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Merci Moustache, Papili, envie d'espoir pour toutes vos remarques...

Envie d'espoir, c'est une grosse remise en question...dans les programmes, il est écrit: "localiser un son... faire correspondre lettre et son... après avoir appris le son d'une lettre" je ne sais plus quoi penser...

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Posté(e)

Merci Moustache, Papili, envie d'espoir pour toutes vos remarques...

Envie d'espoir, c'est une grosse remise en question...dans les programmes, il est écrit: "localiser un son... faire correspondre lettre et son... après avoir appris le son d'une lettre" je ne sais plus quoi penser...

Ce n'est pas incompatible. Du moment où l'élève entend "ma", "mi", "mo" comme dans "maman", "michka" et "moto", qu'il voit ces "trois pattes" qu'il est capable d'écrire, il arrive ensuite très facilement à concevoir que "mémé" ou "mulot" s'écrivent avec la même lettre "m". Ils auront donc "localisé un son", "fait correspondre lettre et son" et auront donc "appris le son d'une lettre", après plutôt qu'avant, ce qui n'en sera que plus sûr puisque le travail d'analyse et de compréhension sera venu d'eux et ne leur aura pas été imposé abruptement de l'extérieur (voir à ce sujet, encore une fois, le chapitre Lecture dans L'éducation maternelle dans l'école de P. Kergomard où c'est expliqué de façon claire et précise, la maternelle est l'âge de la découverte personnelle pas celle de la "leçon ex cathedra" qu'on récite ensuite). .

Selon les programmes actuels, ce travail est juste initié en grande section afin de faciliter aux enfants l'entrée au cours préparatoire en leur ouvrant ce nouvel horizon. N'allons pas plus loin et tout ira bien.

Posté(e)

Qui penserait faire une leçon ex cathédra en maternelle ?

Quel que soit le niveau, enseigner n'est pas ''faire apprendre une leçon pour la faire réciter'', encore moins ''imposer abruptement de l'extérieur'', je pense que nous sommes tous d'accord là-dessus. Ceci dit, je pense que montrer certaines choses est précieux (les enfants ne peuvent pas tout découvrir tout seuls) et qu'il ne faut pas non plus se payer de mots ou se bercer d'illusions, c'est le talent de l'enseignant qui fait la bonne pédagogie, pas la science infuse de nos chères têtes blondes comme on disait dans le passé.

Si j'ai soulevé la question du son de la lettre, c'est que l'expérience m'a montré que cette proposition était trop souvent comprise comme ''faire entendre une consonne isolément''. et cela, sauf pour les sifflantes et les chuintantes, ça n'existe pas dans nos sons français actuels.

Il me semble qu'un ajout est indispensable, donc j'édite pour ajouter ceci :

Quand je parle d'unités minimales, je ne dis pas qu'il faut les enseigner telles quelles : on les place dans des mots qui s'inscrivent dans des phrases qui ont du sens pour l'enfant, on le fait de façon ludique dans un contexte motivant et on sollicite les enfants pour qu'ils utilisent le son en participant activement. On peut utilise des comptines, en inventer, en faire inventer. Bref, c'est le B.A -BA du métier, il me semblait totalement inutile de préciser...

Posté(e)

J'ai plaisir à lire et relire enfin tout ce qui s'est dit dans ce post... Il était temps qu'on redevienne raisonnable sur ce sujet !!!

C'est bizarre comme les adeptes des lettres qui chantent sont devenus silencieux sur le coup :-)

MMMMMMM....

MCD

Posté(e)

J'en suis adepte mais à ma façon qui se rapproche de ce qui est écrit dans ce post ;) et ne reste pas "que" là dessus pour ne pas m'enfermer dans une seul façon de faire car mes élèves n'ont pas tous besoin de la même approche. :)

Posté(e)

Oh, "les lettres qui chantent", comme c'est joli comme expression ! Les consonnes sonnent, nous a-t-on dit plus haut, comme les cloches dont on dit aussi qu'elles chantent.
Je crois que les petits personnages de Mme Hugonin peuvent aider, avant ou plutôt après tout ce travail d'épellation phonétique, pour fixer par leur nom, mieux que les lettres souvent trompeuses : le L ne fait pas èll', comme le croient souvent les enfants, mais on l'entend bien, sonnant avec la voyelle I, au début du nom de la Limace... Alors oui, pourquoi ne pas aller les télécharger sur la Toile, sans débourser un centime, et les imprimer pour les faire découvrir aux élèves, dans un atelier où ils confronteront leurs savoir et s'approprieront ce moyen mnémotechnique simple et efficace.

Les lettres qui chantent... C'est vraiment ravissant ! Merci pour cette belle trouvaille !

  • 8 mois plus tard...
Posté(e)

Bonjour à tous!

La conseillère péda m'a demandé de mettre en place un "coin secrétariat" pour les GS afin qu'ils s'entraînent à encoder. Elle devait m'envoyer des documents théoriques pour m'éclairer mais je pense qu'elle n'a pas eu le temps... (du moins malgré ma relance, je n'ai toujours rien reçu). J'ai donc commencé à chercher par moi-même (par curiosité aussi) mais je ne trouve pas d'apport sur ce sujet.

Elle m'a parlé d'étiquettes qui, je suppose, seraient une banque de mots vu en classe à disposition.

Mais comment mettre en place ce type d'activité? Je ne peux pas leur demander d'écrire des phrases sans but? Si quelqu'un voit de quoi il s'agit, s’il vous plait, je ne serais pas contre un peu d'aide!

  • 4 semaines plus tard...
Posté(e)

Est-ce que tu ne pourrais pas te servir du jeu de Laurène ? Ce sont des puzzles avec les catégories grammaticales. Déjà ça permettrait de faire des phrases.

Ensuite, encoder, c'est faire chanter les lettres pour essayer d'écrire les mots, c'est bien ça ?

Tu leur proposes d'écrire comme ils le savent des mots simples, avec à disposition les référents de la classe (j'ai des étiquettes des mots rencontrés, un carnet de mots individuel), ils parlent entre eux de ce qu'ils pensent qu'il va falloir écrire et comment...

Je ne suis pas certaine de tout ça, c'est quelque chose que j'ai du mal à mettre en place, parce que forcément, il faut être avec eux et que tu ne peux pas toujours te couper en quatre pour ça.

  • 4 semaines plus tard...
Posté(e)

Cette année, j'ai beaucoup plus utilisé le référentiel (mots affichés au-dessus du tableau) pour la production de phrases.

Il y avait les noms des couleurs, beaucoup de noms d'animaux, quelques verbes (est, mange, aime...), les articles (le, la...).

cela permettait à tous les élèves de produire seul une phrase. Pour certains (ceux qui étaient prêts), je pouvais complexifier la tâche en leur demandant d'écrire un mot non présent sur le référentiel.

Je suis plus satisfaite de cette méthode car tous les élèves peuvent participer...; si on se base uniquement sur l'encodage, on en laisse de côté :-(

Une collègue, maître E, m'a aussi conseillé d'utiliser les posters du Syllabozoo (mots bissyllabiques, chaque syllabe étant bien identifiée) pour composer d'autres mots; on peut aussi utiliser les syllabes des prénoms de la classe... c'est une autre approche qui ne sollicite pas que l'encodage (son-lettre)

  • 1 mois plus tard...

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