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Enseignants de primaire: vous ne trouvez pas qu'on nous demande tr


ratounette

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Moi ,

- Je lis ... Des romans d'amour, des polars très noirs, des essais corrosifs ou non ...

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- Je vais voir des expos , des concerts, des films ... Dernier concert : Les tambours de Tokyo ... C'était grandiose !

- Je vais voir mes parents qui vieillissent doucement et je me profite de leur présence parce qu'ils ne sont pas immortels.

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Et moi....

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Les copains copines et la famille

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  • 1 mois plus tard...

Un petit message pour vous dire qu'il existe des inspecteurs différents de ceux que vous avez décrits jusqu'à présent. Le mien a aimé le bruit dans la classe pendant la séance de sciences, s'est amusé à regarder les élèves faire leurs expériences. Pendant l'entretien, il m'a dit de bien garder en tête le but de notre métier : aider les garçons et les filles de nos classes à devenir des hommes et des femmes épanouis. Il m'a dit que les programmes étaient trop chargés et qu'il fallait faire faire aux enfants uniquement ce qu'ils étaient capables de faire. Et oui, ça existe. Il a même dit en début d'année qu'il était inutile de s'inscrire aux animations pédas si on savait que 'lon irait pas!

Bon, cela ne m'empêche pas de passer 10 heures par jour à l'école, de bosser tous les soirs, mercredis et week-ends, mais je me dis que tout n'est pas foutu et qu'on peut espérer que les choses changent.... un jour :getlost: .... ou l'autre :unsure: .

Bon courage à toutes et à tous.

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Filetca, il faudrait cloner ton inspecteur et en mettre partout !

Parce que oui, on nous en demande trop, mais avant tout, c'est à eux, nos élèves, que l'on demande beaucoup, beaucoup, beaucoup trop !

Que se passe-t-il quand les objectifs des salariés sont délirants ? Ils sont mis sous pression et ils craquent.

Moi j'en ai marre de presser mes élèves comme des citrons, et de les sentir dans un état de réelle fatigue en fin de journée. Marre de ne pas leur laisser le temps d'essayer, de se tromper, de découvrir des choses par eux-mêmes.

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Être épanoui, c'est fantastique et votre IEN est un homme sans doute très gentil pour leur souhaiter des journées d'école où ils n'ont à faire que ce qu'ils savent déjà faire sans peine.

En revanche, je trouve particulièrement dommage qu'il ne vous ait pas dit que travailler ainsi dix heures par jour, plus les soirs et les fins de semaine, c'était vraiment beaucoup trop et que vous deviez au plus vite changer de méthodes pédagogiques si vingt-quatre heures de classe par semaine vous obligent à un tel temps de préparation.

Tout comme je ne peux m'empêcher de regretter qu'il ait oublié de vous dire que l'épanouissement de l'être humain passe bien par une formation intellectuelle et culturelle de qualité, ce qui sous-entend forcément une grande somme de connaissances dont l'acquisition doit commencer pendant l'enfance, si l'on ne veut pas qu'ils souffrent un jour de ce qu'on ne leur a pas permis d'apprendre...

Les enfants aiment apprendre si l'on sait leur rendre les leçons vivantes, intéressantes et qu'ils se voient eux-mêmes avancer sur le chemin. On a créé les écoles pour cela au départ. Dommage qu'à bien des endroits, on en ait fait un lieu où des professeurs des écoles travaillent plus de cinquante heures par semaine pour que les enfants s'épanouissent.

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+1 papili. Et puis, de toute façon, pour rebondir sur les propos de filetca; bien sûr qu'on ne peut leur apprendre que ce qu'ils sont capables d'apprendre. Mais ça pose la question de la poursuite de leur scolarité après l'école primaire.

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Devant une classe faible, le tout est de garder néanmoins un certain niveau d'exigence ; sinon l'on risque vite de descendre en-dessous d'un seuil qui rendra très problématique cette poursuite de la scolarité.

Et pour se garantir de cela, tout en diminuant considérablement le temps de préparation pour le professeur des écoles, il n'a rien été inventé de mieux que les manuels scolaires.

À condition de bien les choisir, évidemment. Là aussi, c'est très simple : le meilleur manuel, c'est celui qui n'a besoin de rien ou presque en dehors. C'est un peu comme une construction : si celle-ci a besoin d'être étayée de tous côtés, reprise, réajustée, c'est qu'elle n'est ni solide, ni pratique !

Lorsque je travaillais encore, la plupart des manuels ne bénéficiaient pas de livres du maître, tout simplement parce que leur fonctionnement était tellement limpide qu'un professeur des écoles ne pouvait avoir aucune hésitation quant à la manière d'aborder puis de conduire la leçon. Ce que l'élève devait retenir était clair, les exercices à mettre en œuvre pour cette mémorisation étaient fournis avec le manuel et l'ordre dans lequel ils étaient proposés donnait celui dans lequel ils devaient être donnés pour que tous les élèves progressent.

Ce sont de tels manuels que vous devez choisir si vous considérez que le temps de préparation d'une leçon ne doit en aucun cas dépasser le temps que vos élèves y passeront.

  • J'adhère 1
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Et pour se garantir de cela, tout en diminuant considérablement le temps de préparation pour le professeur des écoles, il n'a rien été inventé de mieux que les manuels scolaires.

À condition de bien les choisir, évidemment. Là aussi, c'est très simple : le meilleur manuel, c'est celui qui n'a besoin de rien ou presque en dehors. C'est un peu comme une construction : si celle-ci a besoin d'être étayée de tous côtés, reprise, réajustée, c'est qu'elle n'est ni solide, ni pratique !

+ 1 :applause:

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Oh comme je suis d'accord sur les bons manuels, avec un petit bémol car je préfère ceux où on peut varier le menu selon les élèves (exemples Mika CE1, au hasard, même si ça fait longtemps que je n'ai pas travaillé avec),

à l'IUFM y'a 11 ans on glorifiait le fait de bosser sans manuel, en nous présentant pour argument des exemples d'exercices nases ou foireux tirés de la balle aux mots et autres...

Sinon je plussoie Papili.

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à l'IUFM y'a 11 ans on glorifiait le fait de bosser sans manuel, en nous présentant pour argument des exemples d'exercices nases ou foireux tirés de la balle aux mots et autres...

Y'a 3 ans aussi! ;)

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