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Posté(e)

quoi qu'il en soit (et il en est ce que vous dites), une chose ne va pas changer : il y aura des enfants dans les classes

Et de moins en moins de candidats aux concours des métiers de l'enseignement (voir les chiffres récemment parus café pédagogique, je crois). C'est bien le problème de la non-sélection ou sélection tardive qui va se poser ou se pose déjà. Les futurs candidats s'engagent dans des voies qui n'offrent que peu de débouchés... Il y a quelques décennies nous étions recrutés en fin de 3e, l'obtention de l'écrit du concours de l'Ecole Normale nous exonérait du passage du BEPC, avec des effets "promotion sociale" non négligeable mias désormais disparus avec le bac+5. Les "boulés" du concours repassaient ou faisaient autre chose... Elle était pas belle la vie ? Mais je vous parle d'un temps...

JBB

je n'aime pas trop l'expression de " boulet" avec un T pour les recalés, ma mère et de nombreuses personnes ont commencé à enseigner sans le concours et sont actuellement directrices ...et ne font pas de fautes d'orthographe!

Le problème qui se pose avec ce concours c'est que certaines personnes qui le réussissent pètent plus haut que leur " C..", pour avoir passé ce satané concours et être tombée sur des jurys complètement à côté de la plaque, je ne serai pas contre le fait qu'on laisse des personnes sans concours mais avec un niveau d'études adéquat (un bac +2 serait amplement suffisant) ou de l’expérience, enseigner....je bosse avec des personnes qui comme moi ont eu le concours ( waouhh trop bien) et qui sur le terrain sont bidons... Personnellement avant de passer le concours j'avais enseigné 3 ans dans le privé + 2 ans AVSI ( ça m'a appris l'humilité) et bien j'aurais aimé avoir une VAE et être titularisée par la suite.

Le recrutement n'est pas approprié, je pense qu'il faut pouvoir juger la personne en classe pendant quelques mois et ensuite passer le concours pour voir si elle à l'aise devant des élèves...car après le concours c'est trop tard.

Beaucoup de personnes réussissent le concours et se rendent compte au bout de quelques années ( voire dès la PE2) que le métier les déçoit et....ils n'ont pas le courage de démissionner, c'est ensuite une catastrophe pour les élèves.

J'espère que ces Masters pro MEEF accueilleront des étudiants de différents horizons ( anciens éducateurs,des AVSI...) et seront réellement professionnels avec de nombreux stages dans les classes car au final c'est cela le plus important...le concours c'est uniquement du bachotage et du formatage. Savoir faire une belle synthèse et résoudre un pblm de maths ne font pas un bon enseignant.

Ce qui m'embêterait c'est que ces nouveaux Masters est un statut précaire ce qui n'arrangerait pas nos affaires

je ne me suis pas relue " aient"...c'est mieux non?

L'humilité et le sens absolument efficace d'adaptation qui naissent de l'occupation (d'une durée minimum) du poste d'AVS-i, je connais aussi. Je suis d'accord avec toi sur les grandes lignes de ton raisonnement qui, si j'ai bien lu, se résume ainsi : d'une part savoir satisfaire à des exigences d'évaluations formelles (forme limitée à l'écrit) ne suffit pas à faire de bons enseignants, et d'autre part avoir une expérience positive d'un poste (enseignant ou non enseignant) apporte des compétences et une vision indispensables à l'exercice du métier.

Oui mais :

1- le niveau de réflexion et d'analyse tout autant que celui de maitrise des contenus disciplinaires exigés au concours (ancien ou nouveau) est nécessaire

2- une expérience positive (en terme de gestion d'un groupe, de connaissance pratique de ses différentes dynamiques, de connaissance pratique du fait que l'élève mythique des didacticiens - l'élève apprenant un savoir disciplinaire - représente probablement une partie parmi les moins importantes de toutes celles qui forment la surface d'un élève/enfant à l'école) par ailleurs n'est pas suffisante.

Bref, tu vois où je veux en venir : il y a là deux pôles, grossièrement, et si chacun d'entre eux est nécessaire, aucun ne se suffit à lui-même. Etre fortiche d'un côté et trop faible de l'autre et, quoi qu'il arrive, ce sont les élèves qui en patissent.

Il n'y a donc pas à mon sens de réflexion univoque à mener quant à ces deux points (qu'on pourrait certainement compléter par d'autres pour former un idéal-type de l'enseignant-e, comme par exemple des connaissances en sociologie et en droit, histoire d'avoir une représentation plus fidèle que projective de ce que vivent réellement les parents (et leurs enfants) qui n'appartiennent pas au milieu social de référence de la majorité des enseignants du primaire (la petite bourgeoisie).

De ce point de vue, l'effet d'aimantation de très nombreux aspirants institutrices et -teurs que constitue "l'image d'épinal" du métier (à mon avis très largement opérante, encore) va tendre à diminuer avec la dite "masterisation", et je trouve que c'est bien là un de ses seuls points positifs. Entrer dans un métier parce qu'on rêve de l'exercer sous une forme qui n'existe plus, c'est ça qui cause aussi pas mal de dégâts, et de toute part.

Posté(e)

quoi qu'il en soit (et il en est ce que vous dites), une chose ne va pas changer : il y aura des enfants dans les classes

Et de moins en moins de candidats aux concours des métiers de l'enseignement (voir les chiffres récemment parus café pédagogique, je crois). C'est bien le problème de la non-sélection ou sélection tardive qui va se poser ou se pose déjà. Les futurs candidats s'engagent dans des voies qui n'offrent que peu de débouchés... Il y a quelques décennies nous étions recrutés en fin de 3e, l'obtention de l'écrit du concours de l'Ecole Normale nous exonérait du passage du BEPC, avec des effets "promotion sociale" non négligeable mias désormais disparus avec le bac+5. Les "boulés" du concours repassaient ou faisaient autre chose... Elle était pas belle la vie ? Mais je vous parle d'un temps...

JBB

je n'aime pas trop l'expression de " boulet" avec un T pour les recalés, ma mère et de nombreuses personnes ont commencé à enseigner sans le concours et sont actuellement directrices ...et ne font pas de fautes d'orthographe!

Le problème qui se pose avec ce concours c'est que certaines personnes qui le réussissent pètent plus haut que leur " C..", pour avoir passé ce satané concours et être tombée sur des jurys complètement à côté de la plaque, je ne serai pas contre le fait qu'on laisse des personnes sans concours mais avec un niveau d'études adéquat (un bac +2 serait amplement suffisant) ou de l’expérience, enseigner....je bosse avec des personnes qui comme moi ont eu le concours ( waouhh trop bien) et qui sur le terrain sont bidons... Personnellement avant de passer le concours j'avais enseigné 3 ans dans le privé + 2 ans AVSI ( ça m'a appris l'humilité) et bien j'aurais aimé avoir une VAE et être titularisée par la suite.

Le recrutement n'est pas approprié, je pense qu'il faut pouvoir juger la personne en classe pendant quelques mois et ensuite passer le concours pour voir si elle à l'aise devant des élèves...car après le concours c'est trop tard.

Beaucoup de personnes réussissent le concours et se rendent compte au bout de quelques années ( voire dès la PE2) que le métier les déçoit et....ils n'ont pas le courage de démissionner, c'est ensuite une catastrophe pour les élèves.

J'espère que ces Masters pro MEEF accueilleront des étudiants de différents horizons ( anciens éducateurs,des AVSI...) et seront réellement professionnels avec de nombreux stages dans les classes car au final c'est cela le plus important...le concours c'est uniquement du bachotage et du formatage. Savoir faire une belle synthèse et résoudre un pblm de maths ne font pas un bon enseignant.

Ce qui m'embêterait c'est que ces nouveaux Masters est un statut précaire ce qui n'arrangerait pas nos affaires

je ne me suis pas relue " aient"...c'est mieux non?

L'humilité et le sens absolument efficace d'adaptation qui naissent de l'occupation (d'une durée minimum) du poste d'AVS-i, je connais aussi. Je suis d'accord avec toi sur les grandes lignes de ton raisonnement qui, si j'ai bien lu, se résume ainsi : d'une part savoir satisfaire à des exigences d'évaluations formelles (forme limitée à l'écrit) ne suffit pas à faire de bons enseignants, et d'autre part avoir une expérience positive d'un poste (enseignant ou non enseignant) apporte des compétences et une vision indispensables à l'exercice du métier.

Oui mais :

1- le niveau de réflexion et d'analyse tout autant que celui de maitrise des contenus disciplinaires exigés au concours (ancien ou nouveau) est nécessaire

2- une expérience positive (en terme de gestion d'un groupe, de connaissance pratique de ses différentes dynamiques, de connaissance pratique du fait que l'élève mythique des didacticiens - l'élève apprenant un savoir disciplinaire - représente probablement une partie parmi les moins importantes de toutes celles qui forment la surface d'un élève/enfant à l'école) par ailleurs n'est pas suffisante.

Bref, tu vois où je veux en venir : il y a là deux pôles, grossièrement, et si chacun d'entre eux est nécessaire, aucun ne se suffit à lui-même. Etre fortiche d'un côté et trop faible de l'autre et, quoi qu'il arrive, ce sont les élèves qui en patissent.

Il n'y a donc pas à mon sens de réflexion univoque à mener quant à ces deux points (qu'on pourrait certainement compléter par d'autres pour former un idéal-type de l'enseignant-e, comme par exemple des connaissances en sociologie et en droit, histoire d'avoir une représentation plus fidèle que projective de ce que vivent réellement les parents (et leurs enfants) qui n'appartiennent pas au milieu social de référence de la majorité des enseignants du primaire (la petite bourgeoisie).

De ce point de vue, l'effet d'aimantation de très nombreux aspirants institutrices et -teurs que constitue "l'image d'épinal" du métier (à mon avis très largement opérante, encore) va tendre à diminuer avec la dite "masterisation", et je trouve que c'est bien là un de ses seuls points positifs. Entrer dans un métier parce qu'on rêve de l'exercer sous une forme qui n'existe plus, c'est ça qui cause aussi pas mal de dégâts, et de toute part.

Pour répondre à ton 1 : je pense que pendant les deux années de Master pro MEEF, il y aura une évaluation continue des étudiants qui attestera de leur connaissance et de leur capacité à enseigner sinon quel est l'intérêt de tous les Masters pro disponibles sur le marché du travail? je crois qu'il y a aussi des stages en responsabilité et un mémoire à rédiger.

pour ton 2: une expérience positive...dans tous les autres métiers on commence par des expériences plus ou moins réussies, il faut bien commencer par enseigner pour avoir de l’expérience et voir si le métier plaît ou pas.

En fait ce qui m'inquiète surtout c'est de savoir le type de contrat qu'ils vont avoir puisqu'ils ne seront plus fonctionnaire et bien sûr leur rémunération.

Il faut être logique à la rentrée prochaine les nouveaux masterisés qui n'ont pas eu le concours vont chercher du travail et leur formation qui est professionnelle sera même reconnue en Europe donc sur quoi tout cela va déboucher...je suis étonnée que personne ne réagisse

Posté(e)

je suis étonnée que personne ne réagisse

dam'oui !

Posté(e)

quoi qu'il en soit (et il en est ce que vous dites), une chose ne va pas changer : il y aura des enfants dans les classes

Et de moins en moins de candidats aux concours des métiers de l'enseignement (voir les chiffres récemment parus café pédagogique, je crois). C'est bien le problème de la non-sélection ou sélection tardive qui va se poser ou se pose déjà. Les futurs candidats s'engagent dans des voies qui n'offrent que peu de débouchés... Il y a quelques décennies nous étions recrutés en fin de 3e, l'obtention de l'écrit du concours de l'Ecole Normale nous exonérait du passage du BEPC, avec des effets "promotion sociale" non négligeable mias désormais disparus avec le bac+5. Les "boulés" du concours repassaient ou faisaient autre chose... Elle était pas belle la vie ? Mais je vous parle d'un temps...

je n'aime pas trop l'expression de " boulet" avec un T pour les recalés, ma mère et de nombreuses personnes ont commencé à enseigner sans le concours et sont actuellement directrices ...et ne font pas de fautes d'orthographe!

Le problème qui se pose avec ce concours c'est que certaines personnes qui le réussissent pètent plus haut que leur " C..", pour avoir passé ce satané concours et être tombée sur des jurys complètement à côté de la plaque, je ne serai pas contre le fait qu'on laisse des personnes sans concours mais avec un niveau d'études adéquat (un bac +2 serait amplement suffisant) ou de l’expérience, enseigner....je bosse avec des personnes qui comme moi ont eu le concours ( waouhh trop bien) et qui sur le terrain sont bidons... Personnellement avant de passer le concours j'avais enseigné 3 ans dans le privé + 2 ans AVSI ( ça m'a appris l'humilité) et bien j'aurais aimé avoir une VAE et être titularisée par la suite.

Le recrutement n'est pas approprié, je pense qu'il faut pouvoir juger la personne en classe pendant quelques mois et ensuite passer le concours pour voir si elle à l'aise devant des élèves...car après le concours c'est trop tard.

Beaucoup de personnes réussissent le concours et se rendent compte au bout de quelques années ( voire dès la PE2) que le métier les déçoit et....ils n'ont pas le courage de démissionner, c'est ensuite une catastrophe pour les élèves.

J'espère que ces Masters pro MEEF accueilleront des étudiants de différents horizons ( anciens éducateurs,des AVSI...) et seront réellement professionnels avec de nombreux stages dans les classes car au final c'est cela le plus important...le concours c'est uniquement du bachotage et du formatage. Savoir faire une belle synthèse et résoudre un pblm de maths ne font pas un bon enseignant.

Ce qui m'embêterait c'est que ces nouveaux Masters est un statut précaire ce qui n'arrangerait pas nos affaires

je ne me suis pas relue " aient"...c'est mieux non?

L'humilité et le sens absolument efficace d'adaptation qui naissent de l'occupation (d'une durée minimum) du poste d'AVS-i, je connais aussi. Je suis d'accord avec toi sur les grandes lignes de ton raisonnement qui, si j'ai bien lu, se résume ainsi : d'une part savoir satisfaire à des exigences d'évaluations formelles (forme limitée à l'écrit) ne suffit pas à faire de bons enseignants, et d'autre part avoir une expérience positive d'un poste (enseignant ou non enseignant) apporte des compétences et une vision indispensables à l'exercice du métier.

Oui mais :

1- le niveau de réflexion et d'analyse tout autant que celui de maitrise des contenus disciplinaires exigés au concours (ancien ou nouveau) est nécessaire

2- une expérience positive (en terme de gestion d'un groupe, de connaissance pratique de ses différentes dynamiques, de connaissance pratique du fait que l'élève mythique des didacticiens - l'élève apprenant un savoir disciplinaire - représente probablement une partie parmi les moins importantes de toutes celles qui forment la surface d'un élève/enfant à l'école) par ailleurs n'est pas suffisante.

Bref, tu vois où je veux en venir : il y a là deux pôles, grossièrement, et si chacun d'entre eux est nécessaire, aucun ne se suffit à lui-même. Etre fortiche d'un côté et trop faible de l'autre et, quoi qu'il arrive, ce sont les élèves qui en patissent.

Il n'y a donc pas à mon sens de réflexion univoque à mener quant à ces deux points (qu'on pourrait certainement compléter par d'autres pour former un idéal-type de l'enseignant-e, comme par exemple des connaissances en sociologie et en droit, histoire d'avoir une représentation plus fidèle que projective de ce que vivent réellement les parents (et leurs enfants) qui n'appartiennent pas au milieu social de référence de la majorité des enseignants du primaire (la petite bourgeoisie).

De ce point de vue, l'effet d'aimantation de très nombreux aspirants institutrices et -teurs que constitue "l'image d'épinal" du métier (à mon avis très largement opérante, encore) va tendre à diminuer avec la dite "masterisation", et je trouve que c'est bien là un de ses seuls points positifs. Entrer dans un métier parce qu'on rêve de l'exercer sous une forme qui n'existe plus, c'est ça qui cause aussi pas mal de dégâts, et de toute part.

Pour répondre à ton 1 : je pense que pendant les deux années de Master pro MEEF, il y aura une évaluation continue des étudiants qui attestera de leur connaissance et de leur capacité à enseigner sinon quel est l'intérêt de tous les Masters pro disponibles sur le marché du travail? je crois qu'il y a aussi des stages en responsabilité et un mémoire à rédiger.

pour ton 2: une expérience positive...dans tous les autres métiers on commence par des expériences plus ou moins réussies, il faut bien commencer par enseigner pour avoir de l’expérience et voir si le métier plaît ou pas.

En fait ce qui m'inquiète surtout c'est de savoir le type de contrat qu'ils vont avoir puisqu'ils ne seront plus fonctionnaire et bien sûr leur rémunération.

Il faut être logique à la rentrée prochaine les nouveaux masterisés qui n'ont pas eu le concours vont chercher du travail et leur formation qui est professionnelle sera même reconnue en Europe donc sur quoi tout cela va déboucher...je suis étonnée que personne ne réagisse

Le stage en responsabilité est réservé aux admissibles c'est donc une SUPER ARNAQUE CE MASTER PRO MEEF L'état ne veut plus rien prendre en charge.

Posté(e)

l'arnaque, elle dure depuis bien longtemps... C'est un concept qui a fait fortune dans les directions syndicales nationales (je parle surtout des confédérations).

Posté(e)

Je me pose une question (pas taper !), quand JBB a écrit "boulés", ne l'employait-il pas alors comme synonyme de "boutés" ? C'est ce qu'il me semblait avoir compris... Et vous ?

Posté(e)

Qui aurait cru, il y a 20 ans, que La Poste serait privatisée ?

Quand ils ont parlé de clients à la place d'usagers... maintenant on est aussi clients EDF et clients SNCF...

Nos élèves seraient-ils les prochains "premiers de la casse" ? on va avoir du mal à vendre...

Posté(e)

Est-e que les "bébé PE" nouvelle formule savent s'ils seront titularisés avec un statut ou bien s'ils signeront un CDI ?

Posté(e)

On ne leur a rien dit, rien fait signer d'autre qu'un PV d'installation, comme le nôtre.

C'est tout ce que je sais.

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)

Et ils ne se sont pas renseignés sur leurs conditions de titularisation ? :blink:

Posté(e)

Et ils ne se sont pas renseignés sur leurs conditions de titularisation ? :blink:

Qui dit concours dit titularisation, non ??

mais ceux qui se seront fait "bouler" au concours sont peut-être de bons candidats CDI ou CDD

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