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analyse grammaticale


laurebzh

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Bonsoir Stefan,

Il s'agit bien, en effet, d'un complément du nom. Il a une nuance de but, mais ce n'est pas un CC de but.

Merci :)

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Selon moi, ces notions sont un peu complexes pour l'école élémentaire...

J'ai rencontré les profs de français de collège hier, et ils nous ont dit de ne pas faire des analyses grammaticales trop complexes. Ils préférent que les "chose de base" soient acquises, ou du moins bien vues...

Alors pour mes collègues de cycle 3, les priorités sont :

- types et formes de phrases + voix active/passive en fin de CM2

- phrases simples et complexes

- identifier le verbe et son sujet (sujet inversé, un sujet et plusieurs verbes...)

- identifier compléments essentiels /non-essentiels (COD, COI, Compl Circonstanciels...)

- différence attribut et adjectif.

- analyse du groupe nominal et extension du nom (compl du nom, prop subordonnée relative...)

Donc on ne parle pas des tournures pronominales ou impersonnelles dans notre école !! ça évite des noeuds au cerveau !! :D

Bonjour,

J'attire ton attention sur le fait qu'en grammaire, les compléments du verbes sont essentiels ou circonstanciels. Adjectif est une nature et attribut une fonction et la proposition subordonnée relative est complément du nom. La grammaire n'est pas simple, certes, mais son vocabulaire est précis! ;)

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Selon moi, ces notions sont un peu complexes pour l'école élémentaire...

J'ai rencontré les profs de français de collège hier, et ils nous ont dit de ne pas faire des analyses grammaticales trop complexes. Ils préférent que les "chose de base" soient acquises, ou du moins bien vues...

Alors pour mes collègues de cycle 3, les priorités sont :

- types et formes de phrases + voix active/passive en fin de CM2

- phrases simples et complexes

- identifier le verbe et son sujet (sujet inversé, un sujet et plusieurs verbes...)

- identifier compléments essentiels /non-essentiels (COD, COI, Compl Circonstanciels...)

- différence attribut et adjectif.

- analyse du groupe nominal et extension du nom (compl du nom, prop subordonnée relative...)

Donc on ne parle pas des tournures pronominales ou impersonnelles dans notre école !! ça évite des noeuds au cerveau !! :D

Bonjour,

J'attire ton attention sur le fait qu'en grammaire, les compléments du verbes sont essentiels ou circonstanciels. Adjectif est une nature et attribut une fonction et la proposition subordonnée relative est complément du nom. La grammaire n'est pas simple, certes, mais son vocabulaire est précis! ;)

j'ajouterai que la distinction actif/passif fait partie des formes de phrases. Les types de phrase = déclaratif, interrogatif, impératif (+ exclamatif, un cas assez spécial). Les types de phrases ne peuvent se combiner entre eux. Ou la phrase est déclarative, ou elle est interrogative, jamais les deux;

Les formes de phrases sont :

actif/passif

positif/négatif

personnelle/impersonnelle

non emphatique/emphatique.

Les formes de phrases se combinent.

Ainsi "Un portefeuille n'aurait-il pas été trouvé?"

Type interrogatif

formes négative et passive.

Quant à l'adjectif, (nature) il est épithète ou attribut (fonction). Et je confirme, la relative est complément du nom si l'antécédent est un nom (du pronom si c'est un pronom).

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Parce que la grammaire me passionne, j'ai envie de discuter avec vous. Si quelqu'un pouvait me dire comment faire pour citer des passages différents émanant de plusieurs messages,ce serait très sympa, parce que je suis nulle, et que là, je fais du copier-coller chronophage.

J'attire ton attention sur le fait qu'en grammaire' date=' les compléments du verbes sont essentiels ou circonstanciels. [/quote']

La distinction complément essentiel / circonstantiel est fort peu opérante. Elle ne sert qu'à tenter de faire l'économie du passage par certains concepts grammaticaux, notamment celui d'objet, ce qui est désastreux.

Si l'on considère la distinction compléments essentiels/circonstanciels, on dit que :

- le COD est un complément essentiel, non supprimable. Ex : Je mange une pomme. Sauf qu'on peut dire : "Je mange".

- le CC est un complément non essentiel, supprimable, déplaçable. Ex : "Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour". Cette phrase, ne peut pas accepter, au niveau syntaxique, de changement de place des CC.

Les grammairiens discutent de ces questions. Mais pour nous, enseignants, sont-elles opérationnelles ?

De la 6ème à la 3ème, j'enseigne la construction des verbes. Certains verbes sont intransitifs, ils se construisent sans CO, et d'autres sont transitifs. Avantage : c'est écrit dans le dictionnaire, et puis, c'est opérationnel. De plus, une leçon sur la transitivité permet :

- de comprendre enfin la notion d'objet ;

- de mieux se servir du dictionnaire pour trouver plus efficacement le sens d'un mot en se servant des abréviations et en apprenant à être attentif, dans un texte, à la construction d'un verbe ;

A partir de la phrase : Pierre va à Paris, si mes élèves identifient "à Paris" comme complément de lieu du verbe aller, circonstanciel ou essentiel, c'est le cadet de mes soucis. Le plus simple me semble être d'uniformiser l'appellation CC pour tous les "indices de temps", de lieu, etc.

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Comme je ne sais pas citer deux messages dans le même "corps" et que les questions de grammaire me passionnent (bis repetita) ...

j'ajouterai que la distinction actif/passif fait partie des formes de phrases. Les types de phrase = déclaratif, interrogatif, impératif (+ exclamatif, un cas assez spécial). Les types de phrases ne peuvent se combiner entre eux. Ou la phrase est déclarative, ou elle est interrogative, jamais les deux;

Les formes de phrases sont :

actif/passif

positif/négatif

personnelle/impersonnelle

non emphatique/emphatique.

Les formes de phrases se combinent.

Ainsi "Un portefeuille n'aurait-il pas été trouvé?"

Type interrogatif

formes négative et passive.

Quant à l'adjectif, (nature) il est épithète ou attribut (fonction). Et je confirme, la relative est complément du nom si l'antécédent est un nom (du pronom si c'est un pronom).

je réponds sur ce que j'ai mis en gras :

- le type de phrase "impératif" : "injonctif" est le terme utilisé en collège (même si, on est bien d'accord, "impératif" est plus parlant pour les élèves). Parce que qu'une phrase injonctive n'est pas forcément exprimée à l'impératif. Ex : Qu'il sorte !

- positif/négatif : affirmatif/négatif en collège.

- l'adjectif est épithète, attribut, ou apposé.

- La proposition subordonnée relative est complément de l'antécédent (parce que, comme vous le dites, l'antécédent n'est pas forcément un nom). Elle peut avoir d'autres fonctions, comme celle de sujet, mais c'est plus compliqué pour les élèves.

J'espère que vous prendrez mon message pour ce qu'il est : un plaisir à échanger sur les questions de grammaire (il est si rare d'avoir l'occasion de le faire !) + le point de vue d'une enseignante qui suit les programmes du collège.

Et ce serait formidable si nos instances parvenaient à se mettre d'accord sur la terminologie à utiliser, non ? Au sein du collège, on utilise : "nature/classes grammaticales", "niveaux de langue/registres de langue" / "voix/forme active ou passive", etc. Quel bins pour nos élèves qui ont déjà bien du mal à comprendre comment toute la grammaire fonctionne, depuis que tant d'heures d'étude du français leur ont été supprimées...

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Invité Julinette

La distinction complément essentiel / circonstantiel est fort peu opérante. Elle ne sert qu'à tenter de faire l'économie du passage par certains concepts grammaticaux, notamment celui d'objet, ce qui est désastreux.

Je crois qu'il s'agit de 2 approche différentes de l'analyse de la phrase, ce pourquoi elles peuvent paraître contradictoires :

- d'un côté la grammaire traditionnelle s'appuie sur des critères de sens et de relations entre les différents éléments de la phrase;

- alors que la grammaire structurale utilise des critères formels (substitution, déplacement, effacement) pour identifier les différents syntagmes.

Il est souvent compliqué pour les enfants de mélanger les 2 approches, et de prendre en compte plusieurs critères simultanément...

Je pense que l'essentiel, quels que soient les choix pédagogiques (voire de terminologie), c'est que les enfants, à force d'entraînements, arrivent à se décentrer de la langue en tant que prise de parole spontanée (langue pour communiquer), pour la considérer en tant qu'objet d'étude -ce qui exige des savoirs explicites.

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Invité Julinette

le CC est un complément non essentiel, supprimable, déplaçable. Ex : "Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour". Cette phrase, ne peut pas accepter, au niveau syntaxique, de changement de place des CC.

J'ai du mal avec cette phrase... Quels sont les CC dont tu parles ?

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Bonjour,

J'attire ton attention sur le fait qu'en grammaire, les compléments du verbes sont essentiels ou circonstanciels. Adjectif est une nature et attribut une fonction et la proposition subordonnée relative est complément du nom. La grammaire n'est pas simple, certes, mais son vocabulaire est précis! ;)

Bonjour,

La liste que je faisais n'était pas pour mettre en avant une "justesse" grammaticale, mais n'avait pour but que de lister rapidement et succintement le contenu de notre programmation de cycle 3 dans notre école...

Je connais la différence entre nature (adjectif) et fonction (épithète, attribut ou apposé).

Mais je maintiens la nuance entre essentiels et non-essentiels.

exemple : Je vais à la cantine.

Si tu enlèves ton CC, que signifie ta phrase ?

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j'ajouterai que la distinction actif/passif fait partie des formes de phrases. Les types de phrase = déclaratif, interrogatif, impératif (+ exclamatif, un cas assez spécial). Les types de phrases ne peuvent se combiner entre eux. Ou la phrase est déclarative, ou elle est interrogative, jamais les deux;

Les formes de phrases sont :

actif/passif

positif/négatif

personnelle/impersonnelle

non emphatique/emphatique.

Les formes de phrases se combinent.

Ainsi "Un portefeuille n'aurait-il pas été trouvé?"

Type interrogatif

formes négative et passive.

Quant à l'adjectif, (nature) il est épithète ou attribut (fonction). Et je confirme, la relative est complément du nom si l'antécédent est un nom (du pronom si c'est un pronom).

La proposition relative est bien un complément du nom (dans la majorité des cas), mais je faisais le ditingo car lorsque je construis la séquence sur le complément du nom, je dégage une séance particulière sur la prop. subordonnée relative.

Pour ma part, j'emploie le terme affirmatif au lieu de positif.

Je fais également la nuance entre forme et type de phrase, et si j'ai isolé voix active et passive, ce n'était que pour illustrer le fait que cette notion n'est vue qu'en CM2.

Je ne remets pas en cause les façons de faire des collègues enseignants, je partage juste les contenus des échanges avec les professeurs du collège de rattachement de mon école.

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j'ajouterai que la distinction actif/passif fait partie des formes de phrases. Les types de phrase = déclaratif, interrogatif, impératif (+ exclamatif, un cas assez spécial). Les types de phrases ne peuvent se combiner entre eux. Ou la phrase est déclarative, ou elle est interrogative, jamais les deux;

Les formes de phrases sont :

actif/passif

positif/négatif

personnelle/impersonnelle

non emphatique/emphatique.

Les formes de phrases se combinent.

Ainsi "Un portefeuille n'aurait-il pas été trouvé?"

Type interrogatif

formes négative et passive.

Quant à l'adjectif, (nature) il est épithète ou attribut (fonction). Et je confirme, la relative est complément du nom si l'antécédent est un nom (du pronom si c'est un pronom).

La phrase affirmative est une déclarative positive.

Parles-tu d'interrogative affirmative dans un cas comme celui-ci : "As-tu fait tes devoirs?"

Ou d'impérative affirmative pour "Viens ici." ?

La proposition relative est bien un complément du nom (dans la majorité des cas), mais je faisais le ditingo car lorsque je construis la séquence sur le complément du nom, je dégage une séance particulière sur la prop. subordonnée relative.

Pour ma part, j'emploie le terme affirmatif au lieu de positif.

Je fais également la nuance entre forme et type de phrase, et si j'ai isolé voix active et passive, ce n'était que pour illustrer le fait que cette notion n'est vue qu'en CM2.

Je ne remets pas en cause les façons de faire des collègues enseignants, je partage juste les contenus des échanges avec les professeurs du collège de rattachement de mon école.

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j'ajouterai que la distinction actif/passif fait partie des formes de phrases. Les types de phrase = déclaratif, interrogatif, impératif (+ exclamatif, un cas assez spécial). Les types de phrases ne peuvent se combiner entre eux. Ou la phrase est déclarative, ou elle est interrogative, jamais les deux;

Les formes de phrases sont :

actif/passif

positif/négatif

personnelle/impersonnelle

non emphatique/emphatique.

Les formes de phrases se combinent.

Ainsi "Un portefeuille n'aurait-il pas été trouvé?"

Type interrogatif

formes négative et passive.

Quant à l'adjectif, (nature) il est épithète ou attribut (fonction). Et je confirme, la relative est complément du nom si l'antécédent est un nom (du pronom si c'est un pronom).

La proposition relative est bien un complément du nom (dans la majorité des cas), mais je faisais le ditingo car lorsque je construis la séquence sur le complément du nom, je dégage une séance particulière sur la prop. subordonnée relative.

Pour ma part, j'emploie le terme affirmatif au lieu de positif.

Je fais également la nuance entre forme et type de phrase, et si j'ai isolé voix active et passive, ce n'était que pour illustrer le fait que cette notion n'est vue qu'en CM2.

Je ne remets pas en cause les façons de faire des collègues enseignants, je partage juste les contenus des échanges avec les professeurs du collège de rattachement de mon école.

La phrase affirmative est une déclarative positive.

Parles-tu d'interrogative affirmative dans un cas comme celui-ci : "As-tu fait tes devoirs?"

Ou d'impérative affirmative pour "Viens ici." ?

J'étais professeur de Lettres en collège et lycée, j'ai donc moi aussi fait des réunions de liaison CM2 /6e.

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Bonjour,

Voici un sujet super intéressant ! Moi aussi j’aime beaucoup la grammaire, même si ce n’est pas toujours simple d’en comprendre le fonctionnement...

Deux choses :

d’un point de vue pédagogique, il existe une nomenclature grammaticale adoptée par l’Education nationale et dont le but consiste à uniformiser des différentes appellations des notions étudiées. Celle actuellement en vigueur date, il me semble, de 1998 ; celle proposée en 2008 est restée à l’état de projet (mais je peux me tromper). Les enseignants sont donc censés se référer à cette nomenclature, mais c’est loin d’être le cas puisque chacun enseigne selon ses préférences, et surtout, selon les termes employés dans les programmes de 2008 qui il me semble, ne la respectent pas toujours...

d’un point de vue «scientifique», il est bon de préciser, comme l’a fait Julinette, qu’il existe plusieurs grammaires. Pour faire simple, on a d’un côté la grammaire scolaire dite «traditionnelle», dont l’objectif affiché était la maîtrise de l’orthographe et du «bon usage» (aujourd’hui il s’agit plutôt de la grammaire au service du « lire - écrire »), de l’autre on a les grammaires formelles, descriptives, dont l’objectif est d’étudier le fonctionnement de la langue à un moment donné de son développement. Ainsi les critères permettant d’identifier des différents constituants de la phrase ne sont pas les mêmes : la grammaire «traditionnelle» se référera d’avantage au sens (approche sémantique ou mentaliste), les grammaires descriptives, elles, se référeront surtout aux manipulations syntaxiques (permutations, commutations, effacement, etc.)

Pour nous, enseignants, on est bien obligé d’aller au plus pratique... et bien souvent, on est obligé de mêler les deux approches. Je crois que quelle que soit l’attitude adoptée, il faut avant tout qu’elle soit logique.

On peut reprendre l’exemple des compléments essentiels, qui semblaient si peu pertinents à Nathaalie. La notion a été introduite par les grammaires descriptives, avant d’être reprise par la nomenclature grammaticale de 1998 (qui, sauf erreur de ma part, est toujours en vigueur).

Cette nomenclature distinguait d’un côté les compléments circonstanciels (compléments de phrase, facultatifs donc) et, d’un autre côté, les compléments essentiels (compléments de verbe, non effaçables).

Si j’utilise la grammaire «traditionnelle», je vais dire aux élèves que les compléments circonstanciels sont effaçables, déplaçables au sein de la phrase, et précisent les circonstances de l’action : je pars en vacances demain - demain, je pars en vacances. Mais si je dis : je vais à Paris, à Paris sera considéré CC de lieu alors même qu’il ne répond pas aux critères syntaxiques énoncés plus haut. Pourquoi ? On ne le précise pas, c’est comme ça, le critère important étant le sens de la phrase et du complément. Il y a ainsi toute une série d’exceptions (cette robe coûte cinquante euros, ma fille pèse neuf kilos, etc.) qui démontre un manque de cohérence.

La notion de complément essentiel permet de résoudre ce problème. En effet, ces compléments occupent la même position qu’un COD lorsqu’ils sont placés directement après le verbe (ma fille pèse neuf kilos) ou qu’un COI lorsqu’ils sont introduits par une préposition (je vais à Paris) et répondent aux mêmes critères syntaxiques ou presque (ils ne sont pas effaçables, déplaçables, etc.) mais ne répondent ni à la question qui ou quoi posée directement ou indirectement après le verbe.

On pourra donc considérer qu’ils ne sont ni CC (ils précisent les circonstances de l’action, certes, mais ne répondent pas aux mêmes critères syntaxiques), ni COD / COI : ils répondent presque aux mêmes critères syntaxiques (non effaçables, non détachables) mais ne répondent ni à la question qui ou quoi posée directement ou indirectement après le verbe. Il s’agit donc d’une catégorie «intermédiaire» que l’on se bornera à appeler «compléments essentiels».

Voici comment je procédais avec mes CM (aujourd’hui je suis prof de français en détachement au collège) avec des phrases du type Sujet + Verbe + Complément :

1. Identifier le verbe et le sujet.

2. Le complément est effaçable, déplaçable, et précise les circonstances de l’action : il s’agit d’un CC

3. Le complément n’est ni effaçable, déplaçable, etc. :

Si le verbe est «être» ou un verbe d’état : le complément est attribut du sujet.

Si le verbe n’est pas être :

le complément répond à la question « qui » ou « quoi » posée immédiatement après le verbe : il s’agit d’un COD

le complément répond à la question « à qui, de qui » ou «à quoi, de quoi » immédiatement posée après le verbe : il s’agit d’un COI (ou COS)

le complément ne répond à aucune de ces questions : il s’agit d’un complément complément essentiel.

Il ne s’agit que d’un exemple, mais cela m’a permis d’éviter bien des confusions... Le débat reste ouvert, en tout cas...

Juste quelques livres pour ceux que ça intéresse :

- Observer, manipuler, enseigner la langue au cycle 3 (Carole Tisset, édition Hachette)

- Grammaire du français (D. Denis, A. Sancier-Chateau - éd. Le Livre de Poche) : les auteurs présentent brièvement mais très clairement une petite histoire de la grammaire)

- Grammaire méthodique du français (Martin Riegel, Jean-Christophe Pellat, René Rioul - édition Puf) : très complet, pour ceux qui veulent aller plus loin.

- Histoire de l’enseignement du français du XVIIe au XXe siècle (André Chervel, éd. Retz) : absolument passionnant, il décrit très bien la construction, l’évolution et les enjeux de la grammaire scolaire.

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