Marla' Posté(e) 9 juin 2008 Posté(e) 9 juin 2008 Dans notre école, je suis la seule à pouvoir décloisonner...Actuellement 2 fois par semaine, autour d'activités phonologiques (syllabes) et de compréhension.. Petite question, est-ce l'enseignante de la classe de GS qui doit préparer les activités que je mène ensuite avec ses élèves, en petits groupes.. ou dois-je faire ce travail de préparation, sachant que je ne connais pas forcément leur niveau, ni leurs difficultés réelles ; qu'en pensez-vous ? Décloisonner ne me dérange pas car je pars en effet du principe qu'il faille être solidaire et décharger une classe est toujours un plus pour les élèves, mais je trouve que le travail de préparation dans ce cadre là est un "poids supplémentaire" Quand il s'agit de décloisonnement autour de jeu de société, arts plastiques ou autres activités "moins scolaires", je comprends que la préparation nous soit "réservée" Je prépare mes activités moi-même. On est censé être capable d'enseigner à tous les niveaux non ? Je suis tout à fait d'accord... l'enseignante de la classe reste à mon avis la mieux placée pour connaître les réelles difficultés de ces élèves et les activités les plus adaptées à leur niveau ?! Après comme je le disais tout dépend de ce que l'on fait lors des décloisonnements, il y a déjà eu des décloisonnements MS/GS dans lesquelles chacune faisait une activité qu'elle avait choisi et s'occupait de la préparation.. Dans le cas que j'exposais, il s'agit d'un dispositif particulier de cycle2 renforcé dans lequel je m'étais proposée en moyen humain supplémentaire...
natachalala Posté(e) 10 juin 2008 Posté(e) 10 juin 2008 Dans notre école, je suis la seule à pouvoir décloisonner...Actuellement 2 fois par semaine, autour d'activités phonologiques (syllabes) et de compréhension.. Petite question, est-ce l'enseignante de la classe de GS qui doit préparer les activités que je mène ensuite avec ses élèves, en petits groupes.. ou dois-je faire ce travail de préparation, sachant que je ne connais pas forcément leur niveau, ni leurs difficultés réelles ; qu'en pensez-vous ? Décloisonner ne me dérange pas car je pars en effet du principe qu'il faille être solidaire et décharger une classe est toujours un plus pour les élèves, mais je trouve que le travail de préparation dans ce cadre là est un "poids supplémentaire" Quand il s'agit de décloisonnement autour de jeu de société, arts plastiques ou autres activités "moins scolaires", je comprends que la préparation nous soit "réservée" Je prépare mes activités moi-même. On est censé être capable d'enseigner à tous les niveaux non ? Je suis tout à fait d'accord... l'enseignante de la classe reste à mon avis la mieux placée pour connaître les réelles difficultés de ces élèves et les activités les plus adaptées à leur niveau ?! Après comme je le disais tout dépend de ce que l'on fait lors des décloisonnements, il y a déjà eu des décloisonnements MS/GS dans lesquelles chacune faisait une activité qu'elle avait choisi et s'occupait de la préparation.. Dans le cas que j'exposais, il s'agit d'un dispositif particulier de cycle2 renforcé dans lequel je m'étais proposée en moyen humain supplémentaire... J'avoue que je ne comprends pas bien ton problème et en même temps oui. Chez nous aussi, ma collègue (TPS/PS) s'occupe des élèves de GS en difficultés de langage (enfants non francophones) lors du décloisonnement. Et je trouve aussi que ce serait plus judicieux que les enseignantes de GS s'en occupent elle-même de ces élèves et qu'elles nous envoient plutôt les autres... Mais bon, l'année prochaine ces groupes de soutien langage se feront en dehors des heures de l'école.
arthur Posté(e) 10 juin 2008 Posté(e) 10 juin 2008 Pourquoi ne pas évoquer ce problème en conseil de cycle ou de maîtres. Chez nous, pendant le décloisonnement, les activités sont panachées: -d'une part des activités de langage (soutien en petits groupes), le maître de GS propose des activités que les collègues peuvent adapter - d'autre part des activités centrées sur les compétences de chaque enseignant (jardinage, langue régionale, jeux de société...) Il est certain que tu ne trouveras aucun texte "obligeant" à décloisonner, c'est au bon vouloir de chacun, et souvent fonction de l'ambiance dans l'équipe.
giga Posté(e) 11 juin 2008 Posté(e) 11 juin 2008 En PS depuis 3 ans, j'ai été très volontaire la première année pour du décloisonnement ... et j'ai vite déchanté : mes collègues ne s'intéressaient absolument pas à ce que je faisais avec leurs élèves ... pas moyen d'en discuter 5 mn, de savoir sur quoi ils voulaient que je bosse, de leur faire "admirer" la production de leurs élèves ... et comble du comble pour moi ... le fait de se retrouver en demi-classe une fois par semaine ne changeait absolument rien à leur emploi du temps ... Depuis 2 ans j'ai des PS/MS, et pendant la sieste des PS, je fais un temps de repos puis un atelier avec mes MS (pas de place au dortoir pour eux). Les PS se lèvent pour la plus part à 14h20 ...
tartinette Posté(e) 14 juin 2008 Posté(e) 14 juin 2008 Les textes interdisent que les élèves soient sous la seule responsabilité d'une ATSEM pendant la sieste (dixit notre directrice). La maîtresse des TPS-PS surveille donc la sieste de sa classe et des PS de la PS-MS et ....prépare ses activités du lendemain. Nous avons toutes nos classes de MS et GS en effectif total l'après-midi (sauf les MS de la PS-MS). Les ATSEM des classes de petits rangent la classe, se relaient aux toilettes pour accueillir les petits qui en auraient besoin ....et bavardent entre elles autour d'un café. Je trouve ça un peu dommage ..............car certains auraient eu bien besoin d'ateliers langage en petits groupes.
Maoria Posté(e) 18 juin 2008 Posté(e) 18 juin 2008 Chez nous (j'ai une classe de TPS-PS) on décloisonne : je prends un groupe de 6/7 GS. L'enseignante me dit sur quoi travailler et je le prépare. SAUF ces derniers temps car avec les évaluations j'étais débordée (je reviens de stage T1), alors je lui explique (en fait elle me le propose) et on ne décloisonne pas ce jour-là, mais c'est rare. Ne pas décloisonner, moi ça m'endort, je finis toujours par somnoler sur mes cahiers d'évaluations ou pire encore, lorsqu'il y a piscine avec les GS (les MS dorment mais la directrice fait son boulot de directrice) et que tout est prêt, c'est terrible !
Caroline13 Posté(e) 19 juin 2008 Posté(e) 19 juin 2008 En PS depuis 3 ans, j'ai été très volontaire la première année pour du décloisonnement ... et j'ai vite déchanté : mes collègues ne s'intéressaient absolument pas à ce que je faisais avec leurs élèves ... pas moyen d'en discuter 5 mn, de savoir sur quoi ils voulaient que je bosse, de leur faire "admirer" la production de leurs élèves ... et comble du comble pour moi ... le fait de se retrouver en demi-classe une fois par semaine ne changeait absolument rien à leur emploi du temps ... Depuis 2 ans j'ai des PS/MS, et pendant la sieste des PS, je fais un temps de repos puis un atelier avec mes MS (pas de place au dortoir pour eux). Les PS se lèvent pour la plus part à 14h20 ... J'ai rencontré le même problème, je faisais plus lieu de garderie que de réel soutien. Les maîtresses de GS ne m'envoyaient pas toujours les mêmes élèves, surtout ceux qui les emm----, parfois elles avaient mieux à faire que ce que j'avais préparé, donc pas de travail sur le moyen terme possible. Je pense qu'il faut que ça soit conduit comme il est prévu pour les deux heures l'an prochain, et non histoire que la maîtresse de PS ne reste pas sans rien faire Dans une autre école, deux maîtresses (TPS et MS) s'occupaient de la sieste avec une ATSEM, pendant que moi (PS) j'accueillais les élèves externes et ceux qui ne dormaient plus dans ma classe. Pas de travail possible, car jamais les mêmes enfants et arrivées échelonnées, mais accès libre aux coins jeux, dessin ... et bavardages avec moi, pendant que j'arrivais à bosser un peu. C'était sympa comme organisation !
moisellejeanne Posté(e) 20 juin 2008 Posté(e) 20 juin 2008 Ce qui est embetant, c'est qu'on "nous" (j'ai des TPS/PS) envoie des élèves en décloisonnement l'air de dire: de toutes façon elles ont rien à faire de l'après-midi? Mais si c'est si bien d'avoir des PS pourquoi elles ne choisissent pas cette classe? Franchement, j'aimerai avoir un petit moment l'après midi car elles ne vivent pas les mêmes matinées que nous, gérer des petits c'est très fatigant! En plus, je suis d'accord sur le fait que les maîtresses de GS ne s'interessent même pas à ce qu'on fait avec leurs élèves...
natachalala Posté(e) 20 juin 2008 Posté(e) 20 juin 2008 Moi, j'apprécie le décloisonnement. Cela fait du bien d'avoir des plus grands, de faire des choses qui sont impossibles avec les TPS/PS. Bon, dans notre école, on commence le décloisonnement seulement à la fin du mois de septembre. Donc les premières semaines, je peux souffler l'après-midi après des matinées dures dures... Je ne suis d'ailleurs bonne à rien d'autre.
Stef59 Posté(e) 20 juin 2008 Posté(e) 20 juin 2008 Moi, j'ai connu des situations différentes. D'abord, une école où les maîtresses des PS devaient décloissonner sous menace de l'IA qui voulait les payer à mi-temps. Je vous assure c'est véridic. Une autre école, ou je faisais des maths avec 3/4 élèves par roulement. Puis cette année quand je suis arrivée dans l'école j'ai proposé un décloissonnement science, ce fut accepter et apprécier car je méne des expériences avec des groupes de 5/6 élèves pendant 2x une demi heure (car 2 classes de grands sections) souvent les enseignants me demandent ce que je vais faire, si les enfants ont accroché........ et content de voir que j'ai fait avec les élèves une trace de leur travail qui a permis une évaluation en science. Mais, en même temps je ne suis pas trop loin des petits loups car même si la surveillance se fait avec une atsem, les enfants sont tout de même sous notre responsabilité. Stef
Titi77 Posté(e) 22 juin 2008 Posté(e) 22 juin 2008 Coucou! J'ai l'impression d'halluciner quand je lis certains messages! Je ne savais même pas qu'il était possible pour une enseignante de surveiller la sieste ou pire, de préparer sa classe pour le lendemain!! surtout quand il y a à côté des classes avec certainement des enfants en difficultés qui pourrait bénéficier d'un allègement d'effectif par un décloisonnement!! Pour ce qui est de la "fatigue" des enseignantes de PS, que dire de celles qui ont un multiniveaux des TPS aux GS voir plus! Et puis il me semble qu'on n'a pas à se soucier du bien-être des enseigantes mais plutôt de celui des enfants. Il me semble tout de même qu'au-delà des IO, on peut tout de même avoir l'appui de l'IEN pour exercer son métier au-delà de la matinée et fonctionner en équipe pédagogique, même si les ATSEM ne sont pas d'accord! On n'a quand-même pas passé le concours d'enseignant pour surveiller la sieste! Je précise que j'ai vécu toutes les situations possibles au niveau des sections en maternelle et que j'aurai déploré être dans une école avec un tel foctionenement, quel que soit mon niveau de classe!
gabinette Posté(e) 22 juin 2008 Posté(e) 22 juin 2008 J'ai l'impression d'halluciner quand je lis certains messages! Je ne savais même pas qu'il était possible pour une enseignante de surveiller la sieste ou pire, de préparer sa classe pour le lendemain!! surtout quand il y a à côté des classes avec certainement des enfants en difficultés qui pourrait bénéficier d'un allègement d'effectif par un décloisonnement!! et bien pour ma part c'est l'inverse ! je suis impressionnée du nombre d'école ou les atsem surveillent la sieste d'après vos messages ! J'ai été dans 6 écoles mater différentes (île de France) et je n'ai connu qu'une seule école ou les atsem faisait le dortoir. J'ai toujours fait le dortoir de mes PS et comme je suis seule avec mes 25 petits + les 8 petits de la classe de PS/MS + la dizaine de MS qui a encore besoin de dormir, je ne vois pas comment je pourrais les laisser sans surveillance pour décloisonner !! De plus, "faire le dortoir" ne veut pas forcément dire "glander" ou "en profiter pour préparer sa classe". "Faire le dortoir" ce n'est pas que de la surveillance. C'est aussi rassurer celui qui est inquiet, aider celui qui a du mal à s'endormir, calmer celui qui a envie de faire del la gym dans son lit, rassurer celui qui a fait un cauchemar ou qui s'est réveillé en sursaut. Pour moi, c'est aussi important que l'habillage des enfants : hors de question de le laisser exclusivement à l'atsem. C'est un moment de langage privilégié car dans le calme, dans la douceur. C'est d'ailleurs souvent l'heure des confidences des enfants !
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