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les cahiers de vacances d'été  

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Posté(e)

mmmh.. et donc?

je ne comprends pas ton propos :

- puisque dans la pratique y a pas d'égalité, c'est logique qu'il yait des cahiers de vacances sexués

- en théorie, l'éducation est asexuée mais malheuresement pas dans la pratique.

- autre chose

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Posté(e)

Disons que tu es "scandalisée" et que je ne suis pas surpris. Voilà tout.

Il ne faut pas compter sur les cahiers de vacances pour être à la pointe dans le domaine de l'évolution de mœurs.

Maintenant, il est vrai qu'il n'est pas bon d'entretenir de vieux clichés et qu'ils auraient pu éviter le "spécial garçons" tout en gardant le même contenu.

Posté(e)

Alors je rentre dans les cagiers sont commencés jamais fini.

Les vacances sont faites pour être des vacances mais ils en veulent. En fait, je crois que dès la mater ils ont l'impression d'avoir des ateliers et cela les rassurent.

Parcontre, maintenant qu'ils sont au CP et CE1 je vais être + vigilante pour qu'ils finissent les exercices commencés.

Charlotte

Posté(e)

Pour ma part, je pense qu'il faudrait qu'on revoie notre manière d'aborder la question des filles et des garçons à l'école. Aujourd'hui, alors qu'on continue à tenir un discours très zouli sur l'accès des filles à l'éducation, ce sont les garçons qui sont en échec à l'école (plus des deux-tiers des jeunes qui sortent du système scolaire sans diplôme sont des garçons). Les filles réussissent mieux à tous les niveaux. Seules exceptions : quelques filières très sélectives (CPGE scientifiques, grandes écoles). Les filles sont ultra-majoritaires en médecine et en droit, et dans le reste du supérieur.

Il faudrait peut-être aussi se demander comment on sacrifie ainsi les garçons. On ne peut pas tout mettre sur le dos des inégalités biologiques entre hommes et femmes (même si le genre masculin est majoritaire parmi les dys par exemple). Une explication intéressante est que l'école est faite par des femmes, très majoritairement, pendant toute la durée de la scolarité obligatoire. Ainsi, les petits garçons finissent-ils par identifier le savoir comme une valeur féminine. Les qualités valorisées en classe correspondent à des comportements considérés comme féminins dans la société : être sage, écouter et obéir (des siècles de domination masculine ne s'effacent pas d'un coup de baguette magique de notre cerveau reptilien).

Alors, pour ma part, je suis ravie qu'un maître homme soit nommé dans l'école primaire de mes enfants (cette année : 9 enseignantes et 0 enseignant), et je ne condamne pas un cahier qui s'adresse spécifiquement aux garçons (d'autant qu'en dehors de certaines activités spécifiques : se déguiser en pirate, faire un pliage d'avion ou monter un château fort en carton ...), les exercices sont ceux qu'on trouve dans beaucoup de cahiers de ce type. Seulement, les illustrations et les couleurs sont plus "masculines". Si ça peut suggérer aux petits garçons que ce qui se fait à l'école les concerne eux aussi, hein ... *

Bien évidemment, mon propos ne concerne que l'école : je sais bien à quel point, dans la vie professionnelle, les femmes sont encore désavantagées par rapport aux hommes. Mais en attendant, on met plein de garçons en difficulté non seulement scolaire, mais aussi personnelle (quand l'école ne va pas dans la vie d'un enfant, il y a toujours des répercussions, en particulier sur sa confiance en soi et sa construction à moyen et long terme). Alors le discours sur l'égalité garçons-filles à l'école me semble plus théorique (idéologique) que pratique.

Une bonne lecture pour l'été me semble être "Sauvons les garçons" de J.-L. Auduc. Il est rapide à lire et pose bien la problématique. Un résumé assez complet dans cet article du café pédagogique.

* et puis, à mon avis, beaucoup de cahiers sont bien plus machos que celui-là, de manière très pernicieuse, quoique s'affichant comme "asexués", et je ne parle pas des cahiers "Martine" pour les filles :/

Posté(e)

Je n'ai jamais eu de cahier de vacances étant petite, et j'étais un peu jalouse des copines, ça avait l'air tellement bien...

Alors là j'ai cédé quand ma numéro 1 (qui entre en CE1) m'a demandé de lui en prendre un, mon père a cédé à ma numéro deux (qui entre en CP), et toutes trois font du lobbying pour que numéro 3 (qui entre en MS) en ait un.

Résultat, je les laisse se débrouiller, au mieux c'est corrigé... par la cousine qui entre en CE2. Je ne le prends pas du tout au sérieux, même si quand je vois le tracé des lettres avec les modèles GS>CP, c'est pas génial. Mais mes filles marchant bien en classe, je me contente de faire un tout petit peu de calcul mental en passant avec la grande, ou de lui demander à l'occasion comment elle écrirait "il était", etc...

Posté(e)

Pas d'enfant mais quand j'étais petite j'adorai les cahiers de vacances, personne n'avait besoin de me demander de les faire je le faisais de moi-même. Et je me souviens de ma petite cousine qui les enchaînaient (trois ou quatre pendant les vacances) alors qu'elle était en maternelle. Le point commun c'est que nous prenions ça comme un jeu, pas comme une contrainte. Je n'ai pas le souvenir que qui que ce soit corrigeait. De même que certains feraient des sudokus ou des mots croisés nous faisions des cahiers de vacances.

Je pense que c'est ainsi qu'ils faut les prendre donc peu importe qu'ils soient de "vacances" ou "d'activités" le but est que cela amuse, et si ça n'est pas le cas autant laisser tomber, il y a plein d'autres choses à faire pendant les vacances qui éveillent et permettent aux enfants d'avancer et de grandir (faire des gâteaux, jouer à divers jeux de société, ramasser des bêbêtes dans la forêt, le jardin, s'inventer des histoires, construire des cabanes...)

Je n'ai pas répondu non plus au sondage parce que je ne rentre pas dans les cases mais je donne mon avis quand même ! :blush::D

Posté(e)

pas de cahier de vacances pour ma louloute qui vient de terminer sa petite section:

mais a la maison on fait:

de la peinture

du découpage

des gommettes

du dessin

on écrit son prénom etc....

c'est un peu à la carte et quand elle en a envie et comme cela pas de partenariat avec marques et autres dessins animés

Posté(e)

Merci beaucoup de m'avoir fait partager vos témoignages. Pour mes filles c'est "t'a envie de jouer au cahier de vacances ? " si oui bon ben ok sinon on fait autre chose.

Moi aussi finalement j'invente des trucs plus pour voir un peu si elles savent que pour "travailler" à proprement parler. Je pense qu'on est tous d'accord pour le côté "s'approcher le plus possible de la réalité". En effet, si on apprend la géo à l'école c'est avant tout pour savoir lire une carte plus tard ou pour savoir s'informer sur les pays où on va bosser ou partir en vacances non ?

Je commence aussi à prendre ce cahier comme une contrainte donc je pense qu'ils finiront tous les deux dans les statistiques de cahiers non finis.

Quant au sondage c'est plus pour voir une tendance et en fait m'amuser (moui j'avoue :blush: ) que je l'ai inclu dans le post.

Merci encore, en tout cas, l'année prochaine j'en prendrai bourrés d'autocollants et sur le thème de leurs personnages préférés c'est sûr !!!!!! Si elles veulent bien évidemment.

Ce que tu as dit sur les filles et les garçons m'a interpelé et je pense que tu as raison. Je vais d'ailleurs y veiller dans ma classe, je ne sais pas comment mais je vais commencer par observer globalement le comportement de mes garçons et de mes filles en classe. Bien sur loin de moi l'idée de mettre dans des cases, d'ailleurs j'ai deux garçons manqués comme on dit.

Je suis contente d'avoir pu échanger avec vous.

J'espère voir encore d'autres personnes répondre sur le post, à bientôt.

Posté(e)

72% des "cahiers de vacances" sont commencés et jamais terminés.

Sondage IFOP ? :wink:

c'est pas contre toi JulieMarmotte, hin, mais je suis scandalisée par le "spécial garçon" !!!

Bien sûr, dans la théorie "égalité homme femme" mais dans la pratique...

Ca tombe bien, la pratique, c'est nous, en tant que parents et enseignants ...

Et ce n'est pas qu'un problème d'égalité, c'est également un problème d'atteinte à l'épanouissement personnel en conditionnant les enfants à agir selon certains types de codes, à trouver normales certaines choses ...

Pour ma part, je pense qu'il faudrait qu'on revoie notre manière d'aborder la question des filles et des garçons à l'école. Aujourd'hui, alors qu'on continue à tenir un discours très zouli sur l'accès des filles à l'éducation, ce sont les garçons qui sont en échec à l'école (plus des deux-tiers des jeunes qui sortent du système scolaire sans diplôme sont des garçons). Les filles réussissent mieux à tous les niveaux. Seules exceptions : quelques filières très sélectives (CPGE scientifiques, grandes écoles). Les filles sont ultra-majoritaires en médecine et en droit, et dans le reste du supérieur.

Il faudrait peut-être aussi se demander comment on sacrifie ainsi les garçons. On ne peut pas tout mettre sur le dos des inégalités biologiques entre hommes et femmes (même si le genre masculin est majoritaire parmi les dys par exemple). Une explication intéressante est que l'école est faite par des femmes, très majoritairement, pendant toute la durée de la scolarité obligatoire. Ainsi, les petits garçons finissent-ils par identifier le savoir comme une valeur féminine. Les qualités valorisées en classe correspondent à des comportements considérés comme féminins dans la société : être sage, écouter et obéir (des siècles de domination masculine ne s'effacent pas d'un coup de baguette magique de notre cerveau reptilien).

Alors, pour ma part, je suis ravie qu'un maître homme soit nommé dans l'école primaire de mes enfants (cette année : 9 enseignantes et 0 enseignant), et je ne condamne pas un cahier qui s'adresse spécifiquement aux garçons (d'autant qu'en dehors de certaines activités spécifiques : se déguiser en pirate, faire un pliage d'avion ou monter un château fort en carton ...), les exercices sont ceux qu'on trouve dans beaucoup de cahiers de ce type. Seulement, les illustrations et les couleurs sont plus "masculines". Si ça peut suggérer aux petits garçons que ce qui se fait à l'école les concerne eux aussi, hein ... *

Bien évidemment, mon propos ne concerne que l'école : je sais bien à quel point, dans la vie professionnelle, les femmes sont encore désavantagées par rapport aux hommes. Mais en attendant, on met plein de garçons en difficulté non seulement scolaire, mais aussi personnelle (quand l'école ne va pas dans la vie d'un enfant, il y a toujours des répercussions, en particulier sur sa confiance en soi et sa construction à moyen et long terme). Alors le discours sur l'égalité garçons-filles à l'école me semble plus théorique (idéologique) que pratique.

Une bonne lecture pour l'été me semble être "Sauvons les garçons" de J.-L. Auduc. Il est rapide à lire et pose bien la problématique. Un résumé assez complet dans cet article du café pédagogique.

* et puis, à mon avis, beaucoup de cahiers sont bien plus machos que celui-là, de manière très pernicieuse, quoique s'affichant comme "asexués", et je ne parle pas des cahiers "Martine" pour les filles :/

Je suis à la fois d'accord et pas d'accord.

Je ne crois pas qu'on sacrifie les garçons en leur interdisant d'être scolaires.

Au contraire, je dirais qu'on sacrifie les filles en ayant beaucoup plus d'exigences à leur égard qu'à celui de leurs frères. Du coup, elles sont plus sages, parfois contre nature. :wink:

On crée les difficultés des garçons en les complaisant dans des stéréotypes et en même temps (pour les mamans), en les couvant tellement, en les excusant et en leur cherchant des petits travers "trognons" qu'ils finissent par ne plus savoir "où ils habitent".

Ce qui est sûr, c'est qu'il y a un grand retour en arrière dans la considération des enfants en tant qu'individus et non comme un garçon ou une fille, même si on constate en parallèle de plus en plus de filles pénibles, mais ça, c'est dû surtout à l'éducation laxiste moderne.

pas de cahier de vacances pour ma louloute qui vient de terminer sa petite section:

mais a la maison on fait:

de la peinture

du découpage

des gommettes

du dessin

on écrit son prénom etc....

c'est un peu à la carte et quand elle en a envie et comme cela pas de partenariat avec marques et autres dessins animés

Pendant les vacances les enfants apprennent beaucoup de choses dans la nature, en observant.

Il faut aussi privilégier les situations de culture : musique, lecture, poésie, théâtre, ...

C'est sûr que dans une famille qui passe ses vacances à grimper, nager, visiter, ... la donne sera différente de celle qui va partir trois semaines à la plage et n'ira nulle part d'autre. Dans la seconde, il y aura plus de temps pour le cahier de vacances, alors que dans la seconde, les cahiers ne seront sans doute pas fait, mais ils auront fait tellement plus de choses importantes.

Posté(e)

Et tu ne vois aucun problème à ce que les écoles forment un monde féminisé en presque totalité, de la maternelle au CM2 ? C'est étonnant de voir que l'absence d'égalité ne choque pas dans ce domaine (ou d'autres, où les hommes deviennent carrément "suspects" quand ils postulent, pensons en particulier aux métiers de la toute petite enfance), chez des personnes qui militent activement pour l'égalité.

Je pense pour ma part que si on veut que les filles soient heureuses à l'école, il ne fut pas y mettre les garçons en difficulté, car les garçons en difficulté sont ensuite ceux qui mettent le binz et empêchent les filles de bosser (et pire, le cas échéant ...). Et je ne pense pas qu'il s'agisse uniquement d'éducation parentale. D'ailleurs, et quitte à ce que la formulation de la question te choque, peut-on raisonnablement imaginer transformer les petits gars en petites filles en leur demandant d'accepter les stéréoptypes féminins, plus efficaces scolairement, que les stéréotypes masculins ? Ce serait faire fi de la réalité historique, psychologique, sociale actuelle. Redéfinir des rôles et des comportements, ça ne se fait pas en une génération. Et actuellement, on est dans un système contre-productif au possible.

Par ailleurs, faire porter la responsabilité sur les parents est assez facile. J'ai un contre-exemple à la maison : j'ai donc un garçon de 6 ans. Il est élevé par ses deux parents qui vivent ensemble, et a donc un modèle de père (tous n'ont pas cette chance). Plutôt moderne, le père : il s'occupe beaucoup et avec plaisir de ses enfants, y compris pour des tâches "ingrates" que la gent masculine laisse souvent aux femmes (couches, bain, lessives ...). Je ne sais pas si inconsciemment, nous avons élevé notre fille et notre garçon de manière différente, en fonction de leur sexe. En tout cas, nous ne l'avons pas fait consciemment. J'ai été assez désolée de voir que ma fille, à partir de l'école maternelle, se conformait bêtement à ce que son groupe de filles faisait (attirance déséspérante pour le rose à paillettes et les jeux de fiiiiiiiiilllllles, minauderies diverses). Je lui avais toujours choisi des jeux relativement asexués. Mon fils a joué avec ces jeux jusqu'à la maternelle lui aussi, avec toutefois une nette attirance pour tout ce qui possédait des roues et faisait "vroum vroum", mais sans dédaigner la cuisine, par exemple. Et puis, il est rentré à l'école et s'est progressivement conformé aux jeux et comportements de garçons. Quand l'un ou l'autre de mes enfants a un comportement inapproprié à l'école ou au centre de loisirs, la procédure familiale est la même : recadrage entre quat'z'yeux, sanction adaptée à la situation - du même ordre pour l'un ou l'autre ... C'est bien par l'école (les pairs, les représentations des enseignantEs ?) que la différenciation de genre s'est effectuée, pour l'essentiel.

Et puis, il y a eu cette année un micro-événement assez révélateur dans la classe de mon loulou. La maîtresse a été arrêtée une semaine, et a été remplacée par ... un maître (oh ! miracle !). Mon fils, qui ne me raconte jamais rien de l'école, était intarissable ... et ce n'était pas la première fois qu'une maîtresse était remplacée dans sa scolarité. Mais là, c'était "le maître il a dit ... le maître il a fait ...". Alors, je n'étais pas dans la classe pour voir ce que ce maître avait de si différent des autres enseignantes qu'il avait eues jusque là ... mais peut-être était-ce tout simplement un homme, non ? Parce que nous, enseignant(e)s, nous sommes aussi des femmes ( et parfois des hommes) qui avons aussi grandi avec nos stéréotypes, qui nous sommes construits en fonction des attentes conscientes ou inconscientes de nos parents et de la société, et qu'il est illusoire d'essayer d'en faire abstraction. Et donc, pour équilibrer, il me semblerait particulièrement judicieux de réclamer l'égalité pour les hommes dans l'accès aux professions fortement féminisées qui ont en charge les futurs adultes. Que les petites filles et le petits garçons soient confrontés à égalité avec des femmes et des hommes dans leur éducation, et arrêtent de vivre dans un monde de femmes où les petits mâles ont du mal à trouver des modèles acceptables.

Posté(e)

C'est bien cette mise en confirmté avec le groupe du genre qui pose problème, et en effet, la féminisation du métier pose question, y compris dans ce que ça le dévalorise (métier de service à la personne, pour faire très vite).

je passais juste en fait vous poser un article du café pédagogique d'aujourd'hui :

Cahiers de vacances, quelle efficacité ?

Ils ont fleuri dans les supermarchés où ils s'arrachent entre produits alimentaires et lessive. Selon une étude de l'ancien Haut conseil à l'évaluation de l'école, 4 écoliers sur 5 recevraient un cahier de vacances et près d'un quart des lycéens suivrait des travaux d'été. Devenus des objets de grande consommation, touchant un public allant de la maternelle à 77 ans, les cahiers de vacances se sont extraordinairement banalisés. Pour autant sont-ils efficaces ?

En 2001, Jean-Pierre Jarousse et Christine Leroy-Audoin ont étudié, pour l'IREDU, l'efficacité des activités scolaires des élèves en été. Celles-ci ne se limitent pas aux cahiers de vacances. Leur travail montre qu'elles ont un impact dans les résultats scolaires. Mais l'efficacité varie selon l'usage du support. Ainsi les enfants qui terminent le cahier de vacances ont de meilleurs résultats que ceux qui ne l'ont pas fait. Enfin bien d'autres critères entrent en jeu : l'accompagnement familial par exemple.

"A certains enfants, ceux des milieux favorisés, (le temps des vacances) permet de bénéficier à temps plein de leur environnement plus favorable et d'activités, parfois en apparence peu scolaires, qui renforcent leurs compétences ; à d'autres, il fournit l'occasion de s'atteler à un véritable travail... qui doit conduire au minimum au maintien des acquis scolaires. Ceux qui ne participent pas au mouvement... ont de fortes chances de se laisser distancer dans une compétition dont ils pensent, à tort, que la reprise officielle n'est programmée qu'à la rentrée.. Finalement le travail scolaire pendant les congés conduit à un renforcement des différences sociales, sexuelles et scolaires de réussite".

C'est ce que confirme une étude du professeur Karl L. Alexander de la John Hopkins University de Baltimore (Etats-Unis). Elle met en évidence l'importance des lectures d'été dans les familles favorisées. Alors pas de trêve à la compétition cet été ?

Etude Jarousse Leroy-Audoin

Etude HCEE

Etude K.L. Alexander

Posté(e)

En fait, ce ne sont pas tant les cahiers de vacances eux-mêmes que l'attitude parentale à l'égard des activités culturelles, "intellectuelles", et la manière d'envisager l'éducation des enfants qui fait une différence. Entre ceux qui resteront au pied de leur immeuble, livrés à eux-mêmes ou aux plus grands, ceux qui passeront quinze jours ou trois semaines sur la plage et ceux qui enchaîneront visites, loisirs et jeux de société en famille, lectures, spectacles (dont pas mal de nos enfants, non ?), il n'y a pas d'égalité des chances, c'est certain ! Ce sont sans doute les derniers qui ont le moins besoin de cahiers de vacances, d'ailleurs ... mais aussi ceux qui les finissent le plus souvent, non ?

Bon, ben moi, je vais faire de la glace avec mon loulou, là ... (il lit la recette et vérifie que je ne fais pas de bêtises ! ... pas un manuel, et déjà une âme d'inspecteur des travaux finis :wacko: )

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