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Les rythmes scolaires et la refondation de l'école


poujohel

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C'est dingue le mépris dans lequel vous tenez vos "collègues" :getlost:

Si cette remarque s'adresse à moi, ben j'assume:

Cette remarque s'adressait aux quelques personnes qui ont posté dernièrement, dont toi c'est vrai. Mais plus encore à ceux qui ont été élus par ces collègues qu'ils critiquent maintenant...

autant le collègue qui me dit "je comprends les revendiications, mais moi je n'adhère pas et donc je ne ferai pas grève", je trouve ça super (chacun ses idées), mais le collègue qui n'arrête pas de se plaindre à longueur d'année, qui râle contre le système, les chefs, les autres qui font mal leur boulot, l'IUFM qu'était nul, les primes qui sont pas les mêmes qu'en collège....J'en passe et des meilleures, et qui après te donnent comme argument pour ne rien faire c'est "j'ai peur d'avoir pas de sous pour acheter du foie gras et la wiiii", ben non, je comprends pas. Surtout quand en plus on casse les effets de ta décision de faire grève....En disant en plus aux élèves "moi, chuis là"...(sic).

Après moi les grèves d'une journée ça m'intéresse pas: je les fait quand même mais ce n'est pas suffisant...

Je ne suis pas une gréviste dans l'âme: je n'ai par exemple pas fait grève pour les retraites car j'ai des copains de collège qui sont partis en CFA à 14 ans...A 16 ans ils bossaient...Donc 40+16+56, ben pourtant les mecs à 60 ans ils seront encore sur les toits...Bref pour moi l'effort à faire est collectif, je ne veux pas porter le poids de voir ces gens là complètement rapés avec des prothèses de hanches, de genoux et tout ça (en plus ça coute cher à la sécu :oooh: ). J'assume de pas avoir fait ces grèves là

Mais là non.

Au final, il y avait quand même quelquechose d'indécent à entendre des collègues dire ne pas vouloir faire grève mais je suis de tout coeur avec vous seulement là financièrement je peux pas tu vois, pis montrer leurs photos de croisières et de ski aux 7 laux vers Grenoble, alors que tous les personnels d'entretien (paies pas géniales) faisaient grève parce que "c'est l'école de leurs enfants et des générations à venir" et ils y bossent.

Je comprends ton ressenti mais c'est le ton et surtout la généralisation qui me fait tiquer. Maintenant, c'est certain qu'il y en a qui se plaignent à longueur de temps mais qui ne feront pas grève pour quelque raison que ce soit. Comme toi, quelqu'un qui mènerait grande vie et justifierait son immobilisme par des raisons financières, ça m'énerverait royalement. Mais ce n'est pas le cas de tous les collègues non plus.

En ce qui concerne une éventuelle grève sur la refondation, spécialement au niveau des rythmes scolaires, je pense que ça pourrait mobiliser beaucoup de collègues, à condition de la faire AVANT que le décret de loi ne passe. C'est maintenant qu'il faut montrer notre mécontentement, pas une fois que les choses seront actées, comme on en a l'habitude. Si les syndicats ne se mobilisent pas maintenant parce qu'ils sont tout contents qu'on leur fasse croire qu'on les écoute et qu'on va négocier réellement (alors que tout est déjà décidé depuis belle lurette et que le point de vue de la FCPE ou du lobby du tourisme ont beaucoup plus de valeur aux yeux du gouvernement), s'ils attendent que la loi passe et nous entube officiellement pour nous inciter à bouger, alors il ne faudra pas se plaindre que les collègues ne suivent pas ! C'est maintenant qu'on doit montrer au gouvernement que, non, nous ne sommes pas que des âmes charitables prêtes à tous les sacrifices pour s'acquitter de notre noble tâche... C'est maintenant qu'on peut peser un minimum. Après, ce sera trop tard !

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Je te remercie, Freepaille, de ton honnêteté, de tes explications...En fait on est plutôt d'accord.

Ce qui me scandalise c'est l'argumentaire, de la part de gens qui après t'en mettent plein la vue avec leurs loisirs ou leurs achats divers. Pour le coup de la généralisation si sur 80 adultes on est six à faire grève et qu'il n'y en a qu'une dizaine qui te dit qu'il ne fait pas grève parce qu'il est d'accord avec les réformes....Et que les autres tiennent le discours dont j'ai parlé...

Mais c'est vrai, je ne devrais pas généraliser ave l'ensemble de la profession, et si je viens lire sur ce forum, c'est aussi pour lire les arguments différents des miens.

Après chacun a le droit de ne pas avoir envie de faire grève, ou de la trouver mal située, ou de ne pas avoir les moyens (il y a des situations précaires parmi les enseignants aussi.), ou de ne pas avoir envie de faire ce choix là pour s'exprimer...

Je n'ai peut-être pas exprimé les choses de façon très sympa au départ et je conçois que cela puisse choquer.

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Oui les représentants du personnel, quand y'a soucis les gens sont bien contents aussi de les trouver, mais voter ou se syndiquer, c'est une autre affaire. Mais c'est un autre débat. (j'avais pas relevé)

Je pense en outre que quand tu te démènes pour les collègues, que tu les entend se plaindre et demander des solutions, les voir les bras ballants après ça doit faire tiquer.

Ceci dit cela faisait longtemps que je n'avais pas lu les gens autant au sujet de notre métier en tant que personnel, pas pour les preps et autres.

Pour la défense des IUFM, de la formation et des RASED, y'avait pas foule pour en discuter sur les forums, je trouve. Là ça bouge.

Il faut en outre que l'on soit attentifs à la formation de nos futurs collègues.

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Je plussoie à ce que dit Dajta .

Maintenant quand on se démène , qu'on va dans les écoles pour demander aux collègues de remplir des questionnaires et de venir aux RIS pour donner leur avis , c'est déprimant de les entendre nous dire complètement désabusés " pff de toute façon tout est déjà réglé et on n'y changera rien " . C'est sûr qu'en restant les bras ballants et en ralant dans son coin , on en changera rien .

La semaine des 4 jours et demi n'est une surprise pour personne et si l'on n'en voulait pas il fallait voter différemment dès le 1er tour . Bref ...

Maintenant , cette semaine sera cela des rencontres du ministre avec les syndicats , attendons ce qu'il en ressort pour monter des actions .

Je ne connais aucun des syndicats qui est hyper heureux et qui applaudit à deux mains ,tous sont attentifs à ce qui va se décider vraiment et au bien être des collègues et à leur défense même celles des non syndiqués car autant dire que les adhésions ne rentrent pas en masse en ce début d'année .

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Est arrivé maintenant le temps de la négociation, suivra le temps de la revendication si nécessaire. Si la négociation n'aboutit pas à un compromis acceptable, j'attends donc le temps de la revendication et y participerai (que de projet de vacances j'aurai déjà abandonné au nom de mes convictions). Mais serons-nous nombreux à ce moment? L'expérience passée semblerait démontre que non (par exemple réforme sur les retraites)... mais à écouter la vindicte émise en particulier sur EDP depuis quelques semaines, nul doute que nous serons enfin nombreux!

On verra... en espérant qu'on ne soit pas obligés d'en arriver là...

Mais justement, c'est peut-être bien là le problème. On va attendre le décret de Peillon pour revendiquer ! Et ce sera trop tard pour être entendus... C'est maintenant, au moment des négociations, que la voix des enseignants doit se faire entendre ! Car que va-t-on en sortir de ces négociations ? On va venir bosser le mercredi matin d'où des frais supplémentaires comme l'écrit le SE, mais il n'y aura aucune compensation salariale car pas de sous. Ca, on le sait déjà ! Si notre compensation, c'est de pouvoir faire des heures sup en accompagnement des devoirs, je ne suis pas d'accord ! Ca s'appelle travailler plus pour gagner plus et, personnellement, j'estime travailler déjà assez comme ça ! Sans compter qu'il y a de grandes chances qu'une grande souplesse soit accordée aux collectivités locales au niveau des horaires et beaucoup de communes, la mienne en premier, feront le choix d'allonger la pause méridienne jusqu'à 14h30 ! Donc les enseignants seront coincées à l'école !

Honnêtement, qu'est-ce qu'on peut espérer gagner dans ces négociations ? Qu'est-il vraiment possible d'en tirer ? Je suis peut-être particulièrement pessimiste mais j'ai du mal à voir en quoi nos conditions vont s'améliorer. Je ne vois que de la dégradation en vue moi :sad:

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Est arrivé maintenant le temps de la négociation, suivra le temps de la revendication si nécessaire. Si la négociation n'aboutit pas à un compromis acceptable, j'attends donc le temps de la revendication et y participerai (que de projet de vacances j'aurai déjà abandonné au nom de mes convictions). Mais serons-nous nombreux à ce moment? L'expérience passée semblerait démontre que non (par exemple réforme sur les retraites)... mais à écouter la vindicte émise en particulier sur EDP depuis quelques semaines, nul doute que nous serons enfin nombreux!

On verra... en espérant qu'on ne soit pas obligés d'en arriver là...

Mais justement, c'est peut-être bien là le problème. On va attendre le décret de Peillon pour revendiquer ! Et ce sera trop tard pour être entendus... C'est maintenant, au moment des négociations, que la voix des enseignants doit se faire entendre ! Car que va-t-on en sortir de ces négociations ? On va venir bosser le mercredi matin d'où des frais supplémentaires comme l'écrit le SE, mais il n'y aura aucune compensation salariale car pas de sous. Ca, on le sait déjà ! Si notre compensation, c'est de pouvoir faire des heures sup en accompagnement des devoirs, je ne suis pas d'accord ! Ca s'appelle travailler plus pour gagner plus et, personnellement, j'estime travailler déjà assez comme ça ! Sans compter qu'il y a de grandes chances qu'une grande souplesse soit accordée aux collectivités locales au niveau des horaires et beaucoup de communes, la mienne en premier, feront le choix d'allonger la pause méridienne jusqu'à 14h30 ! Donc les enseignants seront coincées à l'école !

Honnêtement, qu'est-ce qu'on peut espérer gagner dans ces négociations ? Qu'est-il vraiment possible d'en tirer ? Je suis peut-être particulièrement pessimiste mais j'ai du mal à voir en quoi nos conditions vont s'améliorer. Je ne vois que de la dégradation en vue moi :sad:

Surtout qu'elles sont refiscalisées... donc on va sauter une tranche d'impôt

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Est arrivé maintenant le temps de la négociation, suivra le temps de la revendication si nécessaire. Si la négociation n'aboutit pas à un compromis acceptable, j'attends donc le temps de la revendication et y participerai (que de projet de vacances j'aurai déjà abandonné au nom de mes convictions). Mais serons-nous nombreux à ce moment? L'expérience passée semblerait démontre que non (par exemple réforme sur les retraites)... mais à écouter la vindicte émise en particulier sur EDP depuis quelques semaines, nul doute que nous serons enfin nombreux!

On verra... en espérant qu'on ne soit pas obligés d'en arriver là...

Mais justement, c'est peut-être bien là le problème. On va attendre le décret de Peillon pour revendiquer ! Et ce sera trop tard pour être entendus... C'est maintenant, au moment des négociations, que la voix des enseignants doit se faire entendre ! Car que va-t-on en sortir de ces négociations ? On va venir bosser le mercredi matin d'où des frais supplémentaires comme l'écrit le SE, mais il n'y aura aucune compensation salariale car pas de sous. Ca, on le sait déjà ! Si notre compensation, c'est de pouvoir faire des heures sup en accompagnement des devoirs, je ne suis pas d'accord ! Ca s'appelle travailler plus pour gagner plus et, personnellement, j'estime travailler déjà assez comme ça ! Sans compter qu'il y a de grandes chances qu'une grande souplesse soit accordée aux collectivités locales au niveau des horaires et beaucoup de communes, la mienne en premier, feront le choix d'allonger la pause méridienne jusqu'à 14h30 ! Donc les enseignants seront coincées à l'école !

Honnêtement, qu'est-ce qu'on peut espérer gagner dans ces négociations ? Qu'est-il vraiment possible d'en tirer ? Je suis peut-être particulièrement pessimiste mais j'ai du mal à voir en quoi nos conditions vont s'améliorer. Je ne vois que de la dégradation en vue moi :sad:

Dommage que tu aies occulté une partie de mon message...

Mais pour répondre, tu ne peux revendiquer avant d'avoir négocié.

Ensuite avant les décrets, il y aura la loi à faire passer. Donc bien sûr les représentants du personnel ne vont pas attendre les décrets avant d'agir (ils sont aussi roués que toi, ils ont peut-être même un peu plus d'expérience, je dis bien peut-être). Je me permets de te rappeler que les annonces des orientations datent du début de la semaine en ce qui concerne le président (voire d'hier pour le ministre), alors tu ne crois pas que c'est quelque peu abuser de lancer dès aujourd'hui un vaste mouvement revendicatif? Ce ne sont que des faits indéniables quand même...

C'est vrai que les annonces des orientations ne datent que de quelques jours mais Peillon en avait déjà annoncé quelques unes avant les concertations !! Certes, il avait été repris par Ayrault qui lui avait rappelé que les concertations n'avaient pas encore débutées... Mais, bon, loin de moi l'idée que tout est déjà décidé et que ces négociations ne sont que de la poudre aux yeux :whistling:

Par contre, je ne vois pas ce qu'il y aurait de ridicule à l'idée de manifester publiquement notre désapprobation à l'idée de se faire avoir. Ce serait prévenir officiellement qu'on n'a pas l'intention d'avaler des couleuvres et de se faire avoir alors attention... Ce serait je pense plus productif que d'attendre que le ministre nous sorte une proposition de loi sur laquelle il lui sera difficile de faire marche arrière sans paraître faible vis à vis des nombreux français anti profs !

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C'est vrai que les annonces des orientations ne datent que de quelques jours mais Peillon en avait déjà annoncé quelques unes avant les concertations !! Certes, il avait été repris par Ayrault qui lui avait rappelé que les concertations n'avaient pas encore débutées... Mais, bon, loin de moi l'idée que tout est déjà décidé et que ces négociations ne sont que de la poudre aux yeux :whistling:

Par contre, je ne vois pas ce qu'il y aurait de ridicule à l'idée de manifester publiquement notre désapprobation à l'idée de se faire avoir. Ce serait prévenir officiellement qu'on n'a pas l'intention d'avaler des couleuvres et de se faire avoir alors attention... Ce serait je pense plus productif que d'attendre que le ministre nous sorte une proposition de loi sur laquelle il lui sera difficile de faire marche arrière sans paraître faible vis à vis des nombreux français anti profs !

Ces "négociations" elles jouent sur quoi ? Pour le SE et le SNUIPP, il s'agit de trouver des "compensations" au rajout du travail du mercredi matin, travail supplémentaire qu'ils acceptent... C'est ce que dajta appelle un "compromis acceptable".

Je ne pense pas que c'est ce que souhaitent freepaille et de nombreux contributeurs ici.

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Bonjour,

Je ne représente pas de syndicats. Cependant je pense à tout ce que notre profession a perdu en terme d'avantages : retraite à 55 ans, droit à un logement de fonction pour l'équivalent de 150 €, il y a peu suite à l'aide personnalisée la perte de la possibilité de faire des études ou des surveillances de cantine.

Alors, si le débat en cours porte sur comment nous faire prendre en charge gratuitement ce pour quoi nous étions payés auparavant, j'espère que le gouvernement changera rapidement son fusil d'épaule et enverra un signe en ce sens.

Pour les manifestations, je continue de penser qu'un jour de grève par ci par là encourage les provocations qui permettent ensuite à nos gouvernants d'économiser une journée de salaire de ci de là : cela ne gêne personne (les enfants sont pris en charge par la mairie), cela réduit même le déficit, alors perdre un jour de salaire pour dire que l'on est pas content, je ne vois pas l'intérêt. Pour donner un réel sens à la grève, il faut qu'elle soit illimitée.

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