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Dépression post-rentrée


shiloh

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Trop mal ce soir :cry:

je vous réponds demain promis

(Diddle21000 (pas eu de mp) pas de soucis, je comprends que ça vous saoule mes "épanchements pathétiques" depuis le temps (et je dis cela sans ironie je t'assure, car tu as été un soutien précieux depuis le début de ma dépression) moi même je ne cesse de me dire "mais putain qu'est ce que tu attends? Pleurer devant les élèves? Bafouiller? perdre tout crédit?...... Vomir tous les matins? Pleurer chaque soir? Ne faire que des cauchemars? Carburer a 10 clopes par jour et autant de cafés sans manger à coté?)

Oui Pathétique. C'est moi qui le dit.

Mais je me suis déja arretée 3 semaines, (j'ai entendu en douce les critiques acerbes des collègues (nous n'avons plus de ZIl dans notre circonscription, ils sont tous pris a long terme))....

Je culpabilise (désolée c'est plus fort que moi malgré anti-depresseur et anxiolitiques), et j'ai peur de m'arreter.... Que vais-je devenir si je n'ai plus mon salaire? Comment je vis? Puis je demander quand même ma montée d'échelon? patati patata.....

Bah oui c'est con, mais on pense aussi à son cadre de vie, a ses dépenses, à ses crédits etc....

Prof c'est pas la panacée mais bon....

Quelles marches a suivre? Suis dans le gaz total là.... Je ne sais plus.

Dans l'immediat: je coule, je dois contacter qui?

Bref, vous voyez bien, je n'ai même plus le courage de relire tous ces posts alors que c'est moi qui ai crée le topic en plu...

Desespoir là :cry: (ça va passer j'espère).

bonne soirée à toi

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La dépression je connais, être mal du fait d'aller en classe j'ai connu aussi. Arrête de culpabiliser et fais-toi arrêter. Pour ton salaire tu dois te renseigner, mais tu l'auras en totalité au début. Ton corps t'envoie des messages et tu sais de quoi il s'agit. Tes élèves seront infectes car ils te sentiront fatiguée, et fatiguée comme tu l'es (sans parler de ta détresse) tu ne peux pas assurer ta classe comme il se doit. Tu te mets en danger et tes élèves aussi. Donc fais-toi arrêter, fais le point avec un psy s'il le faut pour savoir si ce sont ces conditions qui ne te conviennent pas ou si c'est le métier d'enseignant.

Tes épanchements sont surement pathétiques pour certains, mais qu'ils passent leur chemin. On a le droit de ne pas aller bien et je te trouve très courageuse d'oser exprimer ton mal-être.

Courage à toi et à tous ceux qui doutent et souffrent. :wub::clover::wub:

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Trop mal ce soir :cry:

je vous réponds demain promis

(Diddle21000 (pas eu de mp) pas de soucis, je comprends que ça vous saoule mes "épanchements pathétiques" depuis le temps (et je dis cela sans ironie je t'assure, car tu as été un soutien précieux depuis le début de ma dépression) moi même je ne cesse de me dire "mais putain qu'est ce que tu attends? Pleurer devant les élèves? Bafouiller? perdre tout crédit?...... Vomir tous les matins? Pleurer chaque soir? Ne faire que des cauchemars? Carburer a 10 clopes par jour et autant de cafés sans manger à coté?)

Oui Pathétique. C'est moi qui le dit.

Mais je me suis déja arretée 3 semaines, (j'ai entendu en douce les critiques acerbes des collègues (nous n'avons plus de ZIl dans notre circonscription, ils sont tous pris a long terme))....

Je culpabilise (désolée c'est plus fort que moi malgré anti-depresseur et anxiolitiques), et j'ai peur de m'arreter.... Que vais-je devenir si je n'ai plus mon salaire? Comment je vis? Puis je demander quand même ma montée d'échelon? patati patata.....

Bah oui c'est con, mais on pense aussi à son cadre de vie, a ses dépenses, à ses crédits etc....

Prof c'est pas la panacée mais bon....

Quelles marches a suivre? Suis dans le gaz total là.... Je ne sais plus.

Dans l'immediat: je coule, je dois contacter qui?

Bref, vous voyez bien, je n'ai même plus le courage de relire tous ces posts alors que c'est moi qui ai crée le topic en plu...

Desespoir là :cry: (ça va passer j'espère).

bonne soirée à toi

Non, tu ne nous saoules pas au contraire, parle, ça ne peut te faire que du bien ; mais vraiment, prends soin de toi. On ne peut pas t'empêcher de culpabiliser (comment te dire : les bons conseils, je les connais, mais j'ai des fois du mal à les appliquer aussi).

Une bonne douche, un bon film ou un bon bouquin ; une amie qui veut bien aller au ciné avec toi .. mais change d'air.

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Si tu ne te décides pas à te remettre en arrêt, cherche au moins du soutien auprès de tes collègues et des parents. Les élèves n'ont PAS à être infectes avec toi. Essaie de trouver des élèves ou des moments auxquels t'accrocher. Parce que quand on voit tout en noir dans ce métier, il est quasi impossible de continuer. Il est normal que tu rencontres des difficultés, que des doutes t'habitent et tes aînés sont aussi là pour te soutenir. Tu expliques toi-même qu'une de tes remplaçantes a eu des difficultés avec une de tes classes: alors dis-toi aussi que ça ne vient pas de toi, je t'assure que ça change beaucoup de choses.

Si tu te décides à te remettre en arrêt: "chapeau!" Certains collègues n'osent pas le faire -dont moi ;)- et c'est une forme de courage que de prendre son problème à bras le corps pour le résoudre et "d'épargner" ainsi les élèves et les collègues.

Modifié par Minna
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Je n'ai pas lu les 21 pages, mais il n'y a pas à tergiverser, dépression = arrêt-maladie.

Point.

Rien de plus.

Après, on peut entamer un travail qui permet de savoir si la dépression est liée au métier ou pas; Tu es peut-être simplement épuisée, et donc incapable de travailler.

Une dépression, ça se soigne.Et ensuite, ça peut être uen chance (mais on ne le voit pas quand on est en plein dedans). Je parle en connaissance de cause: ma dépression a été une des meilleures choses qui me sois arrivée au monde.

Mais je ne suis pas là pour parler de moi.

Pense à toi. Ton corps t'envoie des signaux, il te dit d'arrêter, de te pencher sur toi; Sois égoïste, il te le rendra.

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Invité mufab
Ras le bol d'avoir le sentiment d'être un pion! Un flic! Les élèves n'en avaient rien à foutre aujourd'hui de mes séances que j'ai mis une partie de la nuit a affiner pour que tout soit ok!

Une classe pire que celle d'hier (où j'avais déja morflé)...

Un truc qui me sauve jour après jour : de tout ce que te feront tes élèves, RIEN n'est dirigé contre TOI.

C'est ou l'expression d'une souffrance de leur part, ou d'une difficulté à se concentrer parce que leur cadre de vie ne leur permet pas de le faire 6h par jour, ou des comptes à régler (déjà ! ) avec l'institution en général, ou avec les adultes, ou avec l'autorité dont nous sommes souvent les derniers tenants...

Mais rien de personnel (tu verras avec l'expérience qu'ils te sauteraient presque dans les bras quand tu les rencontres hors contexte).

Et comme le dit Minna, certains sont là pour bosser, il faut s'y raccrocher pour qu'ils entraînent les plus rétifs...

Alors c'est vrai que pour faire front à tout ça, il faut être en forme (et DORMIR, tant pis pour les prép, tu leur colles 2 exos au lieu d'un en maths si t'as pas eu le temps de préparer la géo, personne ne t'en tiendra rigueur, on fait tous ça !! Sans toujours se l'avouer :blush: ).

Plein de bises ! Plein de courage à toi ! :wub:

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Je reviens d'aller voir ma psychothérapeuthe.... Elle m'a senti tellement mal (j'en ai même pleuré lors de la séance alors que je fais toujours TOUT pour contenir mes ressentiments) qu'elle m'a dit d'aller voir mon medecin traitant de me faire arreter pour de bon...

En fait on a pas mal travaillé sur le fond et il en ressort que (pour le moment) je ne supporte plus le bruit, les gesticulations, les bagarres, les plaints idiotes.... Les élèves quoi... (je rapelles: des cycles 3 et Clis dans le 93.... L'enfer pour certain, quartier pas sympa de prime à bord...). Je n'ai plus le gout de l'enseignement apparemment...

(je commençais à m'en douter). Maintenant reste à savoir ce que je fais CONCRETEMENT? (à part l'arrêt (pas question de rester a me tourner les pousses! je veux aller mieux)..... Compliqué (mais ça avance... à la vitesse de l'escargot :sad: )

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(pardon pour les fautes, j'ai pris un xanax (pour me detendre pour demain et aprés demain) et vais au lit là)bonne nuit

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Je reviens d'aller voir ma psychothérapeuthe.... Elle m'a senti tellement mal (j'en ai même pleuré lors de la séance alors que je fais toujours TOUT pour contenir mes ressentiments) qu'elle m'a dit d'aller voir mon medecin traitant de me faire arreter pour de bon...

En fait on a pas mal travaillé sur le fond et il en ressort que (pour le moment) je ne supporte plus le bruit, les gesticulations, les bagarres, les plaints idiotes.... Les élèves quoi... (je rapelles: des cycles 3 et Clis dans le 93.... L'enfer pour certain, quartier pas sympa de prime à bord...). Je n'ai plus le gout de l'enseignement apparemment...

(je commençais à m'en douter). Maintenant reste à savoir ce que je fais CONCRETEMENT? (à part l'arrêt (pas question de rester a me tourner les pousses! je veux aller mieux)..... Compliqué (mais ça avance... à la vitesse de l'escargot :sad: )

Pour l'instant, tu prends l'arrêt et tu ne réfléchis pas, tu n'es pas en état ; tes réflexions risquent d'être tronquées. Laisse le temps à la thérapie et aux anti-dépresseurs de faire effet (entre 2 et 4 semaines pour que les premiers effets se fassent sentir). Quand tu commenceras à aller mieux, tu pourras réfléchir à ce que tu fais.

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Bonsoir Shiloh. Je compatis car il y a 2 ans, avec des cm1/cm2 (2 fois 1/4 de décharge de direction), c'était l'enfer. J'étais arrivée en février car en congé maternité. Les personnes qui m'avaient remplacé ont eu du mal aussi. Les élèves m'avaient dit que je n'étais qu'une remplaçante et qu'ils allaient me faire "la misère". J'ai tenu bon mais combien de fois j'ai failli m'écrouler devant eux. Heureusement tous les apres-midis j'avais des GS et là c'était le bonheur. C'est grâce à eux que j'ai réussi à tenir.

Ne pourrais-tu pas demander à changer de poste avant de prendre une décision radicale d'arrêter d'enseigner?

Bon courage

Alexa

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Bonsoir Shiloh,

Je débarque sur ce sujet et me permets d'y mettre un petit grain de sel si cela peut te rendre service.

Je me reconnais dans ce mal-être que tu décris que j'ai vécu il y a quelques années pour d'autres raisons que toi.

Je rejoins ce qui t'es dit : ne te pose pas de question, prends soin de toi. C'est tout ce dont tu as besoin dans l'immédiat.

Ceux qui te critiquent n'ont rien compris. C'est tellement facile de critiquer quand on ne sait pas ce que tu vis.

Pour faire face à une classe, il faut être en forme. Je pense qu'aucun enseignant ne dira le contraire.

Tu dois donc dans un premier temps te remettre debout. Ne prends pas de décision dans l'immédiat. Tu verras plus tard.

Et arrête de culpabiliser !! Essaie de te trouver des petits plaisirs. C'est comme ça que tu iras mieux, progressivement, de jour en jour.

Tu verras qu'un jour, ce que tu vis sera derrière toi...

Bon courage,

Griotte

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