candysk Posté(e) 15 octobre 2010 Posté(e) 15 octobre 2010 C'est sûr! une seule santé, une seule vie... le soulagement que tu ressens est plus qu'un bon signe et je ne m'aventurerais en rien à te dire que tu aurais peut-être cette "trouille" partout. Après nos MP, je ne le pense pas. C'est clair que ce ne sera pas de la tarte de se frayer un chemin dans une des deux voies: ou "allez! je continue" ou "oh, surtout pas!" Mais les deux sont bien possibles, avec tout un tas de profils de profs qui finissent par opter pour l'un ou pour l'autre... Ah, je te souhaite courage et confiance!
emmalo Posté(e) 16 octobre 2010 Posté(e) 16 octobre 2010 Shilih je ne te dis pas qu'il ne faut pas te reconvertir, que c'est honteux d'abandonner ou des trucs comme ca .... je pense juste que t'a priorité c'est ta santé : que dans ton etat aucun choix definitif ne sera bon ... tu y veras plus clair dans quelques temps et là tu pourras choisir de continuer ou trouver une voie qui te correspond mieux ... je pense juste que la depression nous fait voir le coté le plus negatif des choses une fois soignée tu retrouvera peut etre les motivations qui t'ont fait choisir ce metier à un moment, ou tu trouveras une carriere qui te conviendra mieux ... En tout cas je suis contente que tu sois bien suivie et que tu aie trouvé des personnes qui t'écoutent ! En espérant que tu ailles bientot mieux !
aurelio Posté(e) 16 octobre 2010 Posté(e) 16 octobre 2010 Hey ho ! Bonjour à tous (bon, je sais pas si y'avait déjà un triste ladre masculin qui trainait, j'avoue que je n'ai pas lu les 26 pages dans leur intégralité... ) bon, c'est pour apporter mon petit soutien, ma petite pierre. Et je suis dans ton cas aussi, shiloh, non pas pour la dépression, mais pour le souhaiter de pffuit, le salut dans la cavalcade, quelque part = je fais partie de cette gaste nouvelle promo, cuvée Lauréat 2010 envoyés au front sans formation, et en guyane, qui plus est !! Haha, alors certes, j'ai ma classe, dans son intégralité, mais après ça... ouf! barrière de la langue, pas de manuel, pas de photocopieur, enfin, rien à voir avec un taf d'instit traditionnel, version metropole quoi. Et comme les mutations sont impossibles (pour le retour en metro, y'a pas le choix : faut empoisonner sa vieille mère chérie pour qu'elle tombe malade et que l'on retourne au pays s'en occuper...) donc bon, la démission pointe. Je ferai fleuriste ! certes c'est un beau métier, mais après s'être focalisé pendant des années à avoir ce foutu concours, on oublie toute la vie qu'il y a autour, tous les beaux métiers qui nous tendent les bras ou les pédoncules. En tout cas je te souhaite bon courage, et je t'assure que on peut toujours rebondir, surtout dans notre pays qui nous offre le temps de nous retourner en cas de soucis. (et tous dans la rue, bordel!!!)
MissGirafe Posté(e) 17 octobre 2010 Posté(e) 17 octobre 2010 Hey ho ! Bonjour à tous (bon, je sais pas si y'avait déjà un triste ladre masculin qui trainait, j'avoue que je n'ai pas lu les 26 pages dans leur intégralité... ) bon, c'est pour apporter mon petit soutien, ma petite pierre. Et je suis dans ton cas aussi, shiloh, non pas pour la dépression, mais pour le souhaiter de pffuit, le salut dans la cavalcade, quelque part = je fais partie de cette gaste nouvelle promo, cuvée Lauréat 2010 envoyés au front sans formation, et en guyane, qui plus est !! Haha, alors certes, j'ai ma classe, dans son intégralité, mais après ça... ouf! barrière de la langue, pas de manuel, pas de photocopieur, enfin, rien à voir avec un taf d'instit traditionnel, version metropole quoi. Et comme les mutations sont impossibles (pour le retour en metro, y'a pas le choix : faut empoisonner sa vieille mère chérie pour qu'elle tombe malade et que l'on retourne au pays s'en occuper...) donc bon, la démission pointe. Je ferai fleuriste ! certes c'est un beau métier, mais après s'être focalisé pendant des années à avoir ce foutu concours, on oublie toute la vie qu'il y a autour, tous les beaux métiers qui nous tendent les bras ou les pédoncules. En tout cas je te souhaite bon courage, et je t'assure que on peut toujours rebondir, surtout dans notre pays qui nous offre le temps de nous retourner en cas de soucis. (et tous dans la rue, bordel!!!) Salut Aurelio, ton post m'a fait sourire malgré tout. L'humour sauve, décidemment. Et tu comptes faire quoi donc ? Démissionner en cours d'année et rentrer en métropole ? Ou tu vas attendre la fin de l'année scolaire ?
Invité mufab Posté(e) 17 octobre 2010 Posté(e) 17 octobre 2010 donc bon, la démission pointe. Je ferai fleuriste ! certes c'est un beau métier, mais après s'être focalisé pendant des années à avoir ce foutu concours, on oublie toute la vie qu'il y a autour, tous les beaux métiers qui nous tendent les bras ou les pédoncules. Fin juin, n'oublie pas d'inventer et de proposer "le bouquet pour les maîtresses" !
petit pied Posté(e) 18 octobre 2010 Posté(e) 18 octobre 2010 Salut Shiloh, J'ai suivi ce post dès le début, j'ai tout lu et j'aurais pu en être l'auteur. Je suis EXACTEMENT dans la même situation que toi, j'ai essayer de te répondre il y a quelques jours mais je n'arrivais pas à m'inscrire sur le forum je ne sais pas pourquoi. Je suis en dépression sévère et je remet aussi tout en question, je n'imagine pas retourner à l'école, elle qui était ma passion au début et qui est devenue un enfer pour moi. Je suis dégoutée de ce métier... J'ai tout comme toi des antécédents de dépression, je suis quelqu'un de très angoissé, de très perfectionniste, je ne supporte pas la médiocrité et le fait de ne pas pouvoir faire mon métier correctement me tue, je n'accepte pas. Je suis sur plusieurs écoles tout comme toi, trois classes différentes et un double niveau, et j'ai été affectée au placement de rentrée, ce qui veut dire qu'on m'a donné ce post la veille de la rentrée. Je n'ai rien pu préparer à l'avance, n'ai eu le temps de rien voir venir et les crises d'angoisse sont vite apparues. Au point de m'effondrer plusieurs fois à l'école, et même devant une de mes titulaires de post ainsi que mon conseiller péda (la honte...). Le midi je m'enfermais dans ma classe pour pleurer. Bref tout ça pour dire que je n'en peux plus, je suis arrêtée depuis trois semaines, j'ai honte de dire à mes collègues la raison de cet arret car pour moi la depression est une marque de faiblesse. Je ne me vois pas reprendre après la toussaint, j'ai voulu prendre rdv avec un psy aujourd'hui mais il m'a dit de rappeler dans un mois!!! Comme si je pouvais attendre! J'en ai essayé un autre mais il ne répondait pas, et j'ai laissé tomber. Je me pose les mêmes questions que toi: suis-je vraiment faite pour ce métier? etc... Mais dans mes moments de lucidité je me dit que je suis très angoissée de nature et qu'importe le métier, si je ne résout pas le problème de fond il reviendra toujours. La cause de ce mal être n'est pas extérieure mais à l'intérieur de nous, et nous devons faire un réel travail pour ouvoir vivre normalement, aller au travail en relativisant, sans se mettre autant de pression (ce qui est difficile car la pression est aussi exercée par la société, bref). Je me pose une question pour l'arrêt maladie: si on ne reprends pas avant les vacances, les vacances sont elles comprises dans l'arrêt? Je suis arrêtée jusqu'aux vacances et si je prolonge, faut il prendre les vacances en compte? En tout cas Shiloh tu n'es pas seule et je te comprends totalement, quand on n'est dans cet état on ne peut rien faire, on ne peut pas avancer. J'ai passé la journée enfermée chez moi les volets fermés, envie de rien, mal, très mal. Je ne veux plus voir personne, j'ai peur de l'avenir... Bon courage à toi, à bientôt
ariella Posté(e) 18 octobre 2010 Posté(e) 18 octobre 2010 Bonsoir petit pied, Déjà, il faut à tout prix que tu sortes tout de même. Rester enfermée chez soi, cela nous fait ruminer (je peux le dire !!!). Concernant la prise en compte des vacances, je me suis moi-même renseignée auprès de ma gestionnaire. Si l'arrêt s'arrête aux vacances et qu'il reprend à la rentrée, les vacances sont tout de même comptabilisées. Pour ne pas qu'elles le soient, il faudrait revenir à l'école 2-3 jours et se remettre en arrêt (Perso, je trouve ça dure vis-à-vis de nous, des collègues et des élèves). Après, je te conseille d'aller en parler à ton médecin de prévention de l'IA (voir oganigramme de ton IA). La mienne était très bien. Après ça va dépendre sur qui tu tombes, mais il faut tenter. Bon courage et je le répète, sors !!!!
petit pied Posté(e) 18 octobre 2010 Posté(e) 18 octobre 2010 Je sais qu'il faudrait que je sorte mais j'en ai pas la force... c'est pas facile. Mais merci de t'en préoccuper. Pour le médecin de prévention, quelle est la différence entre le voir lui et voir un autre médecin? Je ne sais pas pourquoi mais j'ai une grande appréhension à prendre contact avec l'IA, même quand je dois appeler la secrétaire pour prévenir de mes prolongations d'arret je me met ds des états pas pas possibles, je stresse! Il en est de même pour les collègues, je suis mal vis à vis d'eux. J'aimerai me détacher complètement de cet univers qui me fait tant de mal... Pour te donner un exemple, aujourd'hui aux infos ils ont parlé des changement de température et ils ont montré des enfants qui entrent à l'école avec leurs bonnets etc..., ça m'a fait angoisser rien que de voir ces images d'école! ça à l'air stupide hein! Mais j'en suis là! Tout ce qui me rappelle l'école me provoque des angoisses pas possibles. Pour ce qui est de reprendre 2-3 jours, je ne pourrai pas moi non plus! ça serait profiter su système et je ne suis pas comme ça. Déjà que je culpabilise d'être absente vis à vis des enfants et des collègues. Merci pour ton soutien en tout cas.
ariella Posté(e) 18 octobre 2010 Posté(e) 18 octobre 2010 Alors le médecin de prévention est là pour nous conseiller et nous aider quant aux recours possibles à notre situation. Elle m'avait parlé d'un truc (détachement de circo ou quelque chose dans le genre), mais c'était trop tard. Et elle peut nous conseiller d'aller voir de l'aide comme, en ce qui me concerne, un psychiatre de la MGEN. De nouveau je te souhaite plein de courage !!
Goëllette Posté(e) 18 octobre 2010 Posté(e) 18 octobre 2010 Deux petites impressions à la lecture des derniers posts : - Soit on est malade, soit on ne l'est pas, et quand on est malade, on ne doit plus se soucier de si les 9 jours de vacances de Toussaint vont être pris dans le congé ou non. On s'arrête, et on se soigne. - C'est à ces lectures qu'on s'aperçoit du fossé entre la réalité du métier et l'impression qu'en ont les gens de l'extérieur ... C'est un métier physique, où les heures comptent comme des heures-et-demi (au moins) d'autres professions, alors que les autres ont l'impression que c'est le paradis et qu'on se la coule douce. Sinon, voici quelques jours qu'on n'a pas d'intervention de Siloh. Je vois ça comme un bon signe : elle décroche et commence à se soigner. C'est ce que je conseille et espère pour les autres intervenants.
shiloh Posté(e) 18 octobre 2010 Auteur Posté(e) 18 octobre 2010 Deux petites impressions à la lecture des derniers posts : - Soit on est malade, soit on ne l'est pas, et quand on est malade, on ne doit plus se soucier de si les 9 jours de vacances de Toussaint vont être pris dans le congé ou non. On s'arrête, et on se soigne. - C'est à ces lectures qu'on s'aperçoit du fossé entre la réalité du métier et l'impression qu'en ont les gens de l'extérieur ... C'est un métier physique, où les heures comptent comme des heures-et-demi (au moins) d'autres professions, alors que les autres ont l'impression que c'est le paradis et qu'on se la coule douce. Sinon, voici quelques jours qu'on n'a pas d'intervention de Siloh. Je vois ça comme un bon signe : elle décroche et commence à se soigner. C'est ce que je conseille et espère pour les autres intervenants. Oui merci de ton message Effectivement je decroche et je commence a deculpabiliser. Je suis en dépression, et je l'accepte. Je l'ai fait aussi comprendre à mes collègues (pour justifier ma longue absence certainement, et mon mal-être qu'ils avaient vu) que j'étais un peu depressive de ce poste si dur, et qu'en état de fragilité je devais me soigner avant de reprendre. Voir une psychothérapeuthe (est cher ) mais c'est un luxe que je m'offre pour apprendre a controler mes émotions et comprendre d'où viens ma fragilité, et pourquoi cette rentrée ça a "pété"... Voir un psychiatre est une bonne chose aussi, il m'a donné un traitement anti-depresseur, m'a conseillé lui-même de prendre un arrêt (qu'il m'a fait et me renouvellera). Je fais tout me soigner, prendre du recul, et attendre un peu avant de prendre une décision face à mon avenir. Je vais me mettre aux permutations informatisées (même si je n'y crois pas trop ) et me suis inscrite à des concours.... (si ça marche, je demanderais un détachement je pense... mais je n'envisage pas de démissionner rassurez-vous) Voilà, je reste au calme, prends su temps pour moi, rattrape mon sommeil (perdue a cause du stress), reprends un petit peu de poids (pas trop hein ) Merci à tous pour votre soutien (Courage petit-pied Ne te prends pas la tête pour les congés, moi c'est pas ça qui me préoccupe ;-) soigne toi, fais tout pour)
Goëllette Posté(e) 18 octobre 2010 Posté(e) 18 octobre 2010 Voir un psychiatre est une bonne chose aussi, il m'a donné un traitement anti-depresseur, m'a conseillé lui-même de prendre un arrêt (qu'il m'a fait et me renouvellera). Je fais tout me soigner, prendre du recul, et attendre un peu avant de prendre une décision face à mon avenir. C'est bien ça ! Et quand je te l'écrivais, au début de ce sujet, tu avais du mal à le croire. Le psychiatre t'a changé tes anti-dépresseurs ou bien il t'a encouragé à en reprendre ? C'est important aussi que tu saches qu'il te renouvellera cet arrêt, ça t'évite de te torturer en te demandant si tu obtiendras le prochain arrêt. Pense aussi à ma suggestion (voir plusieurs posts en arrière), quand tu iras un peu mieux, si tu ne te sens pas de reprendre dans CES classes, d'aller voir ton IEN et lui demander s'il peut te trouver autre chose jusqu'à la fin de l'année. Ca te permettra d'avoir encore plus la conscience tranquille vis-à-vis de tes élèves et tes collègues, car une solution définitive sera trouvée pour eux, et toi, reprendre dans des conditions différentes, outre l'intérêt financier de la chose, te permettra d'y voir plus clair dans ta capacité à exercer cette profession. Diddle, le fait de ne pas avoir de "clap de fin" chaque soir et fin de période fait aussi partie des méconnaissances sur notre métier. Dans mon entourage amical (je fréquente très peu d'enseignants), j'ai le droit régulièrement à une alternance de "Alors, en grève ?" ou "C'est quand les vacances ?", et mes amis ont du mal à comprendre mes interrogations professionnelles un soir à dîner ou un dimanche.
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