JBB Posté(e) 27 décembre 2010 Posté(e) 27 décembre 2010 http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/12/21/percu-comme-plus-eprouvant-l-enseignement-suscite-moins-de-vocations_1456182_3224.html#ens_id=1399873 JBB
Invité mufab Posté(e) 27 décembre 2010 Posté(e) 27 décembre 2010 Vous avez vu la phrase de l'article ? "Là où nous n'avons pas assez de candidats, il y a des postes qui ne seront pas pourvus." ça s'arrête où, le cynisme ?
Invité mufab Posté(e) 27 décembre 2010 Posté(e) 27 décembre 2010 Vous avez vu la phrase de l'article ? "Là où nous n'avons pas assez de candidats, il y a des postes qui ne seront pas pourvus." ça s'arrête où, le cynisme ? Surtout que, quand tu regardes les chiffres, il y a assez de candidats !
kabibi9 Posté(e) 27 décembre 2010 Auteur Posté(e) 27 décembre 2010 Tout ceci est programmé depuis longtemps. On allonge la durée des études, on allonge le temps de présence dans les établissements, on instaure la prime au mérite ( déjà mise en place pour les recteurs..ça va faire très mal!!), on diminue les vacances...bref on fait en sorte de décourager les étudiants. En effet il ne faut pas être faux cul, certains étudiants se lançaient dans le concours prof pour les avantages qu'il offrait maintenant il n'y a plus d'avantage, ce sera 35 heures, moins de vacances et un salaire qui ne fait pas rêver. Je serai la première à inciter mes enfants à faire des études ( ou pas) qui leur permettent d'avoir un bon job bien rémunéré. Les candidats se feront de plus en plus rares mais c'est exactement ce que le gouvernement souhaite, en effet l'organisation des concours coûtent cher alors qu'un recrutement par un chef d'établissement c'est gratuit. Les masters vont donc devenir très sélectifs et surtout les études seront payantes...très peu de candidats pourront se permettre de valider un bac +5. De plus certains candidats sont admissibles à Créteil avec 6,25 de moyenne général...il est certain que les chefs d'établissement préféreront recruter une personne qui a validé un Master pro brillamment qu'une personne qui a passé un concours fortement dévalorisé.
Invité mufab Posté(e) 27 décembre 2010 Posté(e) 27 décembre 2010 Je serai la première à inciter mes enfants à faire des études ( ou pas) qui leur permettent d'avoir un bon job bien rémunéré. Ben pas moi. Les études, ça ne sert pas qu'à avoir un job. Et surtout je les pousserai à faire ce qu'elles ont envie.
kabibi9 Posté(e) 27 décembre 2010 Auteur Posté(e) 27 décembre 2010 Je serai la première à inciter mes enfants à faire des études ( ou pas) qui leur permettent d'avoir un bon job bien rémunéré. Ben pas moi. Les études, ça ne sert pas qu'à avoir un job. Et surtout je les pousserai à faire ce qu'elles ont envie. oui Mufab à " moyenne générale" il y a un E...je fais des fautes comme tout le monde... sinon mes enfants feront ce qu'ils voudront mais je ne les pousserai pas à être enseignant ( sauf s'il le désire..) Si j'ai un enfant doué pour les maths...je l'orienterai plus vers des écoles de commerce ou d'ingénieurs que vers l'iufm...mais il pourra aussi être chanteur de black metal du moment qu'il soit heureux...ce que je veux dire c'est que maintenant l'enseignement ne fait plus rêver et surtout ça ne paye pas!
Invité mufab Posté(e) 27 décembre 2010 Posté(e) 27 décembre 2010 Excuse pour la correction, c'était pas top. Mais le "6,25 de moyenne" dont tu parles m'a un peu chagrinée. C'est que je ne pense pas que la motivation (vocation ?) soit proportionnelle à la moyenne obtenue au concours. J'ai vu des gens très motivés, qui se trouvaient des stages par eux-mêmes, qui avaient le feeling auprès des enfants, et qui se gaufraient deux-trois fois de suite. Et pourtant leur orthographe était soignée.
JBB Posté(e) 27 décembre 2010 Posté(e) 27 décembre 2010 C'est que je ne pense pas que la motivation (vocation ?) soit proportionnelle à la moyenne obtenue au concours. J'ai vu des gens très motivés, qui se trouvaient des stages par eux-mêmes, qui avaient le feeling auprès des enfants, et qui se gaufraient deux-trois fois de suite. Et pourtant leur orthographe était soignée. Un démenti du "modèle" finlandais... Sur le premier point(formation des enseignants), on observera que, pour les responsables de l’enseignement scolaire rencontrés à Helsinki, la sélection et la formation pratiquées par les universités – seulement 10 % des candidats y sont admis – permettent, par la suite, aux communes de recruter, comme professeurs, les meilleurs étudiants d’une classe d’âge. Extrait du rapport sur les rythmes scolaires. Ouf, on va échapper à la sélection par manque de candidats... JBB
JBB Posté(e) 27 décembre 2010 Posté(e) 27 décembre 2010 Notre milieu social de référence, mais qu'est-ce que tu en connais ? http://media.education.gouv.fr/file/Commission_Pochard/18/8/Rapport_+_couverture_-_12-02-08_23188.pdf Des éléments page 26, 27 de ce document "officiel" datant de 2008... JBB
Invité mufab Posté(e) 27 décembre 2010 Posté(e) 27 décembre 2010 Merci JBB. ça j'aime beaucoup, l'idée est très moderne : "Plusieurs interlocuteurs de la commission souhaiteraient que les autorités rectorales aient le souci de veiller sinon à un équilibre désormais impossible de la représentation hommes femmes, mais à éviter une féminisation totale dont on peut penser qu’elle donne une représentation partielle de la société aux élèves."
Invité mufab Posté(e) 27 décembre 2010 Posté(e) 27 décembre 2010 Et là, je répète, je ne suis pas d'accord avec ce leitmotiv du cloisonnement social, dans la mesure où il engendrerait forcément de l'incommunicabilité : "Les origines sociales des enseignants se sont donc au fil des décennies en partie éloignées de celles de leurs élèves".
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