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Pour que les élèves réussissent


ablette

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Il chante, danse... Il est acteur de sa vie sur fond sonore. Il n'est pas avachi devant la télé totalement passif.

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Il chante, danse... Il est acteur de sa vie sur fond sonore. Il n'est pas avachi devant la télé totalement passif.

Si si, on peut tout à fait écouter la radio comme on regarde la télé, avachi et passif (en apparence). Mon fils de 14 ans fait ça très bien!

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Il chante, danse... Il est acteur de sa vie sur fond sonore. Il n'est pas avachi devant la télé totalement passif.

Si si, on peut tout à fait écouter la radio comme on regarde la télé, avachi et passif (en apparence). Mon fils de 14 ans fait ça très bien!

:D Ouais mais il mange ses céréales avachi aussi, le matin, non? Il est hors concours momentanément, ton fils (14 ans..).

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Autre proposition: Puisque le temps d'attente des CMP est si long, on pourrait rembourser les séances des psychologues, ergothérapeutes et autres ... pour les enfants.

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Pourquoi, ça ne l'est pas déjà?

Ou renforcer les effectifs des CMP.

Et quand on nous dit que 15% des élèves arrivent au collège sans savoir lire, je me demande si ces 15% correspondent au "noyau dur" que nous ne POUVONS pas traiter. En tout cas, pas dans l'état actuel des choses.

Quel est sérieusement le "noyau dur"? Question dérangeante s'il en est, et on ne reconnaîtra jamais officiellement qu'il existe.

On met un adulte par classe de 20 à 30 élèves et "vogue la galère", je me demande si ce n'est pas mission impossible.

J'ai dans ma classe un CE1 qui a déjà redoublé son CP = il ne redoublera plus, mais il a eu des évas nat catastrophiques. Et en classe, ça ne va pas du tout. S'il s'agit de compléter le tableau de conjugaison des verbes faire et dire, il fait 7 erreurs.

En production d'écrit, ce qu'il lit est incompréhensible (il n'a pas la notion de mot, et confond encore certains sons).

J'aurais besoin d'aide pour cet élève, comme lui aurait besoin d'aide.

En arriver au constat (si dyslexie) d'une scolarité aménagée (lui demandant moins ou autre chose?).

J'ai une classe gratinée cette année, beaucoup d'enfants en échec, et une classe très très bavarde, et je me dis que, vraiment, je n'ai pas pu faire mieux (époque de l'année de la remise en question...).

Alléger les programmes. Les rendre accessibles à plus d'enfants.

J'ai un CP qui prend encore des crayons pour faire 5 +8...Et incapable de comprendre une addition à trous: 2 +... = 5. Bon, parcours particulier, mais on va toujours très vite (j'ai 3 CP, les autres carburent), et je vois le fossé s'agrandir entre lui et les 2 autre trublions...Et pareil, je trouve quand le temps de combler? Avec 3 niveaux, des CE2 pas autonomes (2 ne sont pas élèves, une a le niveau CE1, un 4ème pas motivé, le 5ème serinant "c'est trop dur" et le 6ème suivi par le CMPP...).

Et ce CP, en France, on voit ce que l'enfant ne sait pas faire...

Pour en revenir à la télé, oui, je connais beaucoup d'enfants qui ont la télé dans leur chambre. Voire la télé-lecteur DVD.

Entendu d'une petite (52 kilos en CP): "si je ne lui mets pas de DVD, le soir, elle ne s'endort pas".

S'endormir sur un livre, ils auraient pu lui donner cette habitude.

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Pourquoi, ça ne l'est pas déjà?

Non.

La prise en charge financière n'est possible qu'en passant par un dossier auprès de la MDPH.

En écrivant ou faisant écrire des horreurs sur son propre enfant.

Sans garantie de succès.

C'est du vécu.

Pas assez atteint.

(et comme c'est pas psy, en structure publique, ils n'en veulent pas...)

On part chez l'ergo - de notre poche - dans 15 minutes, d'ailleurs...

(sans cette PenC? Adaptation de la quantité d'écrit et des exigences en orthographe en 1aire + effondrement en 6ème (déjà que tel quel, on va se fritter sérieux avec les c****ses de prof de français du collège de secteur ... ) , re-dossier avec demande d'AVS - 6 mois de délais pour le traitement du dossier une fois les bilans faits , et en attendant? - + apprentissage de l'ordi avec... une ergo le retour ... - pas en 2 mois, hein... - + PenC psy pour récupérer le môme + avenir bien compliqué... Coût total pour la société? )

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Je plussoie : mon fils passe en cm1. C'est décidé depuis longtemps car pas de redoublement en ce2. Or, il est à peine lecteur ( pas d'autonomie pour des textes longs), était très difficile et avait une image de lui même catastrophique.

Malgré la prise en charge proposée ( très psy) pendant 3 ans, pas de progrès. J'ai piqué une crise, envoyé tout balader et choisi les prises en charge avec psychologue/graphothérapeute/ relaxologue : 400 euros de ma poche par mois sans remboursement. Mais là on voit des résultats. Finalement, il a été diagnostiqué ( parce que je suis une fille pénible ) avec TDAH et dys en troubles secondaires. Avec le traitement, on découvre un autre enfant et il épate tout le monde. Mais on a perdu 4 ans et pourri notre vie de famille :chris:.

Et j'ai dû faire un p#tain de dossier MDPH pour essayer de gratter des sous pour continuer sa prise en charge. Remplir un projet de vie MDPH, c'est juste l'horreur.

J'espère tirer mon fils MAIS je suis enseignante et j'ai de l'expérience dans le monde du handicap ( autre enfant autiste). Je ne sais pas comment font les parents "lambda" :unsure: .

Dans ma classe de CM2, je n'ai pas d'enfant strictement non lecteur mais 4 élèves en grandes difficultés et une orientation SEGPA. Honnêtement, à chaque fois je me suis dit que si une prise en charge ré-éducative avait été mise en place avant, avec des vrais bilans neuro/ortho/... communiqués par écrit aux parents et pas seulement psy, il y a des chances qu'ils n'en seraient pas là.

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Que de meilleurs conditons de travail soient accordées aux enseignants que les enfants atteints de trouble du comportment soient accompagnés d'office par une AVS dès la petite section, ainsi que ceux hyperactifs au lieu qu'ils soient bourrés de médicaments dès leur entrée au CP, qu'ils soeint pris en charge dès la maternelle !

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Une collègue a un fils qui a bénéficié de multiples rééducations (ergothérapie, orthophonie français / mathématiques / psychotérapie et j'en oublie ...). Plusieurs années de galère, courir à droite, à gauche. Un bon budget essence, un bon budget temps et pas mal de séances de sa poche. C'est l'élève que j'ai vu le plus en difficulté en cp. Aujourd'hui, au collège, il est dans la moyenne...

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Pour les enfants qui ont des difficultés avec la lecture et l'écriture, sans attendre qu'ils soient "diagnostiqués", il y a des tas de petits trucs à essayer/utiliser tout de même !

Rien qu'hier soir au journal de 20h, il y a eu un très bon reportage sur la dyslexie : http://www.pluzz.fr/jt-20h-2012-06-06-20h00.html ; c'est à la 34ème minutes...

Ils parlent de l'espacement des lettres... Mais ce n'est pas nouveau comme "conseil" aux enseignants ! Quand un enfant a du mal, lui donner à lire des textes très aérés et en gros caractères (type arial plutôt que time machin truc parce que moins il y a de fioriture sur les caractères, plus c'est lisible...) change beaucoup de chose. Il est aussi conseillé de donner des photocopies en A3 en lieu et place du A4 distribué aux autres enfants, et plein d'autres petits aménagements... dont le premier est peut-être de rassurer l'enfant - en lui disant et en lui rappelant souvent qu'il est loin d'être le seul à avoir des problèmes avec les choses écrites ! - et aussi de NE PAS donner de devoirs : après six heures de classe, demander encore de la concentration, c'est......

Mon fils a trouvé le goût de la lecture le jour où dans une librairie il a trouvé un volume d'Harry Potter en format "normal" et pas "poche" !!! En visionnant le reportage ci-dessus hier, il a bondi à la présentation de l'écriteau avec le U isolé par rapport au U dans le mot, et il m'a dit "c'est exactement ça !"...

Il a treize ans bientôt, et quand au 3ème trimestre du CP, j'ai évoqué une éventuelle dyslexie, son enseignante m'a ri au nez et m'a trouvée bien trop inquiète : selon elle, mon fils était "au contraire" brillant et avait juste "un petit retard" pour la lecture, qui se résorberait forcément ! En attendant, mon fils hurlait chaque matin que l'école était devenue insupportable pour lui... Bilan des courses : justement, brillant ET avec des difficultés spécifiquement sur la lecture, ça aurait dû l'interpeler en fait... Il aurait bien pu avoir des parents pas très au courant, et je suis sûre qu'à l'heure qu'il est, il serait au 36ème dessous des résultats scolaires... Au lieu de ça, avec seulement deux années d'orthophoniste et un soutien constant de ma part (soutien visant à son autonomie, pas à l'handicaper davantage), il est en 5ème et se trouve parmi les quatre ou cinq "bons" élèves de sa classe...

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  • 2 semaines plus tard...

Je n'ai pas tout lu :blush: ,mais serais favorable à une classe passerelle après le CP, à effectif réduit, afin que certains élèves aient la possibilité de faire leur CP en 2 ans. Afin de réduire les écarts entre les Ce1 et supprimer l'arrivée en cycle 3 d'enfants à peine lecteurs, qui n'ont pu bénéficier entre autres de l'EDL l'année précédente.

En ce qui concerne l'éducation, je suis effrayée par ce que je considère comme une proportion croissante dans nos classes "d'enfants-rois", qui ne supportent aucune contrainte, et que les parents défendent bec et ongles contre les moindres exigences de l'Institution. J'espère sincèrement me tromper et avoir un jugement subjectif là-dessus.

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Les enseignats, n'appartenant pas au corps médical, n'ont ni compétence ni autorité pour poser un tel diagnostic...

Et il me semble avoir lu qu'en CP il est un peu tôt pour porter un tel diagnostic. Le médecin de famille peut quant à lui orienter les parents attentifs qui n'ont pas hésité à lui parler des difficultés rencontrées au quotidien par leur enfant lors des visites normales (genre visites obligatoires) ou à l'occasion d'épisodes maladifs...

Ca c'est juste une réponse institutionnelle car je connais trop de cas de parents qui se sont plaints à la hiérarchie parce que l'enseignant de leur enfant avait osé leur suggérer de consulter à ce propos. Ensuite, ces mêmes enseignants ont eu quelques soucis.

Parce qu'un enseignant de CP n'est pas compétent pour voir qu'un enfant peine ? Il n'est pas question de poser de diagnostic, il est juste question d'essayer d'apporter d'éventuelles solutions à des problèmes naissants... Si un enseignant a l'idée de tenter par exemple de proposer des supports plus grands, plus aérés, ce n'est pas l'application d'une prescription médicale, c'est juste..... chercher à aider et à résoudre un problème......

Et s'il constate que ça aide, alors il peut voir avec les parents et/ou tout autre spécialiste "agréé" pour éventuellement faire poser un diagnostic... Et je suis sûre qu'il existe bien plus de cas d'enfants laissés sur le carreau par, disons-le, négligence ou préjugé que de parents hostiles à un prof qui aura tenté d'aider un de ses élèves !

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