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Sarkozy: quel programme pour l'école


Veronika2

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@floriane56: Ah mais ce n'est pas une augmentation, puisqu'on leur demande de "travailler plus"....Une augmentation, ce serait une revalorisation du point d'indice.

(et de toute façon, on est déjà moins payés que les profs du secondaire...)

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titania : nous avons le même salaire que les profs du second degré l'échelle des salaires est la même mais eux ont des heures sup, des ISO etc...

dans le cas où les profs devraient faire 26H : que feront -ils ?

ils ont 18 h face aux élèves et ont obligation d'accepter 2 h sup

après il reste 6h des études dirigés, du suivi d'orientation ...?????

comme je le disais dans mon précédent message les élèves ont des emplois du temps très chargé

donc pas facile de remettre des heures en plus

c'est encore un discours démago genre on va les faire bosser .....

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ah mais si c'est facile de les faire bosser en plus ....

mise en place d'études surveillées le soir

remplacement en interne des profs absents (c'est le prof de maths qui est absent et tu es prof de sport .... pas de problème les mômes feront du sport, çà tombe bien tu avais 2h de trous dans ton emploi du temps ou c'était ta demi journée de libre. Le but n'est pas que les élèves apprennent mais bien qu'ils soient gardés et c'est déjà possible dans le secondaire)

effectivement session d'orientation type "découverte des métiers" mais là il faut trouver des places dans les emplois du temps oui

réunion pédagogique, concertation truc ....

on nous a bien trouvé 108h nous , ils trouveront ....et même si çà n'est pas des cours, çà sera bien des heures où les profs ne pourront pas préparer leur boulot de cours

et du volontariat ensuite çà sera acté .... comme l'heure sup "obligatoire" (d'ailleurs je suppose que le fait que çà soit 26h, soit 27h au total avec l'heure sup,, çà n'est pas anodin , çà les aligne exactement sur notre temps de travail .... un argument parfait quand ils voudront l'imposer ... "Les PE eux le font et ne ralent pas" )

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Moi ce que je comprends, c'est qu'une fois nos 27 h accomplies, on arrête de travailler : plus de prep, de progressions, de corrections...tout ça. C'est quand déjà les prochaines élections ?

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les remplacements à l'interne sont déjà mis en place, cela se passe dans les équipes pédagogiques mais cela ne fonctionnent pas

car forcément les heures du prof malade ne correspondent jamais avec les heures libres des autres

les études surveillées pas possible dès qu'il y a des transports scolaires

et honnêtement le discours PE le font et ne râlent pas

moi à leur place je répondrai vite bah ils sont trop C....

et franchement on est les seuls à faire ce taux horaire même les profs d'ateliers qui faisaient 40 heures ont à force de lutte réussi à s'aligner

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qu'est-ce que j'en ai marre que nos politiciens nous fassent passer pour des gros fainéants devant la France entière !

Nous travaillons tous déjà beaucoup et plutôt bien.

Notre objectif principal est d'aider les chères têtes blondes et brunes de tous les français à apprendre, à progresser... Nous y arrivons assez bien, malgré les programmes qui changent, malgré les milliards de paperasses inutiles qu'on nous demande de remplir, malgré le peu de respect de certains, malgré....

Pourtant une grande partie des français continuent de se moquer de nous, de penser qu'on a déjà trop d'avantages par rapport au "peu" qu'on travaille et à tout l'argent qu'on touche...

HONTE A VOUS monsieur Sarkozy de nous faire passer une fois de plus pour des paresseux... "s'ils ont le courage de faire 26 heures par semaine ces feignasses... on leur donnera ENCORE plus d'argent et patati et patata..."

J'imagine déjà les commentaires des gens sur les forums....

Sarko aura réussi à diviser les enseignants et aussi les français...

Encore une fois il essaie de sauver sa peau en tentant le tout pour le tout..." Ecoutez moi milliers d'enseignants... Je suis un gentil et je veux vous donner plein de sous..."

Et nous? Professeurs des écoles qui n'en foutons pas une (bien qu'on fasse plus d'heures que les capétiens avec plein de préparations et de corrections en plus)... on doit faire quoi pour avoir plus de vos gros sous msieur Sarkozy? Bosser 35 heures devant les enfants ? (ben non ils ne font que 26 heures)

Bosser le mercredi (6heures X5 = 30) + 1 heure de soutien OBLIGATOIRE le soir = 35 heures ?????????????

BOSSER 1 mois de plus pendant les grandes vacances parce que franchement... on est toujours en vacances et tout et tout...

proposez-nous quelque chose de réfléchi, d'intelligent MONSIEUR le président sortant parce que là.... je ne sais pas si ca se voit.... mais JE SUIS TRES ENERVEE

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titania : nous avons le même salaire que les profs du second degré l'échelle des salaires est la même mais eux ont des heures sup, des ISO etc...

Peut-être mais eux ont ce salaire pour 18h de cours , et nous pour 27.....Donc nous sommes moins payés qu'eux.

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Le problème est la mise en porte à faux des niveaux scolaires par cette mesure annoncée.

Le secondaire n'est pas le primaire tant la diversité des formations est hétérogène.

Au sein même du secondaire, il est difficile de comparer un professeur de lettres classiques d'un professeur d'atelier en lycée professionnel. Il faut donc tenir compte de la spécificité des uns et des autres. Certes, les niveaux de recrutement sont basés sur les mêmes critères universitaires mais il faut avouer que les concours sont différents (comme la nature du métier qui suit).Le public est également très diversifié (filières) et se compte en centaines d'élèves annuels pour un même professeur. Ce n'est plus non plus le même registre d'intervention. Ce qui explique les primes d'ISOE ou celles liées à la fonction de professeur principal. La base est la même et se joue là toute la différence.

Enfin, certains concours sont devenus tellement fermés dans le secondaire qu'ils en deviennent presque inaccessibles.

Pour devenir PE ou certifié (ou autres), un choix s'est opéré en connaissance de cause, me semble-t-il.

Le problème de cette différence n'est il pas plutôt lié à l'histoire de l'école primaire et à cet isolement des PE sur le territoire, empêchant cette défense de la profession qui (comme quelqu'un l'a écrit plus haut) a permis à certaines catégories de professeurs du secondaire (PLP notamment) de voir leurs conditions d'exercice de la profession s'aligner sur celles des autres?

En fait, comme quelqu'un le faisait aussi remarquer dans un message précédent, la disparition du collège unique (peut être en vue de la création d'une école du socle) n'est elle pas dans le but de rapprocher (comme cela l'était dans le temps (enseignement primaire supérieur vers le collège d’enseignement général (CEG)), le collège de l'école primaire? Une certaine convergence des horaires et une polyvalence (le terme a également été prononcé dans le discours du candidat de l'UMP) qui servirait à ramener tous le monde au même point (cela ne veut pas dire nécessairement augmentation de tous mais plutôt un changement de mission (et donc de statut) qui rapprocherait les deux parties (on parle également d'un nouveau corps de certifiés)).

Il y a aussi, et surtout, derrière cela une politique beaucoup plus insidieuse qui consiste à rendre les écoles concurrentes avec la mise en place de crédits liés à la performance (laquelle, voilà toute la question?). Une sorte de chèque éducation décerné aux établissements méritants qui en useraient comme bon leur semble (puisque le système de recrutement comme dans le privé serait généralisé (il est actuellement cantonné aux établissements ECLAIR).

Tout cela parait complexe car le but inavoué l'est tout autant. Il s'agit d'un LEGO dont on peut douter de la louabilité en terme d'intérêt de l'élève mais se questionner sur l'intérêt économique de la chose (et une préparation vers l'ouverture au privé financier (le vrai privé)).

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oui effectivement il a aussi évoqué de rassembler matières littéraires et scientifiques d'autre part pour resserrer les équipes de profs (et donc oui polyvalence pour les certifiés) en collège, on y arrive à l'école du socle

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Avant même l'entrée dans le privée ( qui arrivera sans doute par la suite), il y a une volonté d'utiliser au maximum les ressources de l'EPLE, car en mettant le chef d'établissement seule juge et maître, et en donnant 26 heures aux profs du second degré, c'est la porte ouverte aux remplacements au pied levé. Cela va surtout permettre de continuer à supprimer des postes. Une absence de PLC est plus facile à gérer dans un collège qu'un PE dans une école. Pour le premier degré pas besoin, le professeur des écoles est déjà CPE, assistant d'éducation, prof multitâche. D'où la simple proposition, que le candidat président a oublié lors de son discours ( tout un symbole), de ne pas appliquer pour les PE le non remplacement d'un PE sur deux partant à la retraite. Il s'agit tout simplement d'un calcul froid et dépourvu de toute réalité de terrain. C'est aussi la remise en cause de de l'alignement au niveau des échelons des PE sur les PLC. Même si des différences subsistaient, là il y aura vraiment un fossé entre les deux corps...

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Ouverture du journal de 13h sur France inter: "Nicolas Sarkozy proposera aux professeurs des écoles de travailler 8 heures de plus par semaines pour 500 euros net de plus par mois".

Et voilà, l'amalgame est faite entre PLC et PE. Je sais que ce que je vais dire peut choquer certains, mais il me semble qu'il serait temps de se défendre en temps que PE. Notre profession a considérablement changée depuis une dizaine d'années. La quantité de travail exigée s'est considérablement accrue. Entre le profils des élèves, l'hétérogénéité à gérer, les commandes institutionnelles toujours plus nombreuses, le nombre de matières que l'on nous demande de maîtriser, je ne vois aucune, mais alors AUCUNE différence avec un prof de collège. Ou plutôt si, je vois des différences: quand c'est l'heure de la récréation, je suis dans la cour à surveiller mes élèves,je reçois des parents plusieurs fois par mois, la plupart du temps sans rendez vous, j'arrive le matin à 8h15 et je repart à 18h, au mieux, quand il n'y a pas de conseil de maître, de cycle, d'école.....

Le respect, la considération, passe par le salaire. Nous sommes les instits les plus pauvres des grands pays européens ! Et nous continuons à plier l'échine car personne ne sait nous défendre. Les grands syndicats défendent les PLC et les PE. Or, il va falloir comparer les statuts pour dénoncer cette injustice...personne ne veut le faire, c'est un vrai tabou dans le monde enseignant.

Je précise que d'habitude, mes revendication concernant mon métier concernent avant tout les conditions d'exercices, pour pouvoir aider tous mes élèves. En choisissant ce métier, je savait que je ne ferait pas fortune.

Mais là, c'est la goutte d'eau. Je vis de plus en plus mal notre "isolement" professionnel: seul face aux parents, qui sont imbibés de ce discours sur les profs, seul face à notre employeurs pour qui nous ne sommes que des pions.

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