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Posté(e)

Tu confirmes donc bcp de travail, et sans décharge et bien je fais comme toi sauf qu'en plus sur les vacances je bosse aussi pour la direction car les journées sont trop courtes ;)

Je prépare aussi ma rentrée pendant les vacances d'été (conseil des maîtres, docs pour mes collègues, classes sur BE...).

La direction, c'est beaucoup de boulot, certes et peu importe le nombre de classes et décharge ou pas. Là-dessus, je pense que tous les directeurs sont d'accord.

Cependant, je trouve dingue que certains collègues disent ne pas trouver du temps pour avoir une vie privée. Avoir des journées fatigantes, des moments de stress, des passages à vide, oui. Mais l'absence de vie privée due au boulot, non. Il y a forcément une façon de s'organiser pour avoir les deux. Je ne peux pas croire que je sois la seule dirlette de France à réussir à faire mon boulot correctement (il n'est pas parfait mais tant pis), à avoir des gamins, un chéri et à conserver des loisirs.

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Posté(e)

Goellette, il est marié (et pas mon style) :p

Dommage !! Y a pas d'autres écoles alentours ;) ?

Que je fais toutes les rencontres parents avec mes collègues (pour qu'il y ait un témoin)

Là, je trouve que tu te donnes du boulot en plus... Les relations avec les parents sont-elles si difficiles ? Il m'arrive de participer à quelques rencontres (hors ESS et équipes éducatives) mais c'est très rare et c'est quand c'est très très tendu...

Je m'octroie 3h de sport / semaine.

Ouf, tu me rassures :lol:, tu prends quand même du temps pour toi, c'est important.

(je vous rassure, j'suis pas une nonne non plus lol)

:D

Je vais faire sans journée de décharge 7 semaines dans l'année (dont 3 à la suite) puisque je suis complétée par une M2 qui sera absente pour stages et concours... Chouette.

Ces semaines là, je n'aurai pas le choix, je devrai de toute façon récupérer mes enfants aux mêmes horaires que d'habitude. Donc, même sans décharge, je serai partie à 16h50...

Posté(e)

Prune, les parents que nous recevons le plus souvent en rendez-vous, c'est à notre demande pour des difficultés importantes des élèves. Pour avoir vécu moi même des propos diffamatoires (que j'ai calmés et recadrés) suite à des rendez-vous, je les assure avec mes collègues. Les dérapages vont très vite dans ces cas-là, et avoir un tiers qui est là, ça calme bien souvent les ardeurs.

Le problème, c'est aussi que ça devient un cerle vicieux, tout le superflu, je peux bien le faire puisque je n'ai pas d'enfants (discours de certaines collègues pas toutes heureusement).

Ca fait trois ans que je n'ai pas mon équipe stable (collègue en congé mater prolongé, mais c'est un bonheur pour elle et je m'en réjouis, cette année collègue en formation et pes qui la remplace) du coup je ne peux pas refiler des trucs.

Mais il est évident que l'an prochain, je refile la coopé à l'une des deux. Leur réponse favorite "ah non mais j'ai pas le temps"...ah bon parce que moi je l'ai ? Du coup, bah si elle n'ont pas le temps, plus de coopé...donc plus de sorties ni de projets...quand y'en a marre hein...

Le souci aussi c'est que sans décharge, tu t'ajoutes forcément du temps pour rencontrer les partenaires de l'école : ess et ee (le plus souvent je cale sur le midi, encore heureux), psy scolaire, mairie (ils m'appellent la directrice du mercredi matin...oui bah l'an prochain ils pourront se brosser...), médecin de pmi, infirmière puer de pmi etc etc

Sans compter que dans ma circo, ils n'envoient pas le courrier qui nous est destiné... Donc tous les retours de demande de projet, de projet d'école, les papiers maladie etc etc c'est à aller chercher en circo...et je fais ça quand ? bah le mercredi voyons !!!

Posté(e)

Prune , on est au moins deux à avoir une vie en dehors de l'école :yahoo::yahoo::yahoo: et mm trois parce que Saby fait quand mm 3h de dans par semaine :yahoo: :yahoo:

Par contre Saby, les Rdv avec les parents, vous pourriez peut-être faire des binomes pour que ce ne soit pas toujours toi qui t'y colle..

Posté(e)

Non mais je vous rassure j'ai une vie. J'ai même acheté une maison que j'ai retapé et qui est magnifique maintenant même si pas finie lol Je vois mes amis, je sors (pas aux bons endroits...Sont où les beaux jeunes hommes célib ? lol)(même si je maintiens que mon boulot empiète plus que je ne le voudrais sur ma vie perso), je suis une heureuse marraine de deux loulous...

'est juste pour dire qu'il faut y réfléchir à deux fois, parce que c'est plus que chronophage !

Mais je prends de plus en plus de recul, de plus en plus de poil de la bête et j'ai bien la ferme intention de déléguer à mes collègues et d'arrêter de faire des choses qu'elles peuvent faire elles mêmes ! (paraît que ça s'appelle l'expérience :p)

D'ailleurs, j'ai le cas d'un papa qui habite loin et qui veut recevoir (normal) toutes les infos concernant son enfant. Mais le gamin n'est pas dans ma classe, vous croyez que je peux filer le mail à ma collègue et qu'elle envoie elle-même toutes les infos ?

Posté(e)

Mon intérim, c'était en milieu d'année scolaire, en province, école moyenne, 1 jour de décharge.

Peut être parce que j'étais bien plus jeune, pas d'enfants, j'ai eu l'impression que c'était gérable.

Mais actuellement, c'est évident que la charge a plus que doublé, si bien que vous qui n'êtes même pas déchargés, c'est la folie, faut vraiment avoir une forme olympique et une capacité de travail énorme.

Posté(e)

Non mais je vous rassure j'ai une vie. J'ai même acheté une maison que j'ai retapé et qui est magnifique maintenant même si pas finie lol Je vois mes amis, je sors (pas aux bons endroits...Sont où les beaux jeunes hommes célib ? lol)(même si je maintiens que mon boulot empiète plus que je ne le voudrais sur ma vie perso), je suis une heureuse marraine de deux loulous...

'est juste pour dire qu'il faut y réfléchir à deux fois, parce que c'est plus que chronophage !

Mais je prends de plus en plus de recul, de plus en plus de poil de la bête et j'ai bien la ferme intention de déléguer à mes collègues et d'arrêter de faire des choses qu'elles peuvent faire elles mêmes ! (paraît que ça s'appelle l'expérience :p)

D'ailleurs, j'ai le cas d'un papa qui habite loin et qui veut recevoir (normal) toutes les infos concernant son enfant. Mais le gamin n'est pas dans ma classe, vous croyez que je peux filer le mail à ma collègue et qu'elle envoie elle-même toutes les infos ?

Sûrement .... Qu'en pensent les dirlos? :getlost:

A partir de la messagerie de l'école ou bien de sa messagerie académique ?

Posté(e)

Tu sais Amélie, le titre du fil m'a fait sourire, car je me suis demandée si, au rythme où ça va, j'atteindrai un jour le moment de la retraite ;)

Quant à en tirer bénéfice.... Heureusement que ma carrière dans le privé avant l'EN mettra du beurre dans mes épinards !

Non seulement l'échéance me semble s'éloigner de réforme en réforme, mais ça, c'est valable pour tout le monde.

Mais en plus, j'ai le sentiment que tout se complique, qu'on charge la barque des directeurs de plus en plus.

Les abréviations, acronymes, et nouveautés diverses, PPRE, Affelnet, BE, PAI, CUI, AVS, AED, EAP, PPMS, PAPEC, GERE, et le monde maudit de PIA, sans parler d'ARIA, du merveilleux domaine de l'ASH, CDO, PPS, ESS, etc représentent une multitude de moments où l'hystérie côtoie une forme d'humour institutionnel que j'ai du mal à saisir.

Mes priorités ce sont les élèves, et ça m'épuise de devoir batailler avec des interlocuteurs dont les priorités sont ailleurs : le PDVSPDV de l'IEN, l'incohérence et l'étroitesse d'esprit des décideurs municipaux, l'arrogance et l'ego surdimensionné des animateurs, sans parler des politiques.... Bref.

C'est sur les rotules que j'atteindrai peut-être l'âge de la retraite : si ce job n'a pas ma peau avant.

Je m'octroie du temps pour moi depuis l'an dernier, j'ai un chéri qui travaille beaucoup lui aussi, et qui comprend que je rentre à 20h et que je passe des semaines de vacances, des mercredis, et une grande partie des week-ends à bosser. Mes enfants sont des adultes, et je n'avais pas de direction lorsqu'ils étaient petits.

Pourquoi continuer, alors ?

Pas pour la mirobolante prime mensuelle (pas touchée en septembre, normal, hein), c'est bien, je ne dis pas le contraire, mais un peu dérisoire au regard du temps passé.

Pas pour la "reconnaissance" de l'Institution : une médaille en chocolat, c'est le mieux que je puisse espérer.

Pas pour l'autonomie dont je dispose, bridée constamment par des petites cases à cocher.

Je continue car j'ai la conviction de pouvoir agir positivement pour faire progresser les valeurs auxquelles je crois.

Je continue parce que mes collègues restent dans notre école difficile tant que j'y suis, elles me le disent : si je pars, elles partent, et qui tiendra la maison à bout de bras ?

Je continue parce que j'ai eu de très mauvaises expériences avec des directeurs/trices par le passé, et que je ne le supporterais plus.

Mais mon bonheur quotidien, je le trouve en classe, avec mes élèves.

Amélie, tu as bien raison de te poser des questions, de nous les poser. Ça montre une belle fraicheur, ça fait du bien!

Posté(e)

Tu sais Amélie, le titre du fil m'a fait sourire, car je me suis demandée si, au rythme où ça va, j'atteindrai un jour le moment de la retraite ;)

Quant à en tirer bénéfice.... Heureusement que ma carrière dans le privé avant l'EN mettra du beurre dans mes épinards !

Non seulement l'échéance me semble s'éloigner de réforme en réforme, mais ça, c'est valable pour tout le monde.

Mais en plus, j'ai le sentiment que tout se complique, qu'on charge la barque des directeurs de plus en plus.

Les abréviations, acronymes, et nouveautés diverses, PPRE, Affelnet, BE, PAI, CUI, AVS, AED, EAP, PPMS, PAPEC, GERE, et le monde maudit de PIA, sans parler d'ARIA, du merveilleux domaine de l'ASH, CDO, PPS, ESS, etc représentent une multitude de moments où l'hystérie côtoie une forme d'humour institutionnel que j'ai du mal à saisir.

Mes priorités ce sont les élèves, et ça m'épuise de devoir batailler avec des interlocuteurs dont les priorités sont ailleurs : le PDVSPDV de l'IEN, l'incohérence et l'étroitesse d'esprit des décideurs municipaux, l'arrogance et l'ego surdimensionné des animateurs, sans parler des politiques.... Bref.

C'est sur les rotules que j'atteindrai peut-être l'âge de la retraite : si ce job n'a pas ma peau avant.

Je m'octroie du temps pour moi depuis l'an dernier, j'ai un chéri qui travaille beaucoup lui aussi, et qui comprend que je rentre à 20h et que je passe des semaines de vacances, des mercredis, et une grande partie des week-ends à bosser. Mes enfants sont des adultes, et je n'avais pas de direction lorsqu'ils étaient petits.

Pourquoi continuer, alors ?

Pas pour la mirobolante prime mensuelle (pas touchée en septembre, normal, hein), c'est bien, je ne dis pas le contraire, mais un peu dérisoire au regard du temps passé.

Pas pour la "reconnaissance" de l'Institution : une médaille en chocolat, c'est le mieux que je puisse espérer.

Pas pour l'autonomie dont je dispose, bridée constamment par des petites cases à cocher.

Je continue car j'ai la conviction de pouvoir agir positivement pour faire progresser les valeurs auxquelles je crois.

Je continue parce que mes collègues restent dans notre école difficile tant que j'y suis, elles me le disent : si je pars, elles partent, et qui tiendra la maison à bout de bras ?

Je continue parce que j'ai eu de très mauvaises expériences avec des directeurs/trices par le passé, et que je ne le supporterais plus.

Mais mon bonheur quotidien, je le trouve en classe, avec mes élèves.

Amélie, tu as bien raison de te poser des questions, de nous les poser. Ça montre une belle fraicheur, ça fait du bien!

Graindecafé, j'ai rencontré sur ce sujet de discussion de la spontanéité et de la sympathie même, sans jugement, et cela m'a fait beaucoup de bien

Je suis contente, mon questionnement n'a pas été mal perçu ou tourné en ridicule

J'ai peu l'occasion d'échanger avec des directeurs et là c'était l'occasion

Peu de collègues de région parisienne sont intervenus, c'est dommage car j'ai l'impression qu'ici, il y a encore des spécificités supplémentaires (j'étais en province avant)

Et c'est vrai que, bien que la vie en classe soit stimulante et qu'avant tout notre job c'est ça, je ne peux nier que plus j'avance en âge et plus je m'interroge si j'aurai encore longtemps l'énergie de porter à bout de bras un effectif de 30, en zone violence .......

J'ai commencé à bosser tard, et passé un certain âge, qui peut se targuer de gérer au quotidien une cohorte d'enfants à plus de 60 ans? Et d'autre part, n'ayant pas de patrimoine (!!!!!!!), je m'interrogeais sur la manière d'augmenter un peu ma retraite au cas en plus où je ne pourrai pas couvrir mes 43 ans de cotisation .... (68 ans!!!!).

Alors oui, je m'interroge pour l'avenir .....

Posté(e)

Les directeurs de Paris sont complètement déchargés de classe pour la grande majorité d'entre eux. En contrepartie, ils ont le périscolaire en charge et touchent pour cela une indemnité versée par la ville de Paris....et ils ont souvent aussi, un logement proposé par la ville (vus les prix à Paris, c'est bon, non ?) Il y a très peu de postes de directeurs parisiens vacants chaque année, on se demande bien pourquoi.....

Éducation Nationale ? Pas si nationale que ça en fait....

Deux poids, plein de mesures.

J'aime beaucoup le témoignage de Grain de Café, je m'y retrouve complètement !

Posté(e)

Les directeurs en poste sauront de quoi je parle si je dis qu'une école "tourne" ou 'ne tourne pas". C'est une chose que l'on sent immédiatement quand on est remplaçant -ce que j'ai fait pendant les quinze première années de ma carrière- et qu'on débarque dans une école inconnue: l'ambiance générale, les sourires, les familles qui rigolent en accompagnant leur enfant (je suis en maternelle), les merdouilles devant lesquelles personne ne se défile... Remplaçant, j'avais compris qu'une école, c'est d'abord un directeur -ou une directrice-. Eh bien, quand on est directeur et que son école "tourne", cela apporte une ineffable satisfaction. Qui vaut bien des heures en plus qu'on ne décompte plus ou quelques avanies institutionnelles. Mais qui demande indéniablement un investissement fort en énergie, en temps, en communication et en diplomatie.

Posté(e)

Oui, mais une école qui tourne, ce sont aussi des adjoints sur lesquels on peut compter, qui respectent le boulot du directeur, qui s'impliquent autant que ce dernier.

L'école dans laquelle je travaille "tourne" bien, mais je ne m'en attribue pas tous les mérites. Si je n'avais pas les collègues que j'ai, seule, je ne ferais rien. Là, je m'implique aussi parce que je sais que l'équipe suit. :)

En tout cas Amélie, je comprends bien ton questionnement. C'est vrai qu'on a un métier dans lequel on a peu de perspectives d'évolution de carrière. On commence instit', on "finit" instit. Parfois, on a besoin d'un peu de nouveautés, de nouvelles responsabilités, même si celles qu'on a au quotidien en tant que PE sont prenantes et passionnantes. Pour l'instant, j'aime mon rôle de dirlette... Il y a des jours où j'aimerais redevenir adjointe, mais j'admets que j'aime voir tout ce qu'il se passe dans l'école et travailler avec tout le monde. Pas de bénéfice en terme de retraite, mais un grand bénéfice en termes d'expérience.

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