8h20-8h30 et 13h20-13h30 : non à 20 minutes quotidiennes de bénévolat

[Lougabeti]

Après, le problème est qu'avant de rentrer dans le métier, si on s'est un peu informé sur le métier justement, on sait ce qu'il en est. Et on accepte d'y rentrer malgré cela.

Ben, moi, j'ai pas cette impression!

Quand j'ai commencé (en 91), les conf pèds étaient aussi inintéressantes qu'aujourd'hui mais la grande différence est: prises sur le temps scolaire!

Moins de réunionite avec des collègues avec qui on est obligés de fonctionner... par par choix mais obligation!

Des vacances... que le monde entier en général et les Parents en particulier n'essayait pas de nous faire sauter.

Et ma liste est longue.

Bref, moi, ce métier - tel que aujourd'hui, à l'aube 2014 - me déplaît! oui, me déplaît. Malheureusement, avec le bagage que j'ai, ma seule reconversion serait: CAPES lettres modernes... Entre les 2, choisis ton camp!

Donc, maintenant, je m'économise!

Les Gamins réussissent: génial!

Ils ne réussissent pas trop ms essaient: je les aide de mon mieux

Pour tous les autres: j'en ai plus rien à f*****. Quant à leurs parents: idem

Des relations, du respect, de la communication avec ceux qui me respectent et pensent de moi que je suis 1 personne.

Les autres sont transparents à mes yeux. C'est Bonjour/bonsoir et lorsqu'ils sollicitent 1 entretien (que je suis tenu d'accorder - car je ne me mettrai JAMAIS en faute pro - et bien, il dure 15mns grand max. C'est du: précis - concis. Au r'voir M'sieur Dame...

[abel27]

Ouf, j'ai bien cru que tu allais dire que les anims péda étaient toujours super intéressantes et formatrices, j'ai eu peur ...

:bleh:

[mra]

J'ai pas le courage de lire tout le post mais j'ai lu la première et la dernière.

Je trouve que c'est un peu pinailler et je ne suis pas certaine du bien fondé de cette histoire sur le plan légal.

Sarri, j'ai enseigné très longtemps en SEGPA.

Le formatage dont tu parles en nous comparant aux PLC permet aux enseignants du primaires de rester encore soutenu par les parents d'élèves avec qui nous avons un réel contact, de même que lorsque l'on enseigne en SEGPA

Cette mentalité comme tu le dis est notre "marque de fabrique" et j'en suis fière. Effectivement il y a une part de fierté à ne pas compter ses heures tout le temps et à donner du temps aux parents, l'accueil, le soir, dans tous ces moments informels qui permettent de créer des liens dans une société où tout est fait pour les défaire...Et diviser pour mieux régner!

Ne creusons pas notre tombe, d'autres tentent déjà de le faire.

[fredval77]

J'entends bien que la circulaire 97-178 l'impose dans les obligations de services, j'entends bien qu'en tant que fonctionnaire, on pourrait nous imposer 1607 h annuelles sur notre lieu de travail. Je m'interroge juste sur comment est-ce que cette circulaire a pu passer aussi facilement en 1997? On rajoute 1h20 par semaine de temps de service sans déclencher de réactions???????

Etre fier de ne pas compter notre temps est une chose........avoir 3000€ par an en moins en moyenne par rapport à un prof du secondaire en est une autre.

[dzorkette]

Après, le problème est qu'avant de rentrer dans le métier, si on s'est un peu informé sur le métier justement, on sait ce qu'il en est. Et on accepte d'y rentrer malgré cela.

Ben, moi, j'ai pas cette impression!

Quand j'ai commencé (en 91), les conf pèds étaient aussi inintéressantes qu'aujourd'hui mais la grande différence est: prises sur le temps scolaire!

Moins de réunionite avec des collègues avec qui on est obligés de fonctionner... par par choix mais obligation!

Des vacances... que le monde entier en général et les Parents en particulier n'essayait pas de nous faire sauter.

Et ma liste est longue.

Bref, moi, ce métier - tel que aujourd'hui, à l'aube 2014 - me déplaît! oui, me déplaît. Malheureusement, avec le bagage que j'ai, ma seule reconversion serait: CAPES lettres modernes... Entre les 2, choisis ton camp!

Donc, maintenant, je m'économise!

Les Gamins réussissent: génial!

Ils ne réussissent pas trop ms essaient: je les aide de mon mieux

Pour tous les autres: j'en ai plus rien à f*****. Quant à leurs parents: idem

Des relations, du respect, de la communication avec ceux qui me respectent et pensent de moi que je suis 1 personne.

Les autres sont transparents à mes yeux. C'est Bonjour/bonsoir et lorsqu'ils sollicitent 1 entretien (que je suis tenu d'accorder - car je ne me mettrai JAMAIS en faute pro - et bien, il dure 15mns grand max. C'est du: précis - concis. Au r'voir M'sieur Dame...

J'adore :-) je pense tout pareil !

[dzorkette]

J'ai pas le courage de lire tout le post mais j'ai lu la première et la dernière.

Je trouve que c'est un peu pinailler et je ne suis pas certaine du bien fondé de cette histoire sur le plan légal.

Sarri, j'ai enseigné très longtemps en SEGPA.

Le formatage dont tu parles en nous comparant aux PLC permet aux enseignants du primaires de rester encore soutenu par les parents d'élèves avec qui nous avons un réel contact, de même que lorsque l'on enseigne en SEGPA

Cette mentalité comme tu le dis est notre "marque de fabrique" et j'en suis fière. Effectivement il y a une part de fierté à ne pas compter ses heures tout le temps et à donner du temps aux parents, l'accueil, le soir, dans tous ces moments informels qui permettent de créer des liens dans une société où tout est fait pour les défaire...Et diviser pour mieux régner!

Ne creusons pas notre tombe, d'autres tentent déjà de le faire.

oh ben oui.....quelle fierté de ne pas compter ses heures!!! quelle connerie oui!

[nola]

J'ai pas le courage de lire tout le post mais j'ai lu la première et la dernière.

Je trouve que c'est un peu pinailler et je ne suis pas certaine du bien fondé de cette histoire sur le plan légal.

Sarri, j'ai enseigné très longtemps en SEGPA.

Le formatage dont tu parles en nous comparant aux PLC permet aux enseignants du primaires de rester encore soutenu par les parents d'élèves avec qui nous avons un réel contact, de même que lorsque l'on enseigne en SEGPACette mentalité comme tu le dis est notre "marque de fabrique" et j'en suis fière. Effectivement il y a une part de fierté à ne pas compter ses heures tout le temps et à donner du temps aux parents, l'accueil, le soir, dans tous ces moments informels qui permettent de créer des liens dans une société où tout est fait pour les défaire...Et diviser pour mieux régner!

Ne creusons pas notre tombe, d'autres tentent déjà de le faire.

Je dirais que cette mentalité était notre marque de fabrique (même si elle subsiste encore: il est difficile de s'en défaire) mais que, à force d'en abuser, elle commence à se perdre petit à petit. Les parents ne nous respectent pas (voire les positions de M. Raout de la FCPE et la manière dont il nous considère).

Quand bien même il subsisterait une différence en notre faveur dans l'esprit du public entre les PLC et nous, elle n'a pas empêché tous les coups que nous avons pris et prenons encore et ne sert donc à rien. Le primaire est toujours sous doté, nos rémunérations inférieures à celles du secondaire, la presse parisienne est tombée à bras raccourcis sur les collègues l'hiver dernier et le ministère nous sert constamment ses discours sacrificiels, qu'il n'oserait pas sortir aux PLC, alors même que nous faisons partie des enseignants du primaire qui donnent le plus d'heure de cours dans l'année, comparés à nos collègues des autres pays.

Non, nous ne sommes pas respectés, si ce n'est parfois en paroles, et encore.

Les temps ont changé et il faut en tenir compte sous peine qu'on ne nous en demande toujours plus:

http://www.se-unsa.org/spip.php?article6392

Extrait:

Au moment de la mise en route (des TAP), les équipes enseignantes aident les élèves à se repérer, répondent aux questions des familles, gèrent le partage d’espaces et parfois aident à trouver des adaptations de dernière minute.

Combien de temps avant que ça ne devienne une nouvelle obligation de service?

[fredval77]

Sauf qu'avant la circulaire, c'était non obligatoire.

Si on suit ton raisonnement, comme une majorité des enseignants restent 1/2 heure après la fin des cours depuis avant la naissance de ton papa, on n'a qu'à pondre une circulaire pour rendre cela obligatoire.

[nola]

Sauf qu'avant la circulaire, c'était non obligatoire.

Si on suit ton raisonnement, comme une majorité des enseignants restent 1/2 heure après la fin des cours depuis avant la naissance de ton papa, on n'a qu'à pondre une circulaire pour rendre cela obligatoire.

C'est tout le paradoxe: il faudrait avoir la disponibilité que nous avions il y a encore 25 ans mais avec les conditions dégradées que nous connaissons aujourd'hui.

[dameoiselle]

Mon grand père était instit , ma grand mère femme au foyer. Il était propriétaire d'une maison dans la banlieue de Bordeaux et d'une autre à Arcachon. Il a construit son patrimoine seul en élevant trois enfants. Il ne comptait peut-être pas ton temps mais pas son argent non plus. Je n'aurais jamais les moyens de vivre comme lui, je suis déconsidérée, alors oui je commence à compter mes heures. Si certains ont encore la foi tant mieux, je commence à perdre la mienne. Le passage aux 4,5 jours y a fortement contribué, tout comme l'obligation de plus en plus forte de justifier nos heures.

[cuivre]

Effectivement il y a une part de fierté à ne pas compter ses heures tout le temps et à donner du temps aux parents, l'accueil, le soir, dans tous ces moments informels qui permettent de créer des liens dans une société où tout est fait pour les défaire...( edit: je citais mra)

A force de ne pas compter son temps avec les parents certains pensent qu'on est à leur disposition matin, midi et soir... perso ce n'est pas avec les parents que j'ai envie de créer du lien social. Ce temps là je préfèrerai le donner à ma famille au lieu de rester 1h avec des parents qui des fois ne comprennent rien à rien

Et c'est comme cela qu'on devient les fonctionnaires serpillères que nous sommes. On dit "oui" à tout.

Mais bon après c'est ton avis, tu le donnes et tu as raison mais il me dépasse un peu.

[mra]

J'ai pas le courage de lire tout le post mais j'ai lu la première et la dernière.

Je trouve que c'est un peu pinailler et je ne suis pas certaine du bien fondé de cette histoire sur le plan légal.

Sarri, j'ai enseigné très longtemps en SEGPA.

Le formatage dont tu parles en nous comparant aux PLC permet aux enseignants du primaires de rester encore soutenu par les parents d'élèves avec qui nous avons un réel contact, de même que lorsque l'on enseigne en SEGPA

Cette mentalité comme tu le dis est notre "marque de fabrique" et j'en suis fière. Effectivement il y a une part de fierté à ne pas compter ses heures tout le temps et à donner du temps aux parents, l'accueil, le soir, dans tous ces moments informels qui permettent de créer des liens dans une société où tout est fait pour les défaire...Et diviser pour mieux régner!

Ne creusons pas notre tombe, d'autres tentent déjà de le faire.

oh ben oui.....quelle fierté de ne pas compter ses heures!!! quelle connerie oui!

Je te remercierai de rester correcte envers moi, je pense l'avoir été dans mon message.

A ceux qui ne sont pas d'accord, ok, mais en créant du lien social avec les parents d'élèves, en faisant attention aux enfants en tant qu'êtres humains, à leurs parents aussi en rendant les petits services qui coutent deux minutes, on avait des gens qui étaient proches de nous. Et soutenaient l'enseignement élémentaire auquel ils croyaient, les braves gens qui vous soutiennent quand vous êtes dans le caca.

Quand j'ai eu mon accident de travail et la pression inqualifiable d'une partie de mon administration, le soutien que j'ai eu est venu de manière surprenante par les parents d'élèves et certains élèves, pourtant pas des anges, en SEGPA, et si j'ai gardé un peu de dignité et d'estime de moi-même c'est grâce à eux, pas aux collègues qui fuyaient l'handicapée provisoire. Pas les collègues qui se sont jetés comme des chiens sur la répartition de service en me laissant leurs restes à bouffer, pas les collègues qui imitaient ma démarche boitillante, pas les collègues qui m'ont bien appuyé sur la tête à fond ou m'ont ignorée quand j'en ai bavé comme une malade à simplement faire valoir mes droits médicaux. Pas ces collègues incapables de prendre leur téléphone pour demander des nouvelles. Pas ces collègues là qui comptent leurs heures, râlent mais ne se syndiquent pas, ne font jamais grève, ne signent aucune pétition, ne se battent pas pour éviter qu'un gamin soit orienté en fonction des besoin du LP plutôt que ses capacités et ses envies. Alors ouais, je suis bien contente d'avoir passé ce temps, d'avoir eu la connerie de recevoir les parents souvent, de manger le vendredi à la cantine avec les gamins, d'aller voir des parents non motorisés dans leur bled pour parler de l'élève, j'ai des gamins qu'ont 26 ans, plus même qui me revoient avec plaisir, me donnent des nouvelles, demandent des conseils, oui, je regrette pas du tout parce que s'ils n'avaient pas aussi été là j'aurais démissionné ou je me serais jetée du haut des remparts.

Je suis pas une folle du boulot, je préserve ma vie et j'ai quitté la SEGPA aussi parce qu'on me collait des edt qui m'empêchaient de voir ma gosse correctement (internat...) voire la mettait en danger.

Mais y'a un moment où je pense qu'il ne faut pas scier la branche sur laquelle on est assise.