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L'IUFM ? C'était super ! Faites passer


Charivari

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Sujet sensible...! Pour ma part, j'ai gardé de très bons souvenirs de l'IUFM car il y régnait une bonne ambiance, mais je n'ai pas le sentiment d'y avoir appris grand chose... Beaucoup de formateurs en total décalage avec la réalité du terrain, certains peu motivés (j'ai le souvenir d'une formatrice en arts plastiques qui nous laissait produire seuls pendant 2h et revenait nous voir en fin de séance... au bout de 2-3 séances, elle s'est retrouvée devant un public très clairsemé), des conseils très théoriques et rarement utilisables ensuite en classe et franchement, j'ai beaucoup plus appris sur le terrain, en rencontrant des enseignants et en me documentant.

+ 1

il faut trouver une nouvelle formation (qui corresponde à la demande des futurs enseignants mais aussi et surtout à la réalité du terrain), on verra ce que l'on nous proposera...

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Bonjour,

Rajoute mon petit comm. J'ai un mauvais souvenir de mon année de PE2. Oui il y a eu des profs éclairants mais certains étaient vraiment dans un autre monde ou passaient un temps à blablater avant de démarrer un cours, a sauter du coq à l'ane ou à pas finir une séquence .Oui j'ai des cours que je garde, certaines idées en tête et parfois même un certain formatage dont j'ai du mal à me liberer.En PE2, j'ai eu l'impression aussi de revoir des choses apprises lors de la prépa au conours.

De la théorie , de l'historique et de l'institutionnelle mais peu de pratique, alors quand on démarre mal un stage filé, c'est dur dur sur toute l'année .Certains profs le disaient d'ailleurs que l'on était mis dans la pire condition.

Et que par dessus le marché on a une " pioumf" formatrice peu pédagogue et blessante par rapport au statut de stagiaire....J'aurais déjà du avoir 10 expériences et avoir lu, digéré et transféré tous les ouvrages de recherches en pédagogies. Cette pression et ce stress que je me suis mis par rapport à elle m'a pourri mon année, c'est dommage.

Et puis fallait pas dire que ca n'allait pas, tout le monde allait bien....

Bref , je suis sortie de l'iufm avec un très grand manque de confiance en moi et d'énormes doutes. Heureusement , l'année de T1 a été tout autre et j'ai pu prendre du recul et me libérer en ayant ma classe et je positive depuis même si j'ai toujours des doutes. En 6 mois je suis passé du négatif au positif grace à un cpc très motivant.

La où j'ai le plus appris c'est en allant observer , très peu dans le cadre de l'iufm mais beaucoup plus à titre perso, en échangeant et en faisant des recherches .

Le stress engendré par la pression , le manque d'évaluation formatrice et de bienveillance ont pris le pas sur tout le reste, c'est dommage .

De la à dire que c'était une catastrophe peut être pasmais je crois pas que l'on peut mettre tout le monde dans un moule unique et que la formation doit être réellement accompagnée dans le cadre du statut de stagiaire.

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J'ai des souvenirs très mitigés de mon année de PE2 à Grenoble: des profs très loins de la réalité du terrain pour la majorité. Les seuls cours dont je me souviens bien sont ceux de pédagogie avec une ancienne inspectrice. Ses cours étaient carrés et vraiment pratiques.

Le plus gros reproche que j'aurais à faire sur la formation est le manque d'observation en classe. Dès le 1er mois, on était en stage filé, avec la classe à responsabilité 1 jour par semaine, alors que la plupart n'avait pas fait de PE1 et n'avaient jamais mis les pieds dans une classe!

Les futurs PE devraient avoir la possibilité de passer plusieurs jours avec un enseignant, de manière à réaliser comment se déroule une journée-type, quel langage adopter avec les élèves....

Mais c'est clair que faire des périodes d'observation avec 5 ou 6 stagiaires en fond de classe, c'est totalement inefficace!

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Je n'ai fait que la PE2 à l'IUFM (de Lyon) mais j'en garde un excellent souvenir. Certes tout n'était pas parfait mais certains formateurs étaient top et nous donnaient vraiment du concret pour nos classes. De plus, on apprenait beaucoup au contact des collègues PE2 avec qui on faisait nos stages. C'était une année vraiment enrichissante et c'est bien dommage qu'elle ait été supprimée !
Bon bha j'aurais pu écrire pareil. J'ai également fait ma pe2 à Lyon.

La meilleure année de toute ma "scolarité". Des profs pour la plupart très intéressants (j'ai réutilisé ce qu'on avait fait en anglais avec une prof au point de vue incroyablement innovant, un prof de math qui nous mettait en situation concrète et intelligente, un prof de musique qui a réussi à nous faire nous surpasser, un prof de techno génial qui nous a fait des séances complètement applicables en classe...), une chouette promo, une opportunité de stage à l'étranger super, de bons stages (le facteur chance a aussi joué..).

Bref, génial, vraiment, j'aurais pas pu espérer mieux, surtout vu ce que j'en avais lu...

Bon après je crois que l'IUFM de Lyon a "particulièrement" bonne réputation..

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Bon après je crois que l'IUFM de Lyon a "particulièrement" bonne réputation..

Ah ? Ce n'était sans doute pas le cas à l'époque où je fréquentais les bancs du Clos et de la Tourette !

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Ca dépend sûrement des formateurs? En tout cas les personnes avec qui j'en parlent en ont plutôt un bon souvenir :idontno:

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Chez nous aussi, il y avait beaucoup de critiques. J'ai l'impression que c'était "à la mode" de critiquer l'IUFM. Quand, pour répondre aux critiques, je faisais remarquer combien tel prof et tel prof étaient bien, on me disait "ah oui c'est vrai, eux ils sont supers, mais regarde untel"...

C'est sûr qu'on peut ne retenir que les cours soporifiques, que les profs déprimés... J'en ai eu aussi, mais ce n'est pas eux que je me rappelle.

J'ai eu de l'observation en classe. Les avis étaient partagés, mais moi je m'y suis pas mal ennuyée. On était 5 ou 6 stagiaires assis au fond de la classe...

Pour les questions "pratiques", ce que je préférais, c'était les séances de "questions" que nous posions aux IMF après nos stages. On avait rencontré des problèmes très concrets dans nos classes et on pouvait poser nos questions : à quel moment j'introduis le stylo plume ? qu'est-ce que je fais si les élèves n'ont pas tous appris la même technique de soustraction ? Comment faire pour qu'ils sachent leurs leçons ? etc etc... Là, les IMF répondaient et on échangeait entre nous sur ce qui avait marché et ce qui n'avait pas marché dans nos stages. J'aurais bien aimé avoir plus de séances de ce type-là, à la place de certaines journées d'observation, notamment.

J'ai passé la pire de mes années, j'ai rien appris, j'étais complètement abandonnée, déprimée, j'ai même failli quitter l'éducation nationale, heureusement que j'ai connu ce forum, vos infos, vos tuyaux, cette mine d'or de ressources et surtout certaines personnes ici qui par leur dynamisme, leur grande gueule et leurs idées ( dommage, qui n'y sont plus) ont su m'aider et me remotiver! Mais je ne dois rien à l'iufm, donc moi aussi, je pense comme l'autre que les iufms étaient catastrophiques et tous mes collègues de l'époque qui n'étaient pas dans le même groupe que moi avaient le même ressenti!

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Assez bon souvenir de mon année PE1. Des profs motivants pour préparer le concours.

Dans un autre IUFM, très mauvais souvenir de ma PE2 : des profs assez loin de la réalité et de nos attentes, infantilisant à souhait (à l'approche de la trentaine, ça passe moins bien...) et ne tenant pas compte de leur public contrairement à ce qu'on nous demandait de faire. Bref, à part les stages, très peu de choses ont servi cette année là.

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Ma petite contribution :)

Année de PE1 mitigée avec beaucoup trop de théorie pour très peu de pratique (deux stages d'observation de deux semaines)

J'ai beaucoup aimé ces stages, la rencontre avec les élèves (avec quelques séances faites en classe, mes premières copies à corriger...arffff, nostalgie quand tu nous tiens), pouvoir poser des questions aux collègues, aller voir le Rased qui était complet à l'époque, bref que de bons souvenirs!

Le reste, j'ai surtout trouvé que c'était une année de bachotage pour avoir le concours à tout prix.

Cela m'a un peu rappelé mes années collège.

Heureusement, ma promo était sympa dans l'ensemble.

Je m'étais faite un groupe de 8 ou 9 copines très chouettes, certaines sont devenues des amies et nous continuons à nous voir!

Nous bossions ensemble, nous courions ensemble, nous nous remontions le moral en cas de coups de blues, toujours soudées, c'était :yahoo:

Pour les profs, j'en ai eu des bons et des moins bons mais je pense que c'est comme à la fac, au lycée, au collège...

Pour toutes ces années, nous avons tous connu quelques profs avec qui, cela n'a pas collé, ce n'est pas spécifique à l'IUFM.

Je pense à mes profs de Maths d'Iufm, sublimes!

Moi la nulle en Maths qui pensais que j'allais râter mon concours à cause de ça, ils m'ont redonné confiance et j'ai eu 10 en Maths le jour J, un miracle :smile:

Bref, pour la PE1, j'ai regretté cette absence de terrain et ce trop plein de bouquins mais c'est le concours qui veut ça.

Par contre, l'IUFM m'a donné un cadre pour bosser, j'ai eu quelques profs supers et surtout, il y avait la rencontre avec ces amies géniales avec qui j'ai pu bosser.

Seule chez moi, avec le CNED, ça aurait été beaucoup plus dur....

La PE2

Alors là, c'était autre chose niveau pratique.

Déjà le SF, tiptop! :wub:

Tu étais sur le terrain une fois par semaine, tu avais ta classe et même si ce n'était pas parfait, il y avait trois autres jours avec la titulaire.

Bref, une entrée dans le métier en douceur tout en étant accompagnée.

J'ai aussi beaucoup aimé mes SR, là où je suis tombée amoureuse de la mater, j'avais trouvé ma voie!

Et puis, pour les cours, pareil, de supers profs qui nous ont donné de vraies billes et d'autres qui semblaient avoir trouvé la bonne planque et qui ne s'investissaient pas plus que ça.

J'ai aimé rédiger mon mémoire, avoir une vraie réflexion sur ma pratique.

Un groupe de promo FOR-MI-DA-BLE avec des échanges, du soutien, des rires, de bons moments.

J'ai moins apprécié cette pression de la part de certains PIUFM, cette impression qu'on ne pouvait pas tout dire et qu'il fallait aller dans leur sens, ne jamais contredire, ce côté infantilisant...

Certains n'avaient plus eu de classes depuis des années!

Heureusement, j'en ai connu deux :thumbsup: , de bons conseils, un excellent suivi!

Bref, j'ai bien aimé l'année de PE2 même si niveau pression et stress, cela fut la pire de ma scolarité.

Du terrain, un bon groupe, des échanges, quelques profs sublimes.

Il faut dire ce qui est, lorsque je compare ma PE2 à la formation de la PES dans mon école, je préfère largement la PE2!

Etre jetée dans une classe à l'année dès la rentrée avec quelques petites heures de formation par ci par là+toutes ces visites :unsure:

Pas étonnant qu'un grand nombre de PES jettent l'éponge.

On est d'accord, c'est un métier qui s'apprend essentiellement sur le terrain mais il faut y aller progressivement...

Globalement, il faut garder l'IUFM mais en l'améliorant: un SF à garder, plus de terrain, de l'observation, des cours utiles et directement utilisables en classe, des séances toutes prêtes que l'on pourra améliorer ensuite, du soutien, moins de pression, des conseils solides...

Ne jamais oublier non plus que c'est à nous d'améliorer notre pratique, de savoir nous remettre en cause, s'investir dans de nouveaux projets, échanger avec les collègues, CPC, poser des questions en anim péda, être curieux...

La formation, c'est aussi ce que nous en faisons...

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Si je n'ai pas un mauvais souvenir de l'iufm ce n'est pas grâce à mes profs dont très peu avaient mis les pieds dans une classe, c'est parce qu'entre être complètement lâché dans la nature et avoir un peu de cadre bah c'est mieux que rien. Grâce à cet ancien système j'ai pu faire des stages de responsabilités, le stage filés, un stage de pratique accompagné, des séances dans des classes d'imf. Quand j'ai eu ma classe en t1 je me disais qu'avais déjà un peu fait la classe, j'imagine même pas ce que ça aurait donné si en pe2 j'avais eu ma classe le 3 septembre comme les pes maintenant, après c'est vrai que souvent dans les iufm on était très infantilisé et qu'il ne fallait pas trop montrer qu'on était en difficulté sous peine d'être menacé de prolongation.

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Pour avoir connu les deux systèmes (PE1 et PE2 à l'IUFM et master machin truc pour le CAPLP lettres histoire), la seule chose que je qualifierais de "catastrophe", c'est la politique éducative de Sarkozy.

Lorsque des profs doivent préparer des cours sans connaître les attendus du sujet, les modalités précises des épreuves, qu'on manque de place en stage, qu'on bouffe un temps gargantuesque pour des conneries sans intérêts (Cless, Tice...), on regrette l'IUFM malgré tous ses défauts.

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J'ai passé mon concours à la Réunion, j'ai appris énormément de choses sur mon métier grâce à quelques profs super et à un directeur d'iufm qui avait la volonté de faire tourner sa petite entreprise. Aujourd'hui encore j'utilise beaucoup les ressources que j'ai récupérées ou construites là bas.

Mon mari a passé le concours il y a quelques années ici, en Picardie. Et là, quelle différence avec ma formation !!!!

Le nombre d'heures de cours n'avait rien à voir : là où j'avais environ 35 heures de cours ou stages par semaines, monsieur plafonnait à 15 heures, en moyenne. beaucoup de cours étaient annulés au dernier moment, n'ont jamais été rattrapés pour lui. Jamais cela ne m'est arrivé, en tous les cas nous étions prévenus.

Pour moi, le discours était souvent formaté iufm mais cela dit, on arrivait toujours à déboucher sur du concret, une réelle formation (en apprentissage de la lecture notamment). Pour monsieur, beaucoup de bla bla bla sur ce qui ne devait pas se faire mais rien sur ce qui pouvait être fait.

Bref, ce qui était l'iufm dépendait beaucoup des équipes qui la faisaient vivre.

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