormais d'énoncer les règles et de les leur faire apprendre

C'est n'importe quoi !!! Pas ce que tu dis, mais ce qu'elle t'a dit (je tutoies, hein ;)... Soit ce sont les directives de son inspecteur et, en bon mouton, elle veut les appliquer. Soit c'est sa façon de voir l'enseignement. Mais je peux te garantir que des tonnes et des tonnes d'instits continuent à énoncer des "règles" (le mot règle peut gêner... Est-ce une règle quand il y a exception ?). De mon côté, on essaie d'analyser, d'observer des choses (par ex les conjugaisons des verbes) mais ça s'accompagne systématiquement d'une leçon à apprendre. Et je suis loin d'être un cas unique :) Par contre, pas de contrôles de leçons (ce que font de nombreux collègues, si, si !).

D'ailleurs, elle leur fait mémoriser 80 mots par semaine sans autre lien qu'un son commun

80 mots d'orthographe à apprendre chaque semaine ??? :blink: Quelle classe ? Moi, c'est 10/12 mots par semaine en Ce1, 15 en Ce2 et mon collègue en donne 20 en Cm. Ca me semble amplement suffisant ! 80 : j'en tombe à la renverse !

Vous ne pouvez pas empêcher les parents de ne pas comprendre les méthodes pratiquées, ce qui , je le répète, n'a rien à voir avec le sérieux de l'instit.

Ok, mais il y a un truc qui m'échape... Il est indéniable que les méthodes évoluent, essentiellement en maths à mon avis (dernier ex = la soustraction en colonnes). Mais une grande partie des parents d'élèves du primaire ont entre 30 et 40 ans et je ne pense pas qu'ils aient appris à lire avec une méthode syllabique... Si je ne dis pas de bêtise, au début des années 70, le B+A=BA n'était plus d'actualités. Si ???

Et comme je le disais, mode ou pas mode, il est trop facile de dire que la méthode syllabique est LA méthode qui permet de réussir. Qu'on vienne alors nous expliquer pourquoi il y a toujours eu des non-lecteurs...

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Franck,

tu parles de Mika, mais je ne connais pas cette méthode particulièrement, je parle en général.

je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait qu'appliquer un fait de langue dans une production écrite est bien plus difficile que dans le cadre d'un exercice systématique, mais je pense que l'on augmente ses chances en s'entraînant par ailleurs.

Tu dis que bcp de parents ont sans doute appris avec des méthodes globales préconisées en 70, mais je crois que les changements se font lentement. J'ai eu 3 instits qui partaient en retraite juste après moi, et qui n'avaient rien changé à leur méthodes (Bled tous les soirs). d'ailleurs, tu dis toi même qu'une tonne d'instits continue à énoncer des règles.

pour notre part, nous sommes tombés sur une qui applique religieusement les consignes de l'inspecteur. quel bonheur... Ce sont bien près de 80 mots (en CE1) donnés les mardis pour le jeudi, avec dictée le vendredi. Pour mon fils qui est manifestement plus à l'aise en calcul c'est le cauchemar.

Voici pour exemple, la liste donnée pour le son é :

l'école/une écharpe/un élève/les élèves/l'écriture/une étoile/et/un bonnet/des jouets/du poulet/le téléphone/un bébé/une fée/un vélo/des vélos/déjà/à côté de/méchantes/méchant/méchants/j'ai/une année/du café/une dictée/le marché/une poupée/il est/le pied/du papier/un cahier/dernier/derniers/premier/manger/tomber/demander/aller/pleurer/entrer/

sauter/travailler/rester/se lever/s'habiller/donner/dessiner/regarder/acheter/chercher/crier/assez/le nez/vous mangez/vous tombez/vous demandez/vous allez/vous pleurez/vous entrez/vous sautez/vous travaillez/vous restez/vous vous levez/vous vous habillez/ vous donnez/vous dessinez/vous regardez/vous achetez/vous cherchez/vous criez/les/des/mes/tes/ces/déjà/chez/

Le tout sans aide ni consignes, ce qui nous promet un chouette après-midi du mercredi depuis le début de l'année (pleurs, grincement de dents, peur de la dictée)... Et entre parenthèses, comment font les parents qui n'ont pas le temps ou les moyens d'aider??? Parce que je n'ai pas l'habitude des enfants de cet âge en milieu scolaire, mais mon fil est incapable d'apprendre cette liste tout seul pour le moment. Ce n'est pas tant la quantité qui m'ennuie (encore que), mais plutôt l'absence de cohérence entre tous ces mots, ce n'est que de la mémoire (?) J'ai bien essayé de rencontrer l'instit, mais elle me dit que maintenant les IO disent que les élèves doivent de constituer uncapital de mots par coeur.

Alors vous imaginez ce que l'on a pu vivre l'année dernière au Cp (avec la m^me instit) avec une approche semi-globale, le début d'année fut rude, il y avait tellement de choses que mon fils essayait de deviner plus que de lire, d'où notre scepticisme. (notre instit est très bien notée et a bcp de stagiaires dans sa classe).

Alors c'est sûr, la méthode syllabique n'est peut-être pas la panacée, mais moi je la regarde avec bonheur :wub:

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mais je pense que l'on augmente ses chances en s'entraînant par ailleurs.

C'est vrai pour certains élèves, pas pour tous.

Je continue à penser que les exos d'application sont utiles, mais qu'un peu d'observation et d'analyse le sont tout autant.

nous sommes tombés sur une qui applique religieusement les consignes de l'inspecteur. quel bonheur... Ce sont bien près de 80 mots (en CE1) donnés les mardis pour le jeudi, avec dictée le vendredi. Pour mon fils qui est manifestement plus à l'aise en calcul c'est le cauchemar.

1) Inspecteur qui demandera d'appliquer d'autres consignes dans quelques mois ;)

2) Y a-t-il un rapport entre les consignes de l'inspecteur et les 80 mots ?

3) Les 80 mots donnés du mardi pour le jeudi, je trouve ça tout simplement grotesque, ridicule, stupide, tout ce que tu veux. N'ayant pas l'instit en face de moi pour savoir pourquoi elle agit ainsi, je me garderai néanmoins de tout autre jugement. Je comprends cependant le cauchemar que doit vivre ton fils... Je ne saisis pas du tout l'intérêt de faire apprendre 80 mots par semaine... On est bien d'accord qu'ils doivent en mémoriser l'orthographe et pas simplement savoir les lire, nous sommes bien d'accord, hein ?

maintenant les IO disent que les élèves doivent de constituer uncapital de mots par coeur.

Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Cela a existé de tout temps ou presque me semble-t-il. Moi aussi, je leur fais mémoriser des mots, mais une douzaine, donnés le lundi pour le vendredi. Liste de la semaine en cours : une souris, la mare, le soleil, s’envoler, le canard, rire, regarder, lever, soudain, avoir peur, comme.

Mais je le répète, je ne veux pas juger une collègue comme ça... Surtout quand on a un seul son de cloche (je te crois, bien sur, mais elle aurait peut-être des explications à donner).

Quant à la lecture, quand je vois ce que font nos élèves de CP, je constate que le travail syllabique est présent dès le début de l'année, mais à partir de textes. L'approche est certes globale, mais le travail sur le code, la reconnaissance de lettres, de sons.... est systématique.

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Dans le monde de l'éducation de janvier 2004; il y a un article sur les recommandations faites par un groupe de chercheur du PIREF (Programme incitatif de recherche en éducation et formation) sur l'enseignement de la lecture à l'école primaire.

Voir le texte intégral de ce rapport sur

http://www.bienlire.education.fr/04-media/a-consensus.asp

voici les questions qu'ils se sont posés

Question 1 : Quelles sont les compétences et processus mobilisés par les élèves dans l’apprentissage de la lecture et de l’entrée dans l’écrit à la maîtrise ?

Question 2 : Comment organiser et planifier l’enseignement de la lecture aux différentes étapes de la scolarité primaire ? Comment doser les différentes composantes de cet ensemble ? Quelle est la pertinence des différentes méthodes ?

Question 3 : Pourquoi et comment articuler l’apprentissage de la lecture avec celui de la production d’écrit aux différentes étapes de la scolarité primaire ?

Question 4 : Comment faciliter, développer et évaluer la compréhension des textes aux différentes étapes de la scolarité primaire ?

Question 5 : Quels obstacles les élèves en difficultés rencontrent-ils dans l’apprentissage de la lecture ? Comment analyser ces difficultés ? Comment agir ?

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