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SOS Papa : combat douloureux ou lobbying inquiétant ?


cajou

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Et puis la parité qui doit marcher dans les deux sens ça me fait rigoler! Quelle parité? Ah oui en théorie. :)

non, la parité, ça sera le jour où madame fera la bouffe ou le ménage en s'entendant dire par monsieur qu'elle ne sait pas y faire et qu'il repassera alors derrière elle pour que ça soit bien fait. :tongue:

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hier au téléphone sonne, ... un grand moment de reflexion profonde.

Tu m'étonnes que les papas solos amènent pas les gosses chez le toubib, ils le font déjà pasquan dils sont en couple .. pas tous, pas tous, et j'évoque le toubib, mais c'est un exemple dont je ne sai pas s'il est valable. En tous cas la répartition des tâches domestiques, liées ou non à l'élevage des enfants est encore sérieusement déséquilibrée ..

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une analyse que je partage dans Mediapart, et pour répondre à la question : lobbying inquiétant


Après le coup d'éclat de Serge Charnay, ce père retranché pendant quatre jours dans une grue pour réclamer le droit de visite de son fils, Pauline Delage, doctorante en sociologie, dénonce une opération téléguidée par SOS Papa, « association masculiniste misogyne et réactionnaire » qui se voit accorder « une légitimité pour le moins problématique » par le gouvernement.

Le masculinisme légitimé par le gouvernement
Suite au coup publicitaire de Serge Charnay, SOS Papa n’a pas seulement pris une place importante dans les médias ; plus grave, l’association masculiniste a acquis une reconnaissance politique puisque le gouvernement a accepté de la recevoir pour examiner ses revendications, notamment la généralisation de la garde alternée pour les enfants. Passons sur l'action individuelle de Serge Charnay, passons même sur les raisons qui l'ont conduit à être déchu de ses droits parentaux – les médias ayant longtemps préféré évoquer « la souffrance d'un père » plutôt que l'enlèvement de ses enfants. La légitimité qu'on a octroyée à l'association ces derniers temps est pour le moins problématique.
C’est vrai d’abord d'un point de vue démocratique : toutes les associations dont l'un des membres exécuterait une action spectaculaire auront-elles désormais le même écho médiatique ? Seront-elles systématiquement reçues par les pouvoirs publics ? On peut légitimement en douter. C’est vrai ensuite d’un point de vue idéologique, puisque le discours de SOS Papa repose sur une vision du monde faussée, étayée par des données sociologiques et historiques biaisées, dont le cœur est l'idée selon laquelle les rapports de domination hommes/femmes sont aujourd'hui inversés. Constatant que les enfants sont, dans près de 80% des cas de divorce, hébergés chez leur mère, cette association souligne ce qu'elle voit comme une injustice : la société, par le biais de la justice civile, favoriserait les femmes dans les décisions liées aux enfants parce qu'elle ne comprendrait pas les changements historiques liés à la modernité, faisant des pères des sujets parentaux à part entière. Ce qui se passe dans les tribunaux ne serait alors que le reflet d'une évolution historique plus globale.
Depuis le féminisme des années 1970, les droits des femmes ayant considérablement évolué, et celles-ci étant encouragées à s'autonomiser par le travail et à s'introduire dans tous les espaces de la sphère publique, les rapports inégalitaires entre hommes et femmes se seraient inversés, et les hommes seraient en proie à une forme de domination féminine. Serge Charnay lui-même a souligné ce douloureux problème de l'omniprésence, et donc de l'omnipotence, des femmes dans les médias, dans le champ politique, et même dans la justice. Bref, celles-ci auraient acquis des droits aux dépens des hommes. Trop caricaturale pour être réellement naïve, la vision du monde offerte par SOS Papa repose sur des inepties sociologiques sur lesquelles s'appuie une idéologie qui, elle, est bien misogyne et sexiste. Des inepties que les médias et le gouvernement auraient dû commencer par pointer et réfuter.
Effectivement, les droits des femmes ont évolué : nous avons aujourd'hui légalement le droit d'ouvrir un compte bancaire, le droit de travailler sans l'autorisation de notre mari, le droit d'avoir recours à des méthodes contraceptives et abortives, le droit de dénoncer des crimes sexistes, racistes, lesbophobes à notre encontre. Oui, les choses ont changé, et c'est tant mieux. Mais outre le fait qu'il existe un écart réel et persistant entre les droits acquis par les mouvements féministes et leur mise en application, tout n'a pas non plus changé et les rouages de la domination masculine se sont parfois transformés sans disparaître pour autant : les femmes ont le droit de travailler mais elles occupent toujours des emplois plus précaires que les hommes, elles ont des salaires moindres et n'accèdent pas aux postes les plus élevés hiérarchiquement. Cette division sexuée du travail dans la sphère salariale est intimement imbriquée à celle qui opère dans la sphère domestique, où les tâches ménagères et le soin des autres incombent principalement aux femmes.
Un homme n'a plus formellement droit de vie ou de mort sur son épouse, et il n’est pas autorisé à abuser d'elle, mais dans les couples hétérosexuels la violence conjugale touche essentiellement les femmes : aussi ce rapport asymétrique et inégalitaire est-il bien distinct du conflit ou de la dispute conjugale. De fait, une femme sur dix a subi des violences conjugales, quelle que soit leur forme, au cours de la dernière année. Sans les multiplier, ces quelques exemples doivent juste rétablir un fait : si la lutte pour l'égalité est toujours d'actualité, les rapports de domination femmes/hommes ne se sont pas inversés pour autant. Mais « égalité » comme « inégalité » ne doivent pas être des coquilles vides, des mots tellement dits et redits qu'ils perdent tout sens ; leurs usages doivent refléter et s'ancrer dans un contexte social, qu'il s'agit de dépasser dans une visée politique.
S'agissant des divorces encore une fois, si, dans 80% des cas, la résidence principale est attribuée à la mère, il ne s'agit pas d'un privilège des mères sur les pères, mais tout simplement du fait que ces derniers ne la demandent pas. Après la séparation, la division sexuée des tâches domestiques perdure ; et l'inégalité se niche ici. L’intimité conjugale n’est pas un espace à l’abri des rapports sociaux qui fondent et structurent les inégalités. Dénoncer un matriarcat qui n'existe évidemment pas, c’est une stratégie politique et idéologique qui vise à saper les droits des femmes, à rétablir ou renforcer un ordre social dont bénéficient certains hommes, les dominants. Patric Jean a bien montré dans son article publié dans Le Monde les liens et les parallèles existant entre l'association et ses homologues masculinistes au Québec, dont les actions de grand éclat ne visent qu'à construire un rapport de force nuisant aux revendications égalitaires féministes. Comme ils l'avaient fait avec les groupes homophobes de la « manif pour tous », le gouvernement, en recevant SOS Papa, et les médias, en s'en faisant les relais, rendent légitime et par là même participent de ce mouvement idéologique et politique réactionnaire.

et dans le Monde :


Deux hommes séparés de leurs enfants par la justice ont défrayé la chronique en montant sur des grues à Nantes et, pour l'un d'eux, en restant perché tout le week-end. Cette action coup-de-poing survient à quelques jours d'une manifestation nationale prévue mercredi par une association de pères pour "dénoncer les dérives du pouvoir judiciaire" en matière de justice familiale.
Pour les besoins d'un film documentaire (La Domination masculine), j'ai moi- même longuement enquêté sur ces associations d'hommes au Québec, où le mouvement "masculiniste" très organisé est l'inspirateur d'activistes européens.
Afin de mieux les approcher, je me suis fait passer, pendant des mois, pour l'un d'entre eux. Ce qui se passe à Nantes est directement lié à ces mouvements, ainsi qu'à un récent projet de loi dont on a peu parlé.
Que sait-on des hommes qui ont escaladé les grues ? Le premier dit ne pas avoir revu son fils depuis deux ans et manifeste donc son "désespoir". Mais on sait qu'il a été condamné à un an de prison en septembre 2012, dont quatre mois ferme, pour avoir enlevé son fils. Des violences avaient été exercées à cette occasion. L'enfant avait été retrouvé en Ardèche, deux mois et demi plus tard. Cet homme s'est donc vu retirer son autorité parentale, ce qui est prévisible.
Un second père a alors escaladé une autre grue pour en redescendre quelques heures plus tard et déclarer à la presse que "malheureusement, la justice n'est pas impartiale, il suffit de prendre tous les chiffres sur les résidences et domiciliations des enfants, 80 % des domiciliations sont remises aux mamans". Or cet homme est accusé par son ex-compagne de violences conjugales et de mauvais traitement sur ses enfants.
Ce lundi matin, on peut toujours voir le premier grimpeur avec sa grande banderole bien visible, trois téléphones portables à disposition pour répondre aux journalistes, faisant le V de la victoire aux caméras de télévision.
Cette situation rappelle étrangement des actions organisées par des groupes d'hommes anglais et québécois de "Fathers for justice", il y a quelques années. Si la ressemblance est frappante, elle n'a, en fait, rien d'étrange.
POUR LE RÉTABLISSEMENT DE VALEURS PATRIARCALES
Lorsque j'ai infiltré ces mouvements à Montréal, j'ai pu entendre dans les moindres détails la stratégie que ces militants de la cause masculine désiraient mettre en place sur le plan international. Cette affaire des grues de Nantes en fait partie et n'est en rien un coup de folie d'un père isolé. C'est un long travail politique qui n'en est qu'à son début.
Mais tout d'abord, qu'est-ce que le masculinisme ? Il s'agit d'une mouvance également nommée "anti-féminisme", qui propose le rétablissement de valeurs patriarcales sans compromis : différenciation radicale des sexes et de la place de l'homme et de la femme à tous niveaux de la société, suprématie de l'homme sur la femme dans la famille, mais aussi la conduite de la cité, défense du couple hétérosexuel très durable comme seul modèle possible, éducation viriliste des garçons et donc refus de toute égalité des femmes et des hommes. Ils nient l'importance des phénomènes de la violence conjugale, de l'inceste et du viol, qui seraient des inventions des féministes, que certains d'entre eux nomment "fémi- nazis".
Ils considèrent les avancées des luttes de femmes et des homosexuels en vue de l'égalité comme une destruction du modèle social sur laquelle il faut revenir. Le divorce étant beaucoup plus souvent demandé par les femmes, ils espèrent un durcissement des conditions de son obtention. Leur lutte est donc celle de la défense du pouvoir masculin ancestral à tous niveaux de la société.
C'est au nom de ces idées rétrogrades qu'un jeune homme a massacré quatorze étudiantes de l'école polytechnique de Montréal le 6 décembre 1989, estimant qu'elles prenaient la place des hommes. Le tueur est ensuite devenu le héros des masculinistes les plus "décomplexés".
DES STRATÉGIES POUR FAIRE VALOIR LEURS IDÉES
Les masculinistes ont donc partagé confidentiellement avec moi les différentes stratégies mises en place, notamment au Québec, pour faire valoir leurs idées. Mais analysant leur échec, ils m'ont aussi décrit les conseils qu'ils prodiguaient à leurs émules français, belges, suisses, espagnols... Leur stratégie consiste à fonder leur communication sur les pères à travers deux arguments.
Le premier revient à dénoncer, parfois de façon paranoïaque, la collusion entre magistrats, médias, politiques afin d'évincer les pères de la vie de leurs enfants.
L'argument apporté par un des deux hommes de Nantes est, mot pour mot, une phrase ressassée par les Québécois depuis des années : "80 % des enfants sont confiés majoritairement aux mères par la justice." Ils oublient de dire que dans 80 % des cas, les pères souhaitent qu'il en soit ainsi. Un week-end sur deux et la moitié des vacances leur suffisent, et il n'y a donc aucun conflit sur ce point. Cela paraît normal dans une société où les femmes s'occupent encore à 80 % des tâches parentales et domestiques. Les actions médiatiques entreprises habituellement par les masculinistes visent donc à attirer l'attention des médias sur des données chiffrées tendancieuses et que la presse vérifie rarement.
Le second argument est l'invention par un masculiniste défendant la pédophilie, Richard Gardner, du "Syndrome d'aliénation parentale" ou "SAP". Outre l'aspect nauséabond de son inventeur, on ne peut que remarquer que de syndrome il n'y a guère, puisque aucune faculté de médecine ou de psychologie au monde, aucune institution n'a jamais reconnu ce concept comme valide.
Il s'agit de l'idée que lors d'un divorce, la femme (ou l'homme, mais les masculinistes s'en prennent évidemment aux femmes) aurait tendance à dénigrer l'image du père de ses enfants auprès de ceux-ci afin de les en écarter. Les pères seraient donc des centaines de milliers à être sortis de la vie de leurs enfants par la justice à cause de ce pseudo-syndrome.
Ce prétendu syndrome sert de paravent aux hommes accusés de violences conjugales ou d'agressions sexuelles sur leurs enfants. L'accusation des victimes devient une "allégation mensongère", preuve qu'elles veulent mettre en place un syndrome d'évincement des pères, pour lequel elles doivent être condamnées. Ce qui arrive de plus en plus souvent. Un blanc-seing pour homme violent ou violeur. Une arme de destruction massive pour son avocat.
Qu'il y ait des cas difficiles et malheureux ne peut être contesté. La séparation d'un couple avec enfant provoque souvent des déchirements. Mais imaginer qu'il y aurait une situation systémique d'évincement des pères par les mères dans la vie des enfants au point d'en observer un syndrome est une affabulation. Mais certains hommes, habitués à ce que l'on considère la violence conjugale comme une affaire privée et l'inceste comme un sujet à ne pas évoquer, ne décolèrent pas à l'idée qu'une femme puisse les dénoncer, voire porter plainte. Tout progrès en ce sens est vécu par eux comme une trahison.
J'ai moi-même suffisamment entendu ces hommes parler de la pédophilie pour témoigner du fait qu'elle est considérée par beaucoup de ceux-ci comme une pulsion masculine qu'il ne faut pas refréner. Un père incestueux incarcéré à la suite d'une condamnation à des années de prison est soutenu et considéré comme un héros de leur combat politique.
UNE VOLONTÉ DE CHANGER LES LOIS
Les conseils donnés par les masculinistes à leurs amis européens sont donc suivis à la lettre cette semaine à Nantes. L'escalade des grues est une copie de celle des ponts de Montréal. Même V de la victoire. Même batterie de téléphones portables pour parler à la presse. Même manifestation pré-organisée dans la semaine pour attirer l'attention des médias. Et finalement, même volonté de changer les lois.
Car il s'agit bien de cela. Un projet de loi a été déposé le 24 octobre 2012 pour rendre la résidence alternée obligatoire ce qui rendra plus difficile les demandes de séparation des femmes qui ont des enfants. Ce projet de loi propose six modifications du code civil et du code pénal et fait entrer dans la loi le syndrome d'aliénation parentale.
Ils n'en sont pas à leur coup d'essai, puisque différentes propositions de lois ont été déposées, résultant d'un imposant lobbying des associations masculinistes en France.
* Le 18 mars 2009, la proposition de loi 1531 pour instaurer la résidence alternée comme solution préférentielle.
* Le 3 juin 2009, la proposition de loi 1710 pour lutter contre toutes les manipulations d'enfants allant jusqu'au syndrome d'aliénation parentale (SAP) et les discrédits d'un parent par l'autre parent.
* Le 18 octobre 2011, avec la proposition de loi 3834 (amélioration des deux précédentes).
* Et donc, le 24 octobre 2012, la proposition de loi 309 pour rendre la résidence alternée obligatoire et la forcer au besoin au moyen du SAP.
Il est peut-être important de rappeler que, dans nos pays, lors d'une séparation, les enfants n'ont été confiés aux mères que depuis un siècle. En effet, jusqu'au début du XXe siècle, le père avait tous les droits sur ses enfants et les confiait bien souvent à une de ses proches. En France, jusqu'à la loi de 1970, il n'était question que des pères. Cette loi instaura la notion d'autorité parentale conjointe et partagée. Les "parents", égaux en droits avant séparation, vont l'être aussi après le divorce et remplacer les "père" et "mère".
Mais, si 80 % des couples séparés décident à l'amiable de la garde des enfants, souvent pris en charge la majorité du temps par les mères, on a enfin révélé qu'une femme sur cinq subit de la violence conjugale (Amnesty International), et qu'un enfant sur cinq est abusé sexuellement, majoritairement par des proches (Conseil de l'Europe).
Ainsi, les masculinistes niant ces violences et réclamant un retour vers une situation où l'homme était le pater familias développent une théorie que de nombreux députés et sénateurs (de droite surtout) ne renient pas en déposant ces propositions de lois.
Les échecs précédents n'empêcheront pas des élus d'en déposer de nouvelles lors de la prochaine discussion à l'Assemblée nationale sur la famille. On peut parier sans risque que les grimpeurs de Nantes et leurs amis feront à nouveau parler d'eux dans les mois à venir.
Patric Jean, cinéaste, et producteur du documentaire "La Domination Masculine"

l'affichage est pénible, mais je ne sais pas comment faire mieux

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Autour de moi la majorité des papas s'occupent de la maison, de leur(s) enfant(s) etc :idontno:

Pas de congé parental car financièrement plus intéressant que la maman le prenne (là aussi est la question...le salaire des femmes !) mais sinon ils l'auraient pris.

Je vais chercher un sondage sérieux sur la répartition des tâches.

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Autour de moi la majorité des papas s'occupent de la maison, de leur(s) enfant(s) etc :idontno:

Pas de congé parental car financièrement plus intéressant que la maman le prenne (là aussi est la question...le salaire des femmes !) mais sinon ils l'auraient pris.

Je vais chercher un sondage sérieux sur la répartition des tâches.

Tu noteras que ceux qui ne ne le font pas sont souvent ceux qui divorcent ... Je pense qu'accepter un compagnon qui ne fait rien à la maison, c'est kamikaze : établir une juste répartition des taches (plus ou moins spontanée selon les cas), permettre à chacun de s'épanouir dans la famille sans se sentir lésé, c'est le meilleur moyen de vivre une vie de famille équilibrée. Il faut aussi accepter que tout n'est pas fait à sa façon, mais là aussi, les priorités se discutent ensemble ...

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Je ne suis pas certaine que le partage des tâches ait grand chose à voir là dedans.

Le papa de mes grands n'était pas un fervent partisan du partage des tâches .. ou alors plutôt du genre "on se partage : tu fais à manger et je mange" :lol: Nan, j'exagère !!!

Mais quand même ...

Bref ...

Il n'empêche que le jour où on s'est séparé, qu'on a opté pour la résidence alternée, j'avais toute confiance. Et il n'a eu aucune difficulté à s'occuper des enfants, de la maison ... une semaine sur deux. Si les enfants étaient malades sur sa semaine, il gérait, sans soucis. Le seul truc, c'était si les enfants étaient malades dans la journée, c'était moi qui allait les chercher, pour la simple raison qu'il travaille à 1h30 de la maison et que moi, au début, j'étais à 10mn.

Le père du petit est beaucoup plus partage des tâches .. Il n'empêche que je n'ai pas confiance en ce qui concerne la gestion d'une enfant de cet âge.....

On peut faire le ménage, repasser, faire à manger ... et ne pas savoir s'occuper d'un enfant seul.

On peut ne pas faire le ménage, ne pas repasser, ne pas faire à manger ... quand on est à deux, mais le faire quand on est seul .. et seul ou à 2 savoir s'occuper d'un enfant. Quand je dis "s'occuper" c'est lui apporter tout ce dont il a besoin.

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une analyse que je partage dans Mediapart, et pour répondre à la question : lobbying inquiétant


Après le coup d'éclat de Serge Charnay, ce père retranché pendant quatre jours dans une grue pour réclamer le droit de visite de son fils, Pauline Delage, doctorante en sociologie, dénonce une opération téléguidée par SOS Papa, « association masculiniste misogyne et réactionnaire » qui se voit accorder « une légitimité pour le moins problématique » par le gouvernement.

Le masculinisme légitimé par le gouvernement
Suite au coup publicitaire de Serge Charnay, SOS Papa n’a pas seulement pris une place importante dans les médias ; plus grave, l’association masculiniste a acquis une reconnaissance politique puisque le gouvernement a accepté de la recevoir pour examiner ses revendications, notamment la généralisation de la garde alternée pour les enfants. Passons sur l'action individuelle de Serge Charnay, passons même sur les raisons qui l'ont conduit à être déchu de ses droits parentaux – les médias ayant longtemps préféré évoquer « la souffrance d'un père » plutôt que l'enlèvement de ses enfants. La légitimité qu'on a octroyée à l'association ces derniers temps est pour le moins problématique.
C’est vrai d’abord d'un point de vue démocratique : toutes les associations dont l'un des membres exécuterait une action spectaculaire auront-elles désormais le même écho médiatique ? Seront-elles systématiquement reçues par les pouvoirs publics ? On peut légitimement en douter. C’est vrai ensuite d’un point de vue idéologique, puisque le discours de SOS Papa repose sur une vision du monde faussée, étayée par des données sociologiques et historiques biaisées, dont le cœur est l'idée selon laquelle les rapports de domination hommes/femmes sont aujourd'hui inversés. Constatant que les enfants sont, dans près de 80% des cas de divorce, hébergés chez leur mère, cette association souligne ce qu'elle voit comme une injustice : la société, par le biais de la justice civile, favoriserait les femmes dans les décisions liées aux enfants parce qu'elle ne comprendrait pas les changements historiques liés à la modernité, faisant des pères des sujets parentaux à part entière. Ce qui se passe dans les tribunaux ne serait alors que le reflet d'une évolution historique plus globale.
Depuis le féminisme des années 1970, les droits des femmes ayant considérablement évolué, et celles-ci étant encouragées à s'autonomiser par le travail et à s'introduire dans tous les espaces de la sphère publique, les rapports inégalitaires entre hommes et femmes se seraient inversés, et les hommes seraient en proie à une forme de domination féminine. Serge Charnay lui-même a souligné ce douloureux problème de l'omniprésence, et donc de l'omnipotence, des femmes dans les médias, dans le champ politique, et même dans la justice. Bref, celles-ci auraient acquis des droits aux dépens des hommes. Trop caricaturale pour être réellement naïve, la vision du monde offerte par SOS Papa repose sur des inepties sociologiques sur lesquelles s'appuie une idéologie qui, elle, est bien misogyne et sexiste. Des inepties que les médias et le gouvernement auraient dû commencer par pointer et réfuter.
Effectivement, les droits des femmes ont évolué : nous avons aujourd'hui légalement le droit d'ouvrir un compte bancaire, le droit de travailler sans l'autorisation de notre mari, le droit d'avoir recours à des méthodes contraceptives et abortives, le droit de dénoncer des crimes sexistes, racistes, lesbophobes à notre encontre. Oui, les choses ont changé, et c'est tant mieux. Mais outre le fait qu'il existe un écart réel et persistant entre les droits acquis par les mouvements féministes et leur mise en application, tout n'a pas non plus changé et les rouages de la domination masculine se sont parfois transformés sans disparaître pour autant : les femmes ont le droit de travailler mais elles occupent toujours des emplois plus précaires que les hommes, elles ont des salaires moindres et n'accèdent pas aux postes les plus élevés hiérarchiquement. Cette division sexuée du travail dans la sphère salariale est intimement imbriquée à celle qui opère dans la sphère domestique, où les tâches ménagères et le soin des autres incombent principalement aux femmes.
Un homme n'a plus formellement droit de vie ou de mort sur son épouse, et il n’est pas autorisé à abuser d'elle, mais dans les couples hétérosexuels la violence conjugale touche essentiellement les femmes : aussi ce rapport asymétrique et inégalitaire est-il bien distinct du conflit ou de la dispute conjugale. De fait, une femme sur dix a subi des violences conjugales, quelle que soit leur forme, au cours de la dernière année. Sans les multiplier, ces quelques exemples doivent juste rétablir un fait : si la lutte pour l'égalité est toujours d'actualité, les rapports de domination femmes/hommes ne se sont pas inversés pour autant. Mais « égalité » comme « inégalité » ne doivent pas être des coquilles vides, des mots tellement dits et redits qu'ils perdent tout sens ; leurs usages doivent refléter et s'ancrer dans un contexte social, qu'il s'agit de dépasser dans une visée politique.
S'agissant des divorces encore une fois, si, dans 80% des cas, la résidence principale est attribuée à la mère, il ne s'agit pas d'un privilège des mères sur les pères, mais tout simplement du fait que ces derniers ne la demandent pas. Après la séparation, la division sexuée des tâches domestiques perdure ; et l'inégalité se niche ici. L’intimité conjugale n’est pas un espace à l’abri des rapports sociaux qui fondent et structurent les inégalités. Dénoncer un matriarcat qui n'existe évidemment pas, c’est une stratégie politique et idéologique qui vise à saper les droits des femmes, à rétablir ou renforcer un ordre social dont bénéficient certains hommes, les dominants. Patric Jean a bien montré dans son article publié dans Le Monde les liens et les parallèles existant entre l'association et ses homologues masculinistes au Québec, dont les actions de grand éclat ne visent qu'à construire un rapport de force nuisant aux revendications égalitaires féministes. Comme ils l'avaient fait avec les groupes homophobes de la « manif pour tous », le gouvernement, en recevant SOS Papa, et les médias, en s'en faisant les relais, rendent légitime et par là même participent de ce mouvement idéologique et politique réactionnaire.

et dans le Monde :


Deux hommes séparés de leurs enfants par la justice ont défrayé la chronique en montant sur des grues à Nantes et, pour l'un d'eux, en restant perché tout le week-end. Cette action coup-de-poing survient à quelques jours d'une manifestation nationale prévue mercredi par une association de pères pour "dénoncer les dérives du pouvoir judiciaire" en matière de justice familiale.
Pour les besoins d'un film documentaire (La Domination masculine), j'ai moi- même longuement enquêté sur ces associations d'hommes au Québec, où le mouvement "masculiniste" très organisé est l'inspirateur d'activistes européens.
Afin de mieux les approcher, je me suis fait passer, pendant des mois, pour l'un d'entre eux. Ce qui se passe à Nantes est directement lié à ces mouvements, ainsi qu'à un récent projet de loi dont on a peu parlé.
Que sait-on des hommes qui ont escaladé les grues ? Le premier dit ne pas avoir revu son fils depuis deux ans et manifeste donc son "désespoir". Mais on sait qu'il a été condamné à un an de prison en septembre 2012, dont quatre mois ferme, pour avoir enlevé son fils. Des violences avaient été exercées à cette occasion. L'enfant avait été retrouvé en Ardèche, deux mois et demi plus tard. Cet homme s'est donc vu retirer son autorité parentale, ce qui est prévisible.
Un second père a alors escaladé une autre grue pour en redescendre quelques heures plus tard et déclarer à la presse que "malheureusement, la justice n'est pas impartiale, il suffit de prendre tous les chiffres sur les résidences et domiciliations des enfants, 80 % des domiciliations sont remises aux mamans". Or cet homme est accusé par son ex-compagne de violences conjugales et de mauvais traitement sur ses enfants.
Ce lundi matin, on peut toujours voir le premier grimpeur avec sa grande banderole bien visible, trois téléphones portables à disposition pour répondre aux journalistes, faisant le V de la victoire aux caméras de télévision.
Cette situation rappelle étrangement des actions organisées par des groupes d'hommes anglais et québécois de "Fathers for justice", il y a quelques années. Si la ressemblance est frappante, elle n'a, en fait, rien d'étrange.
POUR LE RÉTABLISSEMENT DE VALEURS PATRIARCALES
Lorsque j'ai infiltré ces mouvements à Montréal, j'ai pu entendre dans les moindres détails la stratégie que ces militants de la cause masculine désiraient mettre en place sur le plan international. Cette affaire des grues de Nantes en fait partie et n'est en rien un coup de folie d'un père isolé. C'est un long travail politique qui n'en est qu'à son début.
Mais tout d'abord, qu'est-ce que le masculinisme ? Il s'agit d'une mouvance également nommée "anti-féminisme", qui propose le rétablissement de valeurs patriarcales sans compromis : différenciation radicale des sexes et de la place de l'homme et de la femme à tous niveaux de la société, suprématie de l'homme sur la femme dans la famille, mais aussi la conduite de la cité, défense du couple hétérosexuel très durable comme seul modèle possible, éducation viriliste des garçons et donc refus de toute égalité des femmes et des hommes. Ils nient l'importance des phénomènes de la violence conjugale, de l'inceste et du viol, qui seraient des inventions des féministes, que certains d'entre eux nomment "fémi- nazis".
Ils considèrent les avancées des luttes de femmes et des homosexuels en vue de l'égalité comme une destruction du modèle social sur laquelle il faut revenir. Le divorce étant beaucoup plus souvent demandé par les femmes, ils espèrent un durcissement des conditions de son obtention. Leur lutte est donc celle de la défense du pouvoir masculin ancestral à tous niveaux de la société.
C'est au nom de ces idées rétrogrades qu'un jeune homme a massacré quatorze étudiantes de l'école polytechnique de Montréal le 6 décembre 1989, estimant qu'elles prenaient la place des hommes. Le tueur est ensuite devenu le héros des masculinistes les plus "décomplexés".
DES STRATÉGIES POUR FAIRE VALOIR LEURS IDÉES
Les masculinistes ont donc partagé confidentiellement avec moi les différentes stratégies mises en place, notamment au Québec, pour faire valoir leurs idées. Mais analysant leur échec, ils m'ont aussi décrit les conseils qu'ils prodiguaient à leurs émules français, belges, suisses, espagnols... Leur stratégie consiste à fonder leur communication sur les pères à travers deux arguments.
Le premier revient à dénoncer, parfois de façon paranoïaque, la collusion entre magistrats, médias, politiques afin d'évincer les pères de la vie de leurs enfants.
L'argument apporté par un des deux hommes de Nantes est, mot pour mot, une phrase ressassée par les Québécois depuis des années : "80 % des enfants sont confiés majoritairement aux mères par la justice." Ils oublient de dire que dans 80 % des cas, les pères souhaitent qu'il en soit ainsi. Un week-end sur deux et la moitié des vacances leur suffisent, et il n'y a donc aucun conflit sur ce point. Cela paraît normal dans une société où les femmes s'occupent encore à 80 % des tâches parentales et domestiques. Les actions médiatiques entreprises habituellement par les masculinistes visent donc à attirer l'attention des médias sur des données chiffrées tendancieuses et que la presse vérifie rarement.
Le second argument est l'invention par un masculiniste défendant la pédophilie, Richard Gardner, du "Syndrome d'aliénation parentale" ou "SAP". Outre l'aspect nauséabond de son inventeur, on ne peut que remarquer que de syndrome il n'y a guère, puisque aucune faculté de médecine ou de psychologie au monde, aucune institution n'a jamais reconnu ce concept comme valide.
Il s'agit de l'idée que lors d'un divorce, la femme (ou l'homme, mais les masculinistes s'en prennent évidemment aux femmes) aurait tendance à dénigrer l'image du père de ses enfants auprès de ceux-ci afin de les en écarter. Les pères seraient donc des centaines de milliers à être sortis de la vie de leurs enfants par la justice à cause de ce pseudo-syndrome.
Ce prétendu syndrome sert de paravent aux hommes accusés de violences conjugales ou d'agressions sexuelles sur leurs enfants. L'accusation des victimes devient une "allégation mensongère", preuve qu'elles veulent mettre en place un syndrome d'évincement des pères, pour lequel elles doivent être condamnées. Ce qui arrive de plus en plus souvent. Un blanc-seing pour homme violent ou violeur. Une arme de destruction massive pour son avocat.
Qu'il y ait des cas difficiles et malheureux ne peut être contesté. La séparation d'un couple avec enfant provoque souvent des déchirements. Mais imaginer qu'il y aurait une situation systémique d'évincement des pères par les mères dans la vie des enfants au point d'en observer un syndrome est une affabulation. Mais certains hommes, habitués à ce que l'on considère la violence conjugale comme une affaire privée et l'inceste comme un sujet à ne pas évoquer, ne décolèrent pas à l'idée qu'une femme puisse les dénoncer, voire porter plainte. Tout progrès en ce sens est vécu par eux comme une trahison.
J'ai moi-même suffisamment entendu ces hommes parler de la pédophilie pour témoigner du fait qu'elle est considérée par beaucoup de ceux-ci comme une pulsion masculine qu'il ne faut pas refréner. Un père incestueux incarcéré à la suite d'une condamnation à des années de prison est soutenu et considéré comme un héros de leur combat politique.
UNE VOLONTÉ DE CHANGER LES LOIS
Les conseils donnés par les masculinistes à leurs amis européens sont donc suivis à la lettre cette semaine à Nantes. L'escalade des grues est une copie de celle des ponts de Montréal. Même V de la victoire. Même batterie de téléphones portables pour parler à la presse. Même manifestation pré-organisée dans la semaine pour attirer l'attention des médias. Et finalement, même volonté de changer les lois.
Car il s'agit bien de cela. Un projet de loi a été déposé le 24 octobre 2012 pour rendre la résidence alternée obligatoire ce qui rendra plus difficile les demandes de séparation des femmes qui ont des enfants. Ce projet de loi propose six modifications du code civil et du code pénal et fait entrer dans la loi le syndrome d'aliénation parentale.
Ils n'en sont pas à leur coup d'essai, puisque différentes propositions de lois ont été déposées, résultant d'un imposant lobbying des associations masculinistes en France.
* Le 18 mars 2009, la proposition de loi 1531 pour instaurer la résidence alternée comme solution préférentielle.
* Le 3 juin 2009, la proposition de loi 1710 pour lutter contre toutes les manipulations d'enfants allant jusqu'au syndrome d'aliénation parentale (SAP) et les discrédits d'un parent par l'autre parent.
* Le 18 octobre 2011, avec la proposition de loi 3834 (amélioration des deux précédentes).
* Et donc, le 24 octobre 2012, la proposition de loi 309 pour rendre la résidence alternée obligatoire et la forcer au besoin au moyen du SAP.
Il est peut-être important de rappeler que, dans nos pays, lors d'une séparation, les enfants n'ont été confiés aux mères que depuis un siècle. En effet, jusqu'au début du XXe siècle, le père avait tous les droits sur ses enfants et les confiait bien souvent à une de ses proches. En France, jusqu'à la loi de 1970, il n'était question que des pères. Cette loi instaura la notion d'autorité parentale conjointe et partagée. Les "parents", égaux en droits avant séparation, vont l'être aussi après le divorce et remplacer les "père" et "mère".
Mais, si 80 % des couples séparés décident à l'amiable de la garde des enfants, souvent pris en charge la majorité du temps par les mères, on a enfin révélé qu'une femme sur cinq subit de la violence conjugale (Amnesty International), et qu'un enfant sur cinq est abusé sexuellement, majoritairement par des proches (Conseil de l'Europe).
Ainsi, les masculinistes niant ces violences et réclamant un retour vers une situation où l'homme était le pater familias développent une théorie que de nombreux députés et sénateurs (de droite surtout) ne renient pas en déposant ces propositions de lois.
Les échecs précédents n'empêcheront pas des élus d'en déposer de nouvelles lors de la prochaine discussion à l'Assemblée nationale sur la famille. On peut parier sans risque que les grimpeurs de Nantes et leurs amis feront à nouveau parler d'eux dans les mois à venir.
Patric Jean, cinéaste, et producteur du documentaire "La Domination Masculine"

l'affichage est pénible, mais je ne sais pas comment faire mieux

Je n'avais pas osé le mettre hier ..

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Dans le cadre d'un droit de garde on ne tiens pas compte de

l'equité homme femme... on ne tiens compte que de l'enfant et

de ce qui est le mieu pour lui. Ce n'est pas contre les papas

que les decisions de gardes sont prises. Aujourd'hui encore

dans les familles ce sont encore souvent les femmes qui

assurent le quotidien d'ou les statistiques qui semblent

inequitables.

Après pour les deux papa grimpé sur les grue, un a kidnapé son enfant qui n'a pas vu sa mère plusieurs mois, et l'autre a été condamne pour violence conjugale c'est pour ca qu'ils n'ont pas la garde et pas pour une histoire de favoritisme de la part du juge.

Sinon pour mon cas personnel, j'ai un homme très gentil, qui s'occupe de ses enfants tout autant que moi que ca soit les

couches, les levés la nuit... Mais (oui il y'en a un) il serait incapable de gerer tout seul. Le matin quant il fait

froid je dois lui rappeler de couvrir ses enfants, sinon il me les sort en T shirt par moins 10.

Par ce que suivre ce qu'il se passe a l'école le dépasse completement, il s'en fiche complet.

Par ce que les laisser un soir sur la wii jusqu'a 23h alors qu'il y'a école le lendemain ne le derangerai pas plus

que ca... (sauf si il a envie de jouer a la wii)... Par cequ'il ne comprend pas pourquoi c'est important que la maison

soit rangée et propre (il ne le fait que par ce que je le demande)...

Par ce que le jour ou je me suis retrouvée a cour de jours enfants malades, que je lui ai demandé de rester avec boubou qui avait 40 de fievres, il m'a repondu qu'il pouvait pas car il n'a pas de jour enfant malade, qu'il a fallut que je lui retrouve le texte de loi pour qu'il me crois que sisi il a le droit de prendre un jour enfant malade. Et lui de retorquer que non vraiment il peut pas en prendre car ca ferait pas bien devant le patron...(comme ci moi mon boss ca l'enchantait)

et j'en passe et des meilleurs

Ca reste moi qui suis a 80% , moi qui decolle du boulot quant l'école appele pour les urgences , moi qui prend les jours enfants malade, moi qui prend les rdv chez les toubib et autres ortophonistes...

Je vais pas faire de mon cas une généralité mais combien de papa assume vraiment le quotidien?

Combien de papa prenent un congé parental pour combien de maman?

Combien prennent des jours enfants malade au moins aussi souvent que leur femme?

Combien demande a passer a temps partiel pour passer du temps le mercredi avec ses enfants?

Combien restent dans un job mal payé par ce qu'il y'a 22RTT et 10 jours enfants malade?

Combien vont aux rdv avec les enseignants, le toubib, l'orthophoniste, le psychomotricien... aussi souvent que leur femme?

...

Juste regarder la statistique de 80% de garde accordée a la mère et dire que c'est injuste c'est ne pas tenir compte que le juge qui a pris cette decision a certainement regardé qui avant la séparation assumait le quotidien et faisait des effort pour passer du temps et s'occuper de ses enfants. On peu faire des statistiques aussi la dessus.

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Dans mon cas, j'en connais un certain nombre. Et, travaillant en crèche, on voit de plus en plus de papa le faire. Sans aucun soucis. Pour les jours enfants/malades, je les ai toujours pris aussi pour la simple raison que le papa de mes grands n'en avait pas, et que le père du petit non plus.

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Pareil pour moi mes jours enfants malades ne sont pas rémunérés

Les differentes conventions collectives sont equitables entre homme et femme pour la rémuneration et l'octroit des jours enfants malades.

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Juste regarder la statistique de 80% de garde accordée a la mère et dire que c'est injuste c'est ne pas tenir compte que le juge qui a pris cette decision a certainement regardé qui avant la séparation assumait le quotidien et faisait des effort pour passer du temps et s'occuper de ses enfants. On peu faire des statistiques aussi la dessus.

c'est injuste sur le principe, après tu as raison, les juges doivent composer avec la réalité quotidienne. Et là, on comprend mieux pourquoi ce sont les mamans qui sont choisies pour la GA.

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