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Posté(e)

Les barêmes ne mentent pas sur l'attractivité des différents postes. Simple illustration des raisons pour lesquels certains directeurs ont laissé tomber et pourquoi ce serait bien de ne pas tomber dans la critique sans réfléchir.

Exactement !

Et qu'est-ce qu'on est bien quand on a laissé tomber, quels meilleurs week-end on passe ! :smile:

Un ancien collègue, de mon époque directrice, bien pénible, bien irrespectueux, avait pris une direction, l'an dernier.

On allait voir ce qu'on allait voir !

Et on l'a vu ! Retour à la case "adjoint". J'ignore pour quelles raisons, mais j'espère qu'il a quelquefois pensé à moi durant cette année ou au moment d'abandonner !

Posté(e)

Les barêmes ne mentent pas sur l'attractivité des différents postes. Simple illustration des raisons pour lesquels certains directeurs ont laissé tomber et pourquoi ce serait bien de ne pas tomber dans la critique sans réfléchir.

Pfou, c'est tendu ici...

Par chez moi, bonne école, secteur tranquille et agréable, 4 nouveaux nommés:

une brigade, barème 16 et des bananes, un adjoint élémentaire, 28 et quelques, une adjointe maternelle, 43!! et une directrice (quart de décharge), barême: 6!!!!

Et alors...
OK, merci :smile:

Je suis d'accord avec toi (je préférais être sure d'avoir bien compris le sens de ton post et mettre des mots fait encore mieux comprendre la situation :wink:)

Posté(e)

Je persiste... Remettre en cause le statut de directeur sous certains aspects expose le quidam à la foudre des directeurs de France et de Navarre...

Secte sacro-sainte ;-)

Lempikanne

Le statut du directeur c'est comme une fourmi de 18 mètre de long avec un chapeau sur la tête:

ça n'existe pas!

Les critiques sont tout à fait naturelles, qui pourrait en être exempt et qui n'a pas eu un problème avec un directeur ou un adjoint?

Par contre, quand on généralise à partir d'un cas personnel avec une arrogance certaine et que le discours relève plus de la sentence que du questionnement il n'y a pas à s'étonner du ton des réponses qui ne sont que le juste retour de ceux qui ont la responsabilité du bon fonctionnement d'une école et que l'on pense uniquement corvéable à merci.

Et bien oui, on sait aussi se défendre!

Quelques données objectives sur la "secte":

- plus longue grève du service public (7 ans de grève administrative)

- taux de vacance des postes inégalés dans la fonction publique

- état de santé fragilisé par l'exercice de la fonction révélé par 2 enquêtes:

• MGEN et CSS (les directeurs avec les profs de techno en lycée pro sont les plus touchés en fin de carrière)

- Dans les dernières enquêtes sur le "climat scolaire" et la victimation des enseignants, ce sont les directeurs que l'on retrouve en première ligne.

Sur le problème de la répartition des classes et des prérogatives du dirlo: si les adjoints en CM se mettent d'accord sur une répartition qui respecte les règles et les objectifs pédagogiques, le directeur n'a plus qu'à valider. Il ne devra faire un choix (et donc déplaire à quelques uns) que s'il y a un désaccord au sein du CM. Et, en général, les désaccords apparaissent plus à cause de coutumes érigées en règle qu'à l'effort commun pour trouver le meilleur fonctionnement possible.

Pour conclure et pour bien comprendre le positionnement d'un directeur dans une école, je te renvoie à l'Histoire de l'école comunale publique et / ou (si tu manques de temps) à la définition même du mot "directeur"...

Posté(e)

Je persiste... Remettre en cause le statut de directeur sous certains aspects expose le quidam à la foudre des directeurs de France et de Navarre...

Secte sacro-sainte ;-)

Lempikanne

Le statut du directeur c'est comme une fourmi de 18 mètre de long avec un chapeau sur la tête:

ça n'existe pas!

Les critiques sont tout à fait naturelles, qui pourrait en être exempt et qui n'a pas eu un problème avec un directeur ou un adjoint?

Par contre, quand on généralise à partir d'un cas personnel avec une arrogance certaine et que le discours relève plus de la sentence que du questionnement il n'y a pas à s'étonner du ton des réponses qui ne sont que le juste retour de ceux qui ont la responsabilité du bon fonctionnement d'une école et que l'on pense uniquement corvéable à merci.

Et bien oui, on sait aussi se défendre!

Quelques données objectives sur la "secte":

- plus longue grève du service public (7 ans de grève administrative)

- taux de vacance des postes inégalés dans la fonction publique

- état de santé fragilisé par l'exercice de la fonction révélé par 2 enquêtes:

• MGEN et CSS (les directeurs avec les profs de techno en lycée pro sont les plus touchés en fin de carrière)

- Dans les dernières enquêtes sur le "climat scolaire" et la victimation des enseignants, ce sont les directeurs que l'on retrouve en première ligne.

Sur le problème de la répartition des classes et des prérogatives du dirlo: si les adjoints en CM se mettent d'accord sur une répartition qui respecte les règles et les objectifs pédagogiques, le directeur n'a plus qu'à valider. Il ne devra faire un choix (et donc déplaire à quelques uns) que s'il y a un désaccord au sein du CM. Et, en général, les désaccords apparaissent plus à cause de coutumes érigées en règle qu'à l'effort commun pour trouver le meilleur fonctionnement possible.

Pour conclure et pour bien comprendre le positionnement d'un directeur dans une école, je te renvoie à l'Histoire de l'école comunale publique et / ou (si tu manques de temps) à la définition même du mot "directeur"...

Ohhh que oui!!!

J'ajouterai que le rôle du directeur ne convient pas à tout le monde car il faut , parfois, savoir "se mettre à dos" certains collègues en tranchant sur telle ou telle décision ! Pas facile de supporter de ne pas être "aimé" de tous, mais en même temps, c'est une fonction qui l'impose.

De mon côté, j'ai déjà été en desaccord avec les décisions de mon directeur d'école mais comme je lui ai dit, il ne perdra pas mon respect parcequ'il ne suit pas mon avis...du moment qu'il prend les décisions quand il faut les prendre et qu'il ne nous laisse pas dans "le flou" (je déteste le flou!!!) je suis professionnelle, j'accepte et je passe à la suite!

Posté(e)

+1 Kiki et Pierrot !

Posté(e)

Je n'étais pas venue depuis quelques jours et voilà que je tombe sur ce post au titre qui peut m'intéresser (ben oui, l'année prochaine je serai directrice, donc il peut être bien de voir et revoir certains aspects du métier).

Et là, qu'est-ce que je découvre? Un post qui n'a rien à voir, plutôt une collègue mal dans sa peau et en souffrance nous faisant part de son expérience personnelle et qui, du fait de son amertume et de sa rancoeur vis à vis de son directeur, voudrait, entre les lignes, notre soutien pour lui dire que:

- oui son directeur est vraiment, vraiment, méchant

- oh la la ma pauvre, ton équipe n'a vraiment pas de chance

- oui, les directeurs sont pour beaucoup abusifs

- oui, franchement, faut revoir le statut du directeur

A cela, je répondrai, dans l'ordre: non, peut-être, non et "on est d'accord". Il faut revoir le statut, tout le monde, adjoints et directeurs le disent.

On ne génère pas d'empathie de la part des autres quand on est agressif, de plus. Donc, tu traites la "caste" des directeurs de "secte", cela me fait bien rire. Bon courage pour l'année prochaine, tu verra très rapidement que cette position de directeur n'est pas simple et que souvent, des choses doivent être faites qui ne conviennent pas, qui ne plaisent pas, et que le directeur étant un humain comme les autres, parfois il explique mal, dit mal les choses, et tout est une question d'interprétation. Rien qu'en ayant assisté à un conseil d'école dans ma future école et plusieurs réunions... j'ai vu à quel point cela pouvait être délicat.

Alors, oui, on comprends tous je crois que ta situation perso est dure, et en tant qu'adjointe j'ai aussi eu à souffrir parfois de décisions du directeur, de remarques que j'ai mal prises... Mais j'ai décidé de changer d'école. L'année suivante, ma directrice était pire encore, et je me suis dit que je n'allait pas me faire marcher sur les pieds, je lui ai dit ce que je pensais, miracle, tout s'est beaucoup mieux passé. Et pourtant, je ne mets pas tous les directeurs dans le même sac, car depuis l'étude des textes pour préparer l'entretien, et le fait de passer -un peu- de l'autre côté, je vois à quel point cela peut être délicat. Et puis, mon premier directeur, finalement, je le regrette: il tranchait, parfois il n'était pas très diplomate, mais il encadrait bien l'équipe et l'école tournait très bien, ce que je n'ai pas retrouvé depuis.

Comme on dit "on sait ce qu'on quitte, par ce qu'on retrouve". Si je peux être à sa hauteur de gestion, déjà, je serai contente.

Les autres t'ont donné un conseil d'une même voix, je comprends que cela te mette dans l'embarras, mais faut le faire, sinon tu t'engages à subir. crois-tu que ce soit plus simple de prendre la décision de convoquer des parents pour les informer qu'on a des doutes sur leur enfant, entre les lignes qu'on les suspecte de maltraitance? Ca met dans l'embarras, ce n'est pas confortable, surtout dans certaines zones, mais c'est ainsi. Il y en aura d'autres, dans ta carrière, surtout de directrice, des situations inconfortables. Ne fais pas le choix de ce poste si tu ne t'en sens pas capable.

Et pour finir, je te trouve très agressive, alors si on peut rien te dire, eh bien reste dans tes problèmes mais ne viens pas dire aux autres que ce sont eux qui le sont. L'agressivité engendre l'agressivité.

Posté(e)

alors qu'avez vous fait Lempikane?

parlé avec le directeur ? (vous pouvez même si vous être plusieurs adjoints à le demander, il me semble, convoquer un CM)

appelé les syndicats?

appellé l'ien?

Posté(e)

ouh la la ! quelle idée d'être directeur ou directrice !! sur mon académie, il y a juste 15 écoles sans directeur pour la rentrée ! dont 4 écoles à plus de 12 classes...

pourquoi ? c'est étonnant ! c'est une fonction tellement attirante, épanouissante, exaltante... reposante :devil:

ça doit être pour ça :

276797bureaudirectrice.jpg

534839larrivedudirecteur.jpg

merci au superbe blog de jack : danger école !

et par ici, de l'humour sur la fonction de directeur (ça fait du bien) :

http://leconfortintellectuel.blogspot.fr/2013/05/martine-directrice-decole.html

http://leconfortintellectuel.blogspot.fr/2013/05/martine-directrice-decole-deuxieme.html

http://leconfortintellectuel.blogspot.fr/2012/10/la-lente-cuisson-du-directeur-decole.html

Posté(e)

:) :) :) j'adore Martine directrice! Je pense que je vais me les imprimer et en faire un sous-main (à planquer à chaque rdv) pour me remonter le moral si il y a besoin.

Posté(e)

Faits :

- une collègue change d'école suite aux mesquineries de la direction

- une collègue change d'école après moultes autres collègues tant la directrice "chefaillonne"

- une école se vide tant la directrice prend les parents à partie pr descendre les enseignants de son école

- mon école se vide... Les postes partent à très peu de points

- ...

Mes propos (car bon, faut arrêter de me faire dire ce que je n'ai pas dit !!!!!) :

"Il y a des directeurs formidables. Au même titre qu'il y a des adjoints CHIANTS."

Questionnements :

- comment faire pour réduire les abus (autre que le rapportage à l'ien) ?

- n'a-t-on pas le droit de se questionner sur des droits mal cadrés ? Des devoirs mal rappelés ?

Après, je persiste : on critique un directeur, toute la bande rapplique et vous accuse (à tord) de généraliser !

Malheureusement mon post a été déplacé. Je souhaiterais connaître d'autres histoires de collègues en souffrance.

ATTENTION ! Je reconnais la difficulté d'être directeur AUSSI !!

Ensuite, oui, je vais sans doute parler avec mon ien. Mais, permettez-moi de préciser que le "rapportage" n'est pas forcément la solution non plus.

Que le caractère du directeur joue aussi... Sa capacité à mettre de côté ou NON sa rancune. Car bonjour l'an prochain !

Et il existe beaucoup de directeurs comme cela : rancuniers et fiers ! ET JE NE GÉNÉRALISE PAS !

Je le répète (mais peut-être continuerez-vous à passer dessus ?) : il y a énormément de directeurs formidables !

Maintenant, si aucun questionnement, aucun débat ne peut émaner... C'est pas la peine. Je me retire...

Posté(e)

Et il existe beaucoup de directeurs comme cela : rancuniers et fiers ! ET JE NE GÉNÉRALISE PAS !

Sauf que c'est exactement ce que tu fais.

Beaucoup de directeurs "rancuniers", beaucoup de directeurs formidables... juste d'après un comptage personnel. J'espère qu'il en reste un peu de juste normaux.

Si on prend la peine de consulter les enquêtes et rapports sur la question, et il en existe, les directrices et les directeurs sont un personnel particulièrement en souffrance dans les écoles:

MGEN 2006 (par Fotinos): climat dans le primaire

Carrefour Santé Social 2009: santé des enseignants en fin de carrière

Observatoire de la violence à l'école 2012 (Debardieux): victimation des personnels du premier degré

Et on peut citer le DUER des directeurs lancé en septembre par le SE-UNSA.

ça se sont des faits, et je ne vois pas en quoi les rappeler c'est vouloir fermer la discussion.

à partir de là, et pas de cas particuliers, on peut parler du fond en gardant comme cadre l'Institution école, institution qui se définit par ses règles.

- comment procéder à la répartition des élèves (la question peut aussi se poser pour les services), quelles procédures en cas de "litiges".

pour ma part, le directeur étant le garant du bon fonctionnement et du respect de la réglementation, c'est à lui de trancher dans l'intérêt du service

Il ne me semble pas illogique, et même plutôt rassurant, qu'en cas de contestation l'on puisse faire appel à l'IEN après avoir averti le directeur.

C'est même une garantie pour éviter la posture du chefaillon.

Je n'assimile pas cela à de "caftage", juste faire jouer normalement les différents degrés de la hiérarchie.

Ce que je trouve par contre dommageable, c'est l'inverse.

Par exemple qu'un directeur doive faire appel à l'IEN parce qu'un adjoint arrive toujours en retard, ou refuse des consignes de sécurité, ou n'avertit pas le directeur pour une sortie...

Si tu veux discuter, dis-nous ce que tu proposes pour régler un conflit de ce type.

Posté(e)

Reparler du cadre.

Reparler de ce que le directeur n'a PAS le droit de faire. Car tant que cela reste entre les lignes, il est aisé d'ignorer l'implicite.

Ne pas laisser le dernier mot au directeur. Passer par un vote.

Bien rappeler que le directeur ne doit pas faire de commentaire sur la pédagogie des collègues.

Rappeler nécessairement les devoirs du directeur : l'éthique ! Pas de prise à partie. Neutralité.

Nécessité d'encourager les efforts engendrés par les collègues, créer de l'émulation.

Favoriser le climat de confiance.

...

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