K-reen Posté(e) 26 janvier 2011 Posté(e) 26 janvier 2011 Bonjour, Je voudrais le témoignage de parents ou pe qui ont été confrontés au même problème que nous rencontrons actuellement. Je vous décris (brièvement) la situation: Ma fille (3 ans fin octobre) a fait sa rentrée en ps en septembre. pendant un mois, c'était le bonheur pour elle. Puis ça s'est lentement dégradé pour aller jusqu'au refus de s'alimenter, à rester prostrée dans sa chambre les jours d'école par exemple Nous avons essayer de voir avec la maîtresse mais selon elle aucun pb car en classe ma fille se tient à peu près tranquille. Ce n'est qu'à la maison qu'elle explose littéralement. Nous sommes donc aller voir un psy privé conseillé par la psy scolaire de ma circo avec qui j'ai parlé de notre situation. Ce psy a tout de suite évoqué le trop grand décalage qui existerait entre ma fille et les autres enfants et les apprentissages proposés qu'elle maîtrise déjà depuis longtemps. Mais il nous dit ne pas être assez spécialisé pour tester une enfant si jeune et nous renvoie vers une psy spécialisé du coin. outre le tarif exorbitant de ces tests je me demande comment présenter ensuite la "chose" à sa maîtresse que nous avons pourtant essayer d'alerter quand à ce décalage. Mais, dit-elle, "même si votre fille a acquis tous les savoirs scolaires de ps, il faut qu'elle se socialise" ... Moi je veux bien sauf que c'est + facile d'apprendre à se tenir assise tranquille quand l'activité suscite un minimum d'intérêt ... Donc qui est déjà passé par là, comment présenter la situation à la maîtresse sans qu'elle se vexe. Et quelles solutions trouver surtout ? (je précise pour que vous situiez bien le décalage que ma fille lit déjà sans pbs tous les sons simples, qqs sons complexes et qu'elle arrive souvent à trouver les mots inconnus grâce au contexte; en maths elle dénombre jusqu'à 100 et semble avoir piger le principe qui fait que "ah oui, après on recommence en rajoutant 100"; son hobby en ce moment ce sont les planètes svp dites-moi que ma fille peut aimer l'école et s'y sentir bien (et surtout comment)
nounou59 Posté(e) 26 janvier 2011 Posté(e) 26 janvier 2011 Le rased dispose également de ce type de test. Tu peux demander à ce qu'elle soit testée par le rased ; leurs tests montreront objectivement si elle a la maturité nécessaire pour passer en moyenne section.
K-reen Posté(e) 26 janvier 2011 Auteur Posté(e) 26 janvier 2011 Le rased dispose également de ce type de test. Tu peux demander à ce qu'elle soit testée par le rased ; leurs tests montreront objectivement si elle a la maturité nécessaire pour passer en moyenne section. Tu veux dire en passant par la psy scolaire de son école ? (Par contre la maturité ne se teste pas) Je ne sais pas si le passage en ms règlerait le problème étant donné que d'un strict point de vue des apprentissages elle en est déjà bien plus loin. J'ai l'impression que c'est aussi le "rythme" des acquisitions qui ne lui convient pas. Elle se plaint beaucoup de perdre du temps à faire des "trucs qui servent à rien" : se regrouper, attendre que tout le monde se tiennent tranquille, les consignes, le passage aux toilettes, etc. Et surtout, un saut de classe est décidé par les enseignants. Hors ici, un des soucis est que la maîtresse n'a pas du tout pris la mesure de tout ce que sait déjà faire la petite. Merci de ton conseil, je vais donc déjà suivre cette piste et insister auprès de la maîtresse pour que la psy sco vienne voir ma fille
Charivari Posté(e) 26 janvier 2011 Posté(e) 26 janvier 2011 Le conseil de demander à ce que la petite soit vue par la psy scolaire est bon : c'est gratuit. Un autre conseil est de montrer à la maitresse ce que ta petite "sait déjà". Commence-t-elle à "lire" (à déchiffre des syllabes...) ? Aime-t-elle compter, calculer ? Argumente-t-elle des réponses ? A-t-elle des sujets d'intérêts peu classiques pour une enfant de trois ans, sujets dont elle peut parler assez longtemps, en utilisant du vocabulaire un peu spécifique ? Pour la "maturité "(la tarte à la crème des enseignants qui rechignent au sauts de classes), ça ne se teste pas et surtout ça n'a rien d'objectif. On ne sait pas du tout si les progrès en maturité sont linéaires. On ne sait pas comment il faut arroser un enfant pour qu'il mûrisse . Et surtout on ne sait pas si conserver un enfant dans une classe d'un niveau inférieur au sien contribuer à le faire murir. Je crois que non. Je crois que non. Au contraire : je crois personnellement que l'enfant devient "mûr" quand il a besoin de devenir "mûr". Ce qui est objectif, c'est le niveau d'autonomie, le besoin de sommeil... si ta fille passe chez les moyens, ou bien direct chez les grands l'année prochaine, il faudra qu'elle soit bien autonome pour s'habiller, pour aller aux toilettes, et qu'elle n'ait plus besoin du tout de temps calme en début d'après-midi Plus on monte dans les classes, moins on joue. Il y a des enfants qui n'ont pas du tout envie de jouer en classe, mais d'autres si... ------- Après, si ta fille saute une classe, pense quand même aux conséquences à long terme. Être la plus jeune toute sa scolarité, entrer au collège avec tous les loulous du quartier en étant encore très "enfant", avoir son bac à 16-17 ans, à études égales, avoir plus de mal que les autres à trouver du boulot parce qu'on nous juge "trop jeune" pour nous confier des responsabilités...
K-reen Posté(e) 26 janvier 2011 Auteur Posté(e) 26 janvier 2011 Le conseil de demander à ce que la petite soit vue par la psy scolaire est bon : c'est gratuit. Un autre conseil est de montrer à la maitresse ce que ta petite "sait déjà". Commence-t-elle à "lire" (à déchiffre des syllabes...) ? Aime-t-elle compter, calculer ? Argumente-t-elle des réponses ? A-t-elle des sujets d'intérêts peu classiques pour une enfant de trois ans, sujets dont elle peut parler assez longtemps, en utilisant du vocabulaire un peu spécifique ? comme je l'ai dit à la fin de mon message, elle est quasiment lectrice autonome et a des centres d'intérêt particuliers ... Pour la "maturité "(la tarte à la crème des enseignants qui rechignent au sauts de classes), ça ne se teste pas et surtout ça n'a rien d'objectif. On ne sait pas du tout si les progrès en maturité sont linéaires. On ne sait pas comment il faut arroser un enfant pour qu'il mûrisse . Et surtout on ne sait pas si conserver un enfant dans une classe d'un niveau inférieur au sien contribuer à le faire murir. Je crois que non. Je crois que non. Au contraire : je crois personnellement que l'enfant devient "mûr" quand il a besoin de devenir "mûr". Je suis bien d'accord. De toute façon, elle a des questionnements qui témoignent de sa maturité (la mort, la naissance -> d'où on vient, où on va ...) Ce qui est objectif, c'est le niveau d'autonomie, le besoin de sommeil... si ta fille passe chez les moyens, ou bien direct chez les grands l'année prochaine, il faudra qu'elle soit bien autonome pour s'habiller, pour aller aux toilettes, et qu'elle n'ait plus besoin du tout de temps calme en début d'après-midi Plus on monte dans les classes, moins on joue. Il y a des enfants qui n'ont pas du tout envie de jouer en classe, mais d'autres si... C'est une petite fille qui ne fait plus de sieste depuis ses 18 mois, qui est totalement autonome (elle est capable de sepréparer seule le matin : déjeuner, toilette, habillage,etc). C'est d'ailleurs tous ses signes qui nous avaient aiguillé quant à une possible précocité depuis très longtemps (son pédiatre l'avait évoqué même avant son 1er anniversaire) ------- Après, si ta fille saute une classe, pense quand même aux conséquences à long terme. Être la plus jeune toute sa scolarité, entrer au collège avec tous les loulous du quartier en étant encore très "enfant", avoir son bac à 16-17 ans, à études égales, avoir plus de mal que les autres à trouver du boulot parce qu'on nous juge "trop jeune" pour nous confier des responsabilités... Etant passée par là (2 ans d'avance),ça ne m'a pas posé pb. Au contraire j'ai eu le temps de me "tromper" (doctorat de science) avant de faire ce que j'aimais . En fait, je m'inquiète surtout du fait qu'elle se rende compte si jeune de sa différence avec les autres et des difficultés que cela entraîne dans les relations.
mlca66 Posté(e) 26 janvier 2011 Posté(e) 26 janvier 2011 je t'envoie un MP car concernée aussi par la précocité je ne partage pas les avis sur les psy scolaires (enseignants un peu formés en psy et non pas psy cliniciens, pas les derniers outils à disposition...) et mon expérience de l'écoute des enseignants, rased et autres n'est pas très positive
Charivari Posté(e) 26 janvier 2011 Posté(e) 26 janvier 2011 Je n'avais pas vu les précisions sur le fait qu'elle est lectrice (ou quasi) qu'elle compte jusqu'à 100... C'est toujours un peu pénible, mais oui, tu dois faire le forcing. Je te confirme (mais tu n'en as pas besoin que ce que tu décris "prouve" que ta fille est très en avance sur les acquisition d'un élève de PS et vu les symptomes de rejet de l'école qu'elle est en train de manifester (refus de manger, prostration), on ne peut pas se permettre de ne pas entendre sa détresse. Bref, réclame un rendez-vous avec la maitresse. Tu as droit à un RV avec la psy scolaire. Je crois même que tu dois pouvoir contacter la psy scolaire directement. Plus tard, avec l'avis de la, psy, je pense que ça devrait bouger rapidmeent. Avec les arguments : 1. compétences objectives (les enfants lecteurs en PS ne sont pas courants, idem pour la numération jusqu'à 100) 2. autonomie 3. Symptômes forts d'appel au secours ... si la maitresse s'obstine à envisager un aménagement de la scolarité, je pense que tu dois contacter l'IEN (par tél ou mail).
natwork Posté(e) 27 janvier 2011 Posté(e) 27 janvier 2011 Je pourrais aussi en dire beaucoup car concernée pour mes trois enfants. Chacune a un parcours et un vécu différent. Une seule a sauté une classe (elle présentait les mêmes vécus que ton enfant en maternelle et c'est l'école qui m'a proposé le saut de classe) c'est vrai que sa scolarité n'est pas facile, il faudrait sans doute un autre saut de classe... profite bien des moments BIEN VECUS, pour t'en souvenir et les rappeler à ta fille quand ça ira plus mal... Effectivement, les enseignants ne sont pas formés à la précocité, pire ils ont souvent des idées fausses (et complètement opposées à la réalité)sur le sujet. Tu peux aussi te rapprocher d'une assossiation, ça fait du bien de parler à des parents qui comprennent. Tu peux m'envoyer un mp je prendrais plus de temps pour te répondre.
K-reen Posté(e) 10 février 2011 Auteur Posté(e) 10 février 2011 Des nouvelles Après avoir (lourdement) insisté, la psy scolaire est passée voir ma fille 30 min en classe. Bilan "elle a l'air bien à l'école, participe donc il n'y a aucun pb". J'insiste un peu en disant que c'est de + en + dur de la faire venir, que ça ne va pas du tout quand on la récupère midi. Réponse "Vous savez, le pb avec les enfants très investis (comprendre "vous en faites trop"), c'est qu'ils ont du mal à comprendre qu'ils ne sont pas le centre du monde !! " Ping, prends ça dans les dents Mais vous ne pensez pas que le fait qu'elle ait acquis déjà pas mal de compétences scolaires entraîne un affaiblissement de l'intérêt qu'elle porte à l'école (comment prendre des gants ... ) - je connais la maîtresse, votre fille ne peut pas s'ennuyer avec elle (ok j'ai compris que c'était ta copine ) Donc du côté de l'école, rien à attendre pour cette année. Le psy privé qui suit ma fille depuis un mois nous dit qu'elle a développé un trouble anxieux car, outre le fait que ce soit une pathologie qu'on retrouve chez la majorité des EIP, elle ne sent pas à sa place à l'école. Il a beaucoup discuté avec elle pour lui expliquer qu'elle allait devoir faire avec cette classe cette année et a commencé un travail, des conseils pour qu'elle évolue au mieux. Du coup, elle affirme un peu + ce qu'elle sait faire à l'école (propose de lire, réclame d'écrire,etc). On espère que ça suffira jusqu'au mois de juin mais on est vraiment très en colère et on se demande de quoi l'avenir sera fait ... Encore merci à tous de vos conseils.
Goëllette Posté(e) 10 février 2011 Posté(e) 10 février 2011 Sans hésitation, va consulter un psy, scolaire ou non. Elle a surement un haut potentiel... et sinon, elle ne doit pas rester renfermée à l'école. surtout si avant ce n'était pas le cas. A quel niveau se situe-t-elle dans las acquisitions scolaires ? Bonjour, Madame Irma ! Quelques remarques d'une enseignante qui a horreur du nivellement par le bas et donc "arrose" tous ses élèves, particulièrement ceux à haut potentiel et en a fait passer plusieurs deux classes au-dessus en fin d'année : - Ce n'est pas parce qu'on a un enfant précoce qu'on ne doit pas exiger de lui qu'il soit sage et obéissant, MÊME S'IL N'EST PAS INTERESSE ! Ca fait partie de l'éducation. - Attention à ne jamais verbaliser sa colère et son ressentiment envers l'école devant son enfant, ça amplifie son malaise. - Il est important de bien expliquer à son enfant qu'il doit montrer ce qu'il sait, car même avec la meilleure volonté possible, avec les classes que nous avons désormais, très hétérogènes, on a tellement d'adaptations à faire qu'on peut passer à côté des capacités des bons élèves. Par contre, il faut en parallèle lui expliquer qu'il doit rester humble ! - Attention aussi aux prédicateurs de certaines associations de parents d'enfants à "haut potentiel" qui poussent les familles à être en conflit avec les écoles, à coup de demandes les plus farfelues, pour que l'école s'adapte aux capacités (parfois présumées) de leurs enfants : que l'enfant vienne les jours qui lui plaisent, à l'heure qui lui convient, qu'il fasse les activités qu'il veut, soit dans la classe du maître qu'il veut, avec les enfants qu'il apprécie mais pas ceux qu'il n'aime pas ... J'ai connu un élève qui a fait un blocage à l'apprentissage de la lecture, en CP, tellement ses parents avaient monté en mayonnaise son intelligence exceptionnelle, avaient fait d'actions contre l'école maternelle et l'avaient déscolarisé. On lui avait mis tellement de pression qu'il a été étonné de ne pas arriver à lire "comme après un coup de baguette magique". J'ai eu du mal à lui faire comprendre que moi non plus, je ne savais pas lire à l'entrée au CP, comme la plupart des enseignants et même des plus grands savants. Mais bon, on avait tellement gonflé son ego que je crois qu'il était persuadé que j'étais une minable !
K-reen Posté(e) 11 février 2011 Auteur Posté(e) 11 février 2011 Sans hésitation, va consulter un psy, scolaire ou non. Elle a surement un haut potentiel... et sinon, elle ne doit pas rester renfermée à l'école. surtout si avant ce n'était pas le cas. A quel niveau se situe-t-elle dans las acquisitions scolaires ? Bonjour, Madame Irma ! Quelques remarques d'une enseignante qui a horreur du nivellement par le bas et donc "arrose" tous ses élèves, particulièrement ceux à haut potentiel et en a fait passer plusieurs deux classes au-dessus en fin d'année : - Ce n'est pas parce qu'on a un enfant précoce qu'on ne doit pas exiger de lui qu'il soit sage et obéissant, MÊME S'IL N'EST PAS INTERESSE ! Ca fait partie de l'éducation. - Attention à ne jamais verbaliser sa colère et son ressentiment envers l'école devant son enfant, ça amplifie son malaise. - Il est important de bien expliquer à son enfant qu'il doit montrer ce qu'il sait, car même avec la meilleure volonté possible, avec les classes que nous avons désormais, très hétérogènes, on a tellement d'adaptations à faire qu'on peut passer à côté des capacités des bons élèves. Par contre, il faut en parallèle lui expliquer qu'il doit rester humble ! - Attention aussi aux prédicateurs de certaines associations de parents d'enfants à "haut potentiel" qui poussent les familles à être en conflit avec les écoles, à coup de demandes les plus farfelues, pour que l'école s'adapte aux capacités (parfois présumées) de leurs enfants : que l'enfant vienne les jours qui lui plaisent, à l'heure qui lui convient, qu'il fasse les activités qu'il veut, soit dans la classe du maître qu'il veut, avec les enfants qu'il apprécie mais pas ceux qu'il n'aime pas ... J'ai connu un élève qui a fait un blocage à l'apprentissage de la lecture, en CP, tellement ses parents avaient monté en mayonnaise son intelligence exceptionnelle, avaient fait d'actions contre l'école maternelle et l'avaient déscolarisé. On lui avait mis tellement de pression qu'il a été étonné de ne pas arriver à lire "comme après un coup de baguette magique". J'ai eu du mal à lui faire comprendre que moi non plus, je ne savais pas lire à l'entrée au CP, comme la plupart des enseignants et même des plus grands savants. Mais bon, on avait tellement gonflé son ego que je crois qu'il était persuadé que j'étais une minable ! Je ne comprends pas trop le but de ton message et le trouve un poil agressif Sans être mme Irma, il n'est pas difficile de penser qu'une petite fille qui apprend à lire à tout juste 3 ans a effectivement un fonctionnement intellectuel quelque peu "différent" des autres enfants de son âge. 1. Je ne savais pas que dans l'EN actuelle, le saut de 2 classes était accepté !!! Je serais curieuse de savoir dans quelle académie ça se pratique. 2. Tes remarques sur l'éducation des enfants précoces sont déplacées. Tu as peut-être eu une mauvaise expérience mais je peux t'assurer que ma fille est parfaitement "bien élevée". Quand au fait de ne pas verbaliser sa colère ... je dirais "chacun ses choix éducatifs". Ici on a choisi une éducation non violente où l'écoute active et l'encouragement de l'expression des émotions ont une place centrale. Ca ne veut pas dire qu'on tire des conclusions à sa place mais elle a tout à fait le droit de dire qu'elle est en colère, triste, etc. 3. Tu veux que les enfants te montrent ce qu'ils savent faire mais qu'ils restent humbles. Du coup ça donne quoi ? "maîtresse, ne le prends pas mal, mais j'aimerais bien lire moi-même l'album, mais ne crois pas que je fais le malin hein " D'ailleurs ta dernière intervention va dans ce sens : apparemment, tu te sens jugée par ces enfants ... 4. Pour ce qui est des parents d'association, encore une fois tu dois te baser uniquement sur ton expérience. Il doit effectivement y avoir des parents qui pensent pouvoir tout se permettre pour faire plaisir à leur enfant chéri . Mais on en rencontre dans tous les cas, ce n'est pas une caractéristique de parents d'EIP. Apparemment tu as des comptes à régler mais ce post n'en est pas le lieu car ça n'a aucun rapport avec le sujet ...
Goëllette Posté(e) 11 février 2011 Posté(e) 11 février 2011 Je ne comprends pas trop le but de ton message et le trouve un poil agressif Sans être mme Irma, il n'est pas difficile de penser qu'une petite fille qui apprend à lire à tout juste 3 ans a effectivement un fonctionnement intellectuel quelque peu "différent" des autres enfants de son âge. Pas agressive du tout, goguenarde, ça oui, car la façon de diagnostiquer via ce forum m'a amusée. 1. Je ne savais pas que dans l'EN actuelle, le saut de 2 classes était accepté !!! Je serais curieuse de savoir dans quelle académie ça se pratique. Je n'ai pas écrit ça, mais quand tu enseignes, par exemple, en moyenne section, et qu'en fin d'année, tu fais passer un enfant en CP, tu lui fais bien faire un saut de deux classes, non ? 2. Tes remarques sur l'éducation des enfants précoces sont déplacées. Tu as peut-être eu une mauvaise expérience mais je peux t'assurer que ma fille est parfaitement "bien élevée". Quand au fait de ne pas verbaliser sa colère ... je dirais "chacun ses choix éducatifs". Ici on a choisi une éducation non violente où l'écoute active et l'encouragement de l'expression des émotions ont une place centrale. Ca ne veut pas dire qu'on tire des conclusions à sa place mais elle a tout à fait le droit de dire qu'elle est en colère, triste, etc. Ce ne sont pas des remarques, mais des conseils (C'est bien ce que les parents viennent chercher ici, non ?), qui ne veulent pas dire que TU agis ainsi, mais que je pense qu'il ne faut pas le faire, que c'est préférable pour l'équilibre des enfants, nuance. Et si je suis amenée à les faire, ce n'est pas parce que j'ai de mauvaises expériences, j'ai juste une grande expérience, pendant laquelle j'ai rencontré quelques EIP et beaucoup de bons élèves que leurs parents voulaient extraordinaires, et j'ai effectivement pu constater que, dans un cas comme dans l'autre, c'est l'attitude des familles à l'égard de l'école qui est déterminante : celles qui jouent main dans la main avec elle ou qui règlent leurs différends en dehors de la présence des enfants, ces derniers s'en sortent bien, tandis que celles qui voient la précocité comme une gloire, et font de leurs relations avec l'école un combat ont généralement des enfants mal dans leur peau, et c'est fort dommage ... pour ces derniers. 3. Tu veux que les enfants te montrent ce qu'ils savent faire mais qu'ils restent humbles. Du coup ça donne quoi ? "maîtresse, ne le prends pas mal, mais j'aimerais bien lire moi-même l'album, mais ne crois pas que je fais le malin hein " D'ailleurs ta dernière intervention va dans ce sens : apparemment, tu te sens jugée par ces enfants ... Je veux dire que j'apprécie que mes élèves me montrent ce qu'ils savent faire (et peut importe quoi), et j'aime le mettre en avant, mais j'ai déjà eu des élèves doués qui avaient des propos méprisants à l'égard de leurs copains, et je faisais le distingo. Les parents peuvent conseiller à leur enfant de montrer à l'enseignant ce qu'ils savent faire, mais également leur rappeler qu'ils ne doivent pas avoir la grosse tête pour autant. 4. Pour ce qui est des parents d'association, encore une fois tu dois te baser uniquement sur ton expérience. Il doit effectivement y avoir des parents qui pensent pouvoir tout se permettre pour faire plaisir à leur enfant chéri . Mais on en rencontre dans tous les cas, ce n'est pas une caractéristique de parents d'EIP. Apparemment tu as des comptes à régler mais ce post n'en est pas le lieu car ça n'a aucun rapport avec le sujet ... Ce sont davantage les dirigeants de ces associations, dont je parlais, ceux qui "montent le bourrichon" aux familles en leur faisant revendiquer tout et n'importe quoi à l'école, comme si tout n'était que combat. J'ai déjà assisté à des équipes éducatives dans lesquelles ce genre d'individus, parfois auto-proclamés "spécialistes" venaient assister les familles, comme des avocats, et donnaient à ces réunions une allure de cour d'assises dans laquelle l'école était l'unique accusée. Et pour finir, je me suis relue, et je ne vois pas en quoi mon intervention était hors sujet, désolée ! Je n'ai par ailleurs de compte à régler avec personne, j'exerce juste ma profession par vocation, et mon expérience en la matière m'a autorisé mes conseils. Désolée qu'ils ne te conviennent pas.
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