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dépression et crises d'angoisse - je ne veux pas reprendre en sept


Doko

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Bonsoir à tous et meilleurs voeux

je viens de lire quelques pages de ce topic et constate que je ne suis pas la seule à être aussi mal

J'ai eu un CE1 CE2 en septembre avec 28 élèves, j'ai travaillé 7 jours sur 7 de 6 h à 1 h du matin.

Pendant les vacances de la Toussaint, j'ai travaillé là encore laissant mes enfants de côté.

Et puis fin novembre, j'ai fait un burn out en classe. Depuis je suis en arrêt. Je devrais reprendre lundi mais je suis terrorisée à l'idée de reprendre, je n'ai pas réussi à me retrouver; Je n'ai jamais réussi à faire un emploi du temps qui me convenait, du coup je me suis remise en question . J'ai 20 ans d'enseignement, ne me suis jamais arrêtée (sauf lors de mes deux grossesses) et j'ai honte d'avoir craqué. J'ai envie de démissionner car je ne me sens plus à la hauteur...

bon pour un début d'année, ce ne sont pas vraiment de propos joyeux mais j'aimerais tant reprendre le plaisir d'enseigner..

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Somnifère hier soir, réveil difficile et maussade ce matin, aucune énergie, moral à zéro.... Je viens d'appeler mon ancien généraliste, qui me connait mieux que l'actuel (j'ai changé il y a quelques années suite à un déménagement) et rendez-vous est pris pour lundi matin. Je ne reprendrai donc pas le boulot lundi... J'imagine que je vais être arrêté au moins une semaine, peut-être plus...:(

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Je tiens à préciser que de mon côté, tout se passe bien avec les collègues, tout s'est toujours bien passé avec l'administration, c'est juste que j'ai le sentiment d'étouffer face à la charge de travail, que je n'arrive plus à tout gérer, que je suis dépassé, usé, KO, au bout du rouleau physiquement et nerveusement :(

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Je vous suggère d'aller voir ce docu d'Arte sur le burn-out pour comprendre que c'est NORMAL dans le monde du travail d'aujourd'hui et qu'il faut se battre contre ces "réformes" sans cesse destructrices...

http://www.arte.tv/fr/le-surmenage-quand-rien-ne-va-plus/2892482,CmC=2918800.html

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En parlant de burn-out, je viens de lire cette page internet (certains parmi vous l'ont sûrement déjà lue) et je me suis reconnu à 100% dans les signes avant coureurs. --> http://www.etre-bien-au-travail.fr/specialistes-sante-au-travail/tribunes/burnout-attention-danger

Alors, je crois qu'il est temps d'être sage et de m'arrêter un (petit ???) moment, même si cela me coûte énormément...

Je me dis qu'en changeant de situation professionnelle, en cours d'année, avec par exemple de courts remplacements, j'arriverai peut-être tout doucement à retrouver dynamisme et enthousiasme. Mais est-ce possible ? Qui contacter ? Syndicat ? IEN ? Assistante sociale de l'IA ?

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Et moi qui mets tout mon mal être depuis 3 ans sur le compte de mon handicap et accessoirement l'arrivée des 2 derniers enfants.

Mais la solution c'est quoi ?

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j'étais honteuse et culpabilisais énormément d'être en arrêt pour "si peu"

C'est aussi ce que je ressens, et la raison pour laquelle je ne souhaite pas me faire arrêter trop longtemps...

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C'est ce que j'allais dire Petit Gizmo, tu fais un burn-out, un trop plein...ne t'inquiète pas d'un arrêt, c'est peut-être ce qu'il te faut pour repartir du bon pied: lacher prise et penser à toi (bon je dis ça mais je ne sais pas faire).

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J'imagine que c'est ce qu'il me faut, tout le monde me le dit (mes parents, ma femme, mon directeur...) mais, bêtement....?, je me dis que je dois me forcer, que beaucoup de collègues vivent des situations plus complexes que la mienne, que j'exagère mes problèmes, etc.... Et puis, j'angoisse déjà à l'idée qu'il faudra forcément reprendre dans une semaine, deux semaines, un mois... tout comme j'angoisse à l'idée que mon remplaçant va galérer à comprendre mon fonctionnement, que mes élèves vont perdre le peu de repères que j'avais réussi à mettre en place avec eux...:( Et puis, suis-je capable de m'arrêter ? Ca va bien faire trois ans que je "souffre" en silence, que je me sens moins bien professionnellement, que je m'interroge sur mes aptitudes à enseigner (malgré de très bons contacts avec ma hiérarchie, dont une IEN qui m'avait vraiment reboostée lors d'une inspection) mais que je continue comme si de rien n'était. J'en paie sans doute les frais aujourd'hui. Et puis, ce ras-le-bol professionnel se conjugue forcément avec mon changement d'école (dix ans, ça laisse des traces), mon affectation sur un niveau dans lequel je ne me sens pas à l'aise, la naissance de mes jumeaux et la fatigue qui s'est accumulée ensuite semaine après semaine (mais que leurs rires et leurs calins me font du bien en ce moment !!!).

Bon... On va voir ce qu'en dira mon médecin !

PS: Désolé de squatter le sujet depuis hier.... Ca me fait quand même du bien de "parler" avec des collègues et de voir que nous sommes nombreux à connaître ce mal-être... Je me sens moins "anormal".

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Comme cela a déjà été dit tu dois penser à toi, à toi et... à toi! Tes élèves s'adapteront et ton remplaçant aussi. Je suis remplaçante et je commence un nouveau remplacement lundi. Et bien même si je suis un peu beaucoup dans le flou bah... c'est mon métier! Et jamais je ne blâmerai ou autre quelqu'un qui s'est arrêté.

Plein de courage pour toi et pour tous ceux qui se sentent mal en ce début d'année :wub:

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Soyez égoïste et ne pensez qu'à vous-même, c'est le meilleur service que vous puissiez vous rendre à vous-même, et vous le valez bien! Vous êtes la personne la plus importante dans votre propre vie, prenez bien soin de vous.

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Ce que m'a dit une conseillère pédagogique une fois : personne n'est irremplaçable donc si tu as besoin d'un arrêt, tu t'arrêtes !

Un métier sert à vivre et non pas l'inverse... ce n'est pas la vie qui sert à travailler ! Rendons lui la place qui est la sienne...

Ta famille, tes proches, c'est le plus important.

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