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Master 2 et CDD voire CDI , bientôt une réalité..?


kabibi9

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Et là, je répète, je ne suis pas d'accord avec ce leitmotiv du cloisonnement social, dans la mesure où il engendrerait forcément de l'incommunicabilité :

"Les origines sociales des enseignants se sont donc au fil des décennies en partie éloignées de celles de leurs élèves".

Je n'en suis pas si sûr dans la mesure où les personnels du fait de l'allongement de la durée des études entre autre ( et de leur coût qui à "fortement" évolué depuis l'époque des études gratuites du temps de l'Ecole Normale) n'auront pas connu ou vécu de près certaines situations de familles "galériennes"... ou tout du moins de base... Mais cela n'engage que moi... Par contre, adieu la promotion sociale...

Pour contrer la féminisation, faudrait que ça paye... Si ça a eu, ça ne paie plus et nous ne sommes devenus qu'une profession accessoire avec comme contrepartie du temps libre mais pour combien de temps et nous rejoignons le débat sur les rythmes scolaires... Un autre débat où vous aurez à mon avis tout à perdre...

JBB

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(...) et nous rejoignons le débat sur les rythmes scolaires... Un autre débat où vous aurez à mon avis tout à perdre...

Pourquoi tu dis "vous" ?

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Et là, je répète, je ne suis pas d'accord avec ce leitmotiv du cloisonnement social, dans la mesure où il engendrerait forcément de l'incommunicabilité :

"Les origines sociales des enseignants se sont donc au fil des décennies en partie éloignées de celles de leurs élèves".

Je n'en suis pas si sûr dans la mesure où les personnels du fait de l'allongement de la durée des études entre autre (...) n'auront pas connu ou vécu de près certaines situations de familles "galériennes"... ou tout du moins de base...

Oui, c'est possible. Je ne sais pas. On peut croire aussi en des expériences par procuration parmi ses proches, ses amis, ses voisins, ses lectures... à l'empathie quoi.

Terence (esclave romain, ensuite affranchi) a écrit un jour :

" Je suis homme, et rien de ce qui est humain ne m'est étranger."

C'est-y pas beau ça ?

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(...) et nous rejoignons le débat sur les rythmes scolaires... Un autre débat où vous aurez à mon avis tout à perdre...

Pourquoi tu dis "vous" ?

Parce qu'à la rentrée "innovante" (2012-2013) en matière de rythmes scolaires, ma blouse grise sera définitivement raccrochée à la patère... :lol:

je verrai donc tout ça "de ma fenêtre"... :lol:

JBB

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Terence (esclave romain, ensuite affranchi) a écrit un jour :

" Je suis homme, et rien de ce qui est humain ne m'est étranger."

C'est-y pas beau ça ?

Y a pas à dire une citation, ça en jette... :lol: Et encore t'as pas le master 2... :lol:

JBB

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N'aie crainte, une IEN à qui je proposais de me mettre à la retraite anticipée (il y a un bon lustre)( :lol: ) m'avait répondu : Mr JBB, je ne me fais aucun souci pour vos occupations : entre la pêche, les champignons, vous devriez y trouver votre compte... J'avais ajouté que le passage du permis de chasse allait me mener droit au surmenage... :lol:

A moins que, avec une part croissante de clients en très grande difficulté, je ne monte ma petite entreprise... sans concurrence avec le public puisque mon poste aura été "raboté" peut-être dès la carte scolaire prochaine... :lol:

JBB

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N'aie crainte, une IEN à qui je proposais de me mettre à la retraite anticipée (il y a un bon lustre)( :lol: ) m'avait répondu : Mr JBB, je ne me fais aucun souci pour vos occupations : entre la pêche, les champignons, vous devriez y trouver votre compte... J'avais ajouté que le passage du permis de chasse allait me mener droit au surmenage... :lol:

A moins que, avec une part croissante de clients en très grande difficulté, je ne monte ma petite entreprise... sans concurrence avec le public puisque mon poste aura été "raboté" peut-être dès la carte scolaire prochaine... :lol:

JBB

N'oubliait-elle pas (ou n'osait-elle pas aborder :blush: ) ton penchant pour les activités ô combien halieutiques ?

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article du Monde du 30 Déc 2010:

Fonctionnaires: des concours spécifiques pour les non-titulaires

Le secrétaire d’Etat à la Fonction publique Georges Tron a annoncé la création de concours spécifiques aux agents non-titulaires en CDI de la fonction publique, dans un entretien publié jeudi par les Echos, alors qu’un projet de loi est attendu au premier trimestre.

«Nous allons ouvrir des concours spécifiques professionnalisés au profit des agents non-titulaires en CDI, qui valoriseront l’expérience acquise, sans condition de diplôme», a déclaré M.Tron.

«Ces procédures de recrutement seront strictement encadrées: il s’agit de reconnaître les compétences indiscutables d’agents occupant des emplois permanents, pas de dévaloriser ou contourner les concours», a-t-il ajouté.

Le premier objectif du gouvernement est de «faciliter la transformation des CDD en CDI quand les agents non titulaires occupent des emplois permanents», a dit le secrétaire d’Etat, le second étant de «faciliter l’accès à la titularisation».

Georges Tron a toutefois rappelé qu’il ne suffisait pas de lancer un «énième plan de titularisation». «Il y en a eu seize depuis 1946 et preuve est faite que cela ne marche pas», a-t-il souligné, en rappelant que «tous les contractuels ne sont pas en situation précaire» et qu’ils ont «la possibilité de passer des concours internes».

Le gouvernement va par ailleurs veiller à réduire les délais dans l’indemnisation-chômage en fin de contrat, a confirmé Georges Tron. Une circulaire aux ministres rappellera que «les contractuels qui ne le sont plus doivent obtenir rapidement l’attestation leur permettant de demander des droits à chômage».

L’Etat va aussi «proposer à Pôle emploi une convention de gestion afin que ce soit systématiquement le service public de l’emploi qui paie les indemnités. Pôle emploi demandera ensuite le remboursement à l’Etat quand il apparaîtra que la charge de cette indemnisation relève de l’administration», a-t-il ajouté.

«Aujourd’hui, on perd du temps à établir qui doit payer en fonction de la carrière de la personne», a dit M. Tron.

(Source AFP)

je trouve cela très bizarre....dans un premier temps CDI puis on titularise????

Ils nous prennent pour des cornichons...ça sent les élections qui approche

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  • 3 semaines plus tard...

PROPOSITION DE LOI visant à réserver le statut de la fonction publique

aux agents exerçant une fonction régalienne,

présentée par

M. Jean-François MANCEL,

député UMP

Mesdames, Messieurs,

Tout État, pour assurer ses missions, a besoin de s’appuyer sur une fonction publique efficace. Notre pays n’échappe pas à la règle. Cependant, force est de constater que le poids de la fonction publique française est de plus en plus important au point qu’il en arrive à nuire à son efficacité, malgré la valeur de ses agents.

Le rapport Silicani de 2008 sur la fonction publique estime que plus de sept millions de personnes occupaient un emploi de service public en France au 31 décembre 2005, ce qui représente plus de 28 % de l’emploi national total. Concernant le service public administratif, le nombre d’agent a augmenté de près de 25 % entre 1986 et 2006, passant de 4,2 à 5,2 millions. Cette constante augmentation, qui découle en partie d’une forte hausse de l’emploi territorial suite aux processus de décentralisation, génère des pesanteurs au sein de l’appareil public, dommageables autant à celui-ci qu’aux Français.

Nos voisins européens l’ont bien compris et la France est aujourd’hui le seul grand pays développé où il existe encore une séparation totalement étanche entre le statut des fonctionnaires et celui des salariés du secteur privé.

Réformer le statut de la fonction publique en France, en le resserrant autour des fonctions régaliennes, aurait des conséquences hautement bénéfiques.

Tout d’abord, cela contribuerait à dynamiser les domaines non régaliens actuellement englobés dans la fonction publique. En effet, la généralisation du contrat de travail de droit commun permettrait une meilleure prise en compte du mérite ainsi qu’une meilleure gestion des ressources humaines et créerait des ponts entre le secteur public et le secteur privé. Cette nouvelle flexibilité nourrirait une dynamique d’enrichissement réciproque des deux secteurs.

Ensuite, cette réforme du statut aurait un impact non négligeable sur les dépenses publiques au sein desquelles les dépenses de personnel représentent près de la moitié du budget de l’État. À l’heure où le Gouvernement a décidé de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, une telle mesure viendrait renforcer la volonté de rationalisation des dépenses de l’État.

Enfin, il convient de souligner que les contraintes qui pesaient sur les agents publics au nom du service de l’intérêt général et qui justifiaient les droits spécifiques liés au statut ont perdu beaucoup de leur importance d’origine, ce qui justifie aujourd’hui d’adapter le statut à ce nouvel environnement.

Aussi, la présente proposition de loi vise à réformer le statut de la fonction publique en le limitant aux seules missions régaliennes, revenant ainsi aux sources de ce statut spécifique.

Dans son article 1er, elle modifie et complète les articles 2 et 3 de la loi du 13 juillet 1983 (dite loi Le Pors, portant droits et obligations des fonctionnaires) en restreignant le champ d’application du statut de la fonction publique aux seuls emplois de souveraineté nationale et de puissance publique.

Dans son article 2, elle précise que cette modification ne s’applique qu’aux nouveaux entrants au sein de la fonction publique et non aux agents actuellement en poste afin de ne pas porter atteinte à leur choix initial.

Cependant, il ne faudrait pas fermer la porte à ceux d’entre eux qui souhaiteraient bénéficier du nouveau régime généré par le contrat de travail de droit commun. Aussi, dans son article 3, la présente proposition crée un droit d’option.

Loin de représenter une forme de désengagement de l’État, cette proposition de loi s’inscrit dans une logique d’égalité et de réconciliation au sein de la société française à l’heure où les différences entre le secteur public et le secteur privé apparaissent plus que jamais injustes aux yeux de nombre de nos concitoyens, particulièrement suite à la grave crise financière que nous venons de traverser.

PROPOSITION DE LOI

Article 1er

Les articles 2 et 3 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires sont ainsi rédigés :

« Art. 2. – La présente loi s’applique aux agents civils des administrations de l’État, des régions, des départements, des communes et de leurs établissements publics y compris les établissements mentionnés à l’article 2 du titre IV du statut général des fonctionnaires de l’État et des collectivités territoriales, à l’exclusion des fonctionnaires des assemblées parlementaires et des magistrats de l’ordre judiciaire, qui ont vocation à occuper les emplois définis à la seconde phrase du premier alinéa de l’article 5 bis.

« Les autres agents sont régis par les dispositions du code du travail.

« Art. 3. – Sauf dérogation prévue par une disposition législative, les emplois civils permanents de l’État, des régions, des départements, des communes et de leurs établissements publics définis à la seconde phrase du premier alinéa de l’article 5 bis, sont, à l’exception de ceux réservés aux magistrats de l’ordre judiciaire et aux fonctionnaires des assemblées parlementaires, occupés soit par des fonctionnaires régis par le présent titre, soit par des fonctionnaires des assemblées parlementaires, des magistrats de l’ordre judiciaire ou des militaires dans les conditions prévues par leur statut. »

Article 2

Les dispositions de l’article 1er s’appliquent aux agents recrutés à compter de la publication du décret mentionné à l’article 3.

Les agents recrutés avant cette publication peuvent, à leur demande, être régis par les dispositions du code du travail, dans les conditions définies par le même décret.

Article 3

Un décret en Conseil d’État fixe les modalités d’application de la présente loi.

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  • 2 mois plus tard...

George Tron et les CDI ( 21 mars 2011)

L’actuel budget triennal reconduit la suppression de 16 000 postes d’enseignants par an, dans la logique de non – remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Cela se traduit par l’augmentation de personnels contractuels dans l’éducation nationale. Ainsi dans son rapport du 10 juillet 2010 l’IGAENR (corps de hauts fonctionnaires chargés de l’évaluation des politiques publiques) note qu’il manque 1 300 postes de titulaires dans le primaire et 2700 dans le secondaire à la rentrée 2010, carence en partie compensée par une « augmentation de 31 % du recours aux contractuels et vacataires ».

Dans ce contexte, le ministre de la Fonction publique envisage une première mesure : transformer en CDI les contrats des agents en CDD depuis au moins 4 ans. Certes, pour une partie des précaires, cela équivaut à une amélioration notable de leur vie quotidienne. Reste qu’il s’agit, en réalité, d’une simple transposition du droit européen. Le gouvernement fait preuve, par conséquent, d’une certaine malhonnêteté quand il présente cette mesure comme un geste volontariste.

La seconde mesure consiste en un plan pluri-annuel de résorption de la précarité. 50 000 agents non-titulaires devraient être titularisés via l’ouverture de concours internes et d’examens professionnels. Sachant qu’il y a actuellement 870 000 précaires, il suffit de faire une simple opération de soustraction pour s’apercevoir que le gouvernement a en fait choisi de maintenir 820 000 précaires dans la fonction publique. Requalifier une partie d’entre eux en CDI n’est qu’une demi-mesure qui ne fera que reconduire les inégalités au sein de la fonction publique.

J'entends dire que c'est dans l'enseignement privé que les CDI vont être mis en place en premier après l'obtention d'un bac +5, puis ce dispositif sera poursuivi dans l'enseignement public.

Qu'entendez-vous de votre côté???

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