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L'instit avance une éval de sciences une journée plus tôt


mamancanelle

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Ce que je trouve terrible, outre le programme de sciences, géo et techno de CM démentiel (j'espère qu'elle n'est pas au CE ! :blink: ), c'est qu'il faille bachoter à ce point pour effectuer une évaluation ! Logiquement, si la leçon a eu lieu, les élèves ont compris.

Bien sûr que ça ne justifie pas qu'on fasse cette évaluation la veille du jour prévu, mais si les leçons ont été données à l'avance, ça ne devrait pas causer autant d'émoi.

Comment font les élèves qui n'ont pas leurs parents pour les faire répéter ?

Tout pa-reil...:wacko:

Quel foin pour une évaluation!

Je ne préviens pas toujours quand j'en donne, parce que si les élèves sont prêts, si les leçons ont été apprises au fur et à mesure, alors pas besoin de bachoter à la maison. Si c'est le cas, ça rentre dans le cadre de ce que j'appelle "bachoté sitôt oublié". Alors qu'en principe, si j'ai bien fait mon boulot et les élèves aussi, je devrais pouvoir redonner l'évaluation n'importe quand dans l'année sans qu'ils aient tout oublié.

Erreur ou pas, je trouve qu'en effet faut dédramatiser...

L'autre jour une maman inquiète me demandait si l'évaluation passée le matin même par sa fille pas très bien en point allait être comptée quand même, si j'allais tenir compte du fait que l'élève n'était pas bien etc. :blink: Mais bon sang, je ne leur fais pas passer un concours numerus clausus, quand bien même elle l'aurait ratée, est-ce que c'est si dramatique? Est-ce que les parents ne se doutent pas qu'on sait faire la part des choses entre une évaluation ratée accidentellement par un élève qui travaille régulièrement, et des ratés chroniques pour cause de leçons non sues?

Des fois j'me d'mande... :glare:

Désolée, un peu envie de pousser un coup de gueule là.

Ils sont pas en sucre hein. Et OUI les parents leur mettent la pression parfois. Alors qu'à l'inverse d'autres parents n'accordent aucune importance au résultat de leur enfant. Mais ce ne sont QUE des enfants. C'est pas leur vie qui est en jeu à travers une évaluation! Ils ont besoin qu'on les encourage, qu'on s'intéresse à leur travail et à leurs progrès, c'est tout. ET c'est déjà énorme si les parents peuvent et savent le faire. Chacun son boulot, mais qu'on arrête de venir faire des réclamations à 16H30 parce qu'un loulou -un parent devrais-je dire- a été traumatisé par des broutilles. :ninja::mad:

Fustigez-moi si vous voulez mais c'est mon avis! :bleh:

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Ben je suis d'accord aussi, mais dans ce cas-là, il faut simplement que ce soit bien expliqué aux parents à la réunion de rentrée ! Quand c'est clair, beaucoup moins d'inquiétudes des 2 côtés !!

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On est d'accord, si un type de fonctionnement annoncé et attendu n'est pas mis en place, ça peut perturber surtout....les parents! :lol:

M'enfin bon, comme d'habitude, on vient nous demander des comptes, mais ça serait drôle si on débarquait sur le lieu de travail des parents en inspectant les travaux finis. :sleep:

Désolée mais je l'ai en travers de la gorge en ce moment, les parents par-ci par-là.

Je pense que beaucoup beaucoup beaucoup de gens mettent leurs enfants dans le public par pur souci financier, parce que dans leur tête c'est du privé qu'ils veulent. Bon je dévie là. :blush:

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Jennifer n'aura pas ce problème dans la classe de super-enseignant qui aura su déjouer les pièges de la machinerie IEN, et aura su transmettre à ses élèves le goût de l'effort dans une pédagogie alternative où l'évaluation ne sera pas purement sommative, et où chaque enfant saura qu'il peut progresser, s'épanouir, que la note n'est pas synonyme de sanction.

Mais hélas super-enseignant ne peut pas rester dans son pays où on lui a bien fait comprendre par des sanctions, des menaces, financières ou morales, que résister, c'est mal, que prendre en compte les enfants, c'est mal, et qu'il devrait plutôt penser à quantifier les progrès de ses élèves à l'aide d'une calculatrice et des résultats chiffrés qu'il aura régulièrement aspirés à ses élèves. Et Jennifer ne connaîtra sans doute que des enseignants paralysés par la peur de ne pas rentrer dans la moule, de ne pas garder l'assurance d'un salaire stable, malgré leur convictions analogues à super-enseignant, des enseignants qui sont tout simplement désarmés et n'ont plus foi dans la conception du métier qu'on leur somme d'exercer en bon petit soldat. :sleep:

Sur ce, je souhaite surtout un bon courage à Enseignant, qui sacrifie ses heures sur l'autel de la fonction dite publique.

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En Terminale j'avais des notes plutôt très moyennes en Physique-Chimie et pourtant de très bonnes remarques sur le bulletin du genre "bon travail, il faut continuer ainsi"

La note ne veut pas dire grand chose si elle n'est pas accompagnée d'un commentaire On peut très bien comprendre une leçon mais perdre ses moyens devant sa copie !

Il faut prendre du recul par rapport à la note !

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En même temps, on est au CE2, là, pas en terminale ! :blink:

Une note, c'est un nombre de bonnes réponses sur un nombre total de demandes. C'est tout.

Et en CE2, pour une leçon, si tu as un 3 sur 10, c'est que tu es passé à côté de la leçon, c'est tout.

Maintenant, on peut, je le répète, se poser la question de l'intérêt, pour un maître généraliste de l'élémentaire, d'avoir un programme si sérieux en éveil, alors que tout sera refait en collège, avec des maîtres spécialistes, bien mieux formés.

Cela a-t-il donc un grand intérêt de faire rendre des élèves (et leurs familles) malades parce qu'ils auront interverti le rôle de l'estomac et du pancrésa ... en CE2!

Par contre, être plus exigeant dans la maîtrise de la langue française et des mathématiques, refuser l'approximatif, alors là, oui, je pense que c'est le rôle de l'élémentaire.

On est là pour construire et consolider les fondations de tout un enseignement.

Pendant deux générations, on a oublié cela, et soit par indulgence, soit par démagogie, on a "laissé pissé", ne notant plus parce que c'était traumatisant, faisant l'impasse sur des pans entiers de règles de français, pré-requis à une scolarité sans soucis.

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J'aimerais savoir quelle proportion d'entre vous met des notes à ses élèves, parce que dans mon école, j'étais une des seules à faire de la résistance et à donner une moyenne à mes élèves et d'ailleurs je me suis fait taper sur les doigt à ma dernière inspection à ce sujet. Mais comme je faisais aussi ce qu'on nous demande un bulletin avec les compétences acquises et non acquises je n'ai pas eu de remarque sur mon rapport.

Cette année, je crois que je ne vais pas faire de moyenne, parce que finalement le bulletin avec les mouennes plus le bulletin avec les compétences, c'est double boulot et je commence à saturer.

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Le problème n'est pas tant la note que le nombre de notes.

Dans mon enfance (bon, je sais, ça commence à faire un bail ! :bleh: ), on était noté plusieurs fois par jour, dans toutes les matières, et chaque fin de semaine, on avait un contrôle de connaissances noté et une moyenne de "contrôle continu".

Donc les notes avaient un rapport très fort avec la "valeur" de l'élève.

Maintenant, on ne note plus aussi souvent, et parfois même, seuls les bilans de fin de période le sont, d'où le bachotage, parce que c'est ce qui compte pour le carnet.

Si effectivement, un élève a une seule note par matière, s'il se "plante", c'est la cata.

Dans ce cas, il me semble préférable de ne pas noter, car ça n'est pas vraiment le reflet de la "valeur" de l'élève.

Rikki, ma terminale est lointaine, mais à part en maths, je ne me souviens pas de rapport aussi clair entre la note et le nombre de bonnes réponses par rapport au nombre de réponses totales, puisque la plupart des devoirs était des dissertations, donc la notation avait une grande part de subjectif.

Si lorsque tu notes tes élèves, tu t'arranges pour avoir 10 mots de dictée, 10 calculs, ..., je ne vois pas où est le traumatisme pour l'élève.

Soit il sait, soit il ne sait pas, il n'y a pas de quoi en faire un drame. C'est plus parlant qu'un "assez bien" ou un "B".

Quelquefois, je trouve qu'on coupe un peu les cheveux en quatre. Il parait même que certains conseillers pédagogiques trouveraient qu'évaluer le travail des grandes sections avec des smileys seraient néfaste parce que recevoir un smiley :sad: ça bouleverserait les élèves au point de mettre en péril leur réussite future parce qu'ils pourraient en déduire que leur enseignant ne les aime pas ... :blink:

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Le problème n'est pas tant la note que le nombre de notes.

Dans mon enfance (bon, je sais, ça commence à faire un bail ! :bleh: ), on était noté plusieurs fois par jour, dans toutes les matières, et chaque fin de semaine, on avait un contrôle de connaissances noté et une moyenne de "contrôle continu".

Donc les notes avaient un rapport très fort avec la "valeur" de l'élève.

Maintenant, on ne note plus aussi souvent, et parfois même, seuls les bilans de fin de période le sont, d'où le bachotage, parce que c'est ce qui compte pour le carnet.

Si effectivement, un élève a une seule note par matière, s'il se "plante", c'est la cata.

Dans ce cas, il me semble préférable de ne pas noter, car ça n'est pas vraiment le reflet de la "valeur" de l'élève.

Rikki, ma terminale est lointaine, mais à part en maths, je ne me souviens pas de rapport aussi clair entre la note et le nombre de bonnes réponses par rapport au nombre de réponses totales, puisque la plupart des devoirs était des dissertations, donc la notation avait une grande part de subjectif.

Si lorsque tu notes tes élèves, tu t'arranges pour avoir 10 mots de dictée, 10 calculs, ..., je ne vois pas où est le traumatisme pour l'élève.

Soit il sait, soit il ne sait pas, il n'y a pas de quoi en faire un drame. C'est plus parlant qu'un "assez bien" ou un "B".

Quelquefois, je trouve qu'on coupe un peu les cheveux en quatre. Il parait même que certains conseillers pédagogiques trouveraient qu'évaluer le travail des grandes sections avec des smileys seraient néfaste parce que recevoir un smiley :sad: ça bouleverserait les élèves au point de mettre en péril leur réussite future parce qu'ils pourraient en déduire que leur enseignant ne les aime pas ... :blink:

:applause: :applause: :applause:

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Le problème n'est pas tant la note que le nombre de notes.

Dans mon enfance (bon, je sais, ça commence à faire un bail ! :bleh: ), on était noté plusieurs fois par jour, dans toutes les matières, et chaque fin de semaine, on avait un contrôle de connaissances noté et une moyenne de "contrôle continu".

Donc les notes avaient un rapport très fort avec la "valeur" de l'élève.

Maintenant, on ne note plus aussi souvent, et parfois même, seuls les bilans de fin de période le sont, d'où le bachotage, parce que c'est ce qui compte pour le carnet.

Si effectivement, un élève a une seule note par matière, s'il se "plante", c'est la cata.

Dans ce cas, il me semble préférable de ne pas noter, car ça n'est pas vraiment le reflet de la "valeur" de l'élève.

Rikki, ma terminale est lointaine, mais à part en maths, je ne me souviens pas de rapport aussi clair entre la note et le nombre de bonnes réponses par rapport au nombre de réponses totales, puisque la plupart des devoirs était des dissertations, donc la notation avait une grande part de subjectif.

Si lorsque tu notes tes élèves, tu t'arranges pour avoir 10 mots de dictée, 10 calculs, ..., je ne vois pas où est le traumatisme pour l'élève.

Soit il sait, soit il ne sait pas, il n'y a pas de quoi en faire un drame. C'est plus parlant qu'un "assez bien" ou un "B".

Quelquefois, je trouve qu'on coupe un peu les cheveux en quatre. Il parait même que certains conseillers pédagogiques trouveraient qu'évaluer le travail des grandes sections avec des smileys seraient néfaste parce que recevoir un smiley :sad: ça bouleverserait les élèves au point de mettre en péril leur réussite future parce qu'ils pourraient en déduire que leur enseignant ne les aime pas ... :blink:

Ce n'est plus le cas ? :blink:

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Le problème n'est pas tant la note que le nombre de notes.

Dans mon enfance (bon, je sais, ça commence à faire un bail ! :bleh: ), on était noté plusieurs fois par jour, dans toutes les matières, et chaque fin de semaine, on avait un contrôle de connaissances noté et une moyenne de "contrôle continu".

Donc les notes avaient un rapport très fort avec la "valeur" de l'élève.

Maintenant, on ne note plus aussi souvent, et parfois même, seuls les bilans de fin de période le sont, d'où le bachotage, parce que c'est ce qui compte pour le carnet.

Si effectivement, un élève a une seule note par matière, s'il se "plante", c'est la cata.

Dans ce cas, il me semble préférable de ne pas noter, car ça n'est pas vraiment le reflet de la "valeur" de l'élève.

Rikki, ma terminale est lointaine, mais à part en maths, je ne me souviens pas de rapport aussi clair entre la note et le nombre de bonnes réponses par rapport au nombre de réponses totales, puisque la plupart des devoirs était des dissertations, donc la notation avait une grande part de subjectif.

Si lorsque tu notes tes élèves, tu t'arranges pour avoir 10 mots de dictée, 10 calculs, ..., je ne vois pas où est le traumatisme pour l'élève.

Soit il sait, soit il ne sait pas, il n'y a pas de quoi en faire un drame. C'est plus parlant qu'un "assez bien" ou un "B".

Quelquefois, je trouve qu'on coupe un peu les cheveux en quatre. Il parait même que certains conseillers pédagogiques trouveraient qu'évaluer le travail des grandes sections avec des smileys seraient néfaste parce que recevoir un smiley :sad: ça bouleverserait les élèves au point de mettre en péril leur réussite future parce qu'ils pourraient en déduire que leur enseignant ne les aime pas ... :blink:

Ce n'est plus le cas ? :blink:

Je vois de plus en plus rarement des élèves qui sont notés quotidiennement, et même quasiment aucun en cycle 2.

En général, il y a deux-trois notes en tout, au mieux, par semaine, et très souvent, seules les évaluations de fin de période sont notées.

Pourtant, en CM, il peut bien y avoir l'occasion de mettre une note par matière et par semaine, car il y a bien une leçon nouvelle de chaque faite chaque semaine, non ?

Je vois même très régulièrement des "carnets" de cycle 3 sur lesquels ne figure aucune note.

Il y a des "acquis", "en cours d'acquisition", ..., des points de couleur, des croix, des lettres ...

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