Pablo Posté(e) 2 octobre 2011 Posté(e) 2 octobre 2011 Le problème, c'est qu'avec le nouveau système mis en place pour les élections pro, un syndicat qui ne reçoit pas beaucoup de votes (je ne connais pas le "poids du cftc dans ton académie ...) n'aura vraiment pas de pouvoir (sauf celui d'informer) : pas de siège ne commission, pas d'audiences, pas de préavis de grève ...Etc Tout à fait.. raison de plus pour arrêter de voter pour les syndicats majoritaires qui ont arrêté depuis longtemps de se comporter en représentants du personnel pour se positionner uniquement en réformateur de société
goldi Posté(e) 2 octobre 2011 Posté(e) 2 octobre 2011 Moi je ne voterai pas pour un syndicat majo.. ils nous montrent encore et encore leur inefficacité (voir leur nocivité sur certains points comme les rythmes scolaires ). La CFTC non merci, les Travailleurs Chrétiens sont mieux dans le privé à mon sens, l'école publique étant laïque.... Reste le SNUDI FO, qui n'a pas signé les accords de Bercy d'ailleurs (alors qu'un syndicat comme la CFDT ou même la CGT éduc l'a signé, se tirant une balle dans le pied, c'est incompréhensible).
rhâââ Posté(e) 4 octobre 2011 Posté(e) 4 octobre 2011 Eh bien au risque de me faire huer de toutes parts, je suis pour la semaine de 5 jours et les vacances d'été plus courtes, si les journées sont moins longues au niveau des apprentissages. Je ne vois vraiment pas où est le problème? Rien n'est décidé encore, et quitte à garder les enfants 6 ou 7 heures à l'école chaque jour, autant qu'il y ait des moments un peu plus détendus, un peu moins scolaires. Mais bon, il est plutôt de bon ton de se plaindre quand on est enseignant, surtout sur ce qui n'est pas encore décidé... Cela permet aux syndicats de mener leur petite campagne et de se faire leur guéguerre pendant qu'on passe pour des fainéants allergiques à toute forme de changement. À mon avis, ce genre de réaction ne rend pas service à la profession.
FannyW Posté(e) 4 octobre 2011 Posté(e) 4 octobre 2011 Eh bien au risque de me faire huer de toutes parts, je suis pour la semaine de 5 jours et les vacances d'été plus courtes, si les journées sont moins longues au niveau des apprentissages. Je ne vois vraiment pas où est le problème? Rien n'est décidé encore, et quitte à garder les enfants 6 ou 7 heures à l'école chaque jour, autant qu'il y ait des moments un peu plus détendus, un peu moins scolaires. Mais bon, il est plutôt de bon ton de se plaindre quand on est enseignant, surtout sur ce qui n'est pas encore décidé... Cela permet aux syndicats de mener leur petite campagne et de se faire leur guéguerre pendant qu'on passe pour des fainéants allergiques à toute forme de changement. À mon avis, ce genre de réaction ne rend pas service à la profession. Il serait si bien d'être de meilleur ton en acceptant tout. Cela rendrait service à notre profession...
montagny Posté(e) 5 octobre 2011 Posté(e) 5 octobre 2011 Eh bien au risque de me faire huer de toutes parts, je suis pour la semaine de 5 jours et les vacances d'été plus courtes, si les journées sont moins longues au niveau des apprentissages. Je ne vois vraiment pas où est le problème? Rien n'est décidé encore, et quitte à garder les enfants 6 ou 7 heures à l'école chaque jour, autant qu'il y ait des moments un peu plus détendus, un peu moins scolaires. Mais bon, il est plutôt de bon ton de se plaindre quand on est enseignant, surtout sur ce qui n'est pas encore décidé... Cela permet aux syndicats de mener leur petite campagne et de se faire leur guéguerre pendant qu'on passe pour des fainéants allergiques à toute forme de changement. À mon avis, ce genre de réaction ne rend pas service à la profession. D'accord sur beaucoup de points. Je travaille sur 4 journées et demi (8h30-11h30 et 13h-15h15) est bien c'est vraiment plus confortable pour les enfants et pour moi.
montagny Posté(e) 5 octobre 2011 Posté(e) 5 octobre 2011 Eh bien au risque de me faire huer de toutes parts, je suis pour la semaine de 5 jours et les vacances d'été plus courtes, si les journées sont moins longues au niveau des apprentissages. Je ne vois vraiment pas où est le problème? Rien n'est décidé encore, et quitte à garder les enfants 6 ou 7 heures à l'école chaque jour, autant qu'il y ait des moments un peu plus détendus, un peu moins scolaires. Mais bon, il est plutôt de bon ton de se plaindre quand on est enseignant, surtout sur ce qui n'est pas encore décidé... Cela permet aux syndicats de mener leur petite campagne et de se faire leur guéguerre pendant qu'on passe pour des fainéants allergiques à toute forme de changement. À mon avis, ce genre de réaction ne rend pas service à la profession. La réaction de base : pas de position entre l'acceptation totale et la position arcboutée sur le "on reste comme ça"...merci le syndicalisme de merde à la française ! Entre les deux il y a des propositions à faire ; mais les syndicats hésitent car les propositions ça fait peur et et horreur ça peut faire perdre des voix aux élections, le pire pour eux. Il serait si bien d'être de meilleur ton en acceptant tout. Cela rendrait service à notre profession...
fifie83 Posté(e) 5 octobre 2011 Posté(e) 5 octobre 2011 En ce qui me concerne ce n'est pas le changement qui me dérange, au contraire ce type d'horaires que j'ai déjà connu en Angleterre me convient. Mais je suis inquiète pour les conditions: à partir du mois de mai, je tourne à 27-30°C dans la classe avec pics à plus de 30°C en juin/juillet. En bref, les pitchouns se sentent mal (nausées, somnolence, malaise pour certains) et j'ai moi-même fait un coup de chaud... Alors, travailler en été no problem si y a la clim, comme dans les bureaux (Je sais, chui une sudiste égoiste )
Pablo Posté(e) 5 octobre 2011 Posté(e) 5 octobre 2011 Eh bien au risque de me faire huer de toutes parts, je suis pour la semaine de 5 jours et les vacances d'été plus courtes, si les journées sont moins longues au niveau des apprentissages. Je ne vois vraiment pas où est le problème? Rien n'est décidé encore, et quitte à garder les enfants 6 ou 7 heures à l'école chaque jour, autant qu'il y ait des moments un peu plus détendus, un peu moins scolaires. Mais bon, il est plutôt de bon ton de se plaindre quand on est enseignant, surtout sur ce qui n'est pas encore décidé... Cela permet aux syndicats de mener leur petite campagne et de se faire leur guéguerre pendant qu'on passe pour des fainéants allergiques à toute forme de changement. À mon avis, ce genre de réaction ne rend pas service à la profession. Ben le problème il est pour moi et là je vais faire ma fainéante allergique à toute forme de changement que si je travaille plus de jours (et donc que je dépense plus d'essence, plus de cantine, plus de frais de garde pour mon fils) pour ne gagner qu'une demie heure de plus par jour il faut me payer beaucoup plus Ah oui et pour les 30 CM2 que j'occupationne pendant tout le mois de juin alors qu'ils sont déjà inscrits au collège (ils ont appris leur passage le 15 mai) et qu'il fait 30 degrés dans la classe il faudra aussi prévoir la clim (l'année dernière j'ai amené 2 ventilos de chez moi et c'était encore intenable dans la classe) Et encore je ne suis pas sûre que ça les motive pour travailler De plus en tant que contribuable bornée de base je préférerais que ma ville ne soit pas obligée d'augmenter impôts et tarifs de cantine pour compenser la hausse des frais de fonctionnement liée à la réforme Et puis objectivement j'adore tout le temps libre consacré à mon fils et le mercredi et les vacances compensent le fait de débaucher super tard après avoir embauché tôt.. si tel n'est plus le cas peut être que je vais être tentée de trouver un boulot moins chronophage
Veronika2 Posté(e) 5 octobre 2011 Posté(e) 5 octobre 2011 La question est de savoir si on nous laisserait tranquille après 15h30 en sachant que les partis majoritaires proposent les 35h de présence dans les écoles pour les enseignants. Moi, cela ne m'intéresse pas de faire les mêmes heures + le mercredi sans rémunération supplémentaire. A cela on nous demandera de participer obligatoirement aux ateliers du soir, faire les animations le soir et/ou le mercredi AM. Et quand préparerons-nous nos classes? Quand corrigerons-nous nos cahiers? Nous faisons déjà beaucoup d'heures gratis et on nous en demande de plus en plus (réunion pour ci réunion pour ça, papier pour ci papier pour ça)... mince et la pédagogie dans tout ça!!! J'adorerais avoir mes AM, cesser de rentrer tard et de travailler jusqu'à point d'heure le soir + le week-end mais je ne crois pas du tout que ce soit l'objectif du ministère et des candidats à la présidentielle. De plus, n'oublions pas qu'ainsi chaque ville pourra aménager ses horaires à sa guise. Nos enfants n'aurons pas forcément les mêmes horaires que nous donc plus de frais de périscolaire... et je ne parle même pas des touts petits qu'il faudra "placer" un jour de plus. Nous sommes une profession qui n'est pas soutenue ni par le parti en place ni par la majorité de la population. Notre salaire est loin de faire rêver et pourtant on nous en demande toujours plus. C'est pas la course pour vous dès que vous mettez les pieds à l'école et ça jusqu'à votre départ le soir ? Il faut même se dépêcher pour manger car il faut se réunir avec untel ou faire l'aide perso ou corriger ses cahiers ou préparer sa classe pour l'AM! Nous n'avons pas de pause, c'est du non-stop. J'adore ce travail, vraiment (et je revis cette année (même en RRS) après une année en poste fractionné où je ne songeais qu'à la reconversion) mais à trop tirer sur la corde arrivera ce qui devra arriver. Pas de reconnaissance, pas de salaire décent, des heures à n'en plus finir et pour le bien des enfants il faudrait en faire encore plus et s'adapter encore et encore sans que nous soyons consultés un minimum... Donc moi je dis NON pour le changement tant qu'il n'y aura pas de réelles discussions avec la profession et surtout une revalorisation de notre salaire...
Carinel Posté(e) 5 octobre 2011 Posté(e) 5 octobre 2011 Eh bien au risque de me faire huer de toutes parts, je suis pour la semaine de 5 jours et les vacances d'été plus courtes, si les journées sont moins longues au niveau des apprentissages. Je ne vois vraiment pas où est le problème? Rien n'est décidé encore, et quitte à garder les enfants 6 ou 7 heures à l'école chaque jour, autant qu'il y ait des moments un peu plus détendus, un peu moins scolaires. Mais bon, il est plutôt de bon ton de se plaindre quand on est enseignant, surtout sur ce qui n'est pas encore décidé... Cela permet aux syndicats de mener leur petite campagne et de se faire leur guéguerre pendant qu'on passe pour des fainéants allergiques à toute forme de changement. À mon avis, ce genre de réaction ne rend pas service à la profession. comme un certain nombre d'entre-nous, je fais beaucoup de kilomètres pour aller travailler, actuellement 160 par jour et je dors les lundis et jeudis dans le département dans lequel je travaille. Si nous devons travailler 5 jours, il faudra que je parte pour la semaine entière, chose que je refuse !
rhâââ Posté(e) 5 octobre 2011 Posté(e) 5 octobre 2011 Au vu de certaines réactions je me permets d'éclaircir un peu mes propos. D'abord, rien n'est encore décidé. Beaucoup ont peur de travailler plus pour le même salaire, mais qui a dit une telle chose? Personne. Dans ma commune les enseignants volontaires peuvent surveiller l'étude du soir contre heure supplémentaire. C'est très avantageux financièrement. Il y a fort à parier que c'est ce système qui sera mis en place pour le périscolaire, et si on manque de volontaires, c'est le personnel de mairie qui prend le relais. Ensuite, je comprends bien les inquiétudes de ceux qui travaillent loin, c'était mon cas aussi lorsqu'il y avait encore école le samedi matin. Cependant il me semble que pour les élèves 9 demi-journées sont préférables à 8... Et avec un peu d'ancienneté on finit par se rapprocher de chez soi. Quant aux températures du mois de juin... cela ne me semble pas être un argument suffisant pour s'opposer à une refonte des rythmes. Bien à vous,
sylvielise Posté(e) 5 octobre 2011 Posté(e) 5 octobre 2011 Nous sommes une profession qui n'est pas soutenue ni par le parti en place ni par la majorité de la population. Notre salaire est loin de faire rêver et pourtant on nous en demande toujours plus. C'est pas la course pour vous dès que vous mettez les pieds à l'école et ça jusqu'à votre départ le soir ? Il faut même se dépêcher pour manger car il faut se réunir avec untel ou faire l'aide perso ou corriger ses cahiers ou préparer sa classe pour l'AM! Nous n'avons pas de pause, c'est du non-stop. J'adore ce travail, vraiment (et je revis cette année (même en RRS) après une année en poste fractionné où je ne songeais qu'à la reconversion) mais à trop tirer sur la corde arrivera ce qui devra arriver. Pas de reconnaissance, pas de salaire décent, des heures à n'en plus finir et pour le bien des enfants il faudrait en faire encore plus et s'adapter encore et encore sans que nous soyons consultés un minimum... Donc moi je dis NON pour le changement tant qu'il n'y aura pas de réelles discussions avec la profession et surtout une revalorisation de notre salaire... Notre gros problème c'est que nous sommes peu reconnus en temps que simples salariés. Nous sommes perçus comme des "curés laïcs", notre profession est vécue comme un "sacerdoce", nous devons reconnaître que nous avions la " la vocation" quand on a commencé (c'est comme "la foi" pour les religieux) sinon, nous sommes suspects au yeux des parents, des collègues et même, et c'est le pire, dans le regard que nous portons sur nous-même ! Même les syndicats ne se bornent pas à défendre nos acquis et nos conditions de travail mais s'occupent aussi de la vie des élèves.Il faut bien que quelqu'un s'en occupe mais est-ce leur rôle ? Nous sommes pétris de culpabilité, nous essayons de faire toujours plus pour satisfaire la demande car notre position frontale devant public (collègues, parents, enfants, supérieur hiérarchique)nous met devant des situations intenables. Moi aussi, je cours du matin jusqu'au soir et je mange si vite le midi pour gagner du temps que j'arrive à 13h 45 devant ma classe avec un mal de bide pas possible. " A trop tirer sur la corde arrivera ce qui devra arriver " dis-tu... Et qu'arrivera-t-il ? ... Rien....Il n'arrivera rien, nous dirons encore oui, toujours et encore oui, parce que nous n'aurons pas le choix, parce que nous nous sommes de bons petits soldats, parce que nous sommes une profession qui se féminise trop et que les femmes font toujours tout pour que ça roule, encore et encore, en étant moins payées que les autres et en la bouclant de surcroît. Bah ! Faut pas se plaindre : les infirmières c'est encore pire !
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