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Pour que les élèves réussissent


ablette

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Nous ne parlions pas de ces enfants-là. Pour certains parents, la cantine et la garderie sont un moyen de ne pas être ennuyé par leurs enfants. C'est une réalité.

Quant aux enfants qui sont en conflit avec leurs parents pour faire leur lecture, il y a un problème profond à résoudre. Aide psychologique, éducateur, thérapie familiale ... une aide spécifique doit être mise en place. La réponse de la lecture effectuée à la garderie ne peut être que temporaire. Que feront ces parents quand leurs enfants seront ados ? (Je ne parle pas des parents qui tout simplement ne savent pas lire ou ne parlent pas notre langue mais bien de ceux qui ont un problème relationnel avec leur enfant.)

Et soulever ce problème est intéressant. Des parents ne peuvent pas faire faire leur lecture à leurs enfants le soir. Ce problème qui nuit à la réusssite des élèves est-il de notre fait ?

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Concernant l'étude, nous rappelons aux parents que c'est une étude surveillée et non une aide aux devoirs. Nous pouvons avoir jusqu'à 23 élèves par étude pour 45 minutes d'étude soit moins de 2 minutes par élève...

Je comprends tout à fait que faire faire les devoirs soit un problème pour des parents qui ne parlent pas français ou qui ne savent pas lire, mais pour les autres...

Je ne sais pas ce que vous donnez comme devoirs dans votre école, mais chez nous c'est généralement : mots/conjugaison/tables à apprendre, préparation de dictée, lecture, apprentissage des leçons et quelques exercices de math ou de français en CM2... à part les exercices, rien d'insurmontable !

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moi, je vais peut être être complètement a coté de la plaque, parce que ce n'est pas vraiment un conseil à destination des parents mais pour que "les élèves réussissent" (en plus de tout ce que vous avez dit précédemment), je verrai bien un slogan qui prône les bienfaits des classes à effectifs réduits: pas plus de 15 élèves...

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Non, tu n'es pas à côté de la plaque. Je pense comme toi que le nombre d'élèves par classe influe sur la réussite des élèves et qu'il est bien de le dire. D'ailleurs des collègues disent qu'en Finlande, ils sont 15 par classe avec un second adulte pour aider. Cette information reste à confirmer.

Et c'est vrai que je pense inadmissible que des parents n'aient pas suffisamment d'autorité sur leurs enfants pour les obliger à faire leurs devoirs sereinement ( lecture, leçons, rien en effet de vraiment compliqué). Ces parents ont besoin, je crois, qu'on leur montre qu'on peut demander à un enfant de fournir un peu de travail le soir sans le traumatiser.

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:D :D

Pour que les enfants réussissent, il faudrait aussi :

- valoriser (re-valoriser ) l'école et ses réussites. En faire un lieu où il fait bon venir et vivre (ce n'est pas le cas partout) et lui donner des moyens pour ça.

- Donner du sens.

- Arrêter de transformer les enfants en machines à évaluer et à perdre (pour certains).

MCD

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Et c'est vrai que je pense inadmissible que des parents n'aient pas suffisamment d'autorité sur leurs enfants pour les obliger à faire leurs devoirs sereinement ( lecture, leçons, rien en effet de vraiment compliqué). Ces parents ont besoin, je crois, qu'on leur montre qu'on peut demander à un enfant de fournir un peu de travail le soir sans le traumatiser.

Inadmissible, vraiment ?! Et si la principale richesse des parents et des familles était justement de ne pas "scolariser" toute la vie des enfants ? Lorsque les parents se transforment en auxiliaires "aux ordres" des enseignants, il n'y a qu'un truc qui enfle : la pression ! Et il n'y a alors que deux alternatives qui s'offrent aux enfants : la soumission ou la résistance... Bref ! Se replonger dans le scolaire après six heures de classe, c'est tout simplement à la fois inutile et limite harcèlement institutionnel...

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Et c'est vrai que je pense inadmissible que des parents n'aient pas suffisamment d'autorité sur leurs enfants pour les obliger à faire leurs devoirs sereinement ( lecture, leçons, rien en effet de vraiment compliqué). Ces parents ont besoin, je crois, qu'on leur montre qu'on peut demander à un enfant de fournir un peu de travail le soir sans le traumatiser.

Inadmissible, vraiment ?! Et si la principale richesse des parents et des familles était justement de ne pas "scolariser" toute la vie des enfants ? Lorsque les parents se transforment en auxiliaires "aux ordres" des enseignants, il n'y a qu'un truc qui enfle : la pression ! Et il n'y a alors que deux alternatives qui s'offrent aux enfants : la soumission ou la résistance... Bref ! Se replonger dans le scolaire après six heures de classe, c'est tout simplement à la fois inutile et limite harcèlement institutionnel...

Et c'est vrai que je pense inadmissible que des parents n'aient pas suffisamment d'autorité sur leurs enfants pour les obliger à faire leurs devoirs sereinement ( lecture, leçons, rien en effet de vraiment compliqué). Ces parents ont besoin, je crois, qu'on leur montre qu'on peut demander à un enfant de fournir un peu de travail le soir sans le traumatiser.

Inadmissible, vraiment ?! Et si la principale richesse des parents et des familles était justement de ne pas "scolariser" toute la vie des enfants ? Lorsque les parents se transforment en auxiliaires "aux ordres" des enseignants, il n'y a qu'un truc qui enfle : la pression ! Et il n'y a alors que deux alternatives qui s'offrent aux enfants : la soumission ou la résistance... Bref ! Se replonger dans le scolaire après six heures de classe, c'est tout simplement à la fois inutile et limite harcèlement institutionnel...

Je crois qu'il est très important pour un enfant de cp de relire avec un adulte le soir un texte étudié en classe ou qu'un enfant de ce2 ait appris la conjugaison d'un verbe par exemple. C'est une aide précieuse puisque l'enfant est en tête à tête avec un adulte qui peut repérer ce qu'il n'a pas compris et lui réexpliquer ou peut faire réciter une leçon. En classe, ils sont quand même 25 ... Inadmissible, je reconnais que je me suis emporté. Mais cela demande 20 minutes de présence par enfant, c'est sûr. Et si certains faisaient correctement les 20 minutes de travail demandé et souvent bien préparé en classe, ils progresseraient et ce serait un gain de temps pour tous. Quant aux familles favorisées, elles savent exactement compenser quand il n'y a pas de travail donné le soir (elles utilisent des logiciels, des manuels ...) mais elles ne s'en vantent pas. J'en ai beaucoup d'exemples autour de moi. Contrairement à ce qui est dit, ne rien donner du tout renforce les inégalités entre les différents milieux sociaux.

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Nous ne parlions pas de ces enfants-là. Pour certains parents, la cantine et la garderie sont un moyen de ne pas être ennuyé par leurs enfants. C'est une réalité.

Quant aux enfants qui sont en conflit avec leurs parents pour faire leur lecture, il y a un problème profond à résoudre. Aide psychologique, éducateur, thérapie familiale ... une aide spécifique doit être mise en place. La réponse de la lecture effectuée à la garderie ne peut être que temporaire. Que feront ces parents quand leurs enfants seront ados ? (Je ne parle pas des parents qui tout simplement ne savent pas lire ou ne parlent pas notre langue mais bien de ceux qui ont un problème relationnel avec leur enfant.)

Et soulever ce problème est intéressant. Des parents ne peuvent pas faire faire leur lecture à leurs enfants le soir. Ce problème qui nuit à la réusssite des élèves est-il de notre fait ?

J'ai envoyé les parents aux CMP grâce à une équipe éducative :wink: .

On apprend par répétition, c'est pas moi qui le dit mais les professionnels en cognition.

Ferry, lorsqu'il était MEN, voulait 10 élèves par CP , mais il n'a pas pu mettre cette mesure en place à cause des élections. Dommage je pense que ça aurait été un grand pas en avant pour les élèves.

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Une contribution datant de quelques années, déjà, mais qui a bien toute sa place dans le débat il me semble : http://www.icem-peda....org/node/11648 !

Par exemple, il ne faut pas oublier ça :

Les natures des apprentissages sont multiples. Dans un établissement scolaire, un enfant n’apprend pas que des disciplines scolaires. Tous les temps du jeune sont source d’apprentissages : temps scolaire, temps récréatifs, temps familiaux, temps périscolaire, temps des vacances. Ces temps sont, tous, aussi importants les uns que les autres et participent chacun à leur façon à la construction de l’individu, à la découverte d’un monde complexe.

... et ne pas tomber dans ça :

À un moment où les enjeux de performance scolaire l’emportent sur une approche éducative globale, il a un risque important de « scolarisation » de ces temps éducatifs qui ont leurs approches et logiques propres, non moins nécessaires à la réussite des jeunes.
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Je pense malheureusement que beaucoup de parents savent qu'il n'est pas bon pour un enfant de passer tant de temps devant un écran. C'est juste qu'ils pensent que c'est le moyen le plus facile d'occuper leur enfant, sans avoir à le surveiller.... C'est une question de facilité car ils vont prétexter qu'ils sont épuisés de leur journée de travail....

Donc les spots publicitaires n'auraient aucun impact.

Il faudrait déjà dire aux parents qu'un enfant de 6 ou même 11 ans n'a pas besoin d'une télé ou d'un ordinateur dans sa chambre! Beaucoup ont pitié de leur pauvre chéri et pensent qu'il sera malheureux s'il n'a pas tout ce qu'il souhaite.

En dehors de cela, il est certain que plus de moyens humains, moins d'eleves par classe, seraient déjà un grand pas.

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Et si on arrêtait de ne mettre la faute que sur les parents :) Moi-même je suis bien stricte avec mes élèves et ça me paraît ''simple'', mais avec mon fils, j'ai + de mal (bon il a 3 ans, il teste tout) car ce qui marche avec mes élèves ne marche pas forcément sur lui lol

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Et si on arrêtait de ne mettre la faute que sur les parents :) Moi-même je suis bien stricte avec mes élèves et ça me paraît ''simple'', mais avec mon fils, j'ai + de mal (bon il a 3 ans, il teste tout) car ce qui marche avec mes élèves ne marche pas forcément sur lui lol

:D Pareil

Par contre il regarde beaucoup la télé, joue à la console et pourtant il n'a pas de problèmes cognitifs :whistling:

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