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Selon la maîtesse, mon fils s'ennuie à l'école....


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Posté(e)

Depuis cette histoire, j'ai radicalement changé ma façon de travailler avec les enfants de ma classe : je m'occupe autant des élèves en difficulté que des élèves qui ne le sont pas ou qui sont demandeurs.

C'est vrai que je n'y faisais pas attention particulièrement mais il m'arrivait aussi de laisser ces enfants plus avancés "sur le carreau".

Depuis, j'ai mis en place un classeur avec des activités photocopiées, pour le coup, pour les enfants qui ne jouent pas après leur activité et qui veulent travailler. C'est au choix et à la disposition, ça va de découpages à écritures (même si je n'aime pas donner de l'écriture en autonomie...) ou des jeux de construction avec modèles à reproduire. Tout ça fain qu'aucun enfant ne s'ennuie dans la classe.

On verra si ça porte ses fruits.

Ceci dit, j'ai l'impression de creuser encore plus les différences de niveaux. Les plus avancés vont plus vite progresser pendant que d'autres enfants iront jouer.

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Posté(e)

Ceci dit, j'ai l'impression de creuser encore plus les différences de niveaux. Les plus avancés vont plus vite progresser pendant que d'autres enfants iront jouer.

Il faut aussi, en parallèle, "booster" les plus faibles, car à force d'être assistés, ils arrêtent de faire des efforts alors qu'en général, ils peuvent vraiment beaucoup plus !

  • 11 mois plus tard...
Posté(e)

Salut!

Je remonte ce post qui date de pile 1 an!!!

La nouvelle maîtresse m'a convoqué, pour les mêmes raisons..... c'est la re-belote.

Il s'agit cette fois d'un "problème" légèrement différent. Donc cette année il est en MS (double niveau MS-GS).

Elle est en train de faire les bilans et se rend compte qu'il a plus que largement le niveau puisqu'il réussi les éval de GS.

Mon fils fait le travail demandé en MS en 3 minutes et s'ennuie le reste du temps. Il ne pleure plus à l'école, a priori sa nouvelle maîtresse lui convient bien mieux. Il s'occupe dorénavant et va jouer de plus en plus dans la classe.

D'après la maîtresse, il a le niveau d'un fin de GS, mais pas la maturité affective.

Donc, qu'en fait-on?

Elle a peur qu'il finisse par s'ennuyer et que ça le dégoûte de l'école mais d'un autre côté elle pense qu'il est trop "jeune" pour aller en CP à la prochaine rentrée.

Elle me demande ce que j'en pense et je suis un peu perdu.

D'un côté les collègues me disent qu'il risque de se retrouver qu'avec des grands (et la classe des GS qui passe en CP est difficile) et se sentir perdu voir en échec et d'autres qui me disent qu'il faut mieux sauter pour qu'il trouve de l'intérêt à l'école.

Il est dans les mêmes situations dans la vie. Au sport, il est trop débrouillard pour aller avec des enfants de son age, mais trop faible physiquement pour aller avec les grands.

A la garderie c'est pareil : il est dans le groupe des grands pour les activités calmes (constructions, puzzles etc.) mais trop petit pour jouer au foot par exemple.

Ma femme pense qu'un saut est mieux, et moi je ne suis pas très chaud. Pour avoir fait quelques années en MS et en GS, je sais que ces 2 classes sont super importantes.

Qu'en pensez-vous?

Posté(e)

Ceci dit, j'ai l'impression de creuser encore plus les différences de niveaux. Les plus avancés vont plus vite progresser pendant que d'autres enfants iront jouer.

Il faut aussi, en parallèle, "booster" les plus faibles, car à force d'être assistés, ils arrêtent de faire des efforts alors qu'en général, ils peuvent vraiment beaucoup plus !

je découvre ce post.

on ne va quand même pas empêcher ceux qui sont motivés de progresser sous prétexte que d'autres se la coule douce!

et d'accord aussi avec toi goëlette, même si ça, c'est épuisant, et souvent décourageant.

Posté(e)

Mon fils avait le profil du tien : en avance intellectuelle, mais pas physique. Nous avons beaucoup hésité à lui faire sauter une classe, mais il manifestait tellement que la maternelle ne lui convenait pas qu'il a intégré le cp après seulement deux ans de maternelle.

Cela a été difficile pour lui d'autant que nous avons déménagé. La dysharmonie entre le physique et l'intellect lui a posé des soucis pour l'apprentissage de l'écriture (il n'a pas eu les bases acquises en GS, arrivant par le charme à esquiver les activités qui ne lui plaisaient pas : il négociait avec l'enseignante) et au niveau de ses relations avec ses camarades.

Il ne m'a jamais dit avoir regretté ce saut de classe, mais je ne suis toujours pas certaine que nous ayons pris la meilleur décision.

Si c'était à refaire, vous le referiez?

Posté(e)

Bonjour Lemaître,

Pourquoi ne saisis tu pas la psychologue scolaire pour lui demander de venir tester ton fils ?

J'ai été confrontée au même problème que toi il y a quelques années et me suis heurtée à un refus de l'enseignante et du directeur sous prétexte d'un manque de maturité

Tout en prévenant la maîtresse, j'ai écrit à la psychologue scolaire pour lui demander de venir voir mon fils.

non seulement, il n'y avait pour elle aucun pb de maturité, mais le saut de classe était absolument nécessaire (EIP)...

Deux ans après, il est en 6°, parfaitement bien intégré, a d'excellents résultats scolaires et nous dit très souvent qu'il est heureux d'avoir sauté son ce2.

Posté(e)

Ici on en avait discuté avec la PE de mon fils en PS, elle disait qu'il fallait éviter le saut de GS. MS ou CP c'est moins problématique au niveau des apprentissages. Il vaut mieux une GS avec une adaptations que de sauter la GS apparemment.

Et puis la maternelle c'est là où ils peuvent jouer.... ils ont tellement d'années de classe à faire ensuite...

Mais oui demander une observation de la psy sco pour voir ce qu'elle en pense aussi de l'attitude en classe de ton fils

Posté(e)

Un CP le matin et GS l'après midi ce serait une sorte d'aménagement. Avec saut de CP éventuel en fin d'année prochaine.

C'est bâtard mais je pense que ça peut le faire.

Reste à en parler avec les maîtresses de GS et de CP. Et le psy peut-être du coup.

Posté(e)

Sauter le CP, sauter l'entrée à l'école élémentaire, c'est difficile je trouve! C'est là qu'on apprend à se repérer sur un cahier, à écrire de façon normée en augmentant progressivement la quantité, à gérer son cartable, ses devoirs. On apprend à rester en place plus longtemps, à être plus autonome vis à vis des adultes... Le saut GS-CE1 me paraît du coup énorme!

Ou alors effectivement en prévoyant un passage progressif en CP dès cette année. C'est ce qu'on va faire avec une élève de GS dans mon école dès la rentrée des vacances d'hiver : d'abord CP le matin et GS l'AM, puis CP toute la journée si ça se passe bien.

Posté(e)

Sauter le CP, sauter l'entrée à l'école élémentaire, c'est difficile je trouve! C'est là qu'on apprend à se repérer sur un cahier, à écrire de façon normée en augmentant progressivement la quantité, à gérer son cartable, ses devoirs. On apprend à rester en place plus longtemps, à être plus autonome vis à vis des adultes... Le saut GS-CE1 me paraît du coup énorme!

Ou alors effectivement en prévoyant un passage progressif en CP dès cette année. C'est ce qu'on va faire avec une élève de GS dans mon école dès la rentrée des vacances d'hiver : d'abord CP le matin et GS l'AM, puis CP toute la journée si ça se passe bien.

Pour elle vous aviez donc fait une rentrée en GS tout en sachant qu'elle était limite à sauter la classe fin de MS?

Posté(e)

Sauter le CP, sauter l'entrée à l'école élémentaire, c'est difficile je trouve! C'est là qu'on apprend à se repérer sur un cahier, à écrire de façon normée en augmentant progressivement la quantité, à gérer son cartable, ses devoirs. On apprend à rester en place plus longtemps, à être plus autonome vis à vis des adultes... Le saut GS-CE1 me paraît du coup énorme!

Ou alors effectivement en prévoyant un passage progressif en CP dès cette année. C'est ce qu'on va faire avec une élève de GS dans mon école dès la rentrée des vacances d'hiver : d'abord CP le matin et GS l'AM, puis CP toute la journée si ça se passe bien.

J'ai une élève en CE1 cette année qui n'a pas fait du tout de CP. Elle a eu une GS adaptée avec l'aide perso en fin d'année pour travailler la graphie.

Aucun problème d'adaptation, mise à part la vitesse de travail. Je lui copiais des choses en début d'année. En janvier, elle passe inaperçue, elle a le même rythme que les autres et est excellente.

Son cas n'en fait pas une généralité mais c'est juste pour dire que c'est tout à fait possible (en l'anticipant).

Posté(e)

Sauter le CP, sauter l'entrée à l'école élémentaire, c'est difficile je trouve! C'est là qu'on apprend à se repérer sur un cahier, à écrire de façon normée en augmentant progressivement la quantité, à gérer son cartable, ses devoirs. On apprend à rester en place plus longtemps, à être plus autonome vis à vis des adultes... Le saut GS-CE1 me paraît du coup énorme!

Ou alors effectivement en prévoyant un passage progressif en CP dès cette année. C'est ce qu'on va faire avec une élève de GS dans mon école dès la rentrée des vacances d'hiver : d'abord CP le matin et GS l'AM, puis CP toute la journée si ça se passe bien.

J'ai une élève en CE1 cette année qui n'a pas fait du tout de CP. Elle a eu une GS adaptée avec l'aide perso en fin d'année pour travailler la graphie.

Aucun problème d'adaptation, mise à part la vitesse de travail. Je lui copiais des choses en début d'année. En janvier, elle passe inaperçue, elle a le même rythme que les autres et est excellente.

Son cas n'en fait pas une généralité mais c'est juste pour dire que c'est tout à fait possible (en l'anticipant).

C'est à peu près ce qui s'est passé pour ma fille.

La question du décalage s'est posée très vite, mais comme ce décalage concernait surtout la lecture (avec un risque d'ennui finalement plus grand au CP où apprendre à lire prend tout de même beaucoup de temps, alors que ce n'est pas "pénalisant" en maternelle de savoir déjà lire) qu'elle ne s'ennuyait pas, avait encore beaucoup à apprendre en maternelle (au niveau vie collective, maturité), elle a fait sa maternelle tranquille et est entrée au CE1 où tout va vraiment très bien.

Je dirais qu'il faut tenir compte de l'ennui (dans quelle classe sera-t-il moindre pour cet enfant là), de la lecture et des autres apprentissages scolaires(pour un enfant déjà lecteur, ne vaut il mieux pouvoir faire "autre chose" que d'apprendre très jeune à ne plus bouger pour écouter ce qu'il "sait déjà"), des liens avec les autres enfants (a-t-il des copains auxquels il est attaché, se lie-t-il facilement avec des plus grands, se laisse-t-il malmener par ses camarades...). Et en fonction de tout ça, on fait le "moins pire" (et on serre les fesses en espérant avoir fait les bons choix, et ouf... pour l'instant tout va bien)

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