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Lecture phrase / ecriture mots GS


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Si j'ai bien compris votre document, vous travaillez selon les principes de Glenn Doman,J'apprends à lire à mon bébé ?(...)

Je ne connais pas l'ouvrage que vous citez en haut de votre message.

Tu connais peut-être mieux, au moins de nom, Rachel Cohen, Jeannine Cougnenc ou Françoise Boulanger ("Lire à 3 ans : C'est tout naturel") qui s'inspirent de la même démarche, parfois évoquées lors des formations autrefois, assez controversées...

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Moi aussi c'est ce que je faisais : prendre des indices pour chercher quel est le mot écrit... mais pas avant la 4ème période.

Par contre, je ne les ai jamais fait écrire des phrases et cela me tente bien mais aussi pour la fin de l'année.

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Boulanger, oui je vois, et en ai entendu parler en partie ici.

Mais j'ai l'impression que ce qu'on propose est encore différent :scratch::idontno:

Cette démarche nous permet aussi de travailler le lexique, d'être dans une situation de production (et pas de simple réception de celui-ci).

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  • 4 semaines plus tard...

Bonjour
notre ien est aussi pour la lecture et l'écriture d'un mot ou d'une phrase chaque jour. alors j'ai essayé l'année dernière en tâtonnant et les résultats ont été très intéressants (même s'il me manque le retour sur le CP), la majorité des élèves ont compris le système de codage et de décodage. le fait de commencer tôt permet aux élèves d'avoir le temps de comprendre. je vous accorde qu'au début, on se sent parfois un peu seule, mais tant pis, je souffle et ils se familiarisent quand même avec le processus.

dès le début d'année, je propose de lire un mot chaque jour, on essaie de le décoder grâce aux prénoms de la classe, on cherche quel bruit peuvent faire les lettres (et parfois les combinaisons de lettres ou, on...)
petit à petit on va essayer d'écrire un mot (d'abord des syllabes), je veux écrire maladie, j'ai besoin du son mmmm pour commencer, quelle est la lettre qui fait ce bruit, qui a un prénom qui commence par mmmm...
on fait cela en collectif pendant les premières périodes (c'est un peu bruyant, chaque élève y va de sa lettre!, même les plus en difficultés participent, souvent à côté..., mais cela leur permet de comprendre qu'on écrit des lettres pour retranscrire un mot).
quand le son est bon mais pas l'orthographe, je dis que ça pourrait être ça mais on a choisi une autre lettre, et je leur demande quelle autre lettre on pourrait mettre.
(parallèlement, on construit un abécédaire, donc on aborde le bruit de chaque lettre.)

à partir de la période 3, j'avais instauré ces moments en rituels : le temps des lecteurs et le temps des écrivains à des moments différents. et là, je choisissais un élève qui venait lire ou écrire un mot, bien sûr il pouvait interroger ses camarades en cas de besoin, comme ça tout le monde peut participer. je fais un progression des mots et phrases à écrire et je reprends souvent le même, par exemple le verbe roule sera repris tous les jours dans des phrases différentes

voilà mon expérience, j'ai eu l'impression que cela avait bien fonctionné. même si ce travail ne colle pas vraiment à la progression de phono, vu qu'on voit les phonèmes en périodes 4 et 5...

n'hésitez pas à faire des remarques, je suis preneuse!

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N'est-ce pas gênant de ne pas faire apparaître les signes grammaticaux ?

JE ROULE DIT LA GALETTE.

LE LAPIN DIT JE ROULE.

Je comprends bien le désir de ne pas complexifier la phrase, mais en même temps, c'est présenter des phrases incorrectes.

Peut-être se limiter des phrases simples qui permettent de contourner ce problème, ou alors expliquer très très succinctement aux enfants (si par exemple les phrases émanent d'eux) qu'il y a des règles compliquées, qu'on apprendra plus tard, mais qu'il convient de respecter, tout comme le point final qui apparait dans les modèles présentés ici.

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Merci.

C'est vrai, j'insiste sur le point en fin de phrase, alors pourquoi supprimer les autres signes!

Je pense que je peux mettre les signes en expliquant qu'ils ne font pas de bruit...donc ne gênent pas la lecture.

Donc l'année prochaine, il y aura les signes.

Autre remarque, j'écris en capitales jusqu'en période 4 pour être sure que la grande majorité des élèves reconnait toutes les lettres... peut-être un tort?

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Voici les phrases de la période 4

J'écris aussi des phrases qui ne sont pas des vérités: le poussin mange du chocolat. A votre avis, est-ce embêtant? je recherche juste le réinvestissement des mots...

J'affiche ces phrases au mur et je fais un petit livre de ces phrases. Cependant je n'ai pas l'impression que les élèves investissent ces outils, un peu trop compliqués pour la grande majorité...

phrases periode 4.doc

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la phrase : "le loup a mangé le petit chaperon rouge" est-elle une vérité ?

Une phrase sortie du contexte ne veut pas dire grand chose, c'est une des raisons qui fait que je trouve ce genre d'exercice difficile avec des GS.

Ou alors, vraiment sous forme de jeu, où on peut s'autoriser des fantaisies.

L'écriture en scripte me parait être une difficulté supplémentaire qui risque de larguer un peu plus les gamins qui ne seraient pas prêts à ce genre d'exercice.

Pour être franc, j'avoue être assez réticent aux apprentissages prématurés, ou vraiment au cas par cas... il y a tant à faire avant...

Mais bon, ce n'est qu'un avis.

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Votre démarche pour commencer à faire écrire et lire des mots (épellation phonétique) ressemble beaucoup à celle décrite par P. Kergomard dans son livre L'éducation maternelle dans l'école. Cela ressemble aussi énormément à ce que je faisais en début de carrière lorsque j'avais des élèves de section enfantine ou de cours préparatoire, selon la technique du texte libre de C. Freinet.
Comme quoi, il n'y a rien de nouveau sous le soleil, et les bonnes méthodes sont celles qui donnent de bons résultats sans provoquer ni fatigue, ni dégoût chez les enfants.

Au sujet de votre question sur les lettres, essayez les minuscules dès le début de l'année, en respectant les majuscules réclamées par les règles de grammaire (et la ponctuation...) et vous verrez que cela fonctionne tout aussi bien, voire même mieux puisque l'enfant retrouve les mots, les syllabes, les lettres qu'il connaît autour de lui, dans la vie (livres, magazines, affichettes, communications faites aux familles, recettes, etc.).

Comme Moustache, je suis assez réticent pour anticiper ainsi les apprentissages individuels. Mais si cela reste un exercice collectif, en conclusion d'un moment de langage oral, et que l'écriture se fait en s'appuyant sur l'expérience de tous sans qu'aucun élève ne soit mis de côté ou montré du doigt parce que lui "ne sait pas encore" et que cela débouche sur une vraie communication (journal d'école, lettre à des correspondants), le tout dans une classe de grande section exclusivement et de préférence après que chacun aura atteint l'âge de cinq ans, pourquoi pas ?

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Je rejoins Moustache et Papili au sujet des apprentissages précoces lorsqu'il s'agit d'aboutir à écrire tavu la fuzékidécol (Tu as vu la fusée qui décolle ?)ou d'essayer de faire entendre le bruit isolé de la lettre m.

Bien que l'exemple tavu la fuzékidécol soit peu probable au vu de la segmentation, de l'emploi de z, du k, des accents pertinents etc.il me semble qu'un enfant qui démarre ainsi son contact avec l'écrit (+ très souvent lettres mal formées, mal disposées, crayon mal tenu, posture pénalisante ... ) part avec un handicap, qu'il aura d'autant plus de mal à surmonter qu'on lui aura donné l'impression que sa production était bonne. Comment cet enfant va-t-il vivre ensuite les exigences ( mêmes relatives ) qui lui permettront d'avoir une écriture acceptable (à tout point de vue) ? Comment va-t-il se départir de ce qu'il croit savoir pour accepter de faire autrement ?

Quant au son isolé de la lettre m, certains enfants ne l'entendent pas ? C'est normal : il n'existe pas.Personne ne peut l'entendre. C'est le son d'une consonne : elle ''sonne avec'' ( cum-sonare ).

Donc pour qu'on l'entende elle doit être accompagnée d'une voyelle. On entend : me, ma mi, mon etc. jamais au grand jamais m. Il suffit pour s'en convaincre d'essayer de différencier m et n en gardant la bouche fermée. Là aussi, celui qui ''ne l'entend pas'' se sent dévalorisé, celui qui dit l'entendre se perçoit comme un petit filou... Qui devant la classe osera avouer qu'il n'entend pas ?

Maintenant qu'on fasse accéder tôt au bruit de cette lettre par différenciation en travaillant les unités minimales ma, mi, ta, ti, pourquoi pas ?

Au sujet des minuscules, je rejoins Papili, surtout en ce qui concerne les cursives. Il était temps, je crois, que les neurosciences annoncent leur découverte : écrire en cursive à la main facilite l'apprentissage de la lecture. http://www.resodys.org/IMG/pdf/Velay_resodys_1-06-07.pdf

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