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Posté(e)

Apparemment cela dépend des départements :blink:

Et puis ce n'est pas un mi-temps que je demande, mais un 75%, c'est à dire 1 journée de décharge de direction et 2 jours de classe... à suivre !

Et tu es dans le privé, la donne n'est pas forcément la même...

Ici (67) et dans le 88, on ne peut cumuler direction AVEC décharge et temps partiel...

:wink:

Ici on peut cumuler la direction et le mi-temps ou le 75% mais on est directrice à 100%...

Posté(e)

Oui en effet, nous avons un statut mais sur lequel il n'est rien précisé concernant le temps partiel.

Quand vous dites "directrice à 100%", ça veut dire que le jour où je ne suis pas à l'école je suis responsable, ça OK ; mais cela ne veut pas dire que je suis censée y revenir au moindre problème tout de même ???

Posté(e)

Oui, ça me parait tout à fait logique en effet que l'on soit joignable en permanence.

J'vais demander un iphone lors de mon embauche :bleh:

Posté(e)

Oui en effet, nous avons un statut mais sur lequel il n'est rien précisé concernant le temps partiel.

Quand vous dites "directrice à 100%", ça veut dire que le jour où je ne suis pas à l'école je suis responsable, ça OK ; mais cela ne veut pas dire que je suis censée y revenir au moindre problème tout de même ???

Je devais pouvoir me rendre à une réunion à l'inspection par exemple ( si elle se trouvait sur temps scolaire bien entendu) mais ici les IEN sont humains et si j'avais été convoqué sur mon temps non travaillé en prenant le téléphone et en l'expliquant je pense que l'IEN aurait déplacé la dite réunion.

Sinon sur temps scolaire, j'avais une collègue désignée pour les actes courants ( celle qui l'est pour mes absences pour maladie ou autre) et on m'appelait si vraiment problème, le reste pouvait attendre que je sois à l'école.

Posté(e)

Merci Dada pour tes réponses.

Notre école est sous la tutelle des soeurs (enseignement catholique), c'est elles qui choisissent le chef d'établissement et elles ne sont pas contre le temps partiel.

Je vais maintenant me renseigner au niveau du rectorat.

S'il y a d'autres directeurs ou directrices de l'enseignement catholique, j'aimerai bien prendre contact car les textes ne sont pas forcément les mêmes que dans le public. Merci

Posté(e)

Candinette, attention, je suis dirlette dans le publique donc je te donne mon expérience d'enseignante du public, je ne sais pas ce qui se passe pour les directeurs de l'enseignement privé ici, ceux que je connais sont tous à temps plein.

Posté(e)

mais ici les IEN sont humains

Whaou, les privilégiés !

Chez nous, ce sont des droïdes et pas de la dernière génération, juste reprogrammés BO 2008. :sad:

Posté(e)

mais ici les IEN sont humains

Whaou, les privilégiés !

Chez nous, ce sont des droïdes et pas de la dernière génération, juste reprogrammés BO 2008. :sad:

:lol: :lol: :lol::bleh:

Posté(e)

A propos d'IEN, je ne sais pas si vous avez lu l'article à charge de Frackowiak, IEN retraité... Il y a déjà des remous chez les IEN.

Terrible analyse d'un métier mais tellement vrai....

Posté(e)

J'ai lu aussi...

Plus qu'une analyse d'un métier, c'est celle d'un système qui ne tient plus.

Je suis jeune dirlette. J'ai pris ce poste vacant plein d'allant, dans une petite école de 5 classes où nous nous entendons bien.

Je ne serai plus dirlette l'année prochaine.

Comme edh, j'ai choisi ce métier pour enseigner, et pour le moment, c'est ce que je veux faire.

Comment fait-on pour avoir la disponibilité que l'on doit à notre classe et, par exemple, devoir la laisser pour répartir les élèves d'une collègue absente, demander aux élèves le silence au milieu de la récitation quand je suis au téléphone pour demander un remplaçant, pour chanter juste, alors que je viens de m'entretenir avec une maman en pleurs (et son bébé aussi) qui va être expulsée au printemps, avoir la rigueur nécessaire pendant la séquence de calcul mental, quand je sais que bientôt, à 16h30, le papa, irritable, d'une élève sans cesse en retard à rdv avec moi.

Et le rapport avec les collègues change aussi, et nous on s'entend plutôt bien, mais je ne regarde plus de la même façon ma collègue encore institutrice qui n'a pas voulu changer de niveau (CE2) et m'a poussé à avoir 3 classes «double niveaux», et puis ces discussions parce que je pense (depuis longtemps) qu'il nous faut être 2 dans la cour, et que personne ne veut avoir plus de service de surveillance...

Je ne parle pas des réunions en Mairie pour le budget ou la gestion du personnel municipal ou encore...

Être directrice est un métier différent que celui de PE. Et c'est un métier passionnant parce que l'on est au coeur de l'école du projet. Les élèves, les parents, les élus... les PE ont besoin d'un vrai interlocuteur, de quelqu'un qui agissent sur le métier d'enseignant et d'élèves, quelqu'un de disponible et de responsable, quelqu'un de reconnu.

Je crois qu'il faut avoir été PE pour être directrice et que le temps d'enseignement doit se faire hors la classe, à travers le PE, être cet enseignant supplémentaire que pas mal de syndicats appellent de leurs voeux.

J'ai choisi ce métier pour enseigner, donc je choisis d'enseigner (et pas faire les 2)... mais j'espère vraiment que le métier de directeur soit reconnu parce que c'est certainement une évolution de mon métier qui me plairait, plus tard, d'exercer.

PS- mon mari est prof d'EPS, il a un statut particulier qui le reconnaît en tant que prof d'EPS, et n'en fait pas un "maillon hiérarchique" au collège.

  • 3 semaines plus tard...
Posté(e)

Bonjour,

- est-ce que débuter dans le métier empêche d'être un directeur qui fait bien son travail?

- est-ce qu'être jeune et arriver dans une équipe où les collègues ont davantage d'expérience peut générer des conflits? (difficile de s'imposer notamment...)

- pour un collègue jeune et ayant peu d'expérience dans le métier, vous conseilleriez plutôt une direction d'école de moins de 4 classes ou de plus de 4 classes?

1) Non mais comme déjà lu, être directeur pourrait empêcher un jeune PE de bien débuter dans sa classe

2) Oui ça peut être compliqué mais tout dépend de l'équipe en place et du tact et de la force de conviction du jeune directeur.

3)Peut-être que c'est plus dur dans une petite équipe. Elle peut être très soudée et avoir des abitudes difficiles à chhanger. Dans une plus grosse école, il peut y avoir des avis différents, et plusde cace de trouver qq colègues au moins avec lesquels le courant passera bien. Mais difficile de faire des généralités, chaque école est différente.

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