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Messages recommandés

Posté(e)

Merci pour tout ce soutien, ça fait plaisir, vraiment.

Je sais que c'est normal de stresser mais je crois qu'à ce niveau là je bats tous les records! J'ai vraiment peur de "ne pas savoir faire". J'ai perdu toute confiance en moi cette année, je n'étais pas comme ça avant, ça me rend dingue.

Pour ce qui est des collègues, j'entends dire partout qu'ils sont souvent d'une grande aide etc... mais depuis 3 ans que je suis dans ce milieu, je n'ai pas toujours fait de très bonnes rencontres! J'ai vu les collègues de la segpa fin juin, et je leur ai fait part de mes angoisses (déjà à cette période!), du fait que j'étais débutante, quoi préparer etc..., et l'ambiance était hyper froide, elles m'ont dit en gros en riant "bon courage tu auras du boulot pendant les vacances, j'espère que tu ne pars pas beaucoup!" et c'est tout, personne ne m'a proposé de m'aider, et comme je n'avais pas envie de faire mon boulet dès le premier jour, je n'ai pas voulu être trop insistante!

Une des deux est ensuite partie sans même me dire au revoir, en disant j'ai du boulot et basta. Bref pas très acceuillantes les collègues de segpa, moi qui croyais que c'était tout le contraire... ça m'a refroidie!

Posté(e)

Je suis désolée de te lire aussi angoissée. Ne stresse pas comme ça tant que tu ne connais pas les élèves. Trouve déjà de quoi les évaluer au début de l'année, histoire de les mettre dans le bain tout de suite, et surtout de mettre en route ta pratique de classe (fermeté et bienveillance).

Je ne peux que te conseiller de te détendre, de partir si tu peux.

Quant à l'aide ben ça dépend où tu tombes, et puis à la fin de l'année ils étaient peut être trop speeds pour t'accueillir gentiment...

Pour ma part je tombe tellement de haut dans mes relations avec les collègues que je préfère me taire.

Prends soin de toi, et puis t'es la meilleure, point barre!!!

Posté(e)

Merci pour tout ce soutien, ça fait plaisir, vraiment.

Je sais que c'est normal de stresser mais je crois qu'à ce niveau là je bats tous les records! J'ai vraiment peur de "ne pas savoir faire". J'ai perdu toute confiance en moi cette année, je n'étais pas comme ça avant, ça me rend dingue.

Pour ce qui est des collègues, j'entends dire partout qu'ils sont souvent d'une grande aide etc... mais depuis 3 ans que je suis dans ce milieu, je n'ai pas toujours fait de très bonnes rencontres! J'ai vu les collègues de la segpa fin juin, et je leur ai fait part de mes angoisses (déjà à cette période!), du fait que j'étais débutante, quoi préparer etc..., et l'ambiance était hyper froide, elles m'ont dit en gros en riant "bon courage tu auras du boulot pendant les vacances, j'espère que tu ne pars pas beaucoup!" et c'est tout, personne ne m'a proposé de m'aider, et comme je n'avais pas envie de faire mon boulet dès le premier jour, je n'ai pas voulu être trop insistante!

Une des deux est ensuite partie sans même me dire au revoir, en disant j'ai du boulot et basta. Bref pas très acceuillantes les collègues de segpa, moi qui croyais que c'était tout le contraire... ça m'a refroidie!

Tu sais fin juin, ce n'est pas représentatif ! En général, à la fatigue, s'ajoutent les bilans à remplir, les projets à mener à bien, ... La première fois que j'ai rencontré ma collègue, elle m'a semblé glaciale. Je me suis dit "ouh la la, où suis-je tombé ?" puis c'est devenu une amie, une personne extraordinaire au grand coeur, une personne pour laquelle j'ai énormément d'affection :wub: . Si j'étais restée sur ma première impression, je serais passée à côté de quelqu'un de formidable. Une rencontre c'est un instant T (parfois pas le bon), là, tu as une année scolaire pour créer des liens. :smile:

Plein de :wub: pour toi. Sur edp, tu trouveras des tas de personnes pour t'épauler ! :smile:

Posté(e)

Pas grand chose pour t'aider car je ne connais pas la Segpa mais juste bon courage et plein de pensées et j'espère que tes collègues seront reposés et plus aptes à t'aider à la rentrée! En général, les équipes de ce type d'établissement sont soudées, c'est ce que je te souhaite.

Posté(e)

Je commencerai par dire une chose : le fait que tu te poses autant de questions prouve combien tu t'intéresses à ce que tu fais et que tu as une bonne conscience professionnelle et motivation !

Démarrer un nouveau niveau, dans une nouvelle école après une " longue pause" crée évidemment du stress que chacun gère dans des degrés différents selon son expérience et son tempérament. Cela me paraît normal que tu aies des inquiétudes ( je te comprends d'autant mieux que je démarre aussi dans une nouvelle école avec un nouveau niveau après une année pas vraiment simple et qui a laissé des traces....). Voilà les petits conseils que je te donnerais : prépare ta rentrée pour que tu te sentes plus à l'aise et que tu sois moins débordée les premiers temps mais accorde toi aussi du temps POUR TOI et pour faire autre chose. Travaille un matin et sors l'après-midi : ballade, shopping, coiffeur ( et oui se bichonner c'est bien aussi! lol), temps avec les amis etc... Et si une journée tu ne te consacres pas à l'école , ben c'est pas grave. Il faut aussi que tu sois en forme moralement et physiquement pour redémarrer cette année.

Quant à tes collègues, tu verras comment ça se passe à la rentrée. Pioche des infos à droite et à gauche auprès de gens qui te conseilleront ( comme ici par exemple), n'hésite pas à demander conseil avant la reprise ou en début d'année au conseiller péda ( une petite visite quelques temps après la reprise pour qu'il voit comment tu gères la classe et avoir des conseils et surtout des " valorisations" car je suis certaine que tu sauras gérer un grand nombre de choses).

Essaie de voir la partie à moitié pleine du verre et non pas la moitié vide. Tu as des connaissances, des atouts! Tu es motivée, sers toi de tout ça et redémarre en douceur. Laisse toi le temps d'entrer dans ton nouveau poste, de faire connaissance avec tes élèves, les locaux, tes collègues et PRENDS SOIN DE TOI !

Bon courage

Posté(e)

Vous lire me fait du bien, vous êtes de bons conseils et je vous en remercie.

Malgré ça j'ai le moral dans les chaussettes aujourd'hui, peut-être parce que c'est dimanche... Je n'ai pas bossé, j'étais trop angoissée, j'essaie de suivre vos conseils et ne pas culpabiliser (dur dur!). Lundi et mardi je suis chez mes parents, on se fait une petite session pêche au bord du lac, je vais essayer de me détendre. Et mercredi il faudra que je mette le turbo!

Bisou à toutes j'espère que vous profitez de vos vacances.

à bientôt :-)

Posté(e)

Ça va aller. :wub:

Je pense qu'on est tous concernés par le stress de la rentrée, surtout quand on change de poste chaque année!

Ne culpabilise pas de ne pas travailler, les vacances sont faites pour se reposer. :sleep:

A la rentrée, tu feras tout ça plus vite, plus efficacement, et en allant à l'essentiel (faute de temps! :wink: )

Posté(e)

Vous lire me fait du bien, vous êtes de bons conseils et je vous en remercie.

Malgré ça j'ai le moral dans les chaussettes aujourd'hui, peut-être parce que c'est dimanche... Je n'ai pas bossé, j'étais trop angoissée, j'essaie de suivre vos conseils et ne pas culpabiliser (dur dur!). Lundi et mardi je suis chez mes parents, on se fait une petite session pêche au bord du lac, je vais essayer de me détendre. Et mercredi il faudra que je mette le turbo!

Bisou à toutes j'espère que vous profitez de vos vacances.

à bientôt :-)

Bonjour,

Je ne souhaite heurter personne.

Dans tes messages, je ne lis pas uniquement l'angoisse de la personne qui va se lancer dans l'inconnu. Je lis aussi de grands doutes sur ta qualité d'enseignante, sur tes capacités à faire face à cette situation. C'est ma lecture et ce n'est peut-être pas du tout ce que tu as voulu écrire.

Bref, ma question est claire : te sens-tu réellement prête à reprendre ?

Si tu doutes de tes capacités maintenant, sauras-tu relativiser quand les difficultés inhérentes à la gestion d'une classe se présenteront ? Ne vont-elles pas venir consolider ta mauvaise estime de toi actuelle ?

Ta santé est prioritaire sur ton travail. Si ta réponse (celle de tes tripes, pas celle de ta tête) à ma question est non, n'hésite pas un seul instant : retourne voir ton médecin.

Si ta réponse est oui : de quoi culpabilises-tu ? Ne t'es-tu pas fixé des objectifs trop ambitieux pour les vacances ? Bien sûr, on souhaite s'avancer pour être plus tranquille durant l'année, mais il faut aussi savoir arriver serein à la rentrée : l'année scolaire est une course de fond, pas de résistance.

J'ai vécu la terrible reprise l'an dernier, après un arrêt de 18 mois pour dépression. J'ai été stressée, inquiète, mais pas angoissée, ou alors seulement quelques jours avant la pré-rentrée.

J'avais envisagé 2 fois de reprendre pour me rendre à l'évidence : je n'étais pas prête encore, tant pis pour ma fierté et tant mieux pour les mauvaises langues.

Courage à toi :wub: , j'espère que tout se passera bien pour toi.

Posté(e)

Bonjour,

Je ne souhaite heurter personne.

Dans tes messages, je ne lis pas uniquement l'angoisse de la personne qui va se lancer dans l'inconnu. Je lis aussi de grands doutes sur ta qualité d'enseignante, sur tes capacités à faire face à cette situation. C'est ma lecture et ce n'est peut-être pas du tout ce que tu as voulu écrire.

Bref, ma question est claire : te sens-tu réellement prête à reprendre ?

Si tu doutes de tes capacités maintenant, sauras-tu relativiser quand les difficultés inhérentes à la gestion d'une classe se présenteront ? Ne vont-elles pas venir consolider ta mauvaise estime de toi actuelle ?

Ta santé est prioritaire sur ton travail. Si ta réponse (celle de tes tripes, pas celle de ta tête) à ma question est non, n'hésite pas un seul instant : retourne voir ton médecin.

Si ta réponse est oui : de quoi culpabilises-tu ? Ne t'es-tu pas fixé des objectifs trop ambitieux pour les vacances ? Bien sûr, on souhaite s'avancer pour être plus tranquille durant l'année, mais il faut aussi savoir arriver serein à la rentrée : l'année scolaire est une course de fond, pas de résistance.

J'ai vécu la terrible reprise l'an dernier, après un arrêt de 18 mois pour dépression. J'ai été stressée, inquiète, mais pas angoissée, ou alors seulement quelques jours avant la pré-rentrée.

J'avais envisagé 2 fois de reprendre pour me rendre à l'évidence : je n'étais pas prête encore, tant pis pour ma fierté et tant mieux pour les mauvaises langues.

Courage à toi :wub: , j'espère que tout se passera bien pour toi.

Tu as peut-être raison... ça me rends malade de reprendre, mais en même temps, ne pas reprendre serait un échec. J'ai passé une année en marge de tout, à ne pas supporter de ne plus travailler. J'aimerai vraiment reprendre et que tout se passe bien, j'aimerai retrouver une vie normale. Mais mes démons ne sont pas partis... et je me dit que peut-être faut-il que je me force un peu, peut-être faut-il affronter ses angoisses pour pouvoir les surmonter. Mais ça me paraît insurmontable. Un coup je me persuade que je suis comme tout le monde et que je peux y arriver, et la minute qui suit j'ai envie de faire ma valise et de m'en aller loin d'ici, loin de la pression des proches, de la pression sociale, professionnelle et puisqu'on y est, de celui qui partage ma vie et qui s'éloigne de moi de plus en plus.

J'aimerai être forte, y aller tête baissée et gérer les choses au jour le jour, avoir confiance en moi. Mais je ne suis pas tout ça. Et je ais décevoir tout le monde si j'abandonne, moi la première. Peut-être aurais-je une image de moi encore plus mauvaise. Je ne sais pas quoi faire! Je sais que je dois me faire violence, mais je tellement tentée de fuire, si vous saviez!

Posté(e)

Tu as peut-être raison... ça me rends malade de reprendre, mais en même temps, ne pas reprendre serait un échec. J'ai passé une année en marge de tout, à ne pas supporter de ne plus travailler. J'aimerai vraiment reprendre et que tout se passe bien, j'aimerai retrouver une vie normale. Mais mes démons ne sont pas partis... et je me dit que peut-être faut-il que je me force un peu, peut-être faut-il affronter ses angoisses pour pouvoir les surmonter. Mais ça me paraît insurmontable. Un coup je me persuade que je suis comme tout le monde et que je peux y arriver, et la minute qui suit j'ai envie de faire ma valise et de m'en aller loin d'ici, loin de la pression des proches, de la pression sociale, professionnelle et puisqu'on y est, de celui qui partage ma vie et qui s'éloigne de moi de plus en plus.

J'aimerai être forte, y aller tête baissée et gérer les choses au jour le jour, avoir confiance en moi. Mais je ne suis pas tout ça. Et je ais décevoir tout le monde si j'abandonne, moi la première. Peut-être aurais-je une image de moi encore plus mauvaise. Je ne sais pas quoi faire! Je sais que je dois me faire violence, mais je tellement tentée de fuire, si vous saviez!

Le message de ae_kinou est très pertinent et je me faisais d'ailleurs une réflexion similaire en lisant tes messages. D'autant plus que la réponse que tu lui donnes conforte la pertinence de son intervention. J'irai donc plus loin. Tu sors d'une dépression liée à un métier et tu veux absolument reprendre ce métier sans même sembler croire en toi. Le problème ne vient peut-être tout simplement pas de la confiance en toi, mais tout simplement du fait que tu n'es pas faite pour ce métier (ou que ce métier n'est pas fait pour toi, comme tu préfères). Pose-toi la question essentielle: te vois-tu exercer cette fonction pendant 40 ans? T'en sens-tu capable? Et surtout, est-ce que ce métier te plaît? Si c'est pour faire 40 ans un métier dans lequel tu traînes les pieds tous les jours à l'idée d'aller en classe, tu arriveras un jour à saturation (avec tout ce que cela peut sous-entendre).

Je me permets d'être aussi direct, en espérant ne pas te blesser, car je ne t'offre aucune solution au problème que tu cherches à régler, parce que j'ai moi-même vécu une année de PE2 insoutenable durant laquelle j'ai voulu aller jusqu'au bout par orgueil, pour ne pas décevoir parents et professeurs et parce que je voulais m'accrocher à tout prix à la réussite d'un concours difficile que je m'étais donné du mal à avoir. J'ai finalement été licencié après avoir été traité de manière très désagréable par certaines personnes et j'ai aujourd'hui rebondi en réussissant 3 des 4 concours, eux aussi difficiles, que j'ai passés, malgré une perte de confiance qui était tout à fait légitime (j'espère maintenant que la réussite sera enfin au rendez-vous pour moi). Si je te dis cela, c'est parce qu'après avoir vécu ce que j'ai souffert durant cette année de PE2, avec des conséquences sur ma santé que je crains irréversibles, je me refuse à voir - sans réagir - une personne connaître la même situation et à la laisser s'enfermer dans un carcan inextricable pour des raisons d'orgueil, de regard des autres ou d'ego mal placé. Je suis passé par là et crois-moi, ça n'en vaut pas la peine. Rien ne peut justifier que tu mettes ta santé morale, psychologique, voire physique en péril. Tu as réussi un concours très difficile. Tu es donc capable d'en réussir d'autres. Et il n'y a absolument aucune honte à l'idée de se dire que l'on n'est pas fait pour un métier.

Ce que je vois actuellement, c'est que tu ne continues pas ce métier parce qu'il te plaît: tu le continues parce que tu penses ne pas avoir le choix. C'est pourtant faux. Si tes proches tiennent à toi, ils comprendront cela.

Posté(e)

Il n'y a pas de problème, personne ne blesse personne, je préfère les gens honnêtes, c'est comme ça qu'on avance.

Je t'avoue que je ne sais même plus si j'aime ou pas ce métier. Tout s'embrouille dans ma tête. Tout le monde dit que les débuts sont difficiles et qu'il faut s'accrocher car après quelques années le boulot n'est plus le même, moins de préparations, moins de stesse, moins de fatigue. J'étais convaincue que j'étais faite pour ce métier, mes collègues et amis me le disaient aussi, mes profs d'iufm, MF etc..., je n'ai eu que des compliments jusqu'à ce que je tombe. Je pensais m'épanouir à travers ce métier, et je ne me vois pas autre part, c'est aussi ça le problème. Je ne peux pas reprendre mes études, j'ai un loyer à payer, et puis tout ça c'était censé être derrière moi, enfin j'avais trouvé ma voie et un emploi stable qui me plaisait... je ne vois pas ce que je pourrai faire d'autre, mes études je les ai faites en fonction du concours, elles n'ouvrent aucune autre porte. Je ne vois rien d'autre, vraiment. Quel gâchis.

ps: peut-être que les conditions d'entrée dans le métier jouent aussi non? et les conditions de reprise? je dis ça car après un an d'arrêt, on me balance dans une segpa à 2h de route de chez moi...

ps2: j'ai plein d'idées qui me passent par la tête... est-ce qu'une demande de disponibilité d'office pour raison de santé est envisageable? qu'en pensez vous?

Posté(e)

Ah ben oui, que ça joue de se retrouver balancer en SEGPA à 2h de chez soi ! Comment veux-tu reprendre sereinement dans ces conditions ?

Par contre, je ne sais pas trop comment ça marche dans le public : tu ne peux pas avoir un recours pour raison médicale ?

Je trouve cela dégueula*e

Moi j'irais voir dès la rentrée l'assistante sociale et les syndicats, j'expliquerais mon cas, et je verrais si ce n'est pas possible d'avoir un mi temps thérapeutique et si possible un autre poste.

Par contre en attendant il va falloir gérer la rentrée

1) s'aérer la tête, le corps complètement le temps que ça reprenne

2) gérer l'accueil des gamins de façon ferme et bienveillant car c'est la priorité avant même de penser progressions et autres en se renseignant sur les fonctionnements internes, réglements, sanctions et autres tout en faisant des bilans car il faut qu'ils soient occupés et dans le bain tout de suite

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